mots clé: basaltes, bentonites, biotite, céladonite, Cénozoïque, constantes de désintégration, échelle des temps géologiques, glauconie, hornblende, Mésozoïque, minéraux de référence analytique, Paléozoïque, plagioclases, Précambrien-Cambrien, sanidine, terminologie, zircon.

Le thème géochronologie a été développé de 1967 à 2000. La préoccupation principale a été d'établir l'âge des unités stratigraphiques du Phanérozoïque. L'approche a consisté à rechercher puis qualifier des géochronomètres variés (objets géologiques servant d'horloge isotopique) AVANT analyse isotopique.
Toutes les étapes depuis la récolte de terrain, la caractérisation stratigraphique, les séparations minérales, les analyses minéralogiques, les analyses chimiques, isotopiques et les calculs d'âge ont été effectuées en tentant d'améliorer les connaissances dans ces 7 domaines. Cette approche a autorisé une interprétation experte des résultats et leur combinaison avec les données contemporaines pour aboutir à une échelle géologique digne de confiance.

Des informations sont présentées sur les avancées obtenues dans quatre domaines

1- Diversité des géochronomètres datés (voir le document)

2- Temps datés du Cambrien inférieur au Miocène supérieur (voir le document)

3- Fondements de la géochronologie (voir le document)

4- Synthèse de l'échelle géologique (voir le document)

Travail clé

Odin, G.S. (rédacteur), 1982. Numerical dating in Stratigraphy. Collection Intersciences, John Wiley Publ., Chichester, 2 vol., 1094pp. (voir le document : réf. 100)

À un moment où les connaissances sur la question stagnaient depuis les années 1960, 251 points de repères datés de 20 Ma à 550 Ma ont été rassemblés pour aboutir à une nouvelle échelle numérique des temps cambriens à miocènes. Des modifications significatives de l’échelle “admise” sont justifiées. Le travail a mis en évidence la nécessité d’études rigoureuses et diversifiées pour aboutir à un âge significatif, précisé les incertitudes de l’exercice, renouvelé l’intérêt pour la datation des unités stratigraphiques encore vif 30 années après.

Publications-Edition
Afin de rendre compte de l'action entreprise comme animateur de projets internationaux en géochronologie, un bulletin de liaison a été rédigé, édité, imprimé et distribué successivement de 1976 à 1979 (6 bulletins du Projet PICG n° 133, 111 pages); de 1983 à 1988 (7 bulletins pour le projet 196 du PICG : 327 pages); de 1990 à 2001 (9 bulletins pour la sous commission de géochronologie : 519 pages).

Des informations sur le contenu de ces bulletins sont proposées ici (voir document )

Remerciements

L'essentiel des travaux analytiques de géochronologie a été réalisé lors de missions en Suisse grâce au financement du Fonds National Suisse à Berne (8 séjours de10 à 50 jours pour l'analyse du potassium et de l'argon, entre 1973 et 1985; responsable J. C. Hunziker) et à Lausanne (8 séjours de 5 à 25 jours pour l'analyse Ar/Ar, entre 1992 et 1994 ; responsable J. C. Hunziker puis M. Cosca); des analyses ont été poursuivies jusqu'en 1999 dans ce dernier laboratoire.

Des séjours ont été effectués à Strasbourg (Géologie, 7 séjours de 10 à 21 jours pour l'analyse de l'argon entre 1967 et 1980; responsable M. Bonhomme); Hannovre (1979; responsable H. Kreuzer); Leeds (1979; responsable D. C. Rex); Orléans (1968; responsable C. Lay); Orsay (1974; responsable H. Bellon); Saclay (1989; responsables C. Cassignol et P.-Y. Gillot).

Outre 8 lignes d'extraction de l'argon pratiquées dans les laboratoires cités, d' autres lignes ont été testées à Orléans (1971), Londres (B. G. S., 1983), Brest (1987), Grenoble (1987), Orsay (1988-2000; responsable P.-Y. Gillot) ou simplement visitées à Heidelberg (1972), Pise (1977), Denver (1978), Glasgow (1979), Strasbourg (IPG, 1980), Bologne (1985), Berkeley (1992).