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2010 (vol. 10)
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Article 9 [2010] :
Les faunes et les palynomorphes du Dévonien inférieur du Synclinal de Dornes (Zone
Centre-Ibérique, Portugal) : signification stratigraphique et
paléogéographique, par Rémy GOURVENNEC, José Manuel PIÇARRA, Yves PLUSQUELLEC, Zélia PEREIRA, José Tomás OLIVEIRA & Michel ROBARDET.-
Format [HTML] ou [PDF
2.012 KB]
Référence : [CG2010_A09]
DOI: 10.4267/2042/35627
Langue :
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Résumé : Dans le Synclinal de Dornes, sud de la Zone
Centre-Ibérique, Portugal, le sommet de la Formation de Serra do Luação, était jusqu'à présent
attribué au
Pridoli-Lochkovien? par sa position relative sous la Formation de Dornes, mieux calée stratigraphiquement et d'âge
Praguien. De nouveaux arguments paléontologiques concernant les faunes benthiques et les palynomorphes viennent confirmer que le sommet de la Formation de Serra do Luação appartient bien au
Lochkovien, les derniers mètres représentant un Lochkovien supérieur fortement
condensé. La transition entre les formations de Serra do Luação et de Dornes ainsi que leur position lithostratigraphique sont désormais
éclaircies : les alternances silico-clastiques appartiennent bien à la Formation de Serra do Luação tandis que les niveaux calcaires appartiennent à la Formation de
Dornès. Les faunes benthiques récoltées indiquent d'évidentes affinités
Nord-Gondwaniennes.
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En ligne depuis le 31 décembre 2010
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Article 8 [2010] :
Systématique, phylogénie et homéomorphie
des Engonoceratidae Hyatt, 1900 (Ammonoidea, Crétacé) et révision de
Engonoceras duboisi
Latil, 1989, par László BUJTOR.-
Format [HTML] ou [PDF
22.457 KB]
Référence : [CG2010_A08]
DOI: 10.4267/2042/35626
Langue :
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Résumé : Les Enganoceratidae apparaissent à l'Albien basal (ou peut-être dès l'Aptien terminal) dans les séries de
plates-formes carbonatées de la marge sud de la province méditerranéenne du domaine téthysien. Leur efficacité évolutive leur permet de coloniser rapidement l'ensemble du domaine téthysien et même au delà comme le montre la présence de groupes endémiques dans le Bassin Péruvien et dans la mer intérieure occidentale des États-Unis. Plus tard, le groupe élargira encore plus son aire de distribution en envahissant certaines régions du domaine boréal (mer de Mowry, Canada).
Les Enganoceratidae semblent avoir eu un mode de vie nectoplanctonique, épipélagique et sténohalin au sein de mers chaudes peu à très peu profondes (rivages, lagons), dont la fréquence a favorisé leur évolution. Ce groupe, dont l'origine est obscure, est bien individualisé. Il comprend neuf genres et une centaine d'espèces. Leur apparition semble avoir été provoquée par la crise anoxique OAE 1b et leur rapide expansion favorisée par l'extension progressive des mers chaudes et épicontinentales qui accompagne la montée des eaux du milieu du Crétacé. Le déclin des Enganoceratidae semble lié à l'accélération de la montée des mers qui caractérise la fin du Cénomanien, sans doute par modification substantielle de leurs habitats peu profonds. Ce groupe est considéré comme un colonisateur efficace et un bon indicateur de milieux de faible profondeur en ambiance transgressive.
À partir de nouvelles études stratigraphiques et structurales, il est proposé une révision de l'espèce
Engonoceras duboisi qui doit être rattachée au genre Parengonoceras. Par ailleurs, il est mis en évidence que le fait de présenter des sutures simplifiées de
type Cératite et une coquille lancéolée à oxycône comprimé est symptomatique
d'ammonites adaptées à des milieux marins peu profonds. Ce modèle est, en effet, répété trois fois au long de l'évolution des Ammonoïdes
mésozoïques.
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En ligne depuis le 24 décembre 2010
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Note brève 4 [2010] : Premières grandes traces de perforation découvertes dans un fond durci d'âge Floien-Dapingien (à la transition de l'Ordovicien inférieur-moyen) dans le NE de l'Estonie (Baltique), par Olev VINN & Mark A. WILSON.- Format [HTML] ou [PDF
330 KB] Référence : [CG2010_L04]
DOI: 10.4267/2042/35594
Langue :
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Résumé : De grandes perforations cylindriques ou légèrement renflées, en forme d'amphore, ont été découvertes dans le fond durci qui sépare l'Ordovicien inférieur de l'Ordovicien moyen. Ces perforations recoupent de gros bioclastes dont des débris de trilobites (du genre
Megistaspis). Elles ne peuvent être rattachées avec certitude à aucun ichnotaxon connu. Par conséquent la diversité des perforations primitives est certainement plus importante que ce qui était jusqu'à présent admis.
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En ligne depuis le 14 décembre 2010
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Note brève 3 [2010] : Phoronida fossiles et leurs ichnotaxons induits, par Christian C. EMIG.- Format [HTML] ou [PDF
779 KB] Référence : [CG2010_L03]
DOI: 10.4267/2042/35531
Langue :
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Résumé : Divers ichnofossiles signalés dans des substrats durs ont été interprétés comme correspondant à des traces de
phoronidiens. Leurs descriptions sont brièvement discutées, notamment des interprétations de Diorygma et de Eodiorygma. Découverte perforante dans des coquilles de
brachiopodes, Diorygma montre une structure incompatible avec la morphologie et de l'anatomie des
phoronidiens. Les critères de discrimination entre les tubes et les perforations des phoronidiens avec ceux d'autres organismes semblables sont très
difficiles, voire impossibles, à établir, notamment en l'absence de preuve démontrant qu'il s'agit bien d'une action liée à la présence de
phoronidiens.
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En ligne depuis le 30 novembre 2010
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Article 7 [2010] :
L'évolution des peuplements d'ammonites au cours de l'Oxfordien inférieur Zone à Mariae et Zone à Cordatum du Jura (Est de la France), par Rémi JARDAT.-
Format [HTML] ou [PDF
2.174 KB]
Référence : [CG2010_A07]
DOI: 10.4267/2042/35492
Langue :
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Résumé : L'étude de plus de 40 coupes entaillant les "marnes à Creniceras renggeri" du Jura français (Oxfordien inférieur) a permis :
- un découpage biochronostratigraphique fin, soit 16 peuplements successifs, stables à l'échelle de tout le secteur géographique étudié ;
- la corrélation de ces peuplements avec la zonation adoptée par le Groupe Français d'Étude du Jurassique ainsi qu'avec les séries du sud de l'Angleterre
(Weymouth) et de la Pologne (région de Cracovie) ;
- une approche autécologique et synécologique des faunes du Jura ;
- leur interprétation en termes de paléoprofondeur et de stratigraphie séquentielle.
Les principaux résultats obtenus sont :
- l'individualisation de la Sous-zone à Costicardia ;
- la validation de la subdivision de la Zone à Mariae proposée par Fortwengler et Marchand
(1994), mettant notamment en évidence un horizon à woodhamense surmontant un horizon à scarburgense ;
- la subdivision de l'horizon à woodhamense en deux unités : l'une à woodhamense s. s. surmontée d'une autre unité où abonde la var. woodhamense normandiana (Spath) ;
- la mise en évidence d'une corrélation entre des unités tectoniques de part et d'autre de l'accident de Salins et certaines caractéristiques des peuplements d'ammonites ;
- l'identification de cinq épisodes d'évolution régionale de la paléoprofondeur pour l'ensemble du Jura qui pourraient être interprétées comme des unités séquentielles : un épisode d'approfondissement entre l'horizon à scarburgense et l'horizon à praemartini inclus, une stabilisation du niveau marin pendant l'horizon à alphacordatum, une légère tendance régressive au cours de l'horizon à praecordatum, une nouvelle stabililisation depuis la Sous-zone à Bukowskii jusqu'à la Sous-zone à
Costicardia, et une nouvelle inversion de tendance au cours de la Sous-zone à Cordatum.
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En ligne depuis le 22 novembre 2010
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Article 6 [2010] : Répartition
biostratigraphique des orbitolinidés dans la biozonation à ammonites (plate-forme
urgonienne du Sud-Est de la France). Partie 1 : Hauterivien supérieur -
Barrémien basal, par Bernard CLAVEL, Robert BUSNARDO, Jean CHAROLLAIS, Marc André CONRAD & Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF
34.646 KB]
Référence : [CG2010_A06]
DOI: 10.4267/2042/33369
Langue :
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Résumé : Une répartition biostratigraphique des orbitolinidés calée sur la biozonation à ammonites a été établie pour l'Hauterivien supérieur et le Barrémien inférieur pro parte du SE e la France. Elle est basée sur l'étude de huit coupes de terrain relevées dans le SE de la France, qui ont livré des
orbitolinidés, encadrés ou surmontés par des faciès à ammonites associées parfois à des échinides et des dasycladales significatifs sur le plan
biostratigraphique. Il est établi à cette occasion que trois espèces d'orbitolinidés caractérisent l'Hauterivien
supérieur : il s'agit de Praedictyorbitolina busnardoi, Paleodictyoconus beckerae et Valserina primitiva
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En ligne depuis le 27 août 2010
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Article 5 [2010] :
Algues dasycladales du Barrémien-Aptien,
nouvelles ou révisées, de la Formation Tirgan dans le Kopet Dagh, NE Iran, par Morteza TAHERPOUR KHALIL ABAD, Marc André CONRAD, Ali Asghar ARYAEI Aryaei & Ali Reza ASHOURI.-
Format [HTML] ou [PDF
6.670 KB]
Référence : [CG2010_A05]
DOI: 10.4267/2042/33368
Langue :
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Résumé : Des relevés détaillés entrepris près d'Arkan, dans la region de
Bojnurd, au Kopet Dagh, montrent la présence de plus de 25 espèces de Dasycladales dans les calcaires de la Formation de
Tirgan. En grande partie, ces algues sont déjà connues en Europe, dans l'Hauterivien
supérieur, le Barrémien et l'Aptien des domaines Nord- et Sud-Téthysiens. Grâce à
elles, la partie inférieure de la coupe d'Arkan peut être datée du Barrémien, sans pour autant exclure l'Hauterivien
supérieur. Un nouveau taxon, sans doute endospore, est décrit sur la base d'une seule section. Deux espèces, Clypeina ? sp. 1 et Rajkaella ? sp. 1, sont décrites de manière
informelle. Enfin, une espèce bien connue, Montiella ? elitzae, est particulièrement
abondante. Peut-être s'agit-il d'un synonyme récent de Turkmenaria adducta Maslov, provenant également du Barrémien de la même
région. Ici, l'espèce fait l'objet d'une description plus détaillée, fondée en particulier sur un spécimen complet permettant de mettre en question l'interprétation taxonomique proposée jusqu'ici.
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En ligne depuis le 27 août 2010
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Article 4 [2010] :
L'Abiod d'Ellès (Tunisie) : stratigraphies, limite Campanien-Maastrichtien et corrélation, par Francis ROBASZYNSKI & Moncef MZOUGHI.-
Format [HTML] ou [PDF
5.932 KB]
DOI: 10.4267/2042/33367
Référence : [CG2010_A04]
Langue :
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Résumé : [La Formation Abiod à Ellès (Tunisie) : composition lithologique tripartite, biohorizons de globotruncanidés et d'ammonites, durée, position de la limite Campanien-Maastrichtien, corrélation avec Kalaat Senan et le stratotype de Tercis
(France)]
En Tunisie centre-nord, près d'Ellès, l'oued Ed Dam expose un enregistrement sédimentaire quasi continu de la Formation Abiod encadrée par la Formation Kef
au-dessous et la Formation El Haria au-dessus. Cette Formation Abiod, tripartite, a été étudiée pour servir de référence
litho-biostratigraphique régionale sur la bordure sud-est du Sillon tunisien où elle atteint près de 286 m. Le contenu en foraminifères planctoniques d'une série d'échantillons est reporté sur un tableau de distribution et soutient une division en 6 biozones
micropaléontologiques. Les positions des ammonites récoltées sont repérées par rapport à la succession
lithologique. Plusieurs biohorizons sont décrits qui correspondent aux premières et dernières présences de
foraminifères, par exemple de Radotruncana calcarata, et aux émergences des marqueurs de zones comme Globotruncana ventricosa, Gansserina gansseri et Contusotruncana contusa ainsi que les premières
et/ou les dernières présences de plusieurs ammonites marqueurs comme Nostoceras (Bostrychoceras) polyplocum, Pseudokossmaticeras brandti et Nostoceras (Nostoceras) hyatti.
L'un des points d'ancrage de la succession stratigraphique étant la limite Campanien-Maastrichtien (Cp-Ma), on définira la position de cette
ligne-temps à Ellès par comparaison avec la coupe de Kalaat Senan et celle du stratotype international de Tercis (France) ratifiée par l'Union internationale des sciences
géologiques.
À Kalaat Senan, la limite Cp-Ma est placée au tiers inférieur de la barre supérieure de l'Abiod ou Membre
Ncham, au sommet de la Zone à N. (N.) hyatti, contenant P. brandti, ammonites de la partie supérieure du
Campanien, et à l'apparition de Nostoceras magdadiae, ammonite de la partie inférieure du
Maastrichtien. À Ellès, plusieurs de ces marqueurs ont été retrouvés comme aussi les zones de foraminifères planctoniques à Radotruncana calcarata, à Globotruncana falsostuarti, à Gansserina gansseri et à Contusotruncana contusa.
En utilisant l'outil cyclostratigraphique, la durée des diverses unités lithologiques et celle de quelques zones paléontologiques sont précisées : la durée totale de dépôt de la Formation Abiod à Ellès est mesurée à 13,2 Ma, celle de la
Zone à R. calcarata à 0,79 Ma et celle de la Zone à N. (B.) polyplocum à 0,97 Ma. Une limitation du Campanien supérieur à la base de la
Zone d'ammonite à N. (Bostrychoceras) polyplocum est
proposée.
La position de la limite Cp-Ma proposée par Li et alii en 1999 au sommet d'une série de bancs calcaires dans la Formation El Haria est
discutée.
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En ligne depuis le 27 août 2010
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Note brève 2 [2010] : Restes d'hadrosaure dans le Crétacé terminal marin de Larcan (Petites Pyrénées, Haute-Garonne, France), par Michel BILOTTE, Yves LAURENT & Dominique TÉODORI.- Format [HTML] ou [PDF
1.166 KB] Référence : [CG2010_L02]
DOI: 10.4267/2042/32428
Langues :
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Résumé : La découverte de deux fragments d'hadrosaure (maxillaire et carré) dans des
sédiments marins de la fin du Crétacé (Maastrichtien terminal) est relatée.
Si ce type de taphocoenose n'est pas exceptionnel pour des organismes
continentaux, sa situation à environ 1 m sous la zone à iridium de la limite
K/T méritait d'être soulignée. Cette présentation permet en outre de faire
le point sur des données bio et chronostratigraphiques récemment formulées
dans cette région.
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En ligne depuis le 31 Mai 2010
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Article 3 [2010] :
Bucurella, un nouveau genre de Thyrsoporelleae (algues dasycladales fossiles), par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF
2.462 KB]
Référence : [CG2010_A03]
DOI: 10.4267/2042/32425
Langue :
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Résumé : Macroporella espichelensis Deloffre et Ramalho, 1971, une espèce connue exclusivement au Jurassique terminal, est choisie comme
espèce-type de Bucurella nov. gen. Ce dernier est caractérisé par l'existence de verticilles portant trois rameaux larges et épais
(fertiles) chacun. Ces rameaux sont divisés selon la formule 1
F : 3 F : (3x2) F : (3x2x2) F = (1 : 3 : 6 : 12) ; c'est-à-dire que la ramification d'ordre I donne naissance à trois ramifications d'ordre II qui vont elles-mêmes se diviser
dichotomiquement en ramifications d'ordre III et elles-mêmes en ramifications
d'ordre IV. Le nouveau genre, tout comme Zergabriella qui en est issu, est rattaché à la tribu des Thyrsoporelleae.
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En ligne depuis le 31 Mai 2010
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Article 2 [2010] :
Traces de volcanisme explosif dans le Campanien pyrénéen aux alentours du
stratotype de limite Campanien-Maastrichtien à Tercis (SO France, N Espagne).
Repérage biostratigraphique avec une étude particulière du foraminifère Radotruncana
calcarata, par Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF
6.809 KB]
Référence : [CG2010_A02]
DOI: 10.4267/2042/32424
Langue :
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Résumé : Les traces d'un événement volcanique explosif ont été recherchées dans des affleurements campaniens de faciès
plate-forme et de faciès flysch dans le domaine ouest-pyrénéen : Sud-Ouest de la France et Nord de
l'Espagne. Le repérage stratigraphique de cet événement a nécessité une étude micropaléontologique préalable qui a été productive dans cinq sections principales illustrées ici :
Tercis, Peyrata, Rébénacq, Lasseube, Zumaya ainsi que dans trois autres affleurements situés près
d'Orthez, de Pau, et en Navarre espagnole. La dissociation acétolytique des carbonates indurés du faciès de
plate-forme (Tercis, Peyrata, Navarre espagnole) a permis de compléter les connaissances antérieures acquises notamment sur les niveaux de marnes du stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien de
Tercis. Dans ce dernier site, des spécimens dégagés de marqueurs biostratigraphiques ont été obtenus pour la première
fois. La rareté du foraminifère Radotruncana calcarata n'est pas propre à l'espèce mais à la rareté générale des tests de foraminifères planctoniques dans le faciès de
plate-forme du Bassin Aturien. La variété des microproblematica est confirmée avec l'illustration de 2 nouvelles
formes, l'une informellement nommée "microsphère ananas" et l'autre Velafer ovatus
nov. gen., nov. sp. ; à Tercis, près de 70 espèces sont actuellement distinguées dont 1 seule était décrite avant nos
travaux. Ces microproblematica permettent un repérage temporel relatif aussi précis que celui dérivé des foraminifères
planctoniques. Les traces majeures d'un épisode volcanique éruptif connues à Tercis sont situées dans la zone d'existence de Rd. calcarata, immédiatement
au-dessus de la disparition de Tubellus hunzikeri, de l'apparition de Lucernellus aubouini et de celle de Aquilegiella varia, trois microproblematica de distribution restreinte dans la série de
Tercis. Les mêmes observations ont été faites dans la section voisine de
Peyrata. Les sections du faciès flysch ont livré sans difficulté le foraminifère Rd. calcarata mais les microproblematica sont absents. La durée d'existence du marqueur Rd. calcarata est évaluée à 0,80 ± 0,05 Ma.
Toutes les sections atteignant la limite Campanien-Maastrichtien ont livré des Contusotruncana (foraminifère) dont les caractéristiques sont celles des spécimens rapprochés de ou attribués à C. contusa à Tercis ; ce taxon, différent, de la forme-type, est illustré de nouveau afin de permettre des comparaisons en milieu océanique. Ces nouvelles études renforcent le bien-fondé du choix de la Grande Carrière à Tercis comme stratotype de limite en précisant la chronologie des événements campaniens et son potentiel de corrélation régional et mondial grâce à la diversité de son enregistrement biologique qui témoigne de l'ampleur de la biodiversité au Crétacé supérieur.
La caractérisation de l'épisode volcanique a été complétée à Tercis par la découverte de sphérules siliceuses légèrement calco-sodiques, avec des traces de magnésium, aluminium et potassium. Dans le stratotype et les sections voisines, l'activité volcanique a été décelée, en outre, par la présence de kaolinite dans la fraction argileuse et de cristaux de minéraux pyroclastiques : sanidine, biotite, zircon, apatite. Dans les niveaux contemporains du bassin du flysch, l'épisode volcanique est plus difficilement caractérisé par la présence de paillettes de biotite de faciès pyroclastique et de cristaux de zircon automorphes ainsi que, plus rarement, d'apatite automorphe. L'interprétation de ces observations nouvelles pose problème : soit les Pyrénées ont été le siège d'une activité volcanique explosive semblable à celle provoquée par un phénomène de subduction, soit les éléments pyroclastiques ont été apportés par voie aérienne d'une distance de plusieurs milliers de km.
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En ligne depuis le 31 Mai 2010
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[vol. 8, n° A07, 2008] - un bonus : Synthèse stratigraphique intégrée de la Série régionale du Kahmah aux Émirats Arabes Unis, en Oman et au Qatar, par Bruno
GRANIER.-
La vidéo de la Fig. 18 revisitée
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Cliquer sur la vignette pour lire la vidéo (flv = 5.029 KB)
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En ligne depuis le 22 Mai 2010
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Article 1 [2010] : Le problème de l'identité de "Crioceras" barremense Kilian, 1895
(Ancyloceratida, Barrémien supérieur), et ses possibles solutions, par Didier BERT, Robert BUSNARDO, Gérard DELANOY & Stéphane BERSAC.-
Format [HTML] ou [PDF
1.983 KB]
Référence : [CG2010_A01]
DOI: 10.4267/2042/32967
Langue :
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Résumé : Dans le cadre de la révision des Hemihoplitidae, l'étude de "Crioceras" barremense Kilian a été
entreprise. Cette espèce a été considérée comme "classique" et utilisée comme indice pour une
sous-zone du Barrémien supérieur, et cela pose un certain nombre de problèmes. Son
spécimen-type est un fragment qui provient du Tyrol et qui a été décrit et illustré par Uhlig sous Crioceras sp.
ind. aff. roemeri Uhlig. Ce spécimen n'a pas été
retrouvé et aucun topotype n'a pu être collecté. Notre étude a révélé qu'il existe un écart biostratigraphique et une différence d'interprétation importante entre la conception (1) du type de Uhlig
(Barrémien supérieur, Tyrol), (2) la conception qu'avait Kilian des spécimens qu'il a nommé "Crioceras" barremense
(probablement un Camereiceras du sommet de la zone à Vandenheckei ou de la base de la zone à Sartousiana du gisement de
Nauvin, Sud-Est de la France), et (3) l'interprétation des auteurs plus récents qui est souvent à redéterminer sous Gassendiceras alpinum
(d'Orbigny) présent au milieu de la sous-zone à
Vandenheckei. Il y a donc une réelle confusion autour de "Crioceras" barremense. L'âge de son
spécimen-type est trop imprécis et sa conservation trop fragmentaire pour
permettre une détermination fiable puisque sa morphologie et son ornementation sont communes à plusieurs espèces de genres
différents. En conséquence, nous recommandons de ne plus utiliser l'espèce "Crioceras" barremense Kilian, en particulier comme espèce
indice, de même que le genre Barrancyloceras Vermeulen auquel elle sert de
référence. Une partie des espèces anciennement attribuées à ce genre sont à reclasser parmi les Gassendiceras Bert et alii.
Dans ces conditions, nous recommandons également le remplacement la Sous-zone à Barremense auctorum par la
Sous-zone à Alpinum (nouvelle) [espèce indice : Gassendiceras alpinum
(d'Orbigny)], sans modification des limites
acceptées. Elle débute par le Biohorizon à Alpinum (nouveau) qui présente l'avantage d'être basé sur une espèce
fréquente, facile à déterminer et stratigraphiquement très bien localisée.
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En ligne depuis le 4 Avril 2010
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Note brève 1 [2010] : Un ptérosaure dans le Toarcien (Jurassique inférieur) des Ardennes (NE de la France), par Eric BUFFETAUT, Bernard GIBOUT & Danielle DROUIN.- Format [HTML] ou [PDF
735 KB] Référence : [CG2010_L01]
DOI: 10.4267/2042/32427
Langues :
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Résumé : Un tibia-fibula de ptérosaure est décrit en provenance de schistes argileux toarciens ("Marne de
Flize") à proximité de la ville de Charleville-Mézières (Ardennes, NE de la France). La morphologie de cet
élément, en particulier la fibula réduite partiellement fusionnée au tibia, suggère qu'il appartient au rhamphorhynchidé Dorygnathus, bien représenté dans les Posidonienschiefer d'Allemagne et aussi signalé dans le Toarcien de Nancy
(Est de la France).
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En ligne depuis le 15 Février 2010
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