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2003 (vol. 3)  

Note brève 3 [2003] : Note sur la formation de magnésite (études de réactions géochimiques irréversibles Nº 9), par John C. DEELMAN.-
Format [HTML] ou [PDF 250 KB]
Référence : [CG2003_L03]
DOI:10.4267/2042/305
Langue : 

 Résumé :  Au cours d'expériences récentes en laboratoire, de la magnésite (MgC03) a été synthétisée à une température de 313ºK (= 40ºC). Ces expériences ont démontré que la formation de magnésite à basse température implique des réactions irréversibles. L'alternance de phases de précipitation et de dissolution est une exigence pour que de telles réactions se produisent. Toutefois, la preuve sans équivoque de la nécessité de ces phénomènes d'alternance pour produire de telles réactions géochimiques irréversibles ne peut être établie que par le truchement d'expériences statiques de contrôle. Cette note décrit une série d'expériences statiques aboutissant à la formation de magnésite de synthèse à basse température. La première expérience consiste en l'ajout de la quantité totale d'ammoniaque requise en une seule fois (à l'origine, l'ammoniaque était introduite en 14 étapes) : seul du carbonate de magnésium a été produit, pas de magnésite. Dans une deuxième expérience, la réaction entre le chlorure de magnésium, l'ammoniaque et le gaz carbonique en solution a été étudiée à 318ºK (= 45ºC) : on obtient ainsi de l'hydroxyde de magnésium, non de la magnésite. La troisième expérience statique de contrôle implique la réaction entre le chlorure de magnésium et le carbamate d'ammonium ; cette fois-ci, c'est de la nesquehonite qui a été produite, et non de la magnésite. Les conséquences de ces expériences statiques de contrôle sur la formation de magnésite et de dolomite à basse température dans un contexte sédimentaire (et non plus dans des conditions de laboratoire) sont discutées.

En ligne depuis le 4 décembre 2003


Article 7 [2003] : Pristiograptus (Graptoloidea) des biozones à perneri, radians et lundgreni (Silurien) de Lithuanie, par Sigitas Radzevičius.-
Format [HTML] ou [PDF 1749 KB]
Référence :
[CG2003_A07]
DOI:10.4267/2042/300
Langue : 

 Résumé :  Deux formes nouvelles de Pristiograptus dubius, appelées ici variétés "A" et "B", sont décrites et illustrées. Toutes deux ont été découvertes dans des échantillons de carottes dans un intervalle rapporté aux biozones à perneri, radians et lundgreni du Wenlock. Les carottes proviennent des forages Šiupyliai-69, Parovėja-9, Likėnai-396, Paežeriai-222 et Sutkai-87 de Lithuanie centrale et septentrionale. Les graptolites rencontrés en association : Cyrtograptus perneri Bouček, C. radians Törnquist, C. lundgreni Tullberg, Monograptus flemingii flemingii (Salter), M. testis testis (Barrande), Monoclimacis flumendosae (Gortani) et Pristiograptus pseudodubius (Bouček) (= P. parvus), sont tous caractéristiques des biozones à perneri, radians et lundgreni du Wenlock. Deux espèces de Pristiograptus sont connues dans cet intervalle stratigraphique : P. dubius et P. lodenicensis. Chez P. dubius le développement (importance et morphologie) des lèvres aperturales des thèques le long du rhabdosome permet de le distinguer d'autres taxons autrement très voisins. La morphologie des thèques chez P. lodenicensis est distincte de celle d'un Pristiograptus typique dans la mesure où la lèvre aperturale présente une dépression médiane et s'arrondit latéralement en petits lobes.

En ligne depuis le 22 novembre 2003


Réponse à l'Article 6 [2003] : Réponse à L.E. Popov et L.E. Holmer (CG2003_A06) : La taxonomie des Obolides, par Christian C. EMIG.

Format [HTML] ou [PDF 516 KB]
Référence : [CG2003_A06_Reply]
DOI:10.4267/2042/299
Langue : 

En ligne depuis le 4 Octobre 2003


Article 6 [2003] : Comprendre les brachiopodes linguloides : Obolus et Ungula comme exemples, par Leonid E. POPOV & Lars E. HOLMER.-
Format [HTML] ou [PDF 2806 KB]
Référence :
[CG2003_A06]
DOI:10.4267/2042/298
Langue : 

 Résumé :  EMIG (2002) a revu la taxonomie du genre Obolus EICHWALD du Cambrien moyen - Ordovician basal des régions baltes orientales dans le cadre d'un projet de révision de l'ensemble des critères de la systématique des linguloides. Il a suggéré que les études taxonomiques antérieures sur Obolus et les formes apparentées sont fondées à tort sur des caractères dépourvus de toute valeur taxonomique. La révision proposées par EMIG s'appuie principalement sur les faibles variations morphologiques observées entre taxons fossiles et récents au sein d'une seule famille de linguloide, les Lingulidae. Notre article s'attache à démontrer la validité taxonomique des critères diagnostiques utilisés dans la classification au sein des familles, pour la plupart éteintes, de la Superfamille des Linguloidea, car ils présentent une bien plus grande diversité morphologique. Cette étude montre aussi que EMIG n'a pas proposé une base satisfaisante pour étayer les changements et révisions radicaux qu'il souhaite apporter à la taxonomie, en vigueur et largement acceptée, des Obolidae des séries du Cambrien à l'Ordovician basal des régions baltes orientales. Obolus EICHWALD et Ungula PANDER sont considérés comme des genres distincts comprenant les espèces Obolus apollinis EICHWALD, O. ruchini KHAZANOVITCH et POPOV, O. transversus (PANDER), Ungula ingrica (EICHWALD), U. inornata (MICKWITZ) et U. convexa PANDER.

En ligne depuis le 12 septembre 2003


Article 5 [2003] : Nouvel aperçu de la stratigraphie du "Thamama supérieur" dans le domaine maritime d'Abou Dabi (Émirats Arabes Unis), par Bruno GRANIER, Ahmed Saqer AL SUWAIDI, Robert BUSNARDO, Sabah Karim AZIZ & Rolf SCHROEDER.-
Format [HTML] ou [PDF 7938 KB]
Référence : [CG2003_A05]
DOI:10.4267/2042/297
Langue : 

 Résumé :  Le découpage stratigraphique de la partie supérieure du "Thamama" dans le domaine maritime d'Abou Dabi nécessitait une révision significative comme cela est démontré avec l'étude intégrée du champ "A". Un travail de détail en sédimentologie a permis de subdiviser cette partie de la série en unités lithostratigraphiques (notons toutefois que le vocable "allostratigraphiques" serait plus précis pour définir ce type de catégories stratigraphiques) alors que la paléontologie permettait leur calage chronostratigraphique dans l'intervalle Barrémien supérieur-Aptien moyen. Un travail complémentaire focalisé sur le "Shu'aiba" a abouti à l'établissement d'une interprétation différente de celles antérieurement publiées qui se basaient sur le domaine continental d'Abou Dabi, ainsi que sur le Qatar ou l'Oman, et qu'il est également possible d'étendre à l'échelle régionale.

En ligne depuis le 31 Juillet 2003


Article 4 [2003] : Une nouvelle approche du 'rock-typing', illustrée par l'étude de réservoirs de type 'mille-feuille' du champ "A", domaine maritime d'Abou Dabi (Émirats Arabes Unis), par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 436 KB]
Référence : [CG2003_A04]
DOI:10.4267/2042/296
Langue : 

 Résumé :  Dans les réservoirs carbonatés, la porosité Ø, résultant du cumul de différents types de volume de pores (volume interparticulaire ou vacuoles non connectées, par exemple), et la perméabilité K sont deux paramètres pétrophysiques faiblement corrélés. Aussi, parmi les différentes approches utilisées pour estimer la perméabilité, celles qui combinent les paramètres pétrographiques avec les paramètres pétrophysiques, connues sous le vocable de techniques de 'rock-typing', ont fourni les résultats les plus probants. Toutefois dans de nombreux cas, de simples graphiques K/Ø sont encore utilisés pour obtenir pour chaque 'rock-type' une fonction exponentielle ou logarithmique à partir de laquelle les valeurs de K seront calculées en fonction de celles de Ø : ceci reste encore une règle quasi générale, même lorsque le coefficient r2 s'écarte significativement de 1.
Le présent travail propose une approche basée sur une technique plus sophistiquée de classification en groupes pétro-physico-graphiques, dans laquelle chaque famille est caractérisée par une distribution 'log normale' de K. Cette technique facilite les changements d'échelle puisque elle suggère d'utiliser pour chaque 'rock-type' la moyenne géométrique et le coefficient de corrélation correspondant (variance ou écart-type) pour les valeurs de perméabilité.
Elle peut être appliquée avantageusement dans des puits non carottés en extrapolant la géologie grâce aux logs électriques. A titre d'exemple, cette technique a été appliquée aux réservoirs de type 'mille-feuille' du champ "A" (Abou Dabi, Émirats Arabes Unis).

En ligne depuis le 12 Juillet 2003


Note brève 2 [2003] : Bas niveaux marins au Cénomanien moyen, par Jake M. HANCOCK.-
Format [HTML] ou [PDF 280 KB]
Référence : [CG2003_L02]
DOI:10.4267/2042/304
Langue : 

 Résumé :  Depuis les années 70, il est admis que les hauts niveaux marins d'âge cénomanien identifiés dans le sud de l'Angleterre et le nord de la France ont été interrompus par une chute significative de ce même niveau relatif au début du Cénomanien moyen. Les effets de ce bas niveau eustatique ont été observés non seulement dans le nord-ouest de l'Europe, mais également depuis l'ouest du Kazakhstan (en Asie centrale) jusqu'au Texas, au Colorado et au Dakota du Sud (en Amérique du Nord).

En ligne depuis le 3 Juillet 2003


Note brève 1 [2003] : Preuves que Lingula (Brachiopoda) n'est pas un fossile vivant, avec de nouvelles diagnoses pour les taxons de la Famille des Lingulidae, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1204 KB]
Référence : [CG2003_L01]
DOI:10.4267/2042/303
Langue : 

 Résumé :  Lingula est souvent considérée comme un fossile-vivant, voire le plus ancien actuellement connu, à cause de son long conservatisme morphologique basé sur une supposée absence d'évolution, ainsi qu'en raison de sa remarquable survie depuis plus de 550 MA. Cette assertion est basée sur une forme inchangée de la coquille, dite "linguliforme". Cependant, les taxons de la famille des Lingulidae montrent des changements évolutifs de la morphologie et de l'anatomie interne bien que ce groupe puisse être considéré comme panchronique au sein des Brachiopoda actuels. Il est démontré que l'opinion traditionnellement véhiculée selon laquelle les Lingula seraient des fossiles vivants doit être rejetée. En conséquence, de nouvelles diagnoses sont proposées pour la famille des Lingulidae et pour les trois genres pouvant s'y rapporter avec certitude.

En ligne depuis le 1 Mai 2003


Article 3 [2003] : Le Crétacé de la vallée de l'Elbe en Saxe (Allemagne), par Karl-Armin TRÖGER.-
Format [HTML] ou [PDF 377 KB]
Référence : [CG2003_A03]
DOI:10.4267/2042/295
Langue : 

 Résumé :  En Europe centrale, une importante zone de communication entre le domaine téthysien et le domaine boréal tempéré s'est constituée le long de la géosuture de la vallée de l'Elbe qui sépare le bloc des Monts Métallifères de l'Erzgebirge (partie de l'île médio-européenne au Crétacé) du bloc lusatien (île sudétique occidentale). Les dépôts du Crétacé inférieur et du Cénomanien inférieur basal sont absents de la géosuture de la vallée de l'Elbe, mais des trangressions marines se sont effectuées dans ce sillon d'abord selon une direction NW-SE (partie supérieure du Cénomanien inférieur), puis plus tard du SE vers le NW (Cénomanien supérieur). Ces dernières sont surtout documentées par des migrations faunistiques qui alternent. La première transgression marine se situe dans la partie supérieure du Cénomanien inférieur : Zone à dixoni. Les sédiments associés à cette transgression ne se rencontrent qu'aux environs de Meissen dans la partie nord-occidentale de la géosuture de la vallée de l'Elbe. Une connexion marine avec le Crétacé supérieur de la Bohême septentrionale est à exclure à cette époque. Le système fluviatile de direction E-W de la Formation Niederschöna (Formation Peruc dans la Bohême septentrionale) avec un drainage vers la Bohême septentrionale occupait à cette époque la région de la Vallée de l'Elbe et la partie nord du bloc des Monts Métallifères et de celui, adjacent, de l'Erzgebirge.
Les termes ultimes de cette formation fluviatile comportent localement des influences marines. Les principales transgressions qui conduisirent à une connexion des deux provinces faunistiques en suivant la géosuture de la vallée de l'Elbe ont eu lieu au Cénomanien supérieur. De manière générale, il s'agit d'une très importante transgression basale (Zone à naviculare) et d'une légère transgression ("plenus event", Zone à geslinianum) qui seront suivies d'une très petite régression. Cette dernière n'est en effet reconnaissable que sur les flancs des îlots continentaux et autour des seuils à l'intérieur de la vallée de l'Elbe. Quatre séquences marines sont reconnues jusqu'à la base du Turonien inférieur.
Ces séquences mettent en relation, d'une part, le Crétacé supérieur de la Bohême septentrionale et, d'autre part, le Crétacé supérieur du Bassin allemand nord-occidental avec ses bordures dans le sud du Münsterland, dans la partie méridionale du Bassin subhercynien et dans le Bassin d'Eichfeld, ainsi que dans le Bassin anglo-parisien. L'intérêt de ces séquences cénomaniennes et des changements de la paléogéographie qu'elles impliquent doit être souligné. Une légère variation du niveau eustatique due aux mouvements tectoniques n'est pourtant pas à exclure.

En ligne depuis le 26 Avril 2003


Article 2 [2003] : Recherches micropaléontologiques dans le delta actuel de la Mahakam, Est de l'île de Kalimantan (Indonésie), par Bernard LAMBERT.-
Format [HTML] ou [PDF 4845 KB]
Référence : [CG2003_A02]
DOI:10.4267/2042/294
Langue : 

 Résumé :  Le delta de la Mahakam est un delta mixte, influencé par les apports fluviaux et la marée, localisé sur la partie est de l'île de Bornéo (province indonésienne de Kalimantan Est). La répartition de la microfaune benthique est controlée par l'action parfois combinée, parfois antagoniste de trois principaux facteurs, l'apport fluvial d'eau douce et de sédiments, de la marée et de l'action d'un fort courant balayant du Nord vers le Sud le détroit de Makassar qui sépare l'île de Bornéo de l'archipel des Célèbes. Un modèle de distribution de la microfaune actuelle a été établi prenant en compte les perturbations induites par l'action de la marée et du courant de dérive. Ce modèle de distribution a pu être extrapolé au passé par le biais de l'étude de carottages superficiels illustrant la régression holocène.

En ligne depuis le 8 Mars 2003


Article 1 [2003] : Le Cénomanien : étage des serpents bipèdes, par Jean-Claude RAGE & François ESCUILLIÉ.-
Format [HTML] ou [PDF 1589 KB]
Référence : [CG2003_A01]
DOI:10.4267/2042/292
Langues : 

 Résumé :  Trois serpents munis de pattes sont connus : Pachyrhachis problematicus, Haasiophis terrasanctus et Eupodophis descouensi. Ils possèdent des membres et une ceinture postérieurs mais n'ont ni ceinture ni membres antérieurs, c'est-à-dire qu'ils sont bipèdes. De plus, Pachyophis woodwardi, Mesophis nopcsai et Simoliophis ssp. semblent être étroitement apparentés aux serpents bipèdes ; par conséquent, bien que des membres postérieurs n'aient pas été mis en évidence chez eux, il est supposé qu'ils étaient aussi bipèdes. Tous les serpents bipèdes et ceux qui sont supposés l'avoir été ont été trouvés dans le Cénomanien seulement. De plus, ces six genres proviennent d'une aire géographique réduite (de l'Europe occidentale et Afrique du nord-ouest au Moyen-Orient). Cette répartition géographique limitée suggère que les serpents sont nés dans la partie "méditerranéenne" de la Téthys, mais la distribution stratigraphique restreinte reste inexpliquée.

En ligne depuis le 17 Février 2003


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