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Mise à jour le 26 décembre 2020
Suite à une alerte d'Elena Temereva m'interrogeant sur une possible espèce nommée Phoronis chilensis, mes recherches ont conduit à cette espèce, signalée dans trois rapports  d'études d'impacts environnementaux(voir références ci-dessous).
- A. Dans la liste des espèces benthiques de l'étude d'impact environnemental de Walsh (2009, p. 406), concernant construction d'une centrale thermique, est mentionnée Phoronis chilensis : elle a été récoltée dans la baie de San Nicolas (district de San Juan de Marcona, province de Nazca, Pérou). À la p. 391, il est précisé : El análisis primario del macrobentos consiste en: Determinación de la composición de especies, llegando hasta el menor taxón posible. Utilizando un microscopio estereoscopio, un microscopio compuesto y claves de identificación de diversos grupos taxonómicos (Chirichigno, 1970; Hartman, 1961; Álamo y Valdivieso, 1987; Fauchald, 1977 y Hobson y Banse, 1988). Cette étude ne comporte aucune réference des auteurs cités. En outre, curieusement le groupe zoologique est nommé Phoronido alors qu'en espagnol le nom correct est Foronídeo.
- B. Dans une étude d'impact réalisée dans la zona de Bayóvar (province de Sechura, Pérou) (SIAR, 2013, p. 764-765), Phoronis chilensis est citée dans la liste des espèces, d'après la base BISA, 2012.
- C. Dans l'étude de la biodiversité marine réalisé en 2011 autour de l'île Lobos de Tierra par Ramírez et al. (2015), une Phoronis sp. est signalée.
- D. Phoronis muelleri a été récoltée à la station 3578 (7°45'S, 80°05'W) lors de la campagne 34 du R/V Akademik Kurtchatov (Emig, 1984).
- F. À Puerto Punta Lobitos dans la baie d'Huarmey, Phoronis chilensis est mentionnée dans la liste de l'annexe du port de l'étude d'impact environnemental par Klohn Crippen (1998) pour la Compañia Minera Antamina S.A.
En 2018, P. chilensis est listée dans https://github.com/lanzen/CREST/blob/master/ambi_oct2018.tsv un site qui renvoie à Lanzen et al. (2012).
Note : Phoronis ovalis a été signalée le long de côte du Chili (voir Emig, 2009). Aucune description, ni diagnose n'a été publiée pour P. chilensis, ce qui en fait un nomen nudum.
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