Carnets de Géologie / Notebooks on Geology

Carnets de Géologie
E-ISSN 1634-0744 (en ligne)
ISSN 1765-2553 (cédérom)
ISSN 2108-5196 (dévédérom)

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 MOULLADE M., TRONCHETTI G. et GRANIER B. (Éds.)   
Ammonites, microfaunes, stratonomie et géochimie de l'Aptien-type.- Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Nice, Octobre 2009, Tome XXIV, Fasc. 1, 394 p. [ISSN 0336-4971]. 
L’Aptien apparaît comme le plus "mal-né" de tous les étages du système crétacé. Il a été créé par d’ORBIGNY en 1840 sur la base d’un faciès particulier –"Les argiles à Plicatules" du Bassin de Paris-, mais son nom est dérivé d’une localité située dans le SE de la France (commune d’Apt, Vaucluse) sur le territoire de laquelle il n’est pratiquement pas représenté. Au 19ème siècle les marnes aptiennes affleuraient largement et se montraient richement fossilifères sur celui de la petite commune de Gargas, située à 2km au NW d’Apt.
Sur la base de cette désignation initiale ambiguë, l’acception de cet étage, en ce qui concerne en particulier le positionnement de ses limites, a fortement évolué au fil des temps.
Une autre de ses singularités est de posséder de facto trois stratotypes historiques "partiels", résultant de la création ultérieure de deux sous-étages (le Bédoulien et le Gargasien) puis de l’adjonction d’un troisième (le Clansayésien), "emprunté" à l’Albien. D’où une subdivision d’abord binaire, puis ternaire de l’étage, pas toujours clairement maîtrisée, même de nos jours.
La tendance actuelle étant à la définition des étages géologiques sur la seule base de leur limite inférieure par le biais de GSSP, l’Aptien se singularise à nouveau par le fait que la désignation de GSSP pour la limite Barrémien/Aptien et pour la limite Aptien/Albien se révèle fort ardue et n’est toujours pas acquise. (...)






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