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2012 (vol. 12)  

Note brève 4 [2012] : Inflation du nombre de genres monospécifiques chez les brachiopodes : progrès ou régression ? Une approche prosaïque d'un problème réel, par Rémy GOURVENNEC.-
Format [HTML] ou [PDF 302 KB]
Róférence : [CG2012_L04]
DOI: 10.4267/2042/48396
Langue : 

CG2012_L04_thumb Résumé :  Depuis le XIXe siècle, environ 1800 genres ou sous-genres de brachiopodes ont été créés pour la période couvrant le Silurien et le Dévonien. On constate, depuis quelques années, une inflation considérable du nombre de genres n'incluant qu'une seule et unique espèce. Sans remettre en cause les progrès technologiques, on peut cependant s'interroger sur la pertinence de la méthodologie adoptée par nombre d'auteurs et sur l'utilité in fine des genres monospécifiques, tant sur le plan de la systématique que sur celui des disciplines annexes. Certaines politiques éditoriales ou encore l'évaluation des appels à projets ne sont peut-être pas étrangères à ce constat et mériteraient d'être revues.

En ligne depuis le 25 décembre 2012


Mémoire 2 [2012] : Bélemnites néocomiennes des régions méditerranéennes, 4ème partie: bélemnites de la coupe stratotypique du Barrémien, par Nico M.M. JANSSEN, Arnaud CLÉMENT & Willem BONT.-
Format [HTML] ou [PDF 10.329 KB]
Référence : [CG2012_M02]
DOI: 10.4267/2042/48307
Langue : 

CG2012_M02_thumb Résumé :  Cette étude aborde la distribution des bélemnites de l'Hauterivien terminal au Bédoulien inférieur de la Coupe Stratotypique du Barrémien d'Angles (ABSS). La distribution des bélemnites sur l'ABSS n'est pas uniforme, principalement due à l'inaccessibilité de certains bancs. Pour y remédier et pouvoir comparer leur distribution avec celle qui est observée en des domaines moins profonds, nous avons étudié d'autres localités comme les environs du Bourguet. Les sédiments de l'Hauterivien terminal ont fourni principalement Hibolithes ex gr. subfusiformis et quelques Duvalia ex gr. dilatata. Les sédiments du Barrémien basal ont livré une association plus riche comportant les dernières Hibolithes spp. Les premières bélemnites barrémiennes apparaissent juste un banc au dessus de la limite Hauterivien-Barrémien fondée sur les ammonites. Cette association de bélemnites (BaBA1) se compose de Duvalia ex gr. silesiaca-gagrica, Duvalia pontica et de plusieurs espèces d'Hibolithes. À la limite des zones à Nicklesia pulchella et Kotetishvilia compressissima, la diversité augmente et apparaissent alors les bélemnites "classiques" du Barrémien. Anciennement attribuées au genre Mesohibolites (BaBA2), ces espèces sont à présent rattachées au nouveau genre Shvetsovia. En association avec les duvaliidés de BaBA1 elles ont été initialement décrites dans l'Abkhazie par Shvetsov (1913). Le Barrémien inférieur somminal (BaBA3) et la partie basale du Barrémien supérieur (BaBA4) montrent des associations de bélemnites diversifiées, avec de nombreuses espèces classiques. En particulier les niveaux du Barrémien inférieur terminal et du Barrémien supérieur basal montrent une association riche et diversifiée, dominée par quelques genres ressemblant étroitement aux vrais Mesohibolites. Ces associations de bélemnites sont ensuite comparées à celles de plusieurs coupes plus proximales dans le Bassin vocontien et à des zones situées en dehors du Bassin vocontien (principalement la Hongrie et la Géorgie). Certaines différences dans la fréquence et l'abondance de plusieurs espèces dans ces diverses coupes sont censées refléter des différences dans leur habitat naturel. Duvalia ex gr. grasiana semble être plus abondante dans les coupes les plus distales, tandis que les jeunes Mesohibolitidae, Conohibolites et Curtohibolites semblent être plus abondants dans les environnements plus proximaux. Les premiers Mesohibolites ont été récoltés dans le Barrémien supérieur (zone à Imerites giraudi) et les derniers dans le partie sommitale du "calcaire Bédoulien". Les premiers Neohibolites ont été récoltés dans la "zone non caractérisée" (Barrémien-Bédoulien) de l'ABSS, mais ce genre est plus fréquent dans les dépôts du "Bédoulien marneux". Les dépôts du Barrémien supérieur-Bédoulien inférieur se composent de sept associations de bélemnites, viz. BaBA5, BaBA6, BaBA7, BdBA1, BdBA2, BdBA3 et BdBA4. Pour conclure, une biozonation est présentée, définie par la distribution des bélemnites dans l'ABSS. Cette biozonation semble applicable dans les coupes les plus proximales, bien que certaines biozones puissent être diachrones. Les nouvelles espèces et les nouveaux genres suivants sont décrits: Hibolithes keleptrishvilii sp. nov. (Hauterivien terminal), Duvalia vermeuleni sp. nov. (Barrémien inférieur), Curtohibolites (?) bourguetensis sp. nov. (Barrémien inférieur), Shvetsovia gen. nov. (Barrémien) et Mesohibolites anglesensis sp. nov. (Barrémien supérieur). Enfin onze taxons ont été laissés en nomenclature ouverte.

En ligne depuis le 10 décembre 2012


Article 8 [2012] : Sur l'origine du nom de genre Thecidea, une révision, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 812 KB]
Référence : [CG2012_A08]
DOI : 10.4267/2042/48306
Langue : 

CG2012_A08_thumb Résumé :  Le genre Thecidea a été illustré avant d'être décrit ce qui a donné lieu à des interprétations diverses et erronées, notamment par des auteurs anglophones. Ce travail montre qu'il doit indubitablement être attribué à Defrance in Cuvier & Brongniart (1822). Les autres descriptions dérivées du nom originel Thecidea sont des nomen nullum, et sont en partie responsable de confusion et d'erreurs avant que ce genre n'éclate en plusieurs nouveaux genres répartis dans diverses autres familles et sous-familles. En outre, Thecidea ne comporte plus aujourd'hui que des espèces fossiles. L'histoire de l'attribution du nom d'auteur à ce genre est décrite en détail au cours du XIXe siècle. L'espèce-type et ses synonymes, ainsi que la classification du genre Thecidea sont mentionnées.

En ligne depuis le 10 décembre 2012


Article 7 [2012] : Encroûtement et bioérosion de stromatoporoïdes d'âge Sheinwoodien supérieur (Wenlock, Silurien) de Saaremaa (Estonie), par Olev VINN & Mark A. WILSON.-
Format [HTML] ou [PDF 2.048 KB]
Référence : [CG2012_A07]
DOI : 10.4267/2042/47551
Langue : 

CG2012_A07_thumb Résumé :  Un peuplement de stromatoporoïdes de plate-forme carbonatée peu profonde (faciès calcaire péloïdal) d'âge Sheinwoodien supérieur (Wenlock inférieur) de Saaremaa (Estonie) recèle une association variée de sclérobiontes (épibiontes et endobiontes). Les stromatoporoïdes étudiés présentent différentes morphologies de dômes, basses à surélevées. Ces stromatoporoïdes sont encroûtés par Cornulites sp. aff. C. stromatoporoides, Conchicolites sp., Anticalyptraea calyptrata, des microconchidés, des tabulés (Aulopora sp., Catenipora sp. et des favositides), des tétracoralliaires, des bryozoaires trépostomes lamellaires et des crinoïdes dont subsistent les crampons discoïdes. Les sclérozoaires dominants sont des coraux (Tabulata et Rugosa), ce qui représente une différence significative par rapport aux nombreuses communautés analogues de sclérobiontes siluriens. Il y a pu avoir une polarité taxonomique entre une surface supérieure et une communauté cryptique de sclérozoaires. Sur les stromatoporoïdés étudiés (N=22), 45.5 % des cas de bioérosion correspondent à des perforations de grande taille. Les endobiontes sont représentés par des perforations de types Trypanites et Palaeosabella, ainsi que par des formes "enchâssées", tétracoralliaires (Rugosa) et Cornulites stromatoporoides.

En ligne depuis le 2 Octobre 2012


Note brève 3 [2012] : Une coupe inédite du Bédoulien supérieur dans l'aire stratotypique aptienne : Croagnes (5 km au NW de Gargas, Vaucluse, SE de la France), par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI, Christine BALME & Pascal MAUROUX.-
Format [HTML] ou [PDF 1.105 KB]
Référence : [CG2012_L03]
DOI: 10.4267/2042/47550
Langue : 

CG2012_L03_thumb Résumé :  La découverte et l'exploitation d'un nouvel affleurement de l' "Unité A1 des marnes et calcaires marneux jaunes" de Leenhardt (1883), comprise entre l'Urgonien et les "marnes aptiennes" des auteurs, conduit à mettre en question l'attribution généralisée de cette formation à la Sous-Zone d'ammonites à Deshayesites grandis. Les données obtenues à Croagnes permettent plutôt de la situer, au moins localement dans le secteur stratotypique des environs d'Apt, au niveau du début de l'événement anoxique OAE1a, juste avant la Sous-Zone à Roloboceras hambrovi, et remettent en question le postulat de son isochronie.

En ligne depuis le 2 Octobre 2012


Mémoire 1 [2012] : Étude des faunes de Phylloceratoidea des marnes valanginiennes de Senez-Lioux (Alpes-de-Haute-Provence). Comparaison avec quelques localités de la Drôme et de l'Ardèche, par Bernard JOLY & Philippe MERCIER.-
Format [HTML] ou [PDF 7.154 KB]
Référence : [CG2012_M01]
DOI: 10.4267/2042/47505
Langue : 

CG2012_M01_thumb Résumé :  La récente révision critique de la Paléontologie française de d'Orbigny (1840-42, tome premier, texte et atlas, Terrains crétacés) ayant permis de mieux fixer le statut de l'Ammonites calypso (d'Orbigny, 1841), il s'avérait utile de préciser l'âge de l'espèce, au moins dans sa localité-type. Les auteurs du présent mémoire ont eu d'abord comme objectif de rechercher d'autres spécimens de l'espèce calypso dans les marnes valanginiennes de Senez-Lioux afin de lui attribuer un âge le plus fiable possible.
Les Phylloceratoidea ne permettant pas une datation précise des niveaux de récolte des spécimens les auteurs ont déterminé les ammonites sur cinq niveaux successifs. Ce travail a permis de mettre en évidence le Valanginien inférieur et deux zones du Valanginien supérieur (zone à Verrucosum et zone à Peregrinus ?), la présence de cette dernière étant moins certaine. La zone à Furcillata, du Valanginien supérieur, n'a pas été mise en évidence.
Les Phylloceratoidea abondent à Senez-Lioux. Six espèces ont pu être identifiées : Phylloceras (Hypophylloceras) serum (Oppel, 1865), Phylloceras (Hypophylloceras) tethys (d'Orbigny, 1841), Sowerbyceras calypso (d'Orbigny, 1841), Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841), Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum (d'Orbigny, 1841) diphyllum (d'Orbigny, 1841), Phyllopachyceras rogersi (Kitchin, 1908), ainsi qu'une nouvelle espèce Phylloceras (Goretophylloceras) liouxense n. sp. Cette espèce a été mise en évidence grâce au matériel récolté dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans la Drôme (où le matériel a été récolté par Laurent Vareilles et Philippe Mercier).
Toutes ces ammonites sont de petite taille de 5 à 28 mm. Dans les marnes valanginiennes il existe aussi des spécimens de diamètre inférieur à 5 mm, ils n'ont pu être déterminés et ne figurent pas dans cette étude. Cet ensemble paraît avoir été constitué par le naissain et de jeunes individus, le Bassin vocontien ayant été longtemps, semble-t-il, l'un des lieux de reproduction des Céphalopodes. La petite taille des spécimens n'est pas liée à leur nature pyriteuse ou en pyrite transformée en oxydes de fer, limonite par exemple. Il existe dans les faciès marneux de très grands spécimens pyriteux, parmi les plus grands connus (Joly, 2000, p. 173). Les plus petits spécimens de Senez-Lioux ne sont pas des adultes de petite taille, on n'observe pas le resserrement des dernières cloisons témoignant du ralentissement de croissance des adultes. Le début de la loge présent chez beaucoup de spécimens prouve que ces spécimens n'étaient pas des nuclei de spécimens plus grands. Ils n'avaient certainement pas atteint la maturité sexuelle.
Le grand nombre de spécimens récoltés a permis une étude statistique des populations (ou assemblages, terme préférable en paléontologie) surtout pour les espèces Phylloceras (Hypophylloceras) serum (Oppel, 1865), Phylloceras (Hypophylloceras) tethys (d'Orbigny, 1841), Phylloceras (Goretophylloceras) liouxense n. sp., Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841) et Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum (d'Orbigny, 1841) diphyllum (d'Orbigny, 1841). Les espèces Sowerbyceras calypso (d'Orbigny, 1841) et Phyllopachyceras rogersi (Kitchin, 1908) sont représentées par de plus rares spécimens. Les récoltes de la Drôme et l'Ardèche ont permis de compléter nos connaissances sur les faunes valanginiennes du Bassin vocontien. En particulier, c'est le cas pour l'espèce Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841) très rare (un seul spécimen identifié à Senez-Lioux) mais plus abondante dans les gisements valanginiens de la Drôme.

En ligne depuis le 17 septembre 2012


Note brève 2 [2012] : Présence de Frambocythere COLIN, 1980, (ostracode limnique) dans le Maastrichtien des Monts du Zagros, Iran : un nouveau relais entre l'Europe méridionale et l'Extrême-Orient, par Jean-Paul COLIN, Hossein VAZIRI-MOGHADDAM, Amrollah SAFARI & Samira SHARIARI GRAI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.185 KB]
Référence : [CG2012_L02]
DOI: 10.4267/2042/47503
Langue : 

CG2012_L02_thumb Résumé :  L'ostracode limnique Frambocythere tumiensis zagrosensis nov. subsp. (Limnocytheridae, Timiriaseviinae) a été trouvé pour la première fois en Iran. Les niveaux contenant cette espèce proviennent de la partie inférieure de la Formation de Tarbur dans les Fars intérieurs des Monts Zagros. L'âge maastrichtien est donné par les rudistes, les grands foraminifères (Omphalocyclus macroporus, Loftusia spp.) et les foraminifères planctoniques (Zone à Contusotruncana contusa-Racemiguembelina fructicosa) dans les niveaux de la partie supérieure de la Formation de Tarbur. L'âge maastrichtien est aussi conforté par la présence dans les mêmes niveaux des charophytes Platychara shanii, Peckichara cristellata et Stephanochara cf. producta. Le genre Frambocythere Colin, 1980, n'était jusqu'à présent connu que du Maastrichtien supérieur à l'Éocène moyen en Europe méridionale, Inde et Chine, ainsi que dans l'Albien de la République Démocratique du Congo. La présence de Frambocythere gr. tumiensis en Iran est donc un nouveau relais entre l'Europe méridionale et l'Extrême-Orient (Chine).

En ligne depuis le 17 septembre 2012


Article 6 [2012] : Proposition de candidature de la coupe de Thuoux (France) pour le GSSP de la base de l'étage Oxfordien, par Dominique FORTWENGLER, Didier MARCHAND, Alain BONNOT, Rémi JARDAT & Daniel RAYNAUD.-
Format [HTML] ou [PDF 1.097 KB]
Référence : [CG2012_A06]
DOI : 10.4267/2042/47431
Langue : 

CG2012_A06_thumb Résumé :  La coupe de Thuoux, localisée en France dans le Bassin du Sud-Est,  (coordonnées : 44°30'55"E; 5°42'25"N) satisfait à la majorité des critères  demandés pour devenir le GSSP de la base de l'étage Oxfordien. La sédimentation est continue à l'échelle de l'horizon ammonitique et en particulier des horizons à Paucicostatum (Marchand, 1979) et à Thuouxensis (Fortwengler & Marchand, 1994a). Dans cette coupe, il y a un mélange constant entre les ammonites boréales (Cardioceratinae) et les ammonites subboréales et sub-méditérranéennes (Hecticoceratinae, Peltoceratinae et Perisphinctinae) ce qui autorise de larges corrélations géographiques. De plus, la présence simultanée de ces 4 sous-familles permet un découpage temporel très précis et permet aussi de proposer des corrélations temporelles entre l'Europe Occidentale, le nord de l'Amérique (grâce aux Cardioceratinae) et l'Amérique du Sud (grâce aux Peltoceratinae). La forte épaisseur des sédiments à Thuoux a aussi permis des études sédimentologiques et une calibration astronomique de l'Oxfordien inférieur (Boulila, 2008 ; Boulila et al., 2008). Enfin, plus d'une trentaine de coupes ont été analysées en détail autour de Thuoux, ce qui augmente la fiabilité des résultats obtenus sur la coupe où la base de l'Oxfordien est visible (Fortwengler, 1989 ; Fortwengler & Marchand, 1994a, b, c, d).

En ligne depuis le 14 juillet 2012


Article 5 [2012] : Mise en évidence et détermination de la phase du cycle d'excentricité de 405 kyr par rapport à la limite Crétacé-Paléogène dans la coupe de l'Aïn Settara (Kalaat Senan, Tunisie centrale), par Michel HENNEBERT.-
Format [HTML] ou [PDF 2.077 KB]
Référence : [CG2012_A05]
DOI : 10.4267/2042/47314
Langue : 

CG2012_A05_thumb Résumé :  La coupe de l'Aïn Settara (Kalaat Senan, Tunisie centrale) expose d'une manière continue une alternance marno-calcaire qui s'étend du Maastrichtien supérieur au Danien basal. Cette coupe montre l'intrication de plusieurs cycles, qui correspondent à l'effet climatique combiné de l'excentricité de l'orbite terrestre et de la précession de l'axe de rotation de la Terre. À partir des cycles d'excentricité de ~100 ka et de précession de ~21 ka, une échelle chronométrique flottante a été construite. Grâce à cette échelle, les différents événements sédimentaires et biologiques de la coupe ont été datés par rapport à la limite Crétacé-Paléogène prise pour référence. La mise en évidence du cycle - réputé très stable - d'excentricité de 405 ka a permis d'une part de confirmer la justesse de l'échelle temps proposée et d'autre part de déterminer la phase de cet important cycle par rapport à l'événement de la limite Crétacé-Paléogène.

En ligne depuis le 21 mai 2012


Article 4 [2012] : Aperçu paléontologique et stratigraphique du Paléogène en Arabie Séoudite orientale, par Nestor J. SANDER.-
Format [HTML] ou [PDF 1.387 KB]
Référence : [CG2012_A04]
DOI : 10.4267/2042/47293
Langue : 

CG2012_A04_thumb Résumé :  Les couches du début du Tertiaire en Arabie Séoudite orientale sont, pour la plupart, des dépôts chimiques d'une mer épicontinentale peu profonde. La séquence se divise en trois formations, chacune nettement différenciée par sa lithologie et sa faune. On les a nommées, de bas en haut, les Formations de Umm er Radhuma, Rus et Dammam. Les conditions écologiques sont restées plus ou moins inchangées pendant des périodes considérables. Par conséquent, la faune, surtout constituée par des Foraminifères, a pu s'adapter au milieu, comme le montre la grande prolifération de quelques espèces. De ce fait, les individus de chacune de ces espèces sont très nombreux et montrent une gamme de variations bien plus large que celle rencontrée dans d'autres régions. L'étendue de la variation a été étudiée minutieusement afin de montrer que les définitions des espèces sont souvent bien trop limitées, étant établies à partir d'un nombre trop restreint d'individus. Le grand nombre d'échantillons nous a permis de montrer les lignes d'évolution entre espèces et même de suivre celle des formes aboutissant à un autre genre.

En ligne depuis le 11 mai 2012


Note brève 1 [2012] : Réparation de la coquille chez Anticalyptraea (Tentaculita) dans le Silurien supérieur (Pridoli) du bouclier balte (Baltica), par Olev VINN.-
Format [HTML] ou [PDF 1.005 KB]
Référence : [CG2012_L01]
DOI : 10.4267/2042/46096
Langue : 

CG2012_L01_thumb Résumé :  La réparation de coquilles est habituelle chez Anticalyptraea calyptrata, un vers tentaculitoïde encroûtant du Silurien supérieur (Pridoli) à Saaremaa, Estonie (bouclier balte), et est interprétée ici comme la conséquence d'une prédation qui aurait échoué. A. calyptrata a une fréquence de réparation de la coquille de 29% (individus présentant des cicatrices) pour 17 spécimens. Ceci est probablement une adaptation contre la prédation, c'est-à-dire la présence de parois vésiculaires et très épaisses, présentes dans la morphologie de l'Anticalyptraea du Silurien. L'évolution morphologique et écologique d'Anticalyptraea pourrait donc pour partie avoir été provoquée par la prédation.

En ligne depuis le 12 mars 2012


Article 3 [2012] : Incohérences dans les affinités supposées de l'organisme primitif biominéralisé Cloudina (Ediacaran) avec les annélides : preuves relevant de la structure et du développement ontogénétique, par Olev VINN & Michał ZATOŃ.-
Format [HTML] ou [PDF 1.036 KB]
Référence : [CG2012_A03]
DOI : 10.4267/2042/46095
Langue : 

CG2012_A03_thumb Résumé :  Cloudina, un important fossile édiacarien, est considéré comme l'un des premiers organismes biomineralisés. Ses affinités biologiques n'ont pas encore été entièrement élucidées : des relations phylogénétiques avec les annélides et les cnidaires sont habituellement envisagées. Des différences dans la morphologie, l'ultrastructure et la biominéralisation du tube suggèrent que Cloudina ne puisse être étroitement apparentée à aucun squelette d'annélides actuelles, qu'il s'agisse de serpulidés, de sabellidés ou de cirratulidés ; leurs squelettes ne sont pas homologues. Le mode de reproduction asexuée de Cloudina ressemble davantage à celui des cnidaires. De plus, la configuration fermée de la partie initiale (proximale) du tube chez Cloudina est compatible avec l'hypothèse d'un animal de la catégorie des cnidaires.

En ligne depuis le 12 mars 2012


Notice nécrologique : Nestor J. SANDER.-
Format [HTML] ou [PDF 424 KB]
Référence : [Nestor_Sander]
DOI : 10.4267/2042/48262
Langue : 

Nestor_SanderNestor John SANDER (5 décembre 1914 - 11 février 2012), "Sandy" (littéralement "sableux") pour ses amis, était un livre d'histoires vivant, se décrivant lui-même comme un positiviste. (...) Pour sa première affectation Nestor fut envoyé en Arabia séoudite (...). C'était avant le début de la Deuxième Guerre mondiale et bien avant que ce pays ne soit reconnu comme le plus grand producteur de pétrole au monde. (...) Nestor était aussi l'un des fondateurs des Notebooks on Geology : de nombreux auteurs de langue maternelle autre que l'anglais se souviendront de lui pour sa gentillesse et sa générosité et, par exemple, pour les avoir aidé à perfectionner leurs manuscrits.

En ligne depuis le 11 mars 2012


Article 2 [2012] : Révision des espèces de brachiopodes décrites par A. RISSO, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 674 KB]
Référence : [CG2012_A02]
DOI : 10.4267/2042/45933
Langue : 

CG2012_A02_thumb Résumé :  Bien que la collection Risso n'ait pas été retrouvée, la liste de douze espèces actuelles et treize espèces fossiles de brachiopodes recensées et décrites par Risso (1826) dans les environs maritimes et terrestres de Nice mérite révision en prenant en compte les mises en synonymie récentes. En y ajoutant Argyrotheca cistellula signalée en 1920, la liste des espèces actuelles de brachiopodes récoltées en mer Méditerranée est restée la même jusqu'en 1994, date à partir de laquelle elle augmente de deux espèces. Trois des espèces décrites par Risso sous le nom de genre Terebratula lui restent attribuées : Joania cordata, Argyrotheca cuneata, Lacazella mediterranea, elles sont toutes trois l'espèce-type de leur genre. Quant aux espèces fossiles, seules deux ont pu être identifiées, comme synonymes de Terebratula terebratula. Plusieurs fois critiqué, parfois avec trop de sévérité, pour ses travaux sur les Mollusques, auxquels appartenaient aussi à l'époque les Brachiopodes, Risso (1826) comme naturaliste amateur a réalisé un travail parfaitement honorable sur les Brachiopodes, en tout comparable à ceux de la plupart de ses contemporains et successeurs sur ce groupe.

En ligne depuis le 15 Février 2012


Article 1 [2012] : Distribution des assemblages de brachiopodes dans l'Oxfordien du centre de la France, par Annick BOULLIER & Rosemarie FILIPPI.-
Format [HTML] ou [PDF 2.123 KB]
Référence : [CG2012_A01]
DOI : 10.4267/2042/45932
Langue : 

CG2012_A01_thumb Résumé :  En Berry, province située au centre de la France, les dépôts oxfordiens sont représentés par une succession de formations bien individualisées et datées où les brachiopodes ont été plus particulièrement étudiés. Plusieurs cortèges de brachiopodes ont été mis en évidence pouvant fournir des indications sur les datations des niveaux. Certains ont été reconnus dans des régions plus ou moins éloignées permettant d'établir des corrélations.

En ligne depuis le 15 Février 2012


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