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De Erschwil (SO, Suisse) à Ribeauvillé : Urs MATHIS (1616 - 1688), un maître-verrier.

Fils de Melchior Mathis, Urs, au prénom typique du canton de Solothurn (Suisse), est né vers 1616 à Erschwil dans le NE de ce canton, une région où se sont développées des verreries [Glashütte en allemand, la langue du canton] : il devient verrier, comme son frère Hanß, né vers 1630 (Table 2). Comme la majorité des habitants du canton, ils sont catholiques - c'est la religion de tous les verriers cités ici.Urs Mathis se marie vers 1644 avec Elisabeth Gressli ou Gräsler (1620-1695) ; le couple aura neuf enfants qui naîtront au gré de leurs déplacements (Tables 1-3 ; Fig. 1, 5).

Fig. 1. Principales étapes de deux familles de verriers Urs Mathis et Zacharias Graner entre leurs lieux de naissance et Ribeauvillé (XVII^e-XVIII^e siècle). - cliquez dessus pour agrandir

Glashütte sur le ban de Soultz

En 1651, le départ de verriers du canton fait suite à la rupture du bail de la Verrerie de Gänsbrunnen sise au Rüschgraben et de sa fermeture ; elle y avait été déplacée en 1636 depuis la Schafmatt, dirigée par Henri Engel qui avait succédé à Johann Jacob Böschung. Elle se situait à environ dix km au sud d'Erschwil. Cette fermeture marqua la fin de l’industrie verrière dans le canton de Solothurn (Fig.1).

C’est la vallée alsacienne de Rimbach-près-Guebwiller, qui attire bien des verriers suisses et les Mathis sont du voyage avec les Engel : c’est grâce au dédommagement de 1 000 livres qu’Heinrich Engel a pu fonder cette nouvelle verrerie la même année, appelée Glashütte (aujourd’hui une ferme-auberge, Fig. 1, 2), sise sur le ban de Soultz, sous le Grand-Ballon. Un hameau s'y est implanté avec ses cabanes en bois, la halle du four, une communauté avec son prévôt, son instituteur, sa chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue et son chapelain. En 1660, il y avait 55 adultes et 39 enfants. Á noter que dans le massif vosgien en Haute-Alsace, l’activité verrière n’a véritablement pris son essor qu’à cette époque. Les liens familiaux étaient très étroits entre verriers et ce d’autant que l’équipement collectif d'une verrerie exigeait une mise de fond importante.

Les Mathis ont participé dès 1650 à la mise en route de la verrerie de la Glashütte. En 1655, ils achètent un fief de prés et champs à la verrerie du Ballon à Soultz et un autre bien en 1665 à Goldbach (Fig. 1). En 1668, ils vendent une demeure avec prés et champs. Des enfants firent souche et se marièrent sur place avec d'autres enfants de verriers, tels les Mägly, Engel, Bretzner, etc. ou des conjoints de village voisins comme Goldbach, Willer-sur-Thur ou Fellering (Fig. 1).

Fig. 2. Ferme-auberge Glashütte, sise sur le ban de Soultz, sur le versant est du Grand-Ballon ; à cet endroit, il y avait l’ancienne verrerie de 1650 à 1713 - © photo publiée avec l'aimable autorisation de Pierre Brunner.

En se basant sur les actes paroissiaux des baptêmes des enfants, les lieux des paroisses catholiques sont de 1655-1656 : Soultz à la Glashütte ; de 1663-1669 : Ligsdorf, à la verrerie du Glasberg ; vers 1673 : Ribeauvillé à la Grande Verrerie, et permettent de suivre leurs lieux de travail et des domiciles (Tables 1, 2).

Verrerie du Glasberg

Vers 1663, Urs Mathis s’installe à la verrerie du Glasberg, qui vient d'être déplacée de Raedersdorf à Ligsdorf, dans le Sundgau (Fig. 1). Ensuite, probablement au début des années 1670, la famille Mathis, avec la plupart des enfants, est partie faire souche à la Vordere Glashütte (Grande Verrerie) de Ribeauvillé où habitent encore de leurs descendants. Néanmoins, deux des enfants se marièrent et restèrent dans les environs de Soultz : Melchior à Willer-sur-Thur, Urs à Fellering et probablement aussi le frère de leur père, Hanß Mathis (1630-1703) qui s’est marié en 1654 avec Maria Probst à Goldbach où sa descendance existe toujours (Tables 1, 2).

Table 1. Les enfants du couple Urs Mathis et Elisabeth Gressli (voir descendance Tables 2 et 3).

Verreries de Ribeauvillé

Vers 1674, Urs Mathis part pour s’installer près de Ribeauvillé, devenant un des fondateurs d’une nouvelle verrerie nommée Vordere Glashütte (Grande Verrerie) et élire domicile dans le hameau qui s’édifiait autour (Fig. 3-5).

Fig. 3. La Grande Verrerie (Vordere Glashütte) de Ribeauvillé, photo récente (voir aussi Fig. 4, 5).

Auparavant, des verriers sont mentionnés dès 1667 dans les registres paroissiaux de Ribeauvillé, dont Zacharias Graner (1644-1710), né à Sankt Blasien (Fig. 1 ; Table 3), puis Johannes Andres (1644-1677) devient en 1668 un maître-verrier, puis en 1670 Giovanni Battista Cingano, un italien venu de Rimbach, et son frère. Il semblerait que les premières installations aient été sises près de l'ancien prieuré d'Eberlinsmatt (tout le site a disparu), pour lesquelles Johann Jacob, comte de Rappolstein (1598-1673), donna une autorisation d'exploiter une partie des forêts voisines. Cette première exploitation fut interrompue en 1674 et un nouveau site fut installé à la Vordere Glashütte (Fig. 3).

Fig. 4. Carte Cassini (XVIII^e siècle) avec la localisation de la Vordere Glashütte (ici 1 sous Vieille Verrerie), de la Hintere Glashütte (ici 2 sous Verrerie Neuf). 3 : le sanctuaire de Dusenbach. Et à droite la ville de Ribeauvillé (Rappoltsweiler ou, ennéerland alsacien Ràppschwihr).

En 1680 sont arrivés deux des fils d’Urs Mathis, Johann Jacob et Hans Wolfgang et son beau-fils Georges Bretzner : en 1687, ils signeront avec leur père Urs et 7 autres censitaires, le premier bail de la verrerie : Jean Georges Fischer (de Savoie), Georg Bretzner (de Salzbourg), Johann Daniel Engel (de Soultz), Johann Georg Graner (de Sankt Blasien en Forêt-Noire) et Johann Jacob Roth (du canton de Solothurn). Urs Mathis décède en 1688 à Ribeauvillé.

À la demande du duc protestant Christian II von Pfalz-Zweibrücken-Birkenfeld (1637-1717), comte de Rappolstein (Ribeaupierre), un bail est conclu pour une durée de 20 ans depuis la Saint-Martin de 1701 pour 200 florins annuels. Hans Wolf Mathis devient le prévôt de la verrerie. Pendant quinze années, les verriers comme Christian Mathis un autre fils d’Urs, et des membres des familles Graner, Entzmann, Bretzner, Gressli… tous mariés à des filles de verriers, vont alors travailler ensemble.
Le 28 janvier 1704, les verriers Hans Wolf Mathis et Samuel Graner (dit Griner) diront que le bois se trouve trop loin et demande l’autorisation de déplacer leur four à Adelspach, ce qui leur sera accordé. Les foyers étant alimentés par du bois de hêtres, la vie d’une verrerie est directement liée à ce bois, sa rareté entraîne alors la fermeture définitive : pour produire un kilo de verre, il fallait couper un stère de bois de chauffage - c'est une industrie particulièrement xylophage et destructrice de l’environnement. En effet, une fois la forêt coupée et transformée en pâturages ou en cultures, l'approvisionnement en bois devenait problématique et il était plus simple de déplacer la verrerie.

En 1707, le bois venant à manquer, un nouveau site fut créé, à l'ouest du précédent et fut appelé la Petite Verrerie (Hintere Glashütte) (Fig. 4, 5).
Peu auparavant, trois des verriers, Johann Adam Griner (1655-1721), son fils Matthias Griner (1683-1730), verrier de Walscheid-Eigenthal, qui a épousé à Dusenbach (Ribeauvillé) en 1706 Margaretha Bretzner (1688-1730), et son gendre Bartholomeus Bretzner (1684-1721), verrier, qui a épousé en 1706 sa fille Maria Griner (1684-1755) à Walscheid (57, Lorraine) et qui travaillait à la verrerie de Waltembourg (Table 2), ont été contractés pour construire la verrerie de Plaine-de-Walsch (Moselle, Lorraine : Fig. 7), qui emploiera ultérieurement jusqu'à 1250 personnes sous le nom de cristallerie de Vallerysthal (Fig. 7).

En 1722, plusieurs verriers quittèrent Ribeauvillé pour la vallée de la Bruche et la Hintere Glashütte fut définitivement abandonnée en 1733. Un groupe d'habitants resta sur place et se consacra à l'élevage et à l'exploitation de la forêt.

Fig. 5. Localisation des verreries de Ribeauvillé et du Hang.

Verrerie du Hang

En 1722, des verriers, dont des descendants Mathis et Graner, quittent Ribeauvillé pour s’installer au Hang au pied du Climont (Weinberg), près de Bourg-Bruche et Saales, sur le territoire de Johann Heinrich von Anthès (1670-1733), maître des Forges : une verrerie y fut construite en 1723 pour pouvoir continuer la tradition familiale. Elisabeth Eva Mathis (1663-1743), veuve de Samuel Graner, est une fondatrice de la verrerie avec plusieurs de ses fils (dont Samuel Griner) et ses gendres. Parmi les maîtres de la verrerie, il y a le petit-fils Urs Mathis (1685-1758), époux d'Elisabeth Sigwart, qui a quitté la verrerie de Ribeauvillé à son extinction vers 1733, père de Chrysostome et Melchior. Chrysostome Mathis (1720-1795) cède en 1759 sa maison à son frère Melchior, mais garde la maison de leur père. Il retournera à Ribeauvillé où il est emphytéote en indivision avec son frère de six dixièmes du terrain et des droits de la Petite Verrerie (Hintere Glashütte) suivant le bail accordé le 19 octobre 1741 à son père. Bourgeois de Ribeauvillé, il sera conseiller du Magistrat de la ville, tout en continuant à s'occuper de la verrerie du Hang, dont il est propriétaire.
D’autres verriers vendent leurs parts au seigneur à partir de 1733, et vont s’installer à la verrerie du hameau La Hingrie, près de Rombach-le-Franc (Fig. 5) ; elle fonctionne de 1710 à 1743.

Fig. 6. La clairière du Hang vue du Sud, depuis l'Abatteux (à 692 m) ; le Hang est localisé par la flèche - © publiée avec l'aimable autorisation de Guy Schnell.

A partir de 1743, l’activité diminue à cause du manque de bois. Pour assurer leur subsistance, les verriers sont aussi cultivateurs. En 1750, la colonie de verriers du Hang compte 10 familles, toutes catholiques, ayant pour nom Geburth, Bretzner, Mathis, Griner, Raspiller, Schmid, Sigwart, Raspiller, Gressli.
L’activité s'éteint en 1771 date à laquelle la présence des verriers n'apparaît plus au Hang, En avril 1769, étaient encore présents les maîtres-verriers Chrysostome Mathis, Joseph et Victor Bretzner, Johannes Geburth, Johannes Raspiller, les marchands de verres Melchior et Georg Bretzner et Andreas Bächer, qui décédera en 1790.

Dès le XVII^e siècle, des familles anabaptistes, venus de Suisse, occupent également la cuvette de la Bruche naissante. Ils arrivent principalement de Suisse alémanique et profitent des surfaces défrichées pour travailler la terre et vivre de l'agriculture. Ils vivent en autarcie et n'ont que peu de contacts avec d'autres villages. Plusieurs d'entre eux sont des ouvriers à la verrerie.
Des descendants de Christian Mathis (1669-1718), fils d'Urs, habitaient encore, au XIXe siècle, à la Grande ou à la Petite Verrerie de Ribeauvillé, ou encore au hameau du Schelmenkopf (Fig. 4, 5). C'est de là que Sebastian Mathis et Catharina Vogel son épouse, et leurs enfants, ont émigré vers Naperville (DuPage County, Illinois, USA) : ils sont arrivés aux USA le 5 décembre 1854.

Du Blasiwald à Ribeauvillé, puis au Hang : les GRANER, verriers (XVII^e-XVIII^e siècles).

Le massif du Blasiwald (Fig. 1) est documenté pour la première fois en 983. En 1559, un bail est accordé à Dobias Sigwart, le vieux, pour s'installer dans le Blasiwald en tant que maître-verrier et ferronnier avec sa famille, ses ferronniers et ses domestiques: il a été autorisé à y construire et à utiliser une verrerie à ses propres frais, fondée en 1579 à Habsmoos. Dobias et ses fils qui sont liés par mariage au maître-verrier Ulrich Mahler, vont fonder, en 1597, leur verrerie appellée Altglashütte sise près de Muchenland, ob Neuhäuser Bach ; en 1622 elle sera déplacée à l’actuelle place de la Altglashütte (Fig. 1). Puis, le groupe familial de verriers se dote de règlements et statuts qui, dès lors, les lient non seulement par la parenté, mais aussi par un ensemble complexe de règles. Les membres de la famille travaillent désormais ensemble, même si c’est dans des verreries différentes. Les membres n'étaient autorisés à épouser que des filles issues elles-mêmes de familles de verriers. C'est ainsi que les différentes familles de verriers sont devenues étroitement liées les unes aux autres. Les Graner cités ici en sont un exemple.

Ce n'est qu'à partir du XVII^e siècle que le centre du massif de Blasiwald, entre Sankt Blasien et le Schluchsee, est largement offert aux verriers par les seigneurs ecclésiastiques des abbayes bénédictines de Sankt Peter et de Sankt-Blasien - et laïques, notamment les Fürstenberg, tous cherchent à tirer profit des forêts jusqu'alors restées sauvages. Plusieurs verreries s‘y installent. Les Fürstenberg accordent l'autorisation de fonder une verrerie dans le massif du Feldberg en 1634, mais le terrain défriché devait être planté, obligeant les verriers à cultiver du chanvre et du lin et de faire un jardin potager et des champs avec blé et betteraves et, s'ils l'omettent, l'autorité le leur rappelle. Cette tâche a été confiée aux verriers plutôt qu'aux autres travailleurs de la forêt, comme les charbonniers, car leur consommation en bois était si importante que le défrichement était trop rapide. L'abbaye bénédictine de Sankt Blasien fut de loin la plus active dans l'exploitation des forêts qui couvrent les alentours du Feldberg et l'établissement de verreries. La conséquence a été de féconder non seulement les environs immédiats, mais, loin au-delà, faire naître de nombreux établissements en Lorraine, en Alsace, en Suisse, en Franche-Comté… Là encore les Graner peuvent être cités en exemple.
Les verreries de la Forêt-Noire étaient spécialisées dans le Schwarzwaldglas (ou Schwarzwälder Glas = verrerie de la Forêt-Noire) qui était principalement du Hohlglas (= verre creux) faisant référence aux récipients en verre ce qui les distingue de tous les autres types de verre, car ils sont omniprésents dans la vie quotidienne. Donc, il s'agit de biens de consommation (comme les bouteilles de boissons ou les bocaux de conserve) ou d'objets d'usage quotidien (comme les verres à boire ou les lampes en verre). La majorité du verre creux est fabriqué à partir de Kalknatronglas (= verre sodocalcique). Aujourd’hui, on le retrouve dans la plupart des fabrications industrielles de verres à usage alimentaire.

Plusieurs Graner, verriers, sont partis du Blasiwald pour s’installer en Alsace, notamment à Ribeauvillé, probablement dans la 2^e moitié du XVII^e siècle (Table 3) : Zacharias et Hans Peter Graner (qui se marie à Ribeauvillé en 1667 et y décède en 1668). Les relations familiales se montrent étroites avec différentes autres familles de verriers, comme l’atteste les mariages et soulignent des liens anciens, comme avec les Mathis, Bretzner, Raspiller, Schmid…

Zacharias Graner (1644-1710) s’installe à Ribeauvillé où il se marie en 1667 avec Catharina Busch et ils ont huit enfants. Sa veuve décède en 1716 à Ribeauvillé. En 1668, il est le premier maître-verrier de la verrerie de Ribeauvillé, crée en 1667.
Samuel Graner, fils de Zacharias, épouse Elisabetha Eva Mathis, fille d’Urs, à Notre-Dame de Dusenbach, près de Ribeauvillé. Ils ont quatre fils et leur patronyme change en Griner, nom donné par leur père lors des baptêmes. Après la mort de ce dernier, sa veuve avec plusieurs de ses enfants, tous verriers, iront fonder une verrerie au Hang (voir ci-dessus).

Verrerie de Plaine-de-Walsch (Hochwalsch), Lorraine

Dominique Voinier, maître de la poste de Sarrebourg et inspecteur général des Postes d'Alsace, originaire de Nancy, devient acquéreur de la seigneurie de Brouderdorff, vendu en 1687 par le comte von Lützelburg, qui habitait le château d'Imling.

En 1706, il demande au duc de Lorraine, de pouvoir établir une verrerie, alimentée par les forêts difficilement exploitables, et en proposant trois maîtres-verriers étrangers au comté et catholiques pour construire cette verrerie au Hochwalsch. L’autorisation est accordée en Conseil, sous la signature du duc Léopold le 8 janvier 1707. L'emplacement pour la verrerie y est désigné sous le nom de Plinterwald, ce qui en francique rhénan, dialecte en usage depuis des siècles, signifie « forêt dévastée ou saccagée » (en allemand du verbe plündern), ce qui correspond à la description lors de la demande. Quant au village voisin de ce lieu Walscheid, il s’écrivait Walscheidt (vers 1050) et Walschit (au XVe siècle), ainsi un rapport historique avec le terme wälsch/welsch remonterait à l’origine de ce mot au XIe siècle pour désigner une origine romane (surtout du Sud, française, italienne, espagnole), ce qui reste peu probable.
Fig. 7. Localisation de la verrerie à Plinterwald, nom donné au lieu en 1707 par le baron von Lützelburg (et devenu en français Plaine-de-Walsch). La paroisse catholique est à Brouderdorff. La verrerie se situe à environ 7 km dans le SE de Sarrebourg. Á droite : sur un fond de carte de This (1887), les frontières linguistiques de la langue romane lorraine (oil) et le francique rhénan (allemand moyen rhénan).

Les trois verriers sont Johann Adam Griner avec son fils Matthias et son gendre Bartholomeus Bretzner. Johann Adam Griner, né vers 1655 à Sankt Blasien (Fig. 1), se marie avec Christina Schwörer, devient maître-verrier à Walscheid-Eigenthal (Moselle, Lorraine), puis, après quelques années, il s’installe avec sa famille dans la Obere Glashütte à Ribeauvillé (Tables 2, 3 ; Fig. 4, 5, 7). Ensuite, avec son futur gendre, il part pour la construction de la verrerie de Plaine-de-Walsch. Il marie sa fille Anna Maria avec le maître-verrier Bartholomeus Bretzner le 26 janvier 1706 à Walscheid. Puis son fils Matthias Griner, après son mariage le 14 novembre 1706 à Dusenbach (Ribeauvillé) avec Anna Margaretha Bretzner, sœur de Bartholomeus, va rejoindre la famille en Lorraine.
Un hameau s’est construit autour de l’emplacement de la future verrerie dès 1707 ; les premières maisons du futur village de Plaine-de-Walsch qui dépend de la paroisse de Brouderdorff. En 1714, la verrerie dite la fontaine verte de la Plaine-de-Walsch comportait six familles, dont celles de Bartholomeus Bretzner et de Matthias Griner. Après le décès en 1718 de son épouse à Plaine-de-Walsch, il est reparti s’installer à Ribeauvillé où il est décédé en 1721.

Dès le début du XIX^e siècle, la verrerie de Plaine-de-Walsch est connue pour son verre d'une pureté exemplaire, son demi-cristal mis au point en 1833 par son directeur François Eugene de Fontenay, et son verre double de couleur et taille. Après la création de la verrerie de Vallerysthal en 1838, les deux usines travailleront ensemble sous le nom « Verrerie de Plaine-de-Walsch et Vallerysthal ». L'exposition de Paris de 1839 devait confirmer le rang important qu'elles allaient tenir dorénavant. Le transfert final de l'activité de Plaine-de-Walsch à Vallerysthal se fait en 1855.

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Table 2. Descendants de Melchior MATHIS (jusqu'à la 7e génération). Pour les ascendances : voir Geneanet - Arbre en ligne: Christian EMIG - https://gw.geneanet.org/emig_w
Note sur le patronyme allemand Matthis / Mathis : il est porté par de nombreuses familles non apparentées notamment dans le Sud-Ouest de l'Allemagne (incluant l'Alsace) et en Suisse. C'est une forme raccourcie du prénom Matthias qui est une forme abrégée du grec Mattathías, de l'hébreu signifiant don, présent de Jahvé.

Melchior MATHIS est l'ancêtre connu d'Erschwil, 4228, Canton de Solothurn, SUISSE, ... dont :

• Urs MATHIS, né vers 1616, Erschwil, 4228, Canton Solothurn, SUISSE, décédé le 7 novembre 1688, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge d'environ 72 ans).
  Marié vers 1654, Soultz, 68360, Alsace, avec Elisabeth GRESSLI, née vers 1620, Erschwil, 4228, Canton Solothurn, SUISSE, inhumée le 11 mai 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge d'environ 76 ans)
  ... dont :
• Hans Wolfgang MATHIS, né le 21 octobre 1655, Soultz, 68360, Alsace, décédé le 24 novembre 1727, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 72 ans), verrier ecoutète.
  Marié en 1682, Soultz, 68360, Alsace, avec Anna Maria MÄGLY, née en mars 1664, Rimbach-près-Guebwiller, décédée 30 mai 1714, Ribeauvillé, 68150, Alsace. (à l'âge de 50 ans).
  Marié le 20 mai 1715, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Barbara ENTZMANN.
• Johann Jacob MATHIS, né le 12 octobre 1656, Soultz, 68360, Alsace, décédé le 17 avril 1730, Sainte-Marie-aux-Mines, 68160, Alsace, (à l'âge de 73 ans), maître-verrier.
  Marié le 24 mai 1678, Soultz, 68360, Alsace, avec Anna Maria ENGEL, née le 25 janvier 1657, Soultz, 68360, Alsace, décédée le 9 avril 1698, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 41 ans).
  Marié le 30 juin 1698, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Agnes SIGWARTH, née vers 1679, décédée le 16 mars 1714, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge d'environ 35 ans).
• Elisabetha Eva MATHIS, née le 19 mars 1663, Ligsdorf, 68480, Alsace, décédée vers 1743 (à l'âge d'environ 80 ans).
  [x1] Mariée le 13 septembre 1683, Soultz, 68360, Alsace, avec Georg BRETZNER, né le 8 avril 1653, Koppl, 5321, AUTRICHE, décédé le 26 avril 1694, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 41 ans), maître-verrier,
  ... dont :
  • Bartholomeus BRETZNER, né le 24 août 1684, Soultz, 68360, Alsace, décédé le 7 novembre 1721, Obersteigen, 67710, Alsace, (à l'âge de 37 ans), verrier.
    Marié le 26 janvier 1706, Walscheid, 57870, Lorraine, avec Anna Maria GRINER, née le 11 juin 1684, Walscheid, 57870, Lorraine, décédée le 19 décembre 1755, Brouderdorff, 57116, Lorraine, (à l'âge de 71 ans), fille de Johann Adam Griner, de Sankt Blasien et de Christina Schwörer ; …dont :
  • Anna Barbara BRETZNER, née le 20 février 1707, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 27 juillet 1709, Brouderdorff, 57116, Lorraine.
  • et 5 autres enfants à Brouderdorff. - voir Table 3.
  • Agnes BRETZNER, née le 15 juin 1686, Soultz, 68360, Alsace, décédée le 12 février 1744, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, (à l'âge de 57 ans)
    Mariée le 8 juillet 1703 avec Nicolaus GEBURTH, maître-verrier et écoutète du Hang.
  • • Anna Maria GEBURTH, née le 2 décembre 1704, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
    • Catharina GEBURTH, née le 30 octobre 1707, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 8 avril 1752, Belrupt, 88260, Lorraine.
      Mariée vers 1722, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, avec Melchior SCHMIDT, né 7 janvier 1702, Oderen, 68860, Alsace, décédé 5 juillet 1778, Belrupt, 88260, Lorraine.
    • Elisabetha GEBURTH, née le 27 août 1710, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
  • Anna Margaretha BRETZNER, née 25 avril 1688, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 8 avril 1730, Brouderdorff, 57116, Lorraine.
    Mariée le 14 novembre 1706, Dusenbach, 68150, Alsace, avec Matthias GRINER, né le 11 novembre 1691, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 8 avril 1730, Brouderdorff, 57116, Lorraine, verrier, fils de Johann Adam Griner, de Sankt Blasien et de Christina Schwörer, - voir Table 3.
  • Hanß Georg BRETZNER, né le 11 novembre 1691, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé, vers janvier 1730, Bourg-Bruche, 67420, maître-verrier.
    Marié le 24 novembre 1716, Dusenbach (Ribeauvillé), 68150, Alsace, avec Maria Magdalena DISS, née le 1 août 1686, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée, …dont :
  • Elisabetha BRETZNER, née le 5 février 1721, Ribeauvillé, 68150, Alsace.
    Marié le novembre 1739, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, avec Johannes GRINER, né le 9 mars 1718, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 12 janvier 1776, Saint-Louis-lès-Bitche, 57620, Lorraine.
  • Hanß Martin BRETZNER, né le 16 août 1689, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé, vers 1736, maître-verrier.
    Marié le 13 juillet 1716, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Elisabeth MATHIS, née le 12 août 1688, Ribeauvillé, 68150, Alsace : fllle de Hanß Mathis (1654-1701), meunier à Ribeauvillé, et d’Anna Götz - famille Matthis originaire de Berstadt, Tübingen, Bade-Wurtemberg, Allemagne.
  • Anna Maria BRETZNER, née le 28 mars 1693, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
[x2] Mariée le 16 février 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Samuel GRANER, décédé le 6 janvier 1720, Ribeauvillé, 68150, Alsace, maître-verrier
... dont :
• Enfants : voir Table 3.
• Anna Maria MATHIS, née en 1668, décédée en 1744, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 76 ans).
  Mariée en 1695, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Johannes ROTH, né en 1671, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé en 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 25 ans).
  Mariée en 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Martin FISCHER, décédé en 1701.
  Mariée en 1704, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Urs KELLER, né en 1679, décédé en 1742 (à l'âge de 63 ans).
• Christian MATHIS, né en 1669, Ferrette, 68480, Alsace, décédé le 3 novembre 1718, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 49 ans), verrier.
  Marié le 8 juin 1692, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Maria Barbara ROTH, née vers 1669, décédée le 30 mars 1712, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge d'environ 43 ans),
  ... dont :
• Christian MATHIS, né le 15 février 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 25 juin 1762, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 66 ans).
  Marié le 3 février 1721, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria ZIMMERMANN, née en 1699, décédée en 1777 (à l'âge de 78 ans),
  ... dont:
• Frantz Joseph MATHIS, né le 25 décembre 1725, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 15 décembre 1785, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 59 ans).
  Marié le 8 novembre 1751, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria ENTZMANN, née le 6 mars 1722, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 3 février 1812, Thannenkirch, 68590, Alsace, (à l'âge de 89 ans),
  ... dont :
• Lorentz MATHIS, né le 3 août 1769, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 21 novembre 1813, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 44 ans), cultivateur bûcheron.
  Marié le 11 avril 1796 avec Catharina SIPP, née le 18 janvier 1770, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 19 février 1838, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 68 ans),
  ... dont :
• Marie Madeleine MATHIS, née le 2 février 1797, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 25 janvier 1854, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 56 ans).
  Marié le 8 novembre 1815, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec George MATHIS, né le 14 avril 1795, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 22 janvier 1842, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 46 ans).
• Sebastian MATHIS, né le 20 janvier 1798, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 20 avril 1861, Naperville, Dupage Co, Illinois, USA (à l'âge de 63 ans), tisserand.
  Marié le 22 novembre 1826, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria Catharina VOGEL, née le 1er septembre 1801, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée,
  ... dont :
• Sébastien MATHIS, né le 5 septembre 1827, Ribeauvillé, 68150, 68, Alsace, décédé, Naperville, Dupage Co, Illinois, USA.
• Anne Marie Catherine MATHIS, née le 12 octobre 1829, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
• Rosine MATHIS, née le 6 mars 1832, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 17 août 1904, Naperville, Dupage Co, Illinois, USA (à l'âge de 72 ans).
  Mariée le 27 juillet 1854 avec Jean Sébastien BAUR, né le 21 avril 1837, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé le 20 mars 1907, Naperville, Dupage Co, Illinois, USA (à l'âge de 69 ans).
• Joseph MATHIS, né le 8 mai 1834, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Jean MATHIS, né le 9 mai 1836, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Grégoire MATHIS, né le 3 mars 1838, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Madelaine MATHIS, née le 2 juin 1840, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 6 mars 1844, Ribeauvillé, 68150, Alsace, (à l'âge de 3 ans).
• Thérèse MATHIS, née le 25 avril 1843, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 17 janvier 1925, Downers Grove, Dupage Co, Illinois, USA (à l'âge de 81 ans).
  Mariée avec Joseph MACKENSWORTH, né le 5 février 1826, décédé le 26 février 1902, Downers Grove, Dupage Co, Illinois, USA (à l'âge de 76 ans).
• Anna Maria Barbara MATHIS, née le 29 mars 1801, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée, Ribeauvillé, 68150, Alsace.
  Mariée le 22 novembre 1826, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Antoni KUENY, né le 23 avril 1802, Elsenheim, 673980, Alsace, décédé, maréchal-ferrant.
• Hanß MATHIS, né en 1630, décédé en 1703 (à l'âge de 73 ans).
  Marié en 1654, Soultz, 68360, Alsace, avec Maria PROBST, née, Goldbach-Altenbach, 68760, Alsace.
  Marié le 26 juillet 1694, Willer-sur-Thur, 68760, Alsace, avec Barbara MAURER.

Table 3. Descendants de Sebastian GRANER (jusqu'à la 4e génération). Pour les ascendances : voir Geneanet - Arbre en ligne: Christian EMIG - https://gw.geneanet.org/emig_w?lang=fr&m=S&n=graner&p=

Note sur le patronyme Greiner – Graner – Gräner – Griner : l’Alsace est un domaine plurilingue selon les usages linguistiques allemands. Or, les registres catholiques quand ils sont en latin traduisent une orthographe souvent phonétique des noms et des prénoms latinisée. Aussi, selon le dialecte utilisé par le déclarant dans un acte paroissial, le patronyme peut être orthographié différemment par l’officiant. Ceci engendre par méconnaissance dialectale une transcription littérale par le généalogiste. Les variants phonétiques cités ci-dessus engendrent très souvent de la confusion et des erreurs, souvent largement diffusée par copier-coller dans les sites WEB généalogiques.. Rappelons que le dialecte alsacien (alémanique) et le Platt lorrain (francique) sont des dialectes allemands qui varient du Sud au Nord et aussi d'est en ouest.
Le patronyme allemand Griner peut être dérivé du mot moyen haut allemand "grüne", signifiant "verdure", qui devient "grin" en alémanique dans le Sud-Ouest germanophone, d’où le nom Griner est originaire : un possible nom de métier attribué à une personne travaillant dans un espace vert. Le nom peut également avoir été utilisé pour décrire une personne vivant près d'une zone verte ou ayant un lien avec la nature. Il peut aussi s’écrire Greiner en allemand rhénan selon la phonétique des dialectes locaux.
Dans la partie alémanique, une autre origine est possible, dérivée de grinn, grün : sombre, coléreux, hostile ; grine, greine : pleurnicher, Griner : pleurnichard, disgracieux. Voir dans le Elsasser  Wörterbuch et dans Schweizerisches Idiotikon.

Sebastian GRANER.
Marié avec Eva KICNER
... dont :

• Zacharias GRANER, né vers 1644, Sankt Blasien, Freiburg-im-Breisgau, Bade Wurtemberg, ALLEMAGNE, décédé le 10 mai 1710, Ribeauvillé, 68150, Alsace (à l'âge d'environ 66 ans), maître-verrier.
  Marié le 2 mai 1667, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Catharina BUSCH, décédée le 8 mai 1716, Ribeauvillé, 68150, Alsace,
  ... dont :
• Antoni GRANER, né le 16 mars 1668, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
  Marié le 26 novembre 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria RUDOLPH
... dont :
• Maria Magdalena GRANER, née le 20 janvier 1705, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
• Anna Maria GRANER, née le 25 mai 1707, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
• Johann Michael GRANER, né le 13 mai 1670, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Anna Catharina GRANER, née le 23 juin 1672, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée.
• Matthias GRANER, né le 14 novembre 1674, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Christian GRANER, né le 24 août 1676, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
  Marié le 10 janvier 1718, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Margaretha Bernhardt,
• Johann Baptista GRANER, né le 17 juin 1679, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Zacharias GRANER, né le 21 mai 1682, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
  Marié le 21 août 1714, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria SCHMIDT.
• Matthaeus GRANER, né le 12 août 1685, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
  Marié le 12 septembre 1712, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Anna Maria BECKER.
• Samuel GRANER, décédé le 6 janvier 1720, Ribeauvillé, 68150, Alsace, maître-verrier.
  Marié le 16 février 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, avec Elisabetha Eva MATHIS, née vers 1663, décédée vers 1743 (à l'âge d'environ 80 ans) – veuve Bretzner : voir Table 2 -
  ... dont :
• Samuel GRINER, né le 8 septembre 1696, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé en février 1733, Bourg-Bruche, 67420, Alsace (à l'âge de 36 ans), maître-verrier.
  Marié vers 1723, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, avec Anna Barbara RASPILLER, née en 1704, décédée en 1783 (à l'âge de 79 ans)
  ... dont :
• Elisabeth GRINER, née vers 1733, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, décédée en 1768 (à l'âge d'environ 35 ans),
  Mariée vers 1757, Bourg-Bruche, 67420, Alsace, avec Johann Baptista RASPILLER, né en 1733, décédé en 1798 (à l'âge de 65 ans).
• Christian GRINER, né le 11 avril 1700, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé en mai 1733, Bourg-Bruche, 67420, Alsace (à l'âge de 33 ans).
  Marié avec Maria Anna Richard,
• Theodor GRINER, né le 12 janvier 1706, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.
• Samuel GRINER, né le 4 octobre 1709, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédé.

• Matthias GRINER, né avant 1683, Walscheid, 57870, décédé le 8 avril 1730, Brouderdorff, 57116, Lorraine, verrier.
  Marié le 14 novembre 1706, Dusenbach (Ribeauvillé), 68150, Alsace, avec Anna Margaretha BRETZNER, née le 25 avril 1688, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 8 avril 1730, Plaine-de-Walsch, 57870, (à l'âge de 41 ans).
• Anna Maria GRINER, née le 11 juin 1684, Walscheid, 57870, Lorraine, décédée le 19 décembre 1755, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 71 ans).
  Mariée le 26 janvier 1706, Walscheid-Eigenthal, 57870, Lorraine, avec Bartholomeus BRETZNER, né le 24 août 1684, Soultz, 68360, Alsace, décédé le 7 novembre 1721, Obersteigen, 67710, Alsace (à l'âge de 37 ans), verrier.
  .. dont :
• Anna Barbara BRETZNER, née le 20 février 1707, Ribeauvillé, 68150, Alsace, décédée le 26 juillet 1709, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 2 ans).
• Maria Magdalena BRETZNER, née le 19 avril 1711, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédée.
• Anna Maria BRETZNER, née le 19 février 1713, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédée.
• Maria Catharina BRETZNER, née le 17 février 1715, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédée le 5 juin 1764, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 49 ans).
  Mariée le 31 janvier 1736, Brouderdorff, 57116, Lorraine, avec Joseph BIEGEL.
• Anton BRETZNER, né en 1716, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédé en 1722, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 6 ans).
• Bartholomé BRETZNER, né le 8 juillet 1718, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédé le 18 mars 1751, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 32 ans), cabaretier.
  Marié avec Magdalena HEITZMANN, née en 1722, décédée en 1756, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 34 ans).
Mariée le 22 juin 1722, Brouderdorff, 57116, Lorraine, avec Anton FISCHER, né en 1687, Brouderdorff, 57116, Lorraine, décédé le 25 février 1731, Brouderdorff, 57116, Lorraine (à l'âge de 44 ans), verrier.

Emig C. C., 2025. De l'origine de deux familles de maîtres-verriers, Mathis et Graner, en Alsace. Nouveaux eCrits scientifiques, NeCs_01-2025, p. 1-14.
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