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2009 (vol. 9)  

Article 10 [2009] : Le Gargasien de Gargas (Vaucluse, SE de la France) : synthèse des données de terrain et révision de la microfaune de foraminifères et d'ostracodes, par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Jean-François BABINOT.-
Format [HTML] ou [PDF 975 KB]
Référence : [CG2009_A10]
DOI: 10.4267/2042/30051
Langue : 

 Résumé :   La coupe de Gargas, stratotype historique de l'étage aptien et du sous-étage gargasien, n'est désormais plus du tout accessible à l'observation par suite de l'urbanisation. À partir d'un ensemble d'échantillons prélevés en 1966 par l'un d'entre nous, nous avons pu cependant la ré-interpréter à la lumière des résultats d'ordre taxinomique et biostratigraphique acquis récemment sur la base de l'étude des microfaunes de l'Aptien du secteur de La Tuilière, distant d'environ 5 km.
Cette nouvelle interprétation micropaléontologique montre que la coupe historique apparaît en fait tronquée à sa base, le Gargasien inférieur (non basal) s'y trouvant en contact quasi-direct avec l'Urgonien ; le Bédoulien terminal, marneux, connu plus à l'Ouest (vers le Chêne) ainsi qu'à La Tuilière, manque ici à l'affleurement. En effet, dans nos échantillons de la série stratotypique nous avons pu mettre successivement en évidence (de bas en haut) :

  • la partie supérieure de la zone à Praehedbergella luterbacheri et la zone à Globigerinelloides ferreolensis,
  • la zone à G. barri,
  • le tout début de la zone à G. algerianus,

soit la majeure partie du Gargasien inférieur, le Gargasien moyen et le passage au Gargasien supérieur.
La partie supérieure de la zone à G. barri et le passage à la zone à G. algerianus correspondent à une séquence marquée par l'instauration d'un faciès marno-sableux, dont les termes supérieurs ont historiquement fourni des ammonites de l' "horizon de Clansayes" (sensu ante). Cette donnée ne peut être confortée par les microfaunes, dont la conservation se dégrade rapidement dans les niveaux détritiques, au point même qu'elles vont quasiment jusqu'à disparaître dans les sables et grès sus-jacents au Clansayésien auct. Par analogie avec le secteur de Banon, distant d'une dizaine de kilomètres, ces termes détritiques du sommet de la Colline de Gargas pourraient appartenir à l'Albien supérieur-Vraconnien.

En ligne depuis le 31 décembre 2009


Article 9 [2009] : Nouvelle procédure pour analyser les variations des tailles de vestibules chez Krithe gnoma Do Carmo & Sanguinetti, 1999 (Ostracoda), par Dermeval Aparecido D0 CARMO, Ricardo Piazza MEIRELES, Paulo Anselmo Ziani SUAREZ & Vinicius Moreira MELLO.-
Format [HTML] ou [PDF 895 KB]
Référence : [CG2009_A09]
DOI: 10.4267/2042/30050
Langue : 

 Résumé :  L'espèce Krithe gnoma a été décrite dans des sédiments de l'Holocène de la marge continentale du Brésil, où elle est présente de la plate-forme au talus. Le long de cette marge continentale, la distribution de cette espèce sur la plate-forme est restreinte aux régions influencées par le courant des Malouines à des latitudes comprises entre 32°11' et 22°31'S. K. gnoma a été choisie pour cette étude en raison des excellents résulats apportés par la forme du vestibule antérieur. On a mesuré les différentes tailles de vestibule et évalué la relation entre la taille de celui-ci et la concentration en oxygène des eaux océaniques sur les sites d'échantillonnage. Les valves des femelles adultes ont été analysées en mesurant et comparant la taille de leur vestibule antérieur. Les résultats sont basés sur l'observation du vestibule des 2 valves de carapaces d'individus appartenant tous au stade ontogénétique 7 dans des sites différents. Le vestible le plus grand se trouvant sur la valve gauche, la plus grande. Un stade ontogénétique 8, de taille supérieure, a été observé montrant un vestibule plus petit que chez le stade 7. Après avoir analysé les vestibules des valves gauches des stades 7 recoltés dans des sites différents, il est apparu que des différences de tailles notables existaient. Dans ce cas, il a été possible d'observer une relation inversement proportionelle entre la taille du vestibule et la concentration en oxygène. Compte tenu du faible facteur de corrélation (R2<<1), ces résulats ne permettent pas d'évaluer l'hypothèse de Peypouquet. Néanmoins, des variations de taille du vestibules de K. gnoma ont été clairement observées. Il est important d'analyser les vestibules des espèces de Krithe en utilisant la procédure présentée dans ce travail. En suivant ce protocole, on évite l'effet des variations de taille due à l'ontogénie, le dimorphisme ou d'autres facteurs. Les résultats de cette étude montrent que les variations de la taille du vestibule sont potentiellement d'origine phénotypique.

En ligne depuis le 31 décembre 2009


Mémoire 3 [2009] : Nouvelles données sur les Charophytes et Ostracodes du Jurassique moyen-supérieur - Crétacé inférieur de l'Atlas marocain, par Pierre-Olivier MOJON, Hamid HADDOUMI & André CHARRIÈRE.-
Format [HTML] ou [PDF 7.487 KB, planches avec arrière-plan colorisé] ou [PDF 8.353 KB, planches en noir et blanc]
Référence : [CG2009_M03]
DOI: 10.4267/2042/29781
Langue : 

 Résumé :  Les "Couches rouges" continentales du Jurassique moyen-Crétacé inférieur de l'Atlas marocain ont livré de très intéressants nouveaux taxons de charophytes et d'ostracodes lacustres : Aclistochara africana n.sp. (Bathonien), Feistiella atlantis n.sp. (Hauterivien ? - Barrémien inférieur), Cypridea suprajurassica n.sp., Cypridea mohandi n.sp. et Cypridea demnatensis n.sp. (Oxfordien ? - Kimméridgien), Harbinia atlasica n.sp. (Hauterivien ? - Barrémien inférieur). Les nouvelles données micropaléontologiques obtenues depuis 2002 apportent les résultats suivants :
• Dans le Haut-Atlas central, découverte de charophytes et ostracodes dulçaquicoles du Jurassique supérieur (Dictyoclavator ramalhoi, Porochara kimmeridgensis, Aclistochara bransoni, Cypridea suprajurassica, Cypridea mohandi, Cypridea demnatensis), mise en évidence d'une ingression marine restreinte au Barrémien attestée par des ostracodes de milieu lagunaire saumâtre (Harbinia atlasica) et de présumés ostracodes marins Trachyleberididae (cf. Strigosocythere strigosa, Cythereis ? sp., Protocythere ? sp.) associés à d'importants dépôts évaporitiques gypseux.
• Dans le Haut-Atlas oriental, mise en évidence de charophytes de la limite Jurassique/Crétacé (Porochara maxima du Tithonien terminal-Berriasien).
• Dans le Crétacé inférieur non marin (Hauterivien ? - Barrémien) du Haut-Atlas central, découverte d'assemblages mixtes eurasiatiques e et gondwaniens g de charophytes : Globator (e) et Feistiella (g), et d'ostracodes laguno-lacustres : Fabanella-Cetacella (e), Darwinula-Cypridea-Harbinia (e & g), Salvadoriella-Petrobrasia-Reconcavona-Paracypridea (g).
• Compléments pour la biozonation des charophytes du Crétacé inférieur (intervalle Valanginien supérieur-Barrémien inférieur) avec Globator hemiglobatoroides Mojon n.sp. (Cénozone M7a, N.-E. de l'Espagne) et Globator mutabilis (Cénozone M7b) du N.-E. de l'Espagne et du Maroc (Haut-Atlas central).
• Reconnaissance dans le domaine atlasique du Maroc de plusieurs étapes de dislocation de la Pangée et d'ouverture de l'océan Atlantique notamment au Bathonien, au Kimméridgien et au Barrémien.

En ligne depuis le 31 Octobre 2009


Article 8 [2009] : Nummulus brattenburgensis et Crania craniolaris (Brachiopoda, Craniidae), par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1.590 KB]
Référence : [CG2009_A08]
DOI: 10.4267/2042/29780
Langue : 

 Résumé :  Les pences de Brattingsborg (ou Brattenburg) sont connus depuis le milieu du premier millénaire et beaucoup de légendes médiévales populaires attribuent leur origine sur l'île Ivö en Scanie (Suède) où ils sont appelés "brattingsborgpenningar" ou en latin comme Nummulus brattenburgensis. En réalité, ce sont des valves du brachiopode fossile Crania craniolaris décrit par Linné (1758) sous Anomia craniolaris et en partie de valves d'Isocrania egnabergensis décrit par Retzius (1781) dans le Crétacé Supérieur de Scanie. Le genre Crania basé sur ces deux espèces récoltées à Ivö, Balsberg et Ignaberga a été créé par Retzius (1781). Deux des légendes, célèbres en Scandinavie, sont brièvement contées. L'histoire scientifique de ces deux espèces et d'une troisième Danocrania tuberculata (Nilsson, 1826), autrefois figurée sous Craniolites brattenburgicus du Danien de Scanie, est décrite et commentée.

En ligne depuis le 31 Octobre 2009


Article 7 [2009] : Analyses rapides en cathodoluminescence et leur impact dans la compréhension des réservoirs carbonatés. Exemple de réservoirs oolithiques du Jurassique moyen du bassin de Paris, par Bruno GRANIER & Christian STAFFELBACH.-
Format [HTML] ou [PDF 716 KB]
Référence : [CG2009_A07]
DOI: 10.4267/2042/28795
Langue : 

 Résumé :  L'étude d'échantillons de calcaires oolithiques du Jurassique en cathodoluminescence a permis de reconstituer l'histoire diagénétique de ces réservoirs de pétrole et de gaz, c'est-à-dire l'enregistrement d'une succession d'événements débutant avec des phases précoces de cimentation marine, synsédimentaires, et s'achevant avec l'arrivée des hydrocarbures. Par corrélation avec le calendrier tectonique régional, relativement bien connu, ces événements ont pu être calés sur l'échelle stratigraphique. Les phases de fracturation, en relation avec la phase d'extension qui a succédé à la compression post-pyrénéenne, puis avec la compression alpine, ont conduit respectivement à l'Oligocène à recharger l'aquifère et par conséquent à modifier la cimentation, puis au Miocène à y introduire des hydrocarbures, ce dernier événement entraînant un arrêt de la diagenèse, au moins pour l'intervalle situé au-dessus du contact pétrole-eau. La répartition des ciments et celle de la porosité résiduelle au sein d'unités sédimentaires dépourvues de toute valeur stratigraphique, appelées ici "pseudo-paraséquences", sont en grande partie contraintes par le faciès initial de dépôt.

En ligne depuis le 30 septembre 2009


Article 6 [2009] : La Famille des Miscellaneidae, foraminifères du Paléocène et de l'Éocène inférieur : ni des nummulitidés, ni des rotaliidés, par Lukas HOTTINGER.-
Format [HTML] ou [PDF 27.417 KB]
Référence : [CG2009_A06]
DOI: 10.4267/2042/28794
Langue : 

 Résumé :  La Famille des Miscellaneidae, foraminifères du Paléocène et de l'Éocène inférieur : ni des nummulitidés, ni des rotaliidés.- Les Miscellaneidae, formes lamellaires-perforées à coquille planispiralée involute, sont subdivisées en taxons à un seul foramen symétrique par rapport à l'équateur du test (Miscellanea s.str.) et taxons en ayant deux (Ornatononion) ou plus disposés en une rangée intériomarginale (Miscellanites). Dix espèces sont décrites, amplement illustrées et discutées en tenant compte du dimorphisme considérable des générations. La Famille des Miscellaneidae est attribuée comme groupement de grands foraminifères spécialisés à la Superfamille des Nonionacea, caractérisée entre autres par l'enroulement planispiralé-involute du test combiné avec une position intériomarginale des foramens. L'extension biostratigraphique de la famille couvre les biozones SBZ 2-5. La répartition paléogéographique correspond à toute la Néotéthys y compris le Golfe Pyrénéen. L'Atlantique n'est pas franchi ; les Caraïbes restent sans miscellanea. Deux structures extrêmes marquent la famille et sont d'un intérêt particulier pour l'anatomie comparée et fonctionnelle des grands foraminifères: Miscellanites meandrinus présente des extensions alaires méandriformes et Bolkarina aksarayi un test à loges expansives en forme de dôme en arrangement bisérié. On retrouve ces deux structures chez d'autres grands foraminifères sans aucune relation systématique ce qui permet d'interpréter ces structures extrêmes comme des analogies. Il doit exister des raisons fonctionnelles pour justifier qu'une telle structure soit répétée plusieurs fois dans des groupes systématiques sans relation mutuelle.

En ligne depuis le 30 septembre 2009


Mémoire 2 [2009] : La Sous-Famille des Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae) de l'Oxfordien moyen et supérieur (Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Vertebrale - Zone à Bimammatum, Sous-Zone à Berrense) du Nord de la Vienne, France (Province subméditerranéenne), par Philippe QUEREILHAC.-
Format [HTML] ou [PDF 17.578 KB]
Référence : [CG2009_M02]
DOI: 10.4267/2042/28698
Langue : 

 Résumé :  Dans la région étudiée du Nord du Poitou, la Sous-Famille des Taramelliceratinae est présente dans tous les niveaux stratigraphiques, hormis la Sous-Zone à Schilli (très peu représentée) et la Sous-Zone à Stenocycloides dont la faune est constituée uniquement de Perisphinctidae et de Trimarginites sp. Bien que certaines d'espèces soient connues et citées en littérature, elles sont souvent mal interprétées : Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (Proscaphites) anar (Oppel). La localisation stratigraphique des différentes espèces a été faite par l'association d'autres faunes de même récoltes, et par la présence (ou l'absence) de marqueurs stratigraphiques précis reconnus: par exemple, Neomorphoceras chapuisi (Oppel) = Zone à Transversarium, Sous-Zone à Luciaeformis ; Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti (Lee) = Zone à Transversarium, Sous-Zone à Rotoides ; "Epipeltoceras semimammatum" (Quenstedt) = Zone à Bimammatum, Sous-Zone à "Berrense", horizon à Semimammatum ; la disparition de Neoprionoceras lautlingensis (Rollier) présent dans la Sous-Zone à Parandieri, mais absent dans celle à Luciaeformis. D'autres qui ont été incorrectement positionnées stratigraphiquement: T. (T.) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (T.) externnodosum Dorn, ont été restaurées à leur emplacement exact, déterminé à partir des collectes de l'auteur et de celles d'autres collectionneurs qui avaient pris note de leurs relation stratigraphiques avec d'autres espèces.
Il est proposé que la date de création de la Sous-Zone à Luciaeformis ainsi que celle des horizons à Nectobrigensis, Luciaeformis et Subschilli (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium) soit modifiée. Actuellement, ceux-ci sont indiqués comme ayant été créé en 1984. Si le nom d'auteur (G. Melendez) est correct, la date de leur création ne peut être 1984, année de la soutenance de sa thèse, l'édition de celle-ci n'ayant eut lieu qu'en 1989. Il est également proposé que l'horizon à Duongi Melendez, 1989 (Oxfordien supérieur, Zone à Bifurcatus, Sous-Zone à Stenocycloides), soit renommé horizon à Duongae Melendez, 1989, l'espèce indice d'horizon, Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi Melendez, 1989, est une ammonite dédiée à A.N. Duong, une femme.
L'étude a porté sur plus de mille cinq cents individus, tous collectés dans la zone étudiée. Seuls les plus représentatifs sont étudiés ici. Le mauvais état de conservation des ammonites (usure, encroûtement, fragments) ne permet aucune mesure (donc pas de tableau) autre que celle du diamètre final des individus, et parfois de leur épaisseur. Les études antérieures concernant cette sous-famille (ou ces espèces) sont anciennes (Oppel, 1863 ; Quenstedt, 1887 ; Loriol, 1902 ; Lee, 1905 ; Dorn, 1931 ; Hölder, 1955). Dans les ouvrages plus récents, il y a peu de références à cette sous-famille, rarement décrites et figurées (dessins, photographies). L'existence de nombreux groupes homogènes d'ammonites, sans caractéristiques communes avec les espèces connues, justifie la création de nouvelles espèces. Certains microconques ont été associés à leur dimorphe macroconque. Pour d'autres, l'insuffisance de matériel ne permet pas, avec certitude, leur affiliation à une espèce: cependant, ils sont décrits, figurés et associés à cette espèce, mais avec la mention "aff." (pour "affinis"), et laissés en nomenclature ouverte. Il est d'autres "groupes" qui sont associés à une espèce existante, car les différences morphologiques sont insuffisants pour créer une nouvelle espèce, il sont donc associés à celle-ci avec la dénomination "var." (pour "variété"), dont une espèce créée en 1955 par Hölder, car elle était fondée sur un fragment (polymorphisme car moins épaisse). Dans la zone étudiée, la succession faunique des espèces de cette sous-famille permet une répartition stratigraphique assez fine, car la présence d'une espèce se limite dans la majorité des cas à une sous-zone : hormis pour Taramelliceras (Proscaphites) anar (Oppel, 1863) qui est présent de la Sous-Zone à Antecedens jusqu'à la Sous-Zone à Rotoides (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium).

En ligne depuis le 15 septembre 2009


Article 5 [2009] : La faune ammonitique des marnes à fossiles ferrugineux de la région de Niort, France (Oxfordien inférieur, Zone à Cordatum, Sous-Zone à Cordatum), par Philippe QUEREILHAC, Didier MARCHAND, Rémi JARDAT, Alain BONNOT, Dominique FORTWENGLER & Philippe COURVILLE.-
Format [HTML] ou [PDF 4.284 KB]
Référence : [CG2009_A05]
DOI: 10.4267/2042/28697
Langue : 

 Résumé :  Une nouvelle récolte d'ammonites dans les marnes à ammonites ferrugineuses de la région de Niort (France), autrefois étudiées par de Grossouvre (1922), apporte de très nombreuses informations biostratigraphiques, paléoenvironnementales et paléobiogéographiques. La faune est datée de l'Oxfordien inférieur : Zone à Cordatum, Sous-Zone à Cordatum, partie inférieure probable. De plus, elle est unique en Europe occidentale 1) par les espèces trouvées -dont certaines ne semblent connues que dans ce gisement- 2) par la domination très atypique du binôme Taramelliceras - Creniceras qui représente les 2/3 des individus. Enfin, le spectre faunique plaide en faveur d'un milieu de plate-forme distale inconnu dans les autres gisements européens de même âge. Une figuration détaillée des différentes espèces est donnée, parfois accompagnée d'une nouvelle interprétation taxonomique.

En ligne depuis le 15 septembre 2009


Note brève 3 [2009] : Un spécimen supplémentaire d’hadrosauridé (Dinosauria : Ornithischia) des dépôts marins maastrichtiens de la région de Maastricht, par Eric BUFFETAUT.-
Format [HTML] ou [PDF 730 KB]
Référence : [CG2009_L03]
DOI: 10.4267/2042/28153
Langue : 

 Résumé :  Une vertèbre de dinosaure isolée provenant des dépôts marins de la région type du Maastrichtien, près de la ville de Maastricht (Pays-Bas), récoltée au 19e siècle et conservés dans les collections du Museum für Naturkunde (Berlin), est décrite comme une vertèbre caudale d’un ornithopode hadrosauridé. Bien qu’il ne puisse pas être identifié plus précisément, ce spécimen s’ajoute à la liste brève, mais en augmentation, des dinosaures non-aviens de la région type du Maastrichtien. Cette liste est fortement dominée par les hadrosaures, ce qui reflète probablement une réelle abondance de ce groupe de dinosaures dans le Maastrichtien d’Europe.

En ligne depuis le 1 Août 2009


Note brève 2 [2009] : Preuve de prédation sur une vertèbre de dinosaure hadrosaure du Crétacé supérieur (Campanien) de l’État de Coahuila, Mexique, par Héctor E. RIVERA-SYLVA, Eberhard FREY & José Rubén GUZMÁN-GUTIÉRREZ.-
Format [HTML] ou [PDF 1.788 KB]
Référence : [CG2009_L02]
DOI: 10.4267/2042/28152
Langue : 

 Résumé :  Dans des sédiments appartenant à la Formation Aguja (Crétacé supérieur : Campanian) près de La Salada dans le nord de l’état de Coahuila, Mexique, plusieurs fossiles de vertébrés parmi lesquels des Hadrosauridae ont été découverts. Une vertèbre d’hadrosaure suggère une prédation, probablement par un crocodilien géant Deinosuchus riograndensis.

En ligne depuis le 1 Août 2009


Article 4 [2009] : L'affaire Imam. Compléments d'enquête sur une fraude micropaléontologique, par Bruno GRANIER, Monique FEIST, Edward HENNESSEY, Ioan BUCUR & Baba SENOWBARI-DARYAN.-
Format [HTML] ou [PDF 1.916 KB]
Référence : [CG2009_A04]
DOI: 10.4267/2042/25073
Langue : 

 Résumé :  À partir de 1996 et pendant près d'une décennie, M.M. Imam a contribué à douze articles parus dans des revues géologiques internationales. Ces publications traitent de la micropaléontologie et de la biostratigraphie de séries d'âge Crétacé à Miocène d'Égypte et de Libye. L'iconographie abondante était sensée renforcer la validité des découvertes et interprétations de l'auteur. Or la plupart des illustrations photographiques (189 au moins) ont été fabriquées à partir de photos "empruntées" à des publications d'autres auteurs, le plus souvent provenant de localités ou d'intervalles stratigraphiques autres que ceux indiqués par M.M. Imam.

En ligne depuis le 18 Mai 2009


Article 3 [2009] : Biostratigraphie et chronostratigraphie de l'Albien sommital/terminal, par Robert W. SCOTT.-
Format [HTML] ou [PDF 428 KB]
Référence : [CG2009_A03]
DOI: 10.4267/2042/24969
Langue : 

 Résumé :  L'étage Albien constitue l'unité chronostratigraphique la plus élevée du Crétacé inférieur et repose sous l'étage Cénomanien du Crétacé supérieur. L'Albien est divisé en trois sous-étages, chacun comprenant deux ou trois zones établies sur des associations d'ammonites distinctes mais phylogénétiquement reliées. La zone sommitale du sous-étage Albien supérieur, la Zone à Stoliczkaia dispar, a été identifiée au sein de nombreuses séries condensées en Europe occidentale. L'association d'ammonite reconnue dans le mince niveau de grès glauconieux des environs de La Vraconne (Suisse) a été définie comme 'étage Vraconnien' en 1868. Toutefois ce concept a été peu usité et fut abandonné en 1963 en tant qu'unité de l'échelle chronostratigraphique du Crétacé. Il a été récemment proposé de réhabiliter et de redéfinir cet étage sur la base d'un certain nombre de critères et de données stratigraphiques très détaillées et fiables. Or une analyse biostratigraphique quantitative des répartitions des ammonites dans les coupes clefs révèle que les sous-zones proposées pour la subdivision de la Zone à S. dispar correspondent à des intervalles non concordants. En outre l'intérêt de placer un 'étage Vraconnien' entre les étages Albien et Cénomanien apparaît géographiquement limité, et le concept correspond à une seule des nombreuses séquences de dépôt de l'Albien. Il n'est donc pas recommandé de restaurer un 'étage Vraconnien'.

En ligne depuis le 22 Avril 2009


Article 2 [2009] : Description de Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp. (Ammonoidea, Gassendiceratinae), et nouveau biohorizon ammonitique pour le Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, par Didier BERT & Gérard DELANOY.-
Format [HTML] ou [PDF 1.760 KB]
Référence : [CG2009_A02]
DOI: 10.4267/2042/23733
Langue : 

 Résumé :  Des recherches dans la sous-zone à Feraudianus ont permis la découverte d'une nouvelle espèce de Pseudoshasticrioceras : Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp. Son étude apporte des éléments concernant l'évolution des derniers Gassendiceratinae Bert et alii, 2006, ainsi que sur les relations entres les genres Pseudoshasticrioceras Delanoy, 1998, et Gassendiceras Bert et alii, 2006. En particulier cette nouvelle espèce est issue de Pseudoshasticrioceras magnini (Delanoy, 1992) par des processus d'altération de l'ontogenèse (retardation de l'ornementation - néoténie). En revanche, l'évolution vers Pseudoshasticrioceras autrani Delanoy, 1998, implique une "rupture" de ce processus qui pourrait éventuellement être mise en parallèle avec les variations des conditions environnementales. D'autre part, la position stratigraphique très précise de Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp., ainsi que sa position dans la lignée anagénétique des Pseudoshasticrioceras, montrent son intérêt en tant que marqueur biostratigraphique : le nouveau biohorizon à Bersaci est proposé ; il est situé entre les biohorizons à Magnini et à Autrani.

En ligne depuis le 4 Avril 2009


Article 1 [2009] : Les ostracodes de l'Albien-Turonien moyen de la région d'Antsiranana (Nord Madagascar) : systématique, paléoécologie et paléobiogéographie, par Jean-François BABINOT, Jean-Paul COLIN & Auran RANDRIANASOLO.-
Format [HTML] ou [PDF 3.284 KB]
Référence : [CG2009_A01]
DOI: 10.4267/2042/23730
Langue : 

 Résumé :  Des associations d'ostracodes provenant de la région d'Antsiranana, ex Diego-Suarez, dans le N de Madagascar ont été étudiées au niveau systématique. Dans l'intervalle Albien-Turonien moyen, 29 espèces appartenant à 21 genres ont été reconnues, 10 nouvelles espèces, un nouveau genre (Malagasyella) et un nouveau sous-genre (Hemiglenocythere) ont été créés. L'Albien ainsi que le Cénomanien inférieur se caractérisent par des associations bien différenciées. D'un point de vue paléoécologique, la succession des faunes d'ostracodes montre une baisse progressive du niveau de la mer d'un milieu de bassin-talus à l'Albien à un environnement de plate-forme externe au Turonien. Pendant cette période les faunes d'ostracodes de Madagascar montrent de fortes affinités avec celles de l'Inde (Rajasthan) ce qui mène à proposer l'existence de province faunistique indo-malgache.

En ligne depuis le 4 Avril 2009


Mémoire 1 [2009] : Bélemnites néocomienne des régions méditerranéennes, 3ème partie : Bélemnites de l'intervalle Valanginien-Hauterivien, par Nico M.M. JANSSEN.-
Format [HTML] ou [PDF 2.898 KB]
Référence : [CG2009_M01]
DOI: 10.4267/2042/23732
Langue : 

 Résumé :  Les travaux classiques mais anciens de Raspail (1829, 1830) et Duval-Jouve (1841) décrivent une grande variété d'espèces de bélemnites, provenant essentiellement du Crétacé inférieur de la région de Castellane-Peyroules (Alpes de Haute-Provence, France). Cette nouvelle contribution s'articule autour de la distribution biostratigraphique des bélemnites décrites précédemment car jusqu'à présent cet aspect avait été négligé. Le canevas biostratigraphique est calibré avec les successions lithologiques et les associations fauniques (ammonitofaune) de plusieurs affleurements dans cette région. Des données supplémentaires ont été obtenues à partir de coupes levées dans d'autres secteurs des Alpes de Haute-Provence: La Lagne, Les Allaves et Pas d'Escale. De plus, afin de mieux comprendre la distribution stratigraphique des bélemnites du Valanginien supérieur au sein de niveaux condensés glauconitiques ces associations sont comparées avec les bélemnites de milieux de dépôt plus profonds à Angles, à la Source de l'Asse de Moriez et à Cheiron, et avec celles des environs de La Charce et Vergol qui correspondent à des milieux plus profonds encore.

En ligne depuis le 31 Mars 2009


Note brève 1 [2009] : Nannofossiles du Serravallien (Miocène) de Patagonie, Argentine, par Margarita SIMEONI.-
Format [HTML] ou [PDF 689 KB]
Référence : [CG2009_L01]
DOI: 10.4267/2042/23731
Langues :  

 Résumé :  Nous décrivons pour la première fois la découverte de nannofossiles dans une unité stratigraphique marine appelé le "Patagonien" affleurant au Cerro Chenque et au Cerro Hermitte au SE de Chubut, Argentine. Ils ont été trouvés dans les niveaux pélitiques de la partie inférieure de séquences sédimentaires silicoclastiques granocroissantes. Ces nannofossiles qui appartiennent, pour partie, à la Zone à Discoaster kugleri NN7 (Martini, 1971) et CN5b (Bukry, 1971, 1973) permettent de corréler les niveaux correspondants à l'étage Serravallien (partie supérieure du Miocène moyen).

En ligne depuis le 31 Mars 2009


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