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2008 (vol. 8)  

Article 9 [2008] : Spirochetes et géochimie des tapis microbiens de marais salants : Implications pour l'enregistrement fossile, par Elizabeth A. STEPHENS, Olivier BRAISSANT & Pieter T. VISSCHER.-
Format [HTML] ou [PDF 315 KB]
Référence : [CG2008_A09]
DOI: 10.4267/2042/20045
Langue : 

 Résumé :  Les tapis microbiens sont des associations microbiennes agissant en synergie par le biais desquelles les éléments majeurs tels que le soufre sont recyclés au travers de processus microbiens et géologiques. Les variations de pH, de l'O2, des sulfures, des substances exopolymériques (EPS) et du taux de réduction des sulfates ont été mesurées en fonction de la profondeur dans un tapis microbien marin dominé par une Oscillatoria sp. et des Microcoleus, tapis localisé dans les marais salants de Great Sippewissett, Massachusetts. De plus, des mesures de l'enrichissement de spirochètes ainsi que des cultures de Spirochaetae litoralis ont mis en évidence la consommation des sulfures et la production concomitante de polysulfures, de thiosulfate et probablement aussi de sulfates. Ces données suggèrent que les spirochètes peuvent jouer un rôle dans le cycle du soufre dans ces tapis microbiens. Les spirochètes, qui sont des organismes obligatoirement ou facultativement anaérobies, pourraient utiliser les sulfures pour éliminer l'oxygène de leur environnement. Ainsi les spirochètes pourraient aussi favoriser la préservation des tapis microbiens dans l'enregistrement sédimentaire en dégradant les EPS et en libérant des composés organiques de faible poids moléculaire (LMWOC). L'oxydation des sulfures (c'est-à-dire suppression de l'oxygène) et la dégradation des EPS (c'est-à-dire la production de matériaux de faible poids moléculaire) stimulent tous deux l'activité des bactéries sulfato-réductrices (SRB) qui sont responsables de la précipitation du carbonate de calcium dans la plupart des tapis microbiens en cours de lithification.

En ligne depuis le 10 décembre 2008


Article 8 [2008] : De l'origine historique des noms lingule, Lingula, anatina, et de la confusion des formes chez les Brachiopodes, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1.225 KB]
Référence : [CG2008_A08]
DOI: 10.4267/2042/20044
Langue : 

 Résumé :  Les premiers auteurs à publier sur les lingules – Lingula - furent français : Bruguière créa le genre Lingula en 1791 [et non en 1797], cette date acceptée par tous les auteurs jusqu'à la fin du XIXème siècle et confirmée dans ce travail. Elle fut remise en cause à partir du début du XXème siècle et remplacée officiellement par 1797 par la Commission Internationale de Nomenclature zoologique en 1982, puis confirmée en 1985. La signification de lingule ou lingula (ou ligula) est communément considérée comme un diminutif (signifiant languette ou élément en forme de langue) du latin lingua "langue". D'autres possibilités peuvent être suggérées, comme un diminutif savant du latin lingua + le suffixe –ula [en français –ule] ou encore une autre traduction du latin ligula ou lingula à savoir cuillère.
Lamarck (1801) puis Cuvier (1802) décrivirent la première espèce du genre sous Lingula anatina. L'origine du nom d'espèce est inconnue, mais, en latin, ce nom évoque une ressemblance avec le "bec de cane" cité par Cuvier (1798). Auparavant Seba (1758) indiquait qu'il s'agit "d'une espèce particulière de conque anatifère", anatina signifiant en latin du canard ou appartenant au canard.
J. Sowerby (1812) se basa sur la ressemblance de forme de la coquille pour décrire les premières lingules fossiles dans le Jurassique de Grande-Bretagne. À partir des années 1840, notamment avec la description des "Lingula-flags" dans le Paléozoïque inférieur du Pays de Galles, il y a amalgame, devenu classique, de la forme – linguliforme – entre les espèces actuelles de Lingula et les lingulides fossiles paléozoïques et mésozoïques.
L'extension géologique des Lingula à travers tout le Phanérozoïque a influencé Darwin (1859) lors de la création du terme "fossile vivant". Dans son livre "Sur l'origine des espèces", il fait plusieurs fois référence aux lingules.
Depuis cette époque, les Lingula ont été décrites, dans la plupart des traités de paléontologie, "avec une forme pratiquement inchangée depuis leur origine au Cambrien, il y a environ 550 Millions d'années". La conséquence en est que tout brachiopode fossile linguliforme a été décrit, et l'est parfois encore de nos jours, comme appartenant au genre Lingula sur ce seul critère.
Pourtant, le traditionnel concept introduit par Darwin que les Lingula sont des "fossiles vivants" a été rejeté depuis plus de 20 ans, et auparavant par Cuvier (1798). La persistance de cette hérésie scientifique ne peut s'expliquer que par le conservatisme de la communauté internationale des paléontologues avec des modèles difficilement remis en question.

En ligne depuis le 10 décembre 2008


Mémoire 4 [2008] : Les Phylloceratoidea (Ammonoidea) aptiens et albiens du bassin vocontien (Sud-Est de la France), par Bernard JOLY & Michel DELAMETTE.-
Format [HTML] ou [PDF 9.348 KB]
Référence : [CG2008_M04]
DOI: 10.4267/2042/19113
Langue : 

 Résumé :  L'étude de plus de 2200 spécimens de Phylloceratoidea (Cephalopoda, Ammonoidea) récoltés dans les dépôts aptiens et albiens du bassin vocontien (Sud-Est de la France) a permis l'identification et la description de 28 taxons repérés stratigraphiquement à l'échelle de la zone d'ammonite. Quatre nouveaux taxons sont décrits : Phylloceras (Hypophylloceras) moriezense Sayn, 1920 tenuicostulata nov. subsp. (base de l'Aptien supérieur), Phylloceras (Goretophylloceras) vocontium nov. sp. (sommet de l'Aptien moyen à base de l'Albien inférieur), Salfeldiella (Gyrophyllites) falloti nov. sp. (sommet de l'Aptien inférieur à base de l'Aptien supérieur), Phyllopachyceras brehereti nov. sp. (base de l'Aptien moyen à base de l'Aptien supérieur).

En ligne depuis le 28 septembre 2008


Article 7 [2008] : Synthèse stratigraphique intégrée de la Série régionale du Kahmah aux Émirats Arabes Unis, en Oman et au Qatar, par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 2.154 KB]
Référence : [CG2008_A07]
DOI: 10.4267/2042/19112
Langue : 

 Résumé :  Le canevas stratigraphique du Jurassique sommital et du Crétacé inférieur de la région du golfe arabo-persique est repris sur la base de données publiées il y a un certain temps (données historiques) et d'autres plus récemment acquises, données issues de la paléontologie (ammonites, calpionelles, foraminifères, algues 'calcaires'), la sédimentologie et de l'analyse séquentielle. La Série régionale du Kahmah qui correspond à un intervalle-temps Tithonien terminal à Gargasien (= Aptien moyen) se subdivise  en étages régionaux avec de bas en haut: l'Étage de la Rayda (avec deux sous-étages, le Bu Haseer et le Belbazem), le Salil, le Zakum, le Lekhwair, le Kharaib, le Hawar et la Shu'aiba. Cette Série régionale du Kahmah repose soit sur des couches attribuées au Habshan, dernière unité de la Série régionale du Sahtan, soit sur des couches bien plus anciennes ; elle est suivie soit par l'Étage régional du Bab (localement absent en raison d'une lacune stratigraphique en domaine de plate-forme), soit par le Sous-Étage régional du Sabsab (la partie basale de l'Étage régional du Nahr Umr), l'un comme l'autre étant attribués à la Série régionale de la Wasi'a. L'enregistrement sédimentaire du Kahmah (mais également ceux du Sahtan dessous et de la Wasi'a dessus) est discontinu, c'est-à-dire ponctué par des lacunes sédimentaires dues à des régressions forcées, dont certaines d'importance majeure (au sein du Zakum ou du Bab, ou celles qui bornent le Hawar ou la Shu'aiba).

En ligne depuis le 28 septembre 2008


Article 7 [vol. 8, n° A07, 2008] - un bonus : Synthèse stratigraphique intégrée de la Série régionale du Kahmah aux Émirats Arabes Unis, en Oman et au Qatar, par Bruno GRANIER.-
La vidéo de la Fig. 18 revisitée


Cliquer sur la vignette pour lire la vidéo (flv = 5.029 KB)

En ligne depuis le 22 Mai 2010


Mémoire 3 [2008] : Les Douvilleiceratidae (Ammonoidea) de la région du stratotype historique de l'Aptien inférieur à Cassis-La Bédoule (SE de la France), par Pierre ROPOLO, Gabriel CONTE, Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Roland GONNET.-
Format [HTML] ou [PDF 6.688 KB]
Référence : [CG2008_M03]
DOI: 10.4267/2042/18125
Langue : 

 Résumé :  Des recherches biostratigraphiques récentes dans les sédiments barrémo-aptiens du secteur de Cassis-La Bédoule (SE de la France) ont révélé une riche macrofaune de Douvilleiceratidae Parona & Bonarelli, 1897. Du Barrémien terminal (Sous-zone à Pseudocrioceras waagenoides) à l'Aptien moyen (Zone à Parahoplites melchioris) nous avons recueilli, de bas en haut, d'abord des spécimens de Procheloniceras, puis de Cheloniceras, Roloboceras, Megatyloceras et Epicheloniceras. Dans cet article nous décrivons et situons stratigraphiquement les différents genres et espèces de ce matériel. Notre étude montre que chaque genre ou sous-genre caractérise un intervalle stratigraphique particulier. De plus, les sous-zones à Cheloniceras meyendorffi (Bédoulien supérieur), Epicheloniceras debile, Epicheloniceras gracile et Epicheloniceras buxtorfi (Gargasien = Aptien moyen), définies à l'origine par Casey (1961a) en Angleterre, sont reconnues pour la première fois dans la région stratotypique de l'Aptien inférieur de Cassis-La Bédoule.

 Erratum :  Une photo d'un spécimen de Megatyloceras ricordeanum (d'Orbigny) appartenant à la collection privée de Cyril Baudouin et provenant du gisement du Teil en Ardèche figure dans le mémoire de P. Ropolo et alii (2008, Pl. 08, fig. 3 ) en lieu et place d'une photo du spécimen récolté à La Bédoule. Le premier auteur (P.R.) nous fait savoir que c'est en raison d'une erreur de référencement dans ses archives photographiques que cette malencontreuse substitution a pu s'opérer. Il prie le propriétaire de la photographie et de l'ammonite, Cyril Baudouin, mais aussi ses co-auteurs, les éditeurs et les lecteurs des Carnets de bien vouloir l'excuser pour cette erreur non intentionnelle.
Rappelons que l'ensemble du matériel illustré dans ce mémoire est déposé, en cours de dépôt, référencé ou en cours de référencement, au Musée de Paléontologie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), Campus St-Charles.

Format [HTML] ou [PDF 77 KB]

En ligne depuis le 27 août 2008


Note brève 3 [2008] : Sur la position stratigraphique du niveau à Roloboceras hambrovi (Ammonoidea) dans l'Aptien inférieur, par Pierre ROPOLO, Michel MOULLADE, Gabriel CONTE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 312 KB]
Référence : [CG2008_L03]
DOI: 10.4267/2042/18124
Langue : 

 Résumé :  L'association à Roloboceras spp. et Megatyloceras spp. est clairement positionnée dans la partie moyenne du Bédoulien supérieur dans le stratotype du sous-étage, au point d'avoir été érigée en sous-zone ou même en zone, avec R. hambrovi comme espèce-index, par certains auteurs. En d'autres régions (S. Angleterre, Espagne orientale, Ardèche), où les conditions de gisement ne sont cependant pas toujours aussi favorables que dans le stratotype, cette association semblerait plutôt confinée à la partie supérieure du Bédoulien inférieur. Diverses hypothèses sont considérées en vue de tenter d'expliquer cette divergence.

En ligne depuis le 27 août 2008


Article 6 [2008] : Les dépôts continentaux du Jurassique moyen au Crétacé inférieur dans le Haut Atlas oriental (Maroc) : paléoenvironnements successifs et signification paléogéographique, par Hamid HADDOUMI, André CHARRIÈRE, Bernard ANDREU & Pierre-Olivier MOJON.-
Format [HTML] ou [PDF 2.069 KB]
Référence : [CG2008_A06]
DOI: 10.4267/2042/18122
Langue : 

 Résumé :  Dans le Haut Atlas oriental marocain, les "Couches rouges" continentales succédant aux dernières formations marines jurassiques sont organisées en trois grands ensembles lithostratigraphiques : la Formation d'Anoual, la Formation de Ksar Metlili et le Groupe de Dekkar, séparés par deux importantes ruptures de l'enregistrement sédimentaire. La Formation d'Anoual correspond à des dépôts de plaine deltaïque à dominante fluviatile, suivis d'une ultime incursion marine d'âge Bathonien inférieur. La Formation de Ksar Metlili est uniquement localisée dans certaines aires subsidentes et représente un deuxième cycle fluvio-deltaïque avec des charophytes d'âge Tithonien terminal-Berriasien inférieur. Le Groupe de Dekkar traduit l'installation d'une nouvelle aire de sédimentation recouvrant l'ensemble de la région avec trois environnements successifs : cônes alluviaux associés à une sédimentation lacustre du Barrémien?-Aptien à charophytes et ostracodes, puis dépôts de plaines alluviales, enfin plaines et lagunes côtières au Cénomanien.
Les "Couches rouges" continentales du domaine atlasique oriental correspondent ainsi à l'enregistrement sédimentaire de trois événements géodynamiques distincts :
   • une phase de comblement du sillon atlasique, associée à une forte subsidence dénotant une poursuite du riftingatlasique au Bathonien inférieur ;
   • une période d'émersion généralement marquée par une lacune du Bathonien au Barrémien-Aptien, mais au cours de laquelle subsiste une sédimentation résiduelle dans certaines cuvettes intra-continentales à la limite Jurassique/Crétacé ;
   • une phase d'ouverture générant au Barrémien?-Aptien de nouveaux bassins continentaux qui évoluent vers des conditions marines jusqu'à la transgression du Cénomanien-Turonien.
La comparaison de cet enchaînement avec celui enregistré dans d'autres secteurs du domaine atlasique permet de retracer les trois phases de l'évolution paléogéographique de ces segments sud-téthysiens entre le Jurassique moyen et le Crétacé supérieur.

En ligne depuis le 1 août 2008


Note brève 2 [2008] : Zones d'ammonites et de foraminifères du Vraconnien au Turonien : Une comparaison entre les domaines boréal et téthysien (NW Europe / Tunisie centrale), par Francis AMÉDRO & Francis ROBASZYNSKI.-
Format [HTML] ou [PDF 141 KB]
Référence : [CG2008_L02-fr]
DOI: 10.4267/2042/17065
Langues :  

 Résumé :  Depuis la fin du 19ème siècle, l'intervalle comprenant l'Albien supérieur élevé, le Cénomanien, le Turonien et le Coniacien basal a été subdivisé d'abord en zones d'ammonites puis, à partir du milieu du 20ème siècle, en zones de foraminifères planctoniques, deux groupes de macro- et de microfossiles particulièrement efficaces en bio-chronostratigraphie grâce à leur taux d'évolution rapide. Toutefois, des différences de compositions fauniques entre le domaine boréal (Europe du Nord-Ouest) et le domaine téthysien (Méditerranée) ont longtemps empêché des corrélations précises entre ces deux domaines. Aujourd'hui, dans un intervalle de temps couvrant environ 16 millions d'années, on dénombre 29 zones d'ammonites en domaine téthysien contre 24 en domaine boréal parmi lesquelles 16 sont communes aux deux domaines. Pour les foraminifères planctoniques, on compte 11 zones en domaine téthysien et 10 en domaine boréal, dont 7 communes.

En ligne depuis le 17 Mai 2008


Mémoire 2 [2008] : Plaidoyer pour un étage Vraconnien entre l'Albien sensu stricto et le Cénomanien (système Crétacé), par Francis AMÉDRO.-
Format [HTML] ou [PDF 8.921 KB]
Référence : [CG2008_M02]
DOI: 10.4267/2042/17063
Langue : 

 Résumé :  Le calendrier géologique en usage actuellement dans le monde pour la partie moyenne du Crétacé a été construit au XIXème siècle, entre les années 1842 et 1847 par Alcide d'Orbigny et montre la succession des étages Albien, Cénomanien et Turonien. En 1868, une division chronostratigraphique supplémentaire, intercalée entre l'Albien et le Cénomanien, a été proposée par Renevier : l'étage Vraconnien. Ce terme n'a pas été pérennisé et, après avoir été ramené dans un premier temps au rang d'un sous-étage formant la partie supérieure de l'étage Albien par Breistroffer (1936), son abandon a été "recommandé" lors du Colloque sur le Crétacé inférieur tenu à Lyon en 1963. On développera la façon dont la "décision" a été prise.
Historiquement, le Vraconnien a été étudié pendant près d'un siècle uniquement dans des niveaux condensés de plate-forme, riches en ammonites mais peu épais et qui ne se prêtaient pas à une cartographie. Dans le gisement-type de La Vraconne situé dans le canton de Vaud en Suisse par exemple, le Vraconnien mesure seulement 2 mètres d'épaisseur. La situation est la même en France dans le Nord des Alpes, dans une grande partie de l'Europe centrale, en Russie, en Crimée et jusqu'à la mer Caspienne.
L'examen d'un certain nombre de coupes réparties dans d'autres parties du monde : dans le bassin du Sud-Est de la France (Salazac, Marcoule, Mont-Risou), dans le bassin anglo-parisien (Folkestone, Merstham, Grandpré), dans le bassin de Mons (Harchies, Strépy-Thieu), sur la marge méridionale de la Téthys en Tunisie centrale (Kalaat Senan), à Madagascar (Diégo) et en Amérique du Nord en Californie (Dry Creek), montre cependant que dans de nombreuses régions du globe, l'enregistrement sédimentaire du Vraconnien est parfois considérable, souvent beaucoup plus important que celui de l'Albien sensu stricto. En outre, le Vraconnien correspond à un événement eustatique global d'une réelle importance entre une transgression albienne et une grande transgression cénomanienne (cycle de 3ème ordre et pic de transgression d'un cycle de second ordre). Enfin il s'agit d'une période d'épanouissement écologique à la fois en ce qui concerne les macrofaunes (ammonites en particulier) et les microfaunes (foraminifères planctoniques). Ce sont les principales raisons pour lesquelles une réhabilitation du Vraconnien comme étage à part entière est proposée ici.

En ligne depuis le 17 Mai 2008


Article 5 [2008] : Les Pseudoperisphinctinae (Ammonitina, Perisphinctidae) de l'horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France) et description d'une nouvelle espèce, Choffatia isabellae, par Alain BONNOT, Pierre-Yves BOURSICOT, Patrice FERCHAUD & Didier MARCHAND.-
Format [HTML] ou [PDF 2.045 KB]
Référence : [CG2008_A05]
DOI: 10.4267/2042/16929
Langue : 

 Résumé :  Dans la région de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), de nombreuses coupes ont été réalisées au passage Callovien moyen-Callovien supérieur. Le premier banc attribué au Callovien supérieur a été daté de l'horizon à Leckenbyi. Il a fourni une très importante faune ammonitique (N=3125), dans laquelle les Perisphinctidae représentent 51% de l'effectif. À côté de formes plus ou moins bien connues comme Pseudopeltoceras leckenbyi (Bean), Orionoides pseudorion (Waagen), Subgrossouvria famulum (Bean) et S. crassa Gérard et Contaut, on trouve une espèce qui n'a jamais été ni décrite ni figurée : cette espèce fait l'objet du présent article. Choffatia isabellae n. sp. se distingue sans aucune ambiguité des Perisphinctidae contemporains par : 1) un long stade juvénile lisse, 2) une costulation habituellement ténue, 3) l'absence de formations paraboliques et 4) la très grande fréquence des constrictions. Comme cette espèce est inconnue dans les faunes de l'extrême sommet du Callovien moyen, nous pensons qu'elle a colonisé, avec beaucoup d'autres espèces, dont Peltoceras marysae Bonnot et alii, via la marge sud de la Téthys, la plate-forme nord-ouest européenne à la faveur de l'intervalle transgressif qui débute à l'extrême base du Callovien supérieur. Apparue brutalement à la base de l'horizon à Leckenbyi, cette nouvelle espèce possède son acmé dans la partie médiane de l'horizon, où elle peut représenter la moitié des Perisphinctidae, avant de devenir rare dans la partie supérieure de l'horizon, puis très rare dans l'horizon à Athleta.

En ligne depuis le 17 Avril 2008


Mémoire 1 [2008] : Description et illustration de quarante-quatre gilianelles (microproblematica) et de dix autres microproblematica du Crétacé de la coupe stratotypique de Tercis (limite Campanien-Maastrichtien), Sud-Ouest France, par Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF 15.672 KB] / pages 45-75 avec arrière-plan colorisé [PDF 3.477 KB]
Référence : [CG2008_M01]
DOI: 10.4267/2042/16746
Langue : 

 Résumé :  L'étude des microfossiles extraits par acétolyse des niveaux carbonatés indurés de la série campano-maastrichtienne du stratotype de limite à Tercis (Landes, France) a permis de découvrir 44 taxons attribués au groupe des gilianelles (microproblematica appartenant probablement aux Protistes, Protozoaires, Rhizopodes) ainsi que dix autres microproblematica. 281 vues au microscope électronique et 183 vues au microscope optique permettent d'illustrer, chez les gilianelles, 36 espèces, et 8 sous-espèces appartenant à 15 genres dont 14 nouveaux. Les nouveaux genres sont : Tercensella, Azymella, Numismella, Aturella, Scutellella, Corniculum, Caccabella, Orculiella, Pennigerella, Corbella, Aquilegiella, Pocillella, Coraliella, Obbella. Chez les autres microproblematica, neuf espèces et une sous-espèce sont proposées appartenant à sept genres nouveaux : Globulella, Piperella, Vasculum, Lucernellus, Cimicellus, Tubella, Pilella. Cette première revue d'ensemble avec identification des taxons a conduit à caractériser précisément un groupe dont l'identité et la cohérence sont établies d'après les caractères morphologiques du corps des tests et des expansions qu'ils portent et leur ornementation. Ces critères, utilisés de façon ordonnée permettent de proposer un classement rationnel qui pourra être confirmé par d'autres observations pour devenir une classification. L'étude de la répartition stratigraphique indique qu'ils constituent un remarquable outil de datation relative dans le site stratotypique et son voisinage immédiat où ils permettent d'individualiser des intervalles de dépôt de l'ordre de 0,1 Ma, plus fins que la plupart de ceux obtenus d'après les nombreux groupes de microfossiles ou de macrofossiles classiques étudiés pour qualifier ce stratotype. Le repérage de la limite Campanien-Maastrichtien peut se faire grâce à la lignée des aturelles ; elle se situe au début de la zone d'existence de l'aturelle édentée (Aturella edentula).

En ligne depuis le 22 Mars 2008
(Supplément en ligne depuis le 27 Mars 2008)


Article 4 [2008] : Rajeunissement diagénétique des récifs émergés et précision des datations absolues. La contribution de récifs quaternaires de la Mer Rouge à la question de la fiabilité des datations par la méthode des déséquilibres radioactifs de la famille de l'uranium des terrasses récifales de référence du Pléistocène moyen et supérieur, par Jean-Claude PLAZIAT, Jean-Louis REYSS, Abdelmajid CHOUKRI & Charlotte CAZALA.-
Format [HTML] ou [PDF 2.228 KB]
Référence : [CG2008_A04]
DOI: 10.4267/2042/16743
Langue : 

 Résumé :  Une revue générale des datations de récifs de la Mer Rouge, affleurant sur les côtes d'Égypte, de Jordanie, du Soudan, d'Érythrée, d'Arabie Saoudite et de Djibouti, est commentée en fonction des méthodes d'échantillonnage et de datation, par comparaison avec les nouvelles conceptions testées sur les récifs égyptiens et divers dépôts associés. Des processus de rajeunissement révélés par les coraux les mieux préservés, attribuables à la diagenèse de la matière organique des bio-minéraux, justifient une révision de beaucoup de datations de coraux supposés plus récents ou plus anciens que l'âge admis pour le haut niveau marin du sous-stade isotopique (δ18O) MIS 5.5 (= 5e). Une baisse rapide du niveau de la mer, brève et limitée à une dizaine de mètres, a été mise en évidence pendant cette culmination majeure du Pléistocène supérieur et interprétée en terme de glacio-eustatisme dont l'enregistrement se doit d'être global malgré sa brièveté. Une comparaison avec les chronologies récifales les plus "classiques", de Nouvelle-Guinée, d'Australie occidentale et des Caraïbes, plus ou moins décalées vis-à-vis des courbes globales (isotopiques) du niveau de la mer remet en question plusieurs reconstitutions régionales et appelle un réexamen du fondement chronologique des courbes de référence qui en ont résulté.

En ligne depuis le 22 Mars 2008


Article 3 [2008] : Nouveaux biohorizons et propositions pour le découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, par Didier BERT, Gérard DELANOY & Stéphane BERSAC.-
Format [HTML] ou [PDF 346 KB]
Référence : [CG2008_A03]
DOI: 10.4267/2042/16737
Langues :  

 Résumé :  Un nouveau découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France est proposé. Il tient compte des renouvellements fauniques, des données séquentielles ainsi que des données historiques. Il est enrichi de quatre biohorizons nouveaux. Le Barrémien supérieur comporte à présent les trois biozones (anciennement six) à Vandenheckei, Sartousiana et Giraudi. La première contient les trois sous-zones à Uhligi, dont le statut est discuté, Sayni et Barremense, ainsi que les deux nouveaux biohorizons à Marchandi et Breistrofferi (sommet de la Sous-Zone à Barremense). La Biozone à Sartousiana admet les sous-zones à Limentinus, Provincialis et Feraudianus. Cette dernière sous-zone perd son statut de biozone par des arguments paléontologiques et stratigraphiques. Six biohorizons sont reconnus dans la Biozone à Sartousiana : Limentinus, Provincialis, Casanovai, Feraudianus, Magnini et Autrani. La Biozone à Giraudi comprend les sous-zones à Giraudi, Sarasini et Waagenoides, ainsi que trois biohorizons : Giraudi, Emerici et Puzosianum.

En ligne depuis le 20 Mars 2008


Note brève 1 [2008] : Caractérisation de la matière organique du Bédoulien supérieur et du Gargasien dans les stratotypes historiques de l'Aptien (régions d'Apt et de Cassis-la Bédoule, SE de la France), par François BAUDIN, Michel MOULLADE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 180 KB]
Référence : [CG2008_L01]
DOI: 10.4267/2042/14860
Langue : 

 Résumé :  Les teneurs en Carbone Organique Total (COT) des couches gargasiennes étudiées dans leur région stratotypique historique sont faibles (0,3% en moyenne), à l'exception de quelques niveaux où les teneurs atteignent 1,2%. Ces faibles quantités de matière organique préservée, associées à des faibles valeurs de l'index d'hydrogène (10 à 115 mg d'hydrocarbures/g COT), suggèrent un dépôt en conditions oxiques franches. Cette contribution organique au sédiment est un mélange de particules d'origine terrestre et d'une biomasse marine fortement oxydée. Ces maigres apports organiques étaient fortement dilués par les flux de carbonate biogène autochtone.

En ligne depuis le 4 Février 2008


Article 2 [2008] : Nouvelles études micropaléontologiques sur le stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien à Tercis (SO France) : compléments sur les ostracodes extraits par acétolyse, par Bernard ANDREU & Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF 2.494 KB]
Référence : [CG2008_A02]
DOI: 10.4267/2042/14857
Langue : 

 Résumé :  Une nouvelle étude de la microfaune, obtenue par acétolyse des niveaux indurés dans le Campanien-Maastrichtien de la carrière de Tercis, a permis de récolter 22 espèces additionnelles au regard de l'étude publiée en 2001 et de porter ainsi à 75 espèces, réparties sur 34 genres reconnus et 4 indéterminés, la biodiversité en ostracodes de ce site. Des espèces de petite taille, généralement rares, rapportées aux genres Aversovalva, Bythoceratina et Eucytherura ont par ailleurs été recueillies. Les associations de genres et d'espèces d'ostracodes sont caractéristiques du Campanien-Maastrichtien, dans un environnement de plate-forme carbonatée ouverte.

En ligne depuis le 4 Février 2008


Article 1 [2008] : Associations et biostratigraphie des Foraminifères benthiques et planctoniques du Bédoulien sommital et du Gargasien inférieur de La Tuilière - St-Saturnin-lès-Apt (aire stratotypique de l'Aptien, Vaucluse, SE France), par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Jean-Pierre BELLIER.-
Format [HTML] ou [PDF 7.370 KB]
Référence : [CG2008_A01]
DOI: 10.4267/2042/14699
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 Résumé :  Faisant suite aux recherches sur le Bédoulien et le Gargasien du secteur de Cassis-La Bédoule (B. du Rh., SE France), l'étude de quatre coupes en relais dans l'aire stratotypique de l'Aptien, situées dans le secteur du Hameau de la Tuilière (commune de Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, SE France) a permis l'analyse détaillée des associations de foraminifères benthiques (30 taxons) et planctoniques (15 taxons) du Bédoulien supérieur et du Gargasien inférieur. Descriptions, figurations et répartition stratigraphique sont fournies pour les formes les plus significatives, avec individualisation de plusieurs marqueurs, benthiques et surtout planctoniques.
L'étude de ces derniers dans le cadre privilégié de coupes dilatées et dépourvues de hiatus a permis de conforter la zonation définie antérieurement dans le stratotype de l'Aptien inférieur de Cassis-La Bédoule (succession des zones à cabri, luterbacheri, ferreolensis, barri, algerianus) et même de l'affiner, par la mise en évidence d'un horizon à Globigerinelloides ferreolensis heptacameratus nov. subsp., chevauchant la limite entre les zones à luterbacheri et à ferreolensis. Nos résultats montrent également la quasi-coïncidence temporelle 1) du toit de la zones d'ammonites à Furcata, 2) du changement lithologique dit du "changement de couleur" et 3) d'un triple datum micropaléontologique (FAD de Praehedbergella luterbacheri, LAD de Protocythere bedoulensis et Lenticulina cf. nodosa) dont l'importance avait déjà été signalée dans le stratotype de Cassis-La Bédoule. Ces nouvelles données peuvent constituer des éléments pour la définition de la limite Bédoulien-Gargasien.
Durant le Gargasien inférieur (au sein de la Zone à luterbacheri), un épisode probablement d'origine volcanique, que nous sommes tentés d'assimiler au Niveau Van Gogh (initialement détecté dans le domaine vocontien), est marqué par une forte crise de diversité affectant les foraminifères épibenthiques, planctoniques, ainsi que les ostracodes.
Sur le plan paléoécologique et paléobiogéographique, la comparaison des associations de foraminifères benthiques et planctoniques du secteur de La Tuilière avec celles des régions voisines fait apparaître des spécificités liées à la paléo-profondeur et des affinités paraissant plus marquées avec les microfaunes de certaines régions boréales, comme l'Allemagne du Nord, qu'avec le domaine téthysien.

En ligne depuis le 28 Janvier 2008


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