Sommaire
[Introduction] [A. Brachiopodes : Enregistrement biostratigraphique]
[B. Comparaisons - Corrélations]
[Conclusion]
[Références bibliographiques]
et ... [Planches photographiques]
Chronoenvironnement, U.F.R. des Sciences et techniques, Université de Franche-Comté, 6 route de Gray, F-25030 Besançon Cedex (France)
* Auteur correspondant
Muséum d'histoire naturelle, Les Rives d'Auron, F-18000 Bourges (France)
Manuscrit en ligne depuis le 15 Février 2012
[Éditeur : Bruno ]
En Berry, province située au centre de la France, les dépôts oxfordiens sont représentés par une succession de formations bien individualisées et datées où les brachiopodes ont été plus particulièrement étudiés. Plusieurs cortèges de brachiopodes ont été mis en évidence pouvant fournir des indications sur les datations des niveaux. Certains ont été reconnus dans des régions plus ou moins éloignées permettant d'établir des corrélations.
Térébratulidés ; Rhynchonellidés ; Zeilleriidés ; Oxfordien ; paléoenvironnement ; biostratigraphie ; Cher ; France.
Carnets de Géologie [Notebooks on Geology], Brest, Article 2012/01 (CG2012_A01), p. 1-14.
A. & R. (2012).- Distribution des assemblages de brachiopodes dans l'Oxfordien du centre de la France.-Distribution of brachiopod assemblages in Oxfordian strata of central France.- In the Berry area, situated in the center of France, the Oxfordian deposits are represented by successions of well individualized and dated formations in which brachiopods have been studied in detail. Several assemblages of brachiopods were found that have given indications on the age of the levels. Some have been recognized within areas more or less far away allowing us to establish correlations.
Terebratulids; rhynchonellids; zeillerids; Oxfordian; paleoenvironment; biostratigraphy; Cher; France.
Longtemps négligés dans les terrains jurassiques au profit d'organismes mieux connus comme les bivalves, les oursins et les ammonites, les brachiopodes ont acquis, au fil de leurs études systématiques et anatomiques, des intérêts pluriels.
Plusieurs études récentes se sont attachées à décrire des régions E et SE du Bassin de Paris, soit en rapport avec l'organisation des formations récifales - mentionnant les brachiopodes liés à ces édifices ; soit au sein des dépôts fins riches en ammonites qui permettent de bien cadrer les abondantes faunes de brachiopodes ( 2001 ; et alii, 2004, etc.).
et alii,La zone étudiée ici se situe dans la partie sud du Bassin parisien (Fig. 1 ) entre la vallée de la Loire et la vallée de la Creuse. L'Oxfordien est représenté par une succession de formations bien individualisées dont la plupart ont été définies et décrites durant ces deux dernières décennies ( et alii, 1978 ; , 1982 ; , 1987, etc.).
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Figure 1 : Situation géographique et géologique.
Les travaux menés dans le cadre des levers de cartes ont fourni de nouvelles collectes de brachiopodes caractéristiques selon les âges et les faciès des différentes formations ; elles ont permis d'apporter de nouveaux résultats dans les datations ou la restitution des paléoenvironnements. Les associations de brachiopodes, mises en évidence, sont comparées aux peuplements repérés dans les secteurs voisins ou plus ou moins éloignés du bassin de Paris ou dans des régions de la chaîne jurassienne.
Dans les séries lithologiques où les ammonites sont rares ou absentes, la place des brachiopodes dans leur rôle de marqueur prend toute son importance.
En Champagne berrichonne, les "Calcaires et marnes à spongiaires" (Fig. 2 ) constituent une sorte de repère dans la série oxfordienne par leur faciès et leur grande richesse fossilifère : ammonites abondantes, spongiaires très variés, nombreux brachiopodes. Cette formation de calcaire argileux et de marnes grumeleuses est bien calée dans le temps : Oxfordien moyen – supérieur, zone à Transversarium, sous-zone à Parandieri à zone à Bimammatum inférieure ( et , 2009).
Parmi les brachiopodes existe une grande térébratule Moeschia alata (1982, Pl. 20, fig. 1). Elle se distingue des formes jurassiennes, plus grandes et plus larges, de contour pentagonal ( , 1976, Pl. XI) mettant en évidence la variabilité intraspécifique de l'espèce selon les gisements et rendant compte de la grande plasticité morphologique de ces organismes benthiques. M. alata = (Terebratula rollieri auct.) est parfois accompagnée d'une faune de brachiopodes de très petite taille (5-10mm), très diversifiée, comprenant des Rhynchonellidés (en particulier, espèces du genre Monticlarella et des Térébratulidés comme Argovithyris birmensdorfensis ( ), A. stockari ( ) ou Dictyothyris kurri ( ), etc. Il s'y ajoute de minuscules Terebratellacea (Zittelina sp., Trigonellina sp., etc.) ( et alii, 1978).
) = (Terebratula rollieri auct.) de 3 cm de long environ ; elle se localise plutôt à la base de la formation. Dans tous les gisements du Berry [Les Billons, S Venesmes (Cher) ; Les Brosses, N Garigny (Cher), etc.] elle présente une coquille étroite, losangique, rétrécie à l'avant avec deux dépressions latérales accentuées ( ,
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Figure 2 : Succession des faciès dans l'Oxfordien du centre de la France.
Les Calcaires lités inférieurs, qui surmontent les Calcaires et marnes à spongiaires, occupent à peu près toute la surface de la Champagne berrichonne (Fig. 3 ). Cette formation - constituée de calcaires à pâte fine beige clair disposés en bancs réguliers alternant avec des interlits argileux - atteint une épaisseur de 100 m en moyenne. Ces calcaires sont le plus souvent azoïques, cependant à divers niveaux s'intercalent des passées lumachelliques. Ils ont été rattachés à la partie moyenne de la zone à Bimammatum ( , 1982 ; et alii, 1992).
Dans la bordure méridionale de la Champagne berrichonne au sud de Dun-sur-Auron (Cher) et à Etrechy (W d'Osmery), des niveaux lenticulaires bioclastiques s'intercalent assez bas dans les Calcaires lités inférieurs et sont datés de la sous-zone à Semimammatum (zone à Bimammatum inférieure). Ils renferment des Térébratulidés : Terebratula cf. baltzeri [*]. Elles sont associées à de rares de "Digonella" sp. assez chétives, de forme triangulaire tronquée à l'avant, à commissure rectiligne ; elles méritent une appellation propre. On note l'absence de rhynchonelles, fait peu commun dans les assemblages de brachiopodes jurassiques.
, Aromasithyris sp.[*] Note : Le nom de Aromasithyris pelagica ( ) ne peut être valablement retenu, l'espèce ayant fait l'objet de nombreuses confusions.
Ces niveaux livrent également des Disaster, oursin d'eau profonde, ou, en certains points, des astartes, connues au N. de Châteauneuf-sur-Cher ( 1984 ; et alii, 1993). D'après cette macrofaune, le milieu de dépôt devait correspondre à une aire marine ouverte relativement profonde, d'énergie faible à modérée ; le fond boueux devait gêner le développement des rhynchonelles.
et ,
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Figure 3 : Calcaires lités inférieurs - lieux de collectes.
Dans le secteur ouest de la feuille de Nérondes, apparait une riche macrofaune composée de bivalves endobiontes vasicoles (Pholadomyes, Pleuromyes, Goniomyes) ou épibiontes (Ostréidés, Astartes, Mytilus, etc.), de Serpulidés, de brachiopodes. Parmi eux, les rhynchonelles sont abondantes avec Septaliphoria gr. pinguis (1988, 3) par quelques exemplaires de "Terebratula" aff. gr. gesneri sensu . Les Zeilleridés, telle Zeillerina astartina ( ).- qui caractérise l'Oxfordien supérieur - complètent cette association (Pl. II ).
) ; les térébratules sont représentées : 1) par le genre Dorsoplicathyris, avec des morphes de petite taille, 2) par l'espèce "Galliennithyris" modesta et alii,Selon les affleurements considérés, la composition globale de l'assemblage est constante, mais les proportions des espèces varient : les rhynchonelles sont souvent dominantes (52 %) (Le Grand Villebœuf, Nord de Savigny-en-Septaine, Cher), par place les térébratulidés sont les mieux représentées ; enfin, les Zeilleriidés peuvent atteindre un fort pourcentage (jusqu'à 40 % à l'ouest d'Avord, Cher) fait rare dans les peuplements de brachiopodes du Jurassique supérieur. On note un certain calibrage des coquilles (Ø 2 cm environ) laissant supposer un léger tri par les courants sous-marins.
Le contenu fossilifère et l'aspect des microfaciès (micrite riche en serpules coloniales, fragments coquilliers et rares Lituolidés) peuvent indiquer un milieu avec alternance de niches à fond meuble et de discrets hauts-fonds plus indurés, de plate-forme sublittorale, le niveau d'énergie restant modéré. La morphologie des térébratules ne permet pas d'interprétation, elles pouvaient trouver un substrat de fixation solide, sur leurs congénères ou sur des accumulations d'autres coquilles ; les rhynchonelles fortement costulées devaient occuper des sites moins profonds, plus carbonatés annonçant les dépôts subrécifaux, le genre Septaliphoria caractérisant les faciès périrécifaux.
Distribution des espèces | OXFORDIEN SUPERIEUR / ZONE A BIMAMMATUM | |||
Calcaires lités inférieurs | ||||
Calcaires lités inf. (base) | Calcaires lités inf. (sommet) | Calcaires de la Vignonnerie (caractère subrécifal) |
Ex-Calcaires de la Vignonnerie | |
Septaliphoria gr. pectunculoides (de ) non |
■ | |||
Septaliphoria gr. pinguis ( | )■ | ■ | ||
Somalirhynchia aff. moeschi ( | )■ | |||
"Gallienithyris " modesta | et alii■ | |||
"Terebratula " aff. gr. gesneri sensu | ■ | |||
Aromasithyris gr. semifarcinata ( | )■ | |||
Aromasithyris sp. | ■ | |||
Dorsoplicathyris gr. subinsignis ( | )■ | |||
Dorsoplicathyris sp. | ■ | |||
Moeschia campanea | ■ | |||
Postepithyris cincta ( | )■ | |||
Terebratula cf. baltzeri | ■ | |||
Digonella moeschi ( | )■ | |||
Digonella sp. | ■ | |||
Zeillerina astartina ( | )■ |
Tableau 1 : Variations des associations de brachiopodes dans les Calcaires lités inférieurs.
a) Vers le sommet des Calcaires lités inférieurs, aux 2/3 supérieurs, s'intercale un niveau lenticulaire à cachet subrécifal épais de 1-3 m, dit des Calcaires de la Vignonnerie, défini à l'ouest de Sancergues (Cher) (1982, p. 55-58) et datés par ammonites de la sous-zone à Bimammatum. Les affleurements sont situés dans la partie tout à fait orientale de la Champagne berrichonne. Leur faune est diversifiée : madréporaires en lame, annélides, bivalves, gastéropodes et brachiopodes - on remarque la présence de pelotes algaires.
,L'association de brachiopodes comprend des rhynchonelles plus ou moins abondantes, de taille moyenne, Septaliphoria gr. pinguis, des térébratules de grande taille Dorsoplicathyris gr. subinsignis (1984). Moeschia campanea rassemble des coquilles larges à commissure frontale uniplissée peu élevée. D. gr. subinsignis, espèce répandue, présente une morphologie subpentagonale allongée à crochet fort, recourbé, et un plissement sulciplissé accusé. Ces deux espèces sont représentées en nombre égal dans les affleurements étudiés.
) ; Moeschia campanea , à côté de formes plus ou moins épisodiques comme Postepithyris cincta ( ) qui prendra plus d'importance dans les Calcaires crayeux de Bourges sus-jacents ( ,L'existence de pelotes algaires évoque un milieu marin infralittoral agité, bien éclairé et oxygéné permettant le développement des algues et la formation de pelotes. Le groupe des zeilleries, inféodé aux milieux vaseux calmes, est absent de cet environnement.
b) Dans la région située à l'ouest de la faille de Sancerre, aux alentours de Jalognes (Cher) jusqu'à Etrechy, l'ensemble des brachiopodes est modifié par rapport aux environs de Sancergues. Les rhynchonelles sont en nombre restreint ; il s'agit d'une espèce particulière "Septaliphoria" gr. pectunculoides (de
) non , accompagnée de S. gr. pinguis.Le cortège de térébratules change également : Postepithyris cincta existe ici avec des exemplaires plus grands, plus épais et plus plissés. Elle reste néanmoins une espèce fortuite. Moeschia campanea peut manquer en certains points ; ailleurs l'espèce est bien conforme au type défini dans les Calcaires de la Vignonnerie dans leur gisement-type (1984). Enfin Dorsoplicathyris gr. subinsignis, de contour ovalaire à valves très gonflées, est la forme prédominante (en particulier dans les environs des Bordes, commune de Groises, Sud de Jalognes (Cher). En effet, elle est deux fois plus abondante que Moeschia campanea. Ces deux dernières espèces sont volumineuses (environ 4 cm de longueur moyenne, parfois jusqu'à 5 cm) avec un crochet robuste terminé par un foramen largement ouvert. Leur plissement est de type différent : chez M. campanea, il est uniplissé, bas et chez D. cf. subinsignis, il est fortement biplissé à deux plis hauts et aigus (Pl. I ). D'après leur aspect très distinct, ces deux espèces pouvaient occuper des places différentes dans la configuration du fond marin : leur fort pédoncule fonctionnel devait assurer un ancrage résistant et permanent à leur grande coquille massive. Pour ces organismes, le facteur taille est un caractère remarquable au point de vue écologique.
,Divers bivalves (Pectinidés ; Ostréidés) accompagnent ces grands brachiopodes (1985). On note également la présence de pelotes algaires. Cet assemblage faunistique peut indiquer un domaine infralittoral externe à circalittoral à fond durci et hydrodynamisme modéré.
et alii,Une nouvelle communauté de brachiopodes située dans le prolongement Sud des affleurements des Calcaires de la Vignonnerie (1992) s'en distingue par le remplacement total des espèces. Elle se place au centre du graben de Gron /entre Villabon-Baugy et Avord (Cher) ( et alii, 1992). Elle est constituée :
et alii,Cette communauté assez localisée se retrouve à Nérauges (Sud-Ouest Baugy, Cher et à Pouligny (Est de Farges-en-Septaine, Cher). Ces rhynchonelles ont une certaine ressemblance avec les exemplaires figurés par 1969, Pl. 8) sous le nom de Somalirhynchia moeschi ( ) provenant des collectes de R. (1966) dans les Calcaires lités à faciès grumeleux des environs de Chaumont, près de St. Claude (Jura), et datés de l'Oxfordien supérieur.
(Dans le Jura plus méridional, à Champfromier (Ain) le sommet des Calcaires lités, ici à faciès micritique, livre au Cirque des Avalanches, de grandes rhynchonelles qui cadrent assez bien avec les figures de 1891, Pl. VIII, fig. 1). Dans ces deux gisements du Sud Jura, les Somalirhynchia sont associés à la térébratule Aromasithyris semifarcinata ( ) et à la zeillerie Digonella moeschi. Ce cortège caractérise les derniers bancs des Calcaires lités jurassiens datés du sommet de la zone à Bimammatum ( , 1966).
(Les caractères morphologiques de ces brachiopodes et l'examen des microfaciès (micrite à nombreux débris de Crinoïdes, sections de Serpulidés) permettent d'envisager un environnement plus ouvert, plus profond et plus calme que celui des biotopes précédents, en particulier de celui des Calcaires de la Vignonnerie à caractère périrécifal.
La quasi-similitude des populations de brachiopodes du Jura et celle du graben de Gron accorde à cette dernière une position élevée dans la zone à Bimammatum. Par contre, par son âge et sa composition taxinomique, elle se sépare des assemblages issus des Calcaires de la Vignonnerie.
Ces associations différentes au sein des Calcaires lités inférieurs pourraient s'expliquer par l'existence de secteurs distincts de sédimentation limitée par des failles, dont certaines ont pu rejouer au cours du Jurassique supérieur ou ultérieurement (1992). Toutefois, l'interprétation des variations demande à être soulignée par des récoltes plus nombreuses et plus complexes et confirmée par des examens paléoenvironnementaux et stratigraphiques plus approfondis.
et alii,
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Figure 4 : Calcaire de la Vignonnerie et "Ex-Calcaire de la Vignonnerie", localisation et cadre stratigraphique.
Cette formation, d'environ 30 m d'épaisseur repose sur les Calcaires lités inférieurs et s'étend dans tout le nord de la Champagne berrichonne, des bords de Loire jusqu'au Cher. C'est une série carbonatée de couleur blanche, bioclastique ou oolithique avec coraux de forme diverse qui colonisent la plate-forme sans édifier de constructions ; les sédiments peuvent être également fins et crayeux. Bien que sans ammonites, elle a pu être datée, d'après l'âge des assises qui l'encadrent, soit l'Oxfordien supérieur (partie supérieure de la zone à Bimammatum et zone à Planula pars) (1978). Elle renferme la plus grande richesse fossilifère de toutes les séries lithologiques du Berry. Aussi a-t-elle intéressé de nombreux auteurs.
et alii,Parmi les brachiopodes, les rhynchonelles sont largement prédominantes Septaliphoria pinguis ; "S." aff. arduennensis, Rhynchonella ordinaria Pl. II ) ( , 1885). Une analyse quantitative permet de constater une fréquence relative différente des espèces selon les secteurs ( , 1984) :
; les térébratules caractéristiques sont : Postepithyris cincta, Juralina subformosa ( ), "Terebratula" grossouvrei , Aromasithyris gr. riazi , de rares Disculina tenuicosta ( , 1882), enfin les zeilleries typiques de ces niveaux : Zeillerina egena ( ) restent en faible nombre (Ces espèces se sont adaptées aux écosystèmes très variés des complexes subrécifaux, toujours en eau chaude, claire et agitée, riche en calcaire. Juralina subformosa colonisait le milieu récifal ouvert, de haute énergie, fixée contre les coraux rameux. Postepithyris cincta, elle, vivait dans l'arrière-récif dans les niches abritées, à fond meuble, finement granulaire.
Les unités lithologiques oxfordiennes du centre de la France semblent caractérisées par des associations particulières de brachiopodes.
On constate que les exemplaires uniques ou isolés ont peu de valeur, leur regroupement revêt un rôle biostratigraphique plus important.
Très généralement, dans les temps jurassiques, une espèce de chaque grand taxon (Rhynchonellida, Terebratulida, Zeilleriidés, etc.) est présente ; taxons qui ont chacun une organisation fondamentale bien définie. Selon les conditions environnementales, l'un ou l'autre de ces groupes se développe plus amplement, une certaine compétition semble intervenir ; les Térébratulidés constituent souvent les formes dominantes, car plus tolérantes aux différents facteurs du milieu.
Dans les assemblages reconnus, certaines espèces changent d'une localité à l'autre selon les conditions de milieu. La rhynchonelle Monticlarella sp. est remarquable par sa taille réduite et sa faible importance numérique. En d'autres régions (Haute-Chaîne, dans le Jura méridional) existent de grosses rhynchonelles : Lacunosella arolica (
).Dans les niveaux où les marqueurs habituels font défaut Moeschia alata ( 1972 ; , 1976, Pls. XI et XXV).
) = "Terebratula" rollieri constitue un bon repère chronostratigraphique et caractérise la moitié inférieure de la zone à Transversarium. Suite à la définition du genre Placothyris , une confusion s'est introduite dans la nomenclature de certaines Térébratulidés des couches à spongiaires ; deux formes existent parallèlement qui se séparent par leur boucle brachiale : Placothyris rollieri ( ), pentagonale, de taille moyenne plus ou moins plissée antérieurement et "Terebratula" rollieri auct., renommée Moeschia alata , de grande taille, à crochet accusé, à commissure à tendance uniplissée ( ,Dans la région poitevine (Cherves, Vienne), Argovithyris baugieri (d'
) – térébratulidé de petite taille – est la forme dominante dans les affleurements datés du sommet de la zone à Transversarium sous-zone à Luciaeformis.Dans la vallée de la Creuse, en Berry occidental, les équivalents latéraux des Calcaires et marnes à spongiaires sont constitués par des niveaux silicifiés (Dalle à silex) surmontés de calcaires blancs et crayeux (Calcaire du Breuil). Ils sont sans ammonites. Leur position chronologique a pu être fixée grâce à la présence de brachiopodes ayant un rôle de marqueur biostratigraphique (Galliennithyris gr. maltonensis (2001).
), Ornithella censoriensis ( )) donnant un âge compris entre le sommet de la zone à Plicatilis et moitié inférieure de la zone à Transversarium ( et alii,Les brachiopodes sont représentés de manière inégale dans la formation des Calcaires lités inférieurs : quasi absents en général ou localisés dans des lentilles bioclastiques observées à la base ou vers le sommet de la formation. Dans le centre-ouest de la feuille de Nérondes, deux assemblages, datés de la sous-zone à Bimammatum peuvent être cernés ; soit vers le haut des calcaires lités inférieurs avec Septaliphoria gr. pinguis (
), Dorsoplicathyris sp., morphe de petite taille et Zeillerina astartina ( ) soit au sommet, proche du Calcaire crayeux de Bourges, avec Septaliphoria gr. pinguis ; "Galliennithyris" modesta et formes affines ; Terebratula cf. gesneri ( ) ; Zeillerina astartina ( ).Ces ensembles ont été reconnus à l'ouest de la vallée de l'Yonne dans le Calcaire de Bazarnes, placé dans la sous-zone à Hauffianum ( 1980 ; et alii, 2001). En certains points ils se différencient par l'ajout d'autres espèces : ? Ivanoviella sp. et térébratules circulaires de grande taille, non plissées, non déterminées (gisements de Fouronnes ou Fougilet, Yonne). Les modifications de la composition des peuplements s'expliquent par un âge ou des environnements de dépôt légèrement différents.
,Dans la partie nord et centrale de la chaîne jurassienne, les équivalents des Calcaires lités inférieurs du Berry oriental sont représentés par les Marnes de Besançon (ou Marnes séquaniennes) placées essentiellement dans la zone à Bimammatum (1988). Ces dépôts argileux conviennent peu aux rhynchonelles qui restent petites et rares ; par contre, les zeilleries pullulent (Zeillerina astartina) ; à la suite d'une sorte d'antagonisme, les Térébratulidés "Galliennithyris" modesta et alii sont en faible nombre ; les populations oligo- à monospécifiques sont plus appauvries que les associations berrichonnes repérées vers le sommet des Calcaires lités inférieurs.
et alii,Le Calcaire de la Vignonnerie considéré comme un membre des Calcaires lités inférieurs montre une certaine équivalence avec les calcarénites du Vannage et Cunfin connues au Nord de la Bourgogne, dans la vallée de la Seine (près Mussy-sur-Seine, Aube). Ce sont des calcaires bioclastiques lenticulaires riches en bivalves, gastéropodes, rhynchonelles, polypiers lamellaires, fragments de tiges de crinoïdes ; ils ont été attribués à la sous-zone à Hauffianum, de la zone à Bimammatum ( 1980 ; et , 2002). À leur base existe une sorte de repère, daté du début de la sous-zone à Hauffianum, avec des rhynchonelles (Septaliphoria sp.) et de grosses térébratules circulaires (Ø 4cm) ayant des ressemblances avec l'espèce Moeschia campanea , définie dans le Berry oriental [sauf que celles-ci possèdent un crochet plus robuste et une coquille plus massive]. La corrélation Vignonnerie / Vannage-Cunfin tant lithologique que stratigraphique présente donc de faibles disparités.
,Le Calcaire de la Vignonnerie s.str. est un membre à caractère subrécifal des Calcaires lités inférieurs ; l'existence de coraux lamellaires, de nombreux organismes benthiques très diversifiés et de pelotes algaires témoigne d'un milieu peu profond et agité, riche en éléments nutritifs.
Un assemblage nouveau, composé de :
a été considéré lors des levés de cartes comme la prolongation des Calcaires de la Vignonnerie (Fig. 4 ). Or, d'après la morphologie de ces coquilles et leur positionnement possible, elles devaient occuper des milieux assez profonds, calmes, de mer ouverte donc en contradiction avec les environnements de la Vignonnerie sensu stricto. L'ensemble de ces trois taxons permet d'effectuer des corrélations avec la faune des Calcaires lités du Jura méridional ( , 1966) et de les dater avec précision du sommet de la zone à Bimammatum ( et alii, 1988).
Après avoir traversé la Champagne berrichonne d'ouest en est, cette autre unité subrécifale, sus-jacente aux Calcaires lités inférieurs, se poursuit sur la rive droite de la Loire. Dans la région de La Charité-sur-Loire (Nièvre), elle était autrefois connue sous le nom "Calcaire de Tonnerre". Les relevés fauniques signalent de grandes similitudes avec ceux de la Champagne berrichonne orientale (Secteur B) : parmi les rhynchonelles, la prédominance de Septaliphoria pinguis suivie de Juralina subformosa pour les térébratules est nettement observable sur le terrain. Ces deux espèces sont dans la plupart des cas associées à d'autres brachiopodes contemporains : Septaliphoria aff. arduennensis, Postepithyris cincta, Zeillerina egena, mais toujours dans des proportions moindres.
Plus loin en Bourgogne, dans l'Yonne (Courson-les-Carrières, Tonnerre, etc.), affleure le Calcaire de Tonnerre. Par endroits friable et tendre, souvent biodétritique avec des passées oolithiques, ailleurs indurés et à pâte fine, ce faciès crayeux, témoigne d'un milieu de sédimentation analogue à celui de son équivalent du centre de la France : mer peu profonde, eau chaude et bien oxygénée, présence de petits platiers périrécifaux, etc. Dans cette formation les brachiopodes sont représentés par Septaliphoria pinguis, "Rhynchonella" ordinaria, Postepithyris cincta, Zeillerina cf. egena. Toutefois, le Calcaire de Tonnerre se distingue du Calcaire crayeux de Bourges par son âge un peu plus récent (Oxfordien supérieur, zone à Planula – Kimméridgien inférieur, zone à Baylei p.p.) (1980).
,Quant au Complexe subrécifal de Brenne, il a été étudié dans l'Indre et plus précisément à l'ouest de Châteauroux. Datée Oxfordien supérieur, zone à Planula, son âge correspond, pro parte, à celui du Calcaire crayeux de Bourges. Son faciès présente des affinités : calcaires bioclastiques fins, niveaux oolithiques ou graveleux. Cependant, la distribution des espèces de brachiopodes s'avère différente en raison de l'absence totale de rhynchonelles et de l'abondance de l'espèce Juralina eminula (1984), suivi de Aromasithyris riazi et de rares Ornithella lampadiformis ( , 1919) ( , 1982 ; , 1984).
,La faune de brachiopodes de la région Centre, partiellement revue, est bien repérée chronostratigraphiquement de la base de la zone à Transversarium à la zone à Planula.
Dans les Calcaires et marnes à spongiaires, les brachiopodes sont irrégulièrement repartis dans la formation datée de la zone à Transversarium à la base de la zone à Bimammatum. À l'ouest du Berry (région de la Brenne, les équivalents latéraux de ces couches à spongiaires sont constitués de niveaux silicifiés surmontés de calcaires crayeux ; ils sont sans ammonites, mais leur position chronologique a pu être fixée grâce à des brachiopodes ayant un rôle de marqueur.
Les brachiopodes sont rares ou absents dans les Calcaires lités inférieurs ; en général ils occupent des lentilles lumachelliques observées le plus souvent vers le haut de la formation ou même, selon les secteurs, vers la limite avec le Calcaire crayeux de Bourges sus-jacent. Ils constituent diverses associations qui ont été reconnues en Bourgogne, vers l'Yonne dans le Calcaire de Bazarnes. En de rares points, les brachiopodes apparaissent dans des horizons fossilifères de la base des Calcaires lités (sous-zone à Semimammatum) associés à d'autres macrofaunes.
Les Calcaires de la Vignonnerie correspondent à un membre des Calcaires lités inférieurs, de caractère subrécifal, riches en organismes divers et en pelotes algaires. Ils constituent un niveau repère vers le haut de la formation. Ils ont été rattachés à la zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum dans la région est du Berry où ils ont été définis. Les associations mises en évidence (environs de Sancergues, Cher ; ouest – sud-ouest de la faille de Sancerre) sont d'une richesse spécifique élevée où la plupart des individus atteignent une taille importante.
Les brachiopodes récoltés dans le prolongement sud des Calcaires de la Vignonnerie, au centre du graben de Gron (NE d'Avord, Cher) forment une communauté assez particulière, très localisée ; les espèces la composant peuvent être corrélées avec la faune des Calcaires lités du Jura méridional (1966) permettant de mettre en lumière leur identité et de les dater, avec précision, du sommet de la zone à Bimammatum ( et alii, 1988). Cet ensemble est totalement différent (par la nature des taxons, le milieu de vie, l'âge) des associations de la Vignonnerie sensu stricto. Pourtant, ils ont été regroupés en un assemblage unique.
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Planche I : Calcaire de la Vignonnerie et "Ex-Calcaire de la Vignonnerie", localisation et cadre stratigraphique.
Fig. 1. Aromasithyris gr. semifarcinata (
, 1862), Oxfordien supérieur, sommet de la zone à Bimammatum Calcaires lités inférieurs, "Ex-Calcaires de la Vignonnerie", Nérauges, SW de Baugy, Cher,Fig. 2. Somalirhynchia aff. moeschi (1891), Oxfordien supérieur, sommet de la zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, "Ex-Calcaires de la Vignonnerie", Nérauges, SW de Baugy, Cher,
,Fig. 3. Digonella moeschi (
, 1867), Oxfordien supérieur, sommet de la zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, "Ex-Calcaires de la Vignonnerie", Nérauges, SW de Baugy, Cher,Fig. 4. Moeschia campanea 1984, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Calcaires de la Vignonnerie, Les Bordes, Groises, Cher,
,Fig. 5. Postepithyris cincta (
, 1857), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Calcaires de la Vignonnerie, Les Bordes, Groises, Cher,Fig. 6. Septaliphoria sp., spécimen juvénile, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Calcaires de la Vignonnerie, Les Bordes, Groises, Cher,
Fig. 7. Dorsoplicathyris gr. subinsignis (
, 1862), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Calcaires de la Vignonnerie, Les Bordes, Groises, Cher,Fig. 8. Dorsoplicathyris gr. subinsignis (
, 1862), morphe de taille moyenne, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Calcaires de la Vignonnerie, Les Bordes, Groises, Cher.
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Planche II : Calcaire de la Vignonnerie et "Ex-Calcaire de la Vignonnerie", localisation et cadre stratigraphique.
Fig. 1. "Terebratula" grossouvrei
, 1885, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum (sommet).- zone à Planula (base), Calcaires crayeux de Bourges, carrière du Château, Bourges, Cher,Fig. 2. Zeillerina egena (
, 1878), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum (sommet).- zone à Planula (base), Calcaires crayeux de Bourges, carrière du Château, Bourges, Cher,Fig. 3. Septaliphoria pinguis (
, 1836), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum (sommet).- zone à Planula (base), Calcaires crayeux de Bourges, carrière du Château, Bourges, Cher,Fig. 4. Postepithyris cincta (
, 1857), variant étroit, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum (sommet).- zone à Planula (base), Calcaires crayeux de Bourges, carrière du Château, Bourges, Cher,Fig. 5. Juralina subformosa (
, 1919), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum (sommet).- zone à Planula (base), Calcaires crayeux de Bourges, carrière du Château, Bourges, Cher,Fig. 6. "Galliennithyris" modesta 1988, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Le Grand Villebœuf, N Savigny-en-Septaine, Cher,
et alii,Fig. 7. "Galliennithyris" modesta 1988, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Sous-la-Cour, Moulins-sur-Yèvre, Cher,
et alii,Fig. 8. "Galliennithyris" modesta 1988, Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Le Grand Villebœuf, N Savigny-en-Septaine, Cher,
et alii,Fig. 9. Zeillerina astartina (
, 1919), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Savigny-en-Septaine, Cher,Fig. 10. Zeillerina astartina (
, 1919), Oxfordien supérieur, zone à Bimammatum, sous-zone à Bimammatum, Calcaires lités inférieurs, Savigny-en-Septaine, Cher.