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2024 (vol. 24)

Biochronologie des radiolaires et des foraminifères planctoniques du Groupe des calcaires de Soğukçam, de l'Olistostrome d'Elmadağ et de la Formation d'Unaz (région d'Ankara, centre de la Turquie) : Perspectives sur l'évolution crétacée du Continent de Sakarya et des unités sus-jacentes
U. Kağan K. TEKIN, Bilal SARI, Alaettin TUNCER, Kaan SAYIT, Cengiz OKUYUCU & Çağrı GÜZGÜN

 | HTML  | PDF [12.194 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2413

 Résumé :  La région d'Ankara, située au centre de la Turquie, englobe une partie du Terrane de Sakarya ainsi que des vestiges d'accrétion hérités de la branche Izmir-Ankara-Erzincan (IAE) de la Néotéthys septentrionale. Le Terrane de Sakarya est caractérisé par un socle pré-jurassique surmonté de séries sédimentaires jurassiques et crétacées, regroupées sous l'appellation collective de "Couverture du Continent de Sakarya". Cette étude vise à clarifier l'évolution jurassico-crétacée du Terrane de Sakarya en s'appuyant sur une cartographie géologique détaillée des régions d'Haymana, d'Yakacık, du nord d'Alagöz et de l'ouest de Memlik, situées à l'ouest et au sud-ouest de la ville d'Ankara. En analysant les associations de radiolaires et de foraminifères planctoniques, nous fournissons des datations précises pour trois unités lithologiques clés : le Groupe des Calcaires de Soğukçam (faisant partie de la Couverture du Continent de Sakarya), l'Olistostrome d'Elmadağ et la Formation d'Unaz (appartenant aux unités sus-jacentes). Dans la région d'Haymana, au sud de la ville d'Ankara, l'unité rocheuse la plus ancienne exposée est le Groupe des Calcaires de Bilecik, constitué de calcaires de plateforme datant du Tithonien au Berriasien inférieur. Une discordance d'ennoiement le sépare du Groupe des Calcaires de Soğukçam, qui lui succède et couvre l'intervalle Berriasien moyen à Albien terminal. Cette dernière unité, élevée au rang de "groupe" dans cette étude, est subdivisée en deux formations distinctes : la Formation de Seyran et celle d'Akkaya, séparées par une surface de discontinuité. La Formation de Seyran est composée, pour sa base datant du Berriasien moyen, de brèches calcaires avec une matrice micritique et, pour sa partie supérieure datant du Berriasien supérieur à l'Aptien inférieur, de calcaires micritiques argileux, à silex et riches en radiolaires. La discontinuité entre les formations de Seyran et d'Akkaya correspond à un court hiatus sédimentaire équivalent à l'intervalle Aptien moyen à supérieur. La partie inférieure de la Formation d'Akkaya est constituée de dépôts de coulées de débris, datant de l'Albien inférieur à moyen, alors que sa partie supérieure est composée de calcaires argileux et glauconieux, riches en foraminifères planctoniques, datant de l'Albien terminal. En généralisant, on peut dire que la Formation d'Akkaya correspond approximativement à l'étage Albien.
La Formation d'Akkaya, appartenant au Groupe des Calcaires de Soğukçam, est recouverte de manière discordante par l'Olistostrome d'Elmadağ d'âge Coniacien, qui recouvre également le mélange ophiolitique de l'océan IAE (contenant des blocs à radiolaires d'âge Turonien) à l'ouest de la région de Memlik. La partie basale de l'Olistostrome d'Elmadağ est caractérisée par une matrice carbonatée non stratifiée, faiblement compactée, de couleur grise à beige, alors que sa partie supérieure présente une matrice stratifiée, fortement cisaillée, composée de calcaires argileux et de marnes, gris à beiges, emballant des blocs calcaires. Les radiolaires et les foraminifères planctoniques permettent d'attribuer ces blocs à l'intervalle Callovien inférieur à Coniacien. Observés dans les régions d'Haymana, de Yakacık et au nord d'Alagöz, ils proviennent principalement du Groupe des Calcaires de Soğukçam sous-jacent. L'Olistostrome d'Elmadağ s'est probablement déposé dans un bassin de flysch périphérique de type avant-pays, analogue à une fosse, en avant des nappes se déplaçant vers le sud et provenant de la branche Intra-Pontide de l'océan Néotéthys. Cet olistostrome est surmonté en discordance par la Formation d'Unaz qui représente l'unité la plus basse du bassin d'avant-arc au sein de l'Arc de Galatea et est présente dans les quatre régions étudiées. La Formation d'Unaz est composée principalement de calcaires argileux gris à rouge, finement lités, riches en foraminifères planctoniques, ainsi que de marnes rouges à roses. Dans la partie nord, à l'ouest de Memlik, la Formation d'Unaz comprend également des sédiments clastiques à sa base. Grâce aux associations caractéristiques de foraminifères planctoniques, cette formation est datée du Santonien supérieur et est bien corrélée avec sa localité-type dans les Pontides au nord-ouest de la Turquie. Par la suite, au Santonien-Campanien, une brève période de magmatisme d'arc continental est observée. Elle est suivie du dépôt de sédiments clastiques d'avant-arc regroupés dans la Formation d'Haymana datée du Campano-Maastrichtien.
Dans cette étude, une abondante microfaune de radiolaires bien préservés et très variés (avec 146 taxons, parmi lesquels quatorze nouvelles espèces et quatre nouvelles sous-espèces datant de l'Hauterivien inférieur à l'Aptien inférieur) a été identifiée dans les calcaires micritiques argileux de la Formation de Seyran du Groupe des Calcaires de Soğukçam. Les répartitions verticales de ces radiolaires ainsi que leurs calibrations stratigraphiques étayées par des études antérieures sont également renseignées.

Carnets Geol., vol. 24, nº 13, p. 187-263

En ligne depuis le 10 déembre 2024


Notice Nomenclaturale, p. 264


Une nouvelle classification des Coskinolinidae Moullade, 1965, Foraminifères Benthiques de Grande Taille de l'intervalle Jurassique moyen-Paléogène
Felix SCHLAGINTWEIT

 | HTML  | PDF [728 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2412

 Résumé :  La famille des Coskinolinidae regroupe des Foraminifères Benthiques de Grande Taille (FBGT), typiquement orbitoliniformes, datant du Jurassique moyen au Paléogène et caractérisés par une structure de paroi pseudokériothéque. Le générotype, Coskinolina Stache, 1875, ne possède pas d'exosquelette (poutres/rayons et/ou poutrelles/mezzanines) ; par conséquent, la zone marginale des chambres est indivisée. Cependant, d'autres genres de la famille, tels que le Lepinoconus Cruz-Abad et al., 2017, du Crétacé supérieur ou Coleiconus Hottinger & Drobne, 1980, du Paléogène, présentent des séparations verticales (poutres/rayons) subdivisant la zone marginale des chambres. Dans la classification actuelle des foraminifères benthiques agglutinés, la présence ou l'absence d'un exosquelette est un critère permettant la distinction au niveau de la sous-famille, e.g., les Cyclamminidae Marie, 1941. Ainsi, la présence ou l'absence d'un exosquelette dans le lumen des chambres marginales est utilisée ici comme critère taxinomique au niveau de la sous-famille dans la classification de la famille des Coskinolinidae, conduisant à sa subdivision en deux sous-familles : les Coskinolininae Moullade, 1965 (sans exosquelette), et les Coleiconinae subfam. nov. (avec un exosquelette formé de séparations verticales), illustrée par Coleiconus Hottinger & Drobne, 1980.

Carnets Geol., vol. 24, nº 12, p. 179-186

En ligne depuis le 30 novembre 2024


Notice Nomenclaturale, p. 134


Un trilobite extraordinaire récolté par František Pošepný redécouvert 140 ans plus tard
Oldřich FATKA

 | HTML  | PDF [390 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2411

 Résumé :  Cet exemplaire exceptionnel, un thorax articulé bien préservé d'un grand spécimen du trilobite paradoxididé du Cambrien moyen, Paradoxides (Hydrocephalus) minor (Boeck, 1827), avait été récolté par le célèbre géologue František Pošepný lors d'une excursion dans la chaîne de montagnes Hřebeny, en République tchèque, dans les années 1890. Puis, pendant près de 140 ans, il a été considéré comme perdu. Ce trilobite provient du site de Brdlavka, l'un des affleurements les plus orientaux de la Formation de Jince. Aucun autre fossile récolté dans cette localité n'est présent dans des collections institutionnelles ou privées. La découverte récente de ce fossile dans le Pavillon géologique de l'Université Technique d'Ostrava, en République tchèque, a permis de l'attribuer à Paradoxides (Hydrocephalus) minor (Boeck, 1827). Cette espèce commune confirme la présence des niveaux moyens de la Formation de Jince du Cambrien moyen sur le site de Brdlavka.

Carnets Geol., vol. 24, nº 11, p. 173-178

En ligne depuis le 31 octobre 2024


Zonation du Cénozoïque des Amériques à l'aide des foraminifères benthiques de grande taille
Simon F. MITCHELL, Edward ROBINSON, Ercan ÖZCAN, Mark M. JIANG & Natalie ROBINSON

 | HTML  | PDF [762 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2410

 Résumé :  Contrairement au domaine téthysien où, pour la zone néritique au cours du Cénozoïque, les biostratigraphes disposent déjà d'une zonation basée sur les foraminifères benthiques de grande taille (FBGT), il n'en existait pas encore pour les Amériques. Bien qu'il y ait eu des échanges entre les Amériques et la Téthys, les différents schémas évolutifs nécessitent des zonations distinctes. Nous avons calibré les distributions stratigraphiques des FBGT avec des événements dans les Amériques en utilisant le nannoplancton calcaire (Paléocène-Éocène) et les foraminifères planctoniques (Oligocène-Miocène), ainsi que les valeurs publiées des isotopes du strontium (Sr). Nous définissons ainsi 29 zones s'étendant du Paléocène à l'époque actuelle, basées sur les lignées évolutives et les assemblages changeants des FBGT, avec quelques limites de biozones liées à des événements paléoenvironnementaux globaux ou locaux. Ceci devrait permettre des corrélations de meilleure résolution qu'auparavant entre les plates-formes carbonatées des Amériques tropicales.

Carnets Geol., vol. 24, nº 10, p. 163-172

En ligne depuis le 31 octobre 2024


Lésions de la coquille chez Densepustula Lazarev, 1982, brachiopode productidiné du Pennsylvanien du Bassin du Donetsk, Ukraine
Vitaly DERNOV

 | HTML  | PDF [1.669 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2409

 Résumé :  Cette étude porte sur neuf valves ventrales endommagées du brachiopode productidiné Densepustula Lazarev, 1982, récoltées dans les formations de Mospyne, Smolyanynivka, Belaya Kalitva et Kamensk (Bashkirien supérieur et du Moscovien inférieur, Pennsylvanien inférieur et moyen) du bassin du Donets (Ukraine orientale). Trois types morphologiques de lésions ont été identifiés : Type A) sillons longitudinaux, sublongitudinaux et transversaux minces, droits ou sinueux, d'environ 5-7 mm de longueur et 0,5-1,5 mm d'épaisseur ; Type B) fosses arrondies et ellipsoïdales, d'environ 3-4 mm de diamètre, situées sur l'umbo, le bord antérieur de la valve ventrale et les pentes latérales de la valve ventrale ; Type C) fossettes de formes irrégulières sur le bord antérieur et dans le sulcus, d'une taille de 2-3 mm. Ces marques sont présentes sur 9 des 61 (15%) valves ventrales étudiées, mais absentes les 25 valves dorsales. Les responsables de ces lésions sont probablement des poissons cartilagineux et des parasites d'affinité systématique incertaine.

Carnets Geol., vol. 24, nº 9, p. 143-162

En ligne depuis le 20 septembre 2024


Traces de morsures de grand requin blanc provenant d'un affleurement pliocène des Apennins du Nord (Castell'Arquato, Italie))
Alessandro FRESCHI & Simone CAU

 | HTML  | PDF [596 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2408

 Résumé :  Nous décrivons et analysons un fragment de côte d'un petit cétacé du bassin plio-pléistocène de Castell'Arquato (Apennins du Nord, Italie). Ce fragment présente diverses traces de morsures avec des stries parallèles similaires à celles laissées par la dent crénelée du grand requin blanc actuel, Carcharodon carcharias. Le site de la découverte, connu sous le nom de "Buca della Balena", est localisé dans la partie interne d'un plateau sous-marin où, au cours du Plaisancien, les requins pouvaient se nourrir de carcasses dérivantes de cétacés. Le grand nombre de marques relevées sur ce petit fragment d'os suggère de multiples morsures par un ou plusieurs individus. Le fragment de côte étudié est l'un des rares spécimens ostéologiques du Pliocène du bassin méditerranéen à conserver de telles marques de dents de grand requin blanc.

Carnets Geol., vol. 24, nº 8, p. 135-141

En ligne depuis le 24 juillet 2024


Octahedronoides tethysianus n.gen., n.sp., desamas énigmatiques de microsphères à la transition Jurassique-Crétacé
Bruno R.C. GRANIER

 | HTML  | PDF [1.821 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2407

 Résumé :   Dans la littérature, on trouve de nombreuses références à des microsphères dispersées dans les environnements pélagiques du domaine téthysien à la transition Jurassique-Crétacé. Ces microsphères sont communément associées à des genres tels que Cadosina, Colomisphaera ou Stomiosphaera, et attribuées aux dinocystes calcaires. Toutefois, il est peu fait mention de microsphères, initialement décrites comme Cadosina minuta Borza, 1980, qui sont disposées en petits amas, probablement constitués de six cellules. Ce type distinctif de regroupement et son architecture singulière excluent leur attribution aux dinocystes calcaires. Un nouveau genre (Octahedronoides n.gen.) et une nouvelle espèce (Octahedronoides tethysianus n.gen., n.sp.) sont introduits pour définir ces agrégats de léiosphères, qui sont ici réattribués aux acritarches.

Carnets Geol., vol. 24, nº 7, p. 127-133

En ligne depuis le 8 mai 2024


Une nouvelle mouche psychodomorphe fossile de l'ambre Barrémien inférieur du Liban clarifie la relation des Tanyderinae stat. nov. au sein des Psychodidae
Dany AZAR, Sibelle MAKSOUD, Di-Ying HUANG, Mounir MAALOUF & Chen-Yang CAI

 | HTML  | PDF [1.304 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2406

 Résumé :  Une nouvelle espèce, †Nannotanyderus granieri sp. nov., appartenant aux Tanyderidae (Diptera, Nematocera), provenant de l'ambre du Barrémien inférieur de Bqaatouta (Liban), est caractérisée, décrite et illustrée ; sa position taxonomique est discutée. En plus des résultats des phylogénies moléculaires récentes, la possible confusion concernant l'attribution de nouveaux fossiles soit aux Tanyderidae, soit aux Psychodidae, nous a amenés à réévaluer la position taxonomique des Tanyderidae et à les considérer comme une sous-famille au sein des Psychodidae. Le fossile décrit ici est une espèce tanydérine sensu nov. et le deuxième appartenant au genre Nannotanyderus de l'ambre libanais. Une phylogénie moléculaire provisoire des Psychodidae actuels et un catalogue exhaustif des Tanyderinae stat. nov. fossiles sont fournis.

Carnets Geol., vol. 24, nº 6, p. 113-125

En ligne depuis le 1 avril 2024


Notice Nomenclaturale, p. 126


Le projet Kalkowsky - Chapitre VI. Un panorama d'ooïdes brisés au cours de processus synsédimentaires
Bruno R.C. GRANIER & Philippe LAPOINTE

 | HTML  | PDF [3.988 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2405

 Résumé :  Les ooïdes brisés sont observés dans les ooïdes aragonitiques et calcitiques présentant des textures radiaires. Dans la littérature, il a été suggéré que la cassure synsédimentaire pouvait être liée à des impacts mécaniques (attrition), à l'hypersalinité ou à la dessiccation. Toutefois, cet article démontre qu'aucun des phénomènes susmentionnés ne constitue une explication valable. Bien que le processus exact reste inconnu (impliquant potentiellement une recristallisation synsédimentaire), il est démontré que: 1) la cassure est génétiquement liée aux textures radiaires ; 2) le pourcentage de cassures d'ooïdes augmente avec l'épaisseur relative des couches corticales radiaires ; et 3) la croissance des fractures dans les ooïdes brisés est centripète.

Carnets Geol., vol. 24, nº 5, p. 91-112

En ligne depuis le 29 février 2024


Un nouveau cas de paresseux terrestre dans la vallée de la Ribeira de Iguape, sud-est du Brésil
Artur CHAHUD, Gabriella da C. PEREIRA, Paulo R. de O. COSTA & Mercedes OKUMURA

 | HTML  | PDF [377 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2404

 Résumé :  Au début des années 1980, une association de vertébrés éteints et d'autres toujours existants a été récoltée dans l'Abismo Ponta de Flecha, une grotte verticale au sud de São Paulo (Brésil), en vue d'analyses archéologique, géologique et paléontologique. Bien que les matériels identifiés comme étant des paresseux terrestres aient été mentionnés dans des publications antérieures, ils n'ont jamais été décrits adéquatement. Dans cette étude, nous fournissons la première description détaillée d'un grand taxon encore non identifié, découvert au Brésil, et interprété ici comme appartenant à la famille des Nothrotheriidae. Bien qu'il n'ait pas été possible de dater directement ce spécimen, d'autres découvertes datées de la vallée de la Ribeira de Iguape suggèrent qu'il aurait pu habiter la région à la fin du Pléistocène, ce qui coïncide avec la présence locale d'un couvert forestier dense.

Carnets Geol., vol. 24, nº 4, p. 83-89

En ligne depuis le 31 janvier 2024


Le Projet Kalkowsky - Chapitre V. Ooïdes asymétriques de la Formation Yacoraïte (Argentine)
Bruno R.C. GRANIER & Philippe LAPOINTE

 | HTML  | PDF [2.420 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2403

 Résumé :  Nous décrivons des ooïdes asymétriques provenant d'un paléolac saumâtre d'âge Maastrichtien à Danien du nord-ouest de l'Argentine. Leur mode de croissance particulier, i.e., asymétrique, est probablement lié à une répartition inégale des substances polymériques extracellulaires (SPE) autour du grain cortiqué, au sein desquelles les fibres de calcite (i.e., la "fibrite") se sont développées. Il est peu probable que ce mode de croissance puisse être confondu avec celui d'autres ooïdes "excentriques", tels que les ooïdes bancals, les ooïdes épineux, les ooïdes hiataux, les ooïdes en demi-lune, les ooïdes "cassés" sensu lato ou les moules effondrés d'ooïdes (parfois appelés ooïdes "déformés").

Carnets Geol., vol. 24, nº 3, p. 75-82

En ligne depuis le 20 janvier 2024


L'Atlantique Sud Central : Origine de ses eaux, son évolution et ses répercussions
Ricardo L.M. AZEVEDO, Rogério L. ANTUNES, Mauro D.R. BRUNO, Thomas R. FAIRCHILD & Dimas DIAS-BRITO

 | HTML  | PDF [3.554 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2402

 Résumé :  Au Crétacé inférieur, la mer primitive qui occupait l'Atlantique Sud Central (ASC) était une composante du rift intra-gondwanien. Cette mer a permis le dépôt d'une couche salifère étendue et épaisse - le Sel d'Ibura (événement d'Ibura) - suivi ultérieurement (à l'Albien) celui d'une puissante sériecarbonatée. Alors que ces faciès carbonatés néritiques ne recèlent aucun des marqueurs benthiques classiques de la Téthys, les faciès pélagiques de mer ouverte sont dominés par des éléments planctoniques du domaine téthysien. Cette observation a conduit certains chercheurs à penser que les eaux issues de la Téthys auraient également pu contribuer à la formation des évaporites, un concept en contradiction avec le modèle géotectonique de séparation de l'Afrique et de l'Amérique du Sud à partir du sud, en direction du nord, avec pénétration d'eaux marines à prédominance australe. Une controverse surgit aujourd'hui concernant l'âge de la couche salifère, en tentant de recaler les événements biologiques et les marqueurs lithologiques et chimiostratigraphiques reconnus au sein de cette série carbonatée avec les données disponibles sur la Coupe et le Point Stratotypique Mondial de la limite Aptien/Albien (PSM-Albien). Les études biochronostratigraphiques fondées sur les foraminifères planctoniques indiquent un âge aptien pour la série carbonatée qui recouvre les dépôts salifères alors qu'un âge albien basal était traditionnellement accepté. Par ailleurs, les données stratigraphiques et géochronologiques suggèrent un âge de 113 Ma pour la base du Sel d'Ibura, très proche de celui arbitré pour le PSM-Albien (113,2 ± 0,1 Ma). Cette étude adopte la base de la couche salifère comme limite Aptien/Albien pour l'Atlantique Sud Central (ASC), l'Atlantique Sud Équatorial (ASE), ainsi que pour certains bassins intérieurs du nord-est du Brésil (BNE). Sur cette base, un réexamen approfondi et l'intégration de toutes les informations disponibles ont conduit à de nouvelles interprétations concernant la phase la plus ancienne de ces segments de l'Atlantique Sud et des zones adjacentes. Initialement, au cours de la transition Aptien-Albien, existait au Brésil une mer intérieure éphémère qui, tirant ses eaux du nord, aurait contribué au dépôt de sels dans le rift intra-gondwanien (phase évaporitique de l'ASC). Par la suite, toujours au cours de l'Albien basal, le système évaporitique a évolué vers un système carbonaté, une fois la barrière nord, i.e., la zone d'exception (ZE), disparue. Le modèle de circulation confiné qui s'est alors établi dans l'ASC a créé un panache hypersalin et chaud qui, sortant de l'ASC, a balayé le fond marin de l'ASE et d'une partie de la Téthys. Les événements paléoocéanographiques enregistrés sur le site 545, plateau de Mazagan, soutiennent cette nouvelle hypothèse et illustrent la complexité potentielle de la corrélation des dépôts riches en matière organique dans lesquels les influences locales ont prévalu sur les influences globales. Ce fossé long, étroit et continu à sédimentation carbonatée a disparu à la fin de l'Albien avec l'arrivée d'eaux méridionales issues de l'Atlantique Sud Méridional (MSA), consolidant ainsi l'Atlantique Sud en un proto-océan.

Carnets Geol., vol. 24, nº 2, p. 29-74

En ligne depuis le 20 janvier 2024


Changements paléoenvironnementaux précédant le début de la crise de salinité du Messinien dans la mer Méditerranée occidentale (Messinien préévaporitique du bassin de Melilla-Nador, Maroc NE)
Hanane BAHAJ, Nadia BARHOUN, Naima BACHIRI TAOUFIQ, Jihad RAHMOUNA, Soukaina TARGHI, Naima BERRY, Jean-Pierre SUC & Speranta-Maria POPESCU

 | HTML  | PDF [1.498 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2024.2401

 Résumé :  Afin de contribuer à la compréhension de l'évolution des environnements marins et continentaux, précédant le début de la crise de salinité messinienne dans la Méditerranée occidentale, nous avons mené une étude intégrée de la série sédimentaire messinienne préévaporitique dans le bassin de Melilla-Nador. Trois coupes ont été réalisées dans la série marno-diatomique et ont fait l'objet d'une étude biostratigraphique et palynologique détaillée. L'étude des foraminifères planctoniques, du pollen, des dinokystes et du palynofaciès a permis de caractériser l'évolution de ces environnements. De 6,83 à 6,52 Ma, le milieu marin est relativement ouvert, calme, probablement soumis à l'action des upwellings et reçoit périodiquement des apports continentaux. À partir de 6,52 Ma, l'abondance et la diversité des foraminifères planctoniques diminuent. Les apports continentaux, alternant avec des apports marins, deviennent progressivement dominants, l'ensemble reflétant une succession cyclique entre des environnements néritiques proximal et distal. Les conditions de l'eau de surface sont chaudes. Après 6,35 Ma, commence la dégradation des conditions marines. L'environnement continental montre un paysage végétal ouvert dominé par des plantes herbacées, reflétant un climat tropical à subtropical aride, légèrement moins sec que celui du Corridor Sud Rifain. Cette étude confirme l'existence de plusieurs paramètres qui ont contribué au dépôt de la série cyclique marno-diatomitique avec, d'une part, le climat chaud et sec favorisant l'ouverture du paysage végétal et donc l'érosion (apports continentaux) et, d'autre part, la tectonique (volcanisme et soulèvement).

Carnets Geol., vol. 24, nº 1, p. 1-27

En ligne depuis le 17 janvier 2024


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2023 (vol. 23) 

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2023 (vol. 23)

Chapitre 1 - Recherches préliminaires sur la Formation Zard dans sa localité type (Province du Nord Khorasan, Iran)
Bruno GRANIER, Seyedeh Saeideh S. MORTAZAVI, Morteza TAHERPOUR-KHALIL-ABAD & Farokh GHAEMI

 | HTML  | PDF [5.168 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2309

 Résumé :  Ce chapitre présente une révision de la Formation Zard dans sa région type, c'est-à-dire dans la Province du Nord Khorasan (Iran), avec entre autres sa localité type. Les principaux critères sédimentologiques et micropaléontologiques qui permettent de la distinguer de la Formation Mozduran (sous-jacente) et de la Formation Tirgan (sus-jacente) sont décrits. Dans sa localité type, sa limite inférieure est une surface remarquable, perforée. De fait, les deux contacts avec les formations encadrantes correspondent des surfaces de transgression, ce qui implique que cette unité lithostratigraphique est une unité délimitée par des discordances, "Unconformity-Bounded Unit" ou UBU des stratigraphes anglo-saxons. En ce qui concerne la biostratigraphie, cette formation contient quelques marqueurs de second ordre : Holosporella sugdeni, Kopetdagaria sphaerica et Torinosuella peneropliformis, galement présents dans l'unité sus-jacente, c'est-à-dire dans la Formation Tirgan. Comme cette dernière recèle des marqueurs qui apparaissent pour la première fois au Barr mien : Bakalovaella elitzae, Pseudoactinoporella iranica et Balkhania balkhanica, mais aussi Montseciella arabica, dont l'extension stratigraphique serait limitée au seul Barrémien supérieur, la Formation Zard (c'est-à-dire l'étage régional Zardien) devrait couvrir en partie l'intervalle Hauterivien à Barrémien. Enfin, bien que l'on ne puisse définitivement exclure que la partie basale de la Formation Zard puisse être d'âge valanginien, cette hypothèse a encore besoin d'être mieux renseignée.

Carnets Geol., vol. 23, nº 9, p. 161-189

En ligne depuis le 10 septembre 2023


Un foraminifère pseudolepidinidé nouveau, Hanovolepidina browni gen. nov. sp. nov., de l'Éocène moyen (Lutétien moyen) de Jamaïque et sa signification
Simon F. MITCHELL

 | HTML  | PDF [3.090 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2308

 Résumé :  Un nouveau grand foraminifère benthique, Hanovolepidina browni gen. nov. sp. nov., est décrit dans la Formation Chapelton (Lutétien moyen, Éocène moyen, ABZ7) de Jamaïque. Le genre présente la transition caractéristique d'une couche équatoriale simple à double à mi-distance environ du rayon observable en sections axiales, un critère qui définit la famille Pseudolepidinidae. Les sections équatoriales montrent un embryon suivi de 4 ou 5 chambres spirales rotaliides avec la dernière chambre donnant naissance à une spirale primaire et une (contre-) spirale secondaire de chambres équatoriales. La présence d'une longue phase rotaliide suggère une forme plus primitive que Pseudolepidina, tandis que Hanovolepidina gen. nov. diffère également de ce dernier par l'absence de chambre accessoire principale supplémentaire visible en section axiale. Hanovolepidina gen. nov. est considéré provisoirement comme un ancêtre du genre fini-éocène Triplalepidina. Bien que les occurrences de la famille Pseudolepidinidae soient très restreintes stratigraphiquement, cette nouvelle découverte dans les Caraïbes illustre une diversité plus grande que celle précédemment enregistrée, suggérant ainsi qu'elle a pu apparaître dans la région à la faveur d'événements migratoires.

Carnets Geol., vol. 23, nº 8, p. 149-159

En ligne depuis le 27 août 2023


Notice Nomenclaturale, p. 160


Lacunes et redéposition à la transition Tithonien-Berriasien au Chouet (Les Près, Drôme, SE France) : Implications sédimentologiques et biostratigraphiques
Bruno R.C. GRANIER, Serge FERRY & Mohamed BENZAGGAGH

 | HTML  | PDF [6.466 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2307

 Résumé :  Notre nouvelle étude de la succession du Tithonien au Berriasien inférieur du Chouet (Les Près, Drôme, France) précise la succession lithologique, les macro- et microfaciès, et les répartitions stratigraphiques de quelques microfossiles essentiellement calibrées ici sur la biozonation des calpionellidés. D'un point de vue lithologique, les dépôts du Tithonien sont principalement représentés par des brèches en bancs épais représentant des coulées de débris et par des calciturbidites associées, tandis que les dépôts du Berriasien sont typiquement constitués de calcaires blancs qui recèlent également des intercalations éparses de passées bréchiques et de calciturbitides (y compris des calciturbidites de boue, souvent cryptiques). En lames minces, ces calcaires blancs présentent des textures mud- à wackestone et leurs éléments figurés sont pour la plupart de minuscules bioclastes (comme, par exemple, des radiolaires, des calpionellidés, des saccocomidés). Les brèches sont des rud- et/ou floatstones lithoclastiques avec une matrice comparable aux calciturbidites. Leurs lithoclastes sont soit des extraclastes sensu stricto (c'est-à-dire du matériel remanié de zones peu profondes en amont), soit des pseudo-intraclastes, représentant du matériel sub-autochtone remanié (c'est-à-dire des lithoclastes à textures mud- à wackestone avec des radiolaires, des saccocomidés et/ou des calpionellidés). Outre les structures liées à l'érosion observées à la base des écoulements gravitaires, ces pseudo-intraclastes témoignent de l'intensité de l'érosion sous-marine. Localement, ils permettent d'estimer les profondeurs d'érosion en amont des coulées. Un nombre non négligeable de bioclastes sont remaniés de zones peu profondes en amont, parmi lesquels il convient de mentionner le foraminifère Protopeneroplis ultragranulata (Gorbatchik), dont la première apparition est datée ici du Tithonien inférieur terminal. Les saccocomidés font partie des organismes pélagiques dominants signalés dans l'intervalle Tithonien inférieur à supérieur, tandis que les calpionelles les remplacent dans l'intervalle Tithonien supérieur à Berriasien inférieur. Les intervalles à saccocomidés, caractéristiques des zones 4-5 ainsi que des zones 6-7, sont respectivement attribués ici au Tithonien inférieur (4-5) ainsi que pro parte au Tithonien supérieur (6-7). La biozonation du groupe des calpionelles sensu lato permet l'identification de la Sous-Zone à Boneti des chitinoïdellidés, la Zone à Crassicollaria avec ses quatre sous-zones (A0-A3) et la Zone à Alpina avec sa première sous-zone (B1). Sur la base de données sédimentologiques (y compris les taux de sédimentation) et biostratigraphiques, la plupart des limites de zones sont localisées aux bases érosives de couches de brèches ou de turbidites et correspondent donc à des lacunes sédimentaires.

Carnets Geol., vol. 23, nº 7, p. 123-147

En ligne depuis le 27 juin 2023


À propos de l'association de foraminifères à Pseudoacutella partoazari du Gzhélien (Carbonifère terminal) du Bloc de Tabas (Iran central)
Hamed YARAHMADZAHI & Daniel VACHARD

 | HTML  | PDF [1.906 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2306

 Résumé :  Une association de foraminifères de la Formation de Zaladou du Bloc de Tabas (coupe de Shishtu, Iran central) est décrite. Cette association comprend 16 espèces appartenant à 14 genres ; elle réunit les fusulinides Pseudoacutella partoazari, Grovesella tabasensis, Gr. aff. australis, Gr. sphaerica, Gr. sphaerica var. quadrata, Gr. cf. staffelloides, Schubertina sp., Schubertella sp., et les petits foraminifères Eotuberitina sp., Lasiodiscus tenuis, Raphconilia cf. minor, R. multihelicis, R. modificata, Tetrataxis cf. parviconica, Globivalvulina ex gr. bulloides, Gl. graeca, Calcivertella heathi, Tansillites sp., Palaeonubecularia? sp., Hemigordiellina sp., Nodosinelloides longa, and N. longissima. Cette association, dominée par le fusulinide Pseudoacutella partoazari et à faible diversité totale des petits foraminifères, est comparée à celles d'autres régions de l'Iran, ainsi qu'à celles des ÉUA. Son âge est considéré comme étant gzhélien. Durant le Carbonifère supérieur, elle serait le témoin de conditions plus chaudes et plus humides que celles enregistrées par les associations de l'Elbourz, de Sanandaj-Sirjan, de Sabzevar et de l'Iran central. Par ailleurs, une lignée évolutive de Pseudoacutella partoazari est proposée. Celle-ci confirme que Pseudonovella diffère de Pseudoacutella par sa périphérie carénée-arrondie (elle est carénée chez Pseudoacutella), des pseudo-chomata moins développés et son type d'enroulement (seul Pseudoacutella est réellement planispiralé involute). Toutefois, Pseudonovella pourrait même être l'ancêtre de Pseudoacutella.

Carnets Geol., vol. 23, nº 6, p. 107-122

En ligne depuis le 30 juin 2023


Première observation de serpulidés du Jurassique moyen dans le sud-est de la Turquie (Téthys équatoriale)
Olev VINN & İzzet HOŞGÖR

 | HTML  | PDF [846 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2305

 Résumé :  Au nord de la plate-forme arabe, dans le sud-est de la Turquie, les séries jurassiques de bordure de plate-forme de la région de Hezan, appelée "unité de Hezan" (Diyarbakir), sont constituées de cinq formations sédimentaires, essentiellement des roches carbonatées. La partie supérieure de l'unité de Hezan, la Formation de Kuran, est particulièrement intéressante car elle présente des niveaux constitués de calcaires oolithiques et argileux. Le ver tubicole polychète calcaire Propomatoceros lumbricalis est signalé pour la première fois dans la partie inférieure du Jurassique moyen de la Formation de Kuran de la région de Hezan. La plupart des connaissances sur les serpulidés fossiles sont fondées sur du matériel européen tandis que peu de travaux concernent les tubes calcaires fossiles du Moyen-Orient. Les informations taxonomiques résultant de notre étude devraient donc permettre de mieux appréhender l'histoire biogéographique des associations de polychètes calcaires du Jurassique moyen, de même que la structure et la paléoécologie de ces communautés marines.

Carnets Geol., vol. 23, nº 5, p. 97-105

En ligne depuis le 30 juin 2023


Foraminifères du Trias supérieur (Norien-Rhétien) de la Formation Nayband du Bloc de Lut (section Garm Ab, Nord-Est de l'Iran)
Fatemeh AMIRHASSANKHANI, Baba SENOWBARI-DARYAN & Koorosh RASHIDI

 | HTML  | PDF [3.997 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2304

 Résumé :  L'étude de la Formation Nayband de la coupe de Garm Ab dans le Bloc de Lut dans le centre de l'Iran a conduit à l'identification de 26 taxons de foraminifères. Neuf espèces sont signalées pour la première fois en Iran : Involutina ex gr. liassica (Jones), Involutina sp., Lamelliconus permodiscoides (Oberhauser), Palaeolituonella cf. meridionalis (Luperto), Palaeolituonella cf. angulata Senowbari-Daryan & Cacciatore, Gaudryinella cf. kotlensis Trifonova, Ammobaculites eumorphos Kristan-Tollmann, Frondicularia rhaetica Kristan-Tollmann, Frondicularia cf. xiphoidea Kristan-Tollmann et Orthotrinacria ? expansa (Zaninetti et al.). Ces taxons permettent de restreindre l'intervalle du Trias supérieur consideré probablement au seul Rhétien. Sur la base des foraminifères et de leur abondance, trois types d'associations différentes ont pu être distinguées, à savoir les associations à Decapoalina schaeferae-Miliolipora cuvillieri, à Trocholina turris-Agathammina iranica et à Involutina ex gr. liassica-Trocholina umbo. Les comparaisons des associations de foraminifères recueillies dans différentes parties du centre de l'Iran, telles 1) la coupe de Hassan Abad, au sud-ouest de Ferdows dans le Bloc de Lut, 2) la localité type de la Formation Nayband dans le bloc de Tabas, au nord-est d'Ispahan dans la partie orientale du bloc du domaine central, et 3) la coupe de Garm Ab dans le Bloc de Lut, indiquent que les foraminifères hyalins sont les plus abondants dans le Garm Ab. Par ailleurs, dans le Bloc de Lut, les milieux récifaux de la coupe de Garm Ab sont plus profonds que ceux de la coupe de Hassan Abad. L'association de Trocholina umbo avec Miliolipora cuvillieri est similaire à l'association de foraminifères du NE d'Esfahan et présente des conditions similaires dans le Bloc de Lut et le bloc du domaine central. Les deux associations de foraminifères hyalins, en particulier le nouveau signalement d'Involutina et de Trocholina, s'avèrent d'âge rhétien.

Carnets Geol., vol. 23, nº 4, p. 77-95

En ligne depuis le 1 avril 2023


Biostratigraphie et paléoenvironnement du Miocène supérieur du bassin de Sais (Corridor sud-rifain, Maroc) : Nouvelles données sur la région de Moulay Yakoub
Soukaina TARGHI, Nadia BARHOUN, Naima BACHIRI TAOUFIQ, Mohamed ACHAB, Rachid ESSAMOUD, Hanane BAHAJ, Jihad RAHMOUNA & Naima BERRY

 | HTML  | PDF [1.318 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2303

 Résumé :  Le Corridor rifain constituait, au Miocène supérieur, l'un des deux principaux corridors d'échanges entre l'Atlantique et la Méditerranée. Les dépôts sédimentaires accumulés le long de ce corridor et plus particulièrement dans le bassin du Saïs représentent un terrain d'étude permettant de comprendre le rôle du Corridor sud-rifain dans l'évolution des environnements, des faunes et du phytoplancton au Miocène supérieur. Une étude biostratigraphique et palynologique intégrée du Miocène supérieur du forage KA 102 a été réalisée afin de reconstituer l'évolution des paléoenvironnements marins dans la région de Moulay Yakoub et de comparer au mieux cette évolution avec d'autres zones du bassin du Saïs. La biostratigraphique à haute résolution à base des foraminifères planctoniques a permis de réviser et de préciser le cadre chronostratigraphique des séries sédimentaires de Miocène supérieur de la région de Moulay Yakoub et de leur attribuer un âge allant de 7,8 Ma à 6,52 Ma (du Tortonien supérieur au Messinien inférieur). Au Tortonien supérieur, les associations de foraminifères planctoniques documentent un environnement marin ouvert et relativement profond. À la limite Tortonien-Messinien, les associations des foraminifères planctoniques et de dinoflagellés ainsi que les indices de distalité suggèrent un environnement marin relativement profond et néritique distal avec une baisse de la diversité et une augmentation des remaniements de taxons. Les eaux de surface étaient chaudes avec une légère tendance au refroidissement observée juste en dessous de cette limite. Par comparaison avec les coupes étudiées précédemment dans le bassin de Saïs, le Messinien inférieur est caractérisé par un environnement marin plus profond et plus distal. Cependant, les tendances proximales et les conditions d'eaux de surface chaudes ont persisté dans toutes les secteurs étudiés dans ce bassin au cours de cette période.

Carnets Geol., vol. 23, nº 3, p. 53-75

En ligne depuis le 1 avril 2023


Sur un bivalve tubulaire particulier à tabulae concaves densément empilées (Calcaires de Štramberk, Tithonien-Berriasien)
Olev VINN, Bogusław KOŁODZIEJ & Zuzana KOZLOVÁ

 | HTML  | PDF [1.263 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2302

 Résumé :  Les fossiles décrits proviennent des Calcaires de Štramberk d'âge Tithonien-Berriasien inférieur de République tchèque. Ces spécimens sont constitués de tubes courts, droits à faiblement incurvés et densément empilés. Chaque tube est composé d'une seule valve, plutôt que de deux valves, vraisemblablement cimentée au substrat ; l'autre valve est manquante. Certains comportent des constrictions au niveau de la paroi, habituellement sur seulement un côté du tube. Le lumen de ces tubes est presque entièrement rempli de nombreuses tabulae, faiblement à fortement concaves, densément empilées. Elles peuvent former des planchers complets à l'intérieur de certains tubes ; dans d'autres, elles joignent simplement la paroi du tube à une autre tabula ou scellent la concavité dans la tabula inférieure. Les tubes décrits ressemblent quelque peu à des annélides, des rudistes, des vermetidés, voire à des algues calcaires. Toutefois, sur la base de similitudes morphologiques telles que la morphologie tubulaire en section longitudinale et la forme des lamelles et des tabulae, ces tubes ressemblent également aux huîtres décrites dans l'Albien du Brésil. En conclusion, nous en déduisons que les tubes de Štramberk représentent des huîtres ou des bivalves apparentés aux huîtres.

Carnets Geol., vol. 23, nº 2, p. 43-51

En ligne depuis le 15 février 2023


Problèmes liés à l'identification de la limite Aptien/Albien dans les bassins sud-atlantiques et au-delà
Ricardo L.M. AZEVEDO, Rogério L. ANTUNES & Mauro D.R. BRUNO

 | HTML  | PDF [2.009 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2023.2301

 Résumé :  L'utilisation de critères taxinomiques et phylogénétiques établis pour les foraminifères planctoniques dans les années 2000 et la définition du Point Stratotypique Mondial de l'Albien (PSM Albien) ont entraîné un changement majeur dans l'interprétation des dépôts à dominante calcaire postérieurs à l'énorme accumulation salifère présente dans l'Atlantique Centre-Sud (CSA), ainsi que dans celle des couches équivalentes de l'Atlantique Sud équatorial (ESA) et de l'intérieur du nord-est du Brésil (BNE). Ces "carbonates post-salifères" ont longtemps été considérés comme d'âge albien alors qu'ils recèlent une association de foraminifères planctoniques caractéristique de l'Aptien. Toutefois, des désaccords apparaissent quand cette association faunistique est comparée à des successions biostratigraphiques datées à partir d'autres groupes fossiles ou fondées sur des données lithostratigraphiques et géochronologiques. Des controverses similaires à celles observées dans l'interprétation des sites 363 et 364, Leg 40 du Deep Sea Drilling Project (DSDP), forés il y a près de 45 ans, refont surface. Paradoxalement,  l'événement remarquable que constitue la disparition de grandes espèces de foraminifères planctoniques au sommet de la Zone à Paraticinella rohri (de l'Aptien supérieur) survient stratigraphiquement après une série d'apparitions de nannofossiles calcaires typiquement albiens (tels que les espèces Hayesites albiensis, Tranolithus orionatus, Axopodorhabdus biramiculatus et Eiffellithus turriseiffelli) ou après l'apparition de trois espèces de calcisphères pélagiques, toutes considérées comme d'âge albien. Un autre conflit notoire réside dans le fait que ces carbonates reposent directement sur la couche de sel, elle-même superposée à la Barrière Médiane de l'Atlantique Sud (SAMB), où une trachyandesite a été datée à 113,2 ± 0,1 Ma, soit une valeur identique à celle qui est retenue dans l'Échelle des Temps Géologiques 2020 pour le PSM Albien. L'examen détaillé de 16 coupes stratigraphiques provenant de différentes localités dans le monde montre que les difficultés de l'application stricte des critères du PSM Albien ne se limitent pas aux bassins CSA, ESA et BNE. Il se peut que les réponses à ces controverses résident dans les conditions particulières de la masse d'eau de l'Atlantique Sud primitif, induisant des altérations morphologiques ou encore dans l'amplitude temporelle des taxons. Mais jusqu'à ce que les incompatibilités géochronologiques et bio-lithostratigraphiques soient clarifiées, il est recommandé d'utiliser la base de la couche évaporitique comme référence pour la limite Aptien/Albien dans les bassins CSA, ESA et BNE.

Carnets Geol., vol. 23, nº 1, p. 1-42

En ligne depuis le 1 janvier 2023


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2022 (vol. 22) 

Nouveaux grands foraminifères benthiques de la Formation d'Oldsmar (Éocène inférieur à moyen) du sud-est de la Floride (États-Unis d'Amérique)
Edward ROBINSON & Kevin J. CUNNINGHAM

 | HTML  | PDF [1.719 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2221

 Résumé :  Nous décrivons ici deux taxons de grands foraminifères benthiques provenant de puits forés dans les couches éocènes du sud-est de la Floride. Il s'agit d'espèces nouvelles pour la Floride péninsulaire et la région caribéenne. Saudia floridana n.sp. est caractéristique d'une association de foraminifères de la partie supérieure de la Formation d'Oldsmar, comprenant également Helicostegina gyralis, de grandes formes du groupe Cushmania americana, et Gunteria floridana. Globogypsinoides browardensis n.gen. n.sp. apparaît dans une seconde association de foraminifères de la partie médiane de la Formation d'Oldsmar, accompagnée de Borelis cf. floridanus, Coskinolina cf. yucatanensis et de grands rotaliidés non encore décrits à ce jour. Un âge yprésien est attribué à l'association de foraminifères de l'unité médiane d'Oldsmar et un âge lutétien à celle de l'unité supérieure d'Oldsmar. Ces deux associations indiquent des bathymétries de -40 m ou moins pour la partie interne de la plate-forme de Floride pendant le dépôt des couches de l'Éocène inférieur à moyen des parties moyenne à supérieure de la Formation Oldsmar.

Carnets Geol., vol. 22, nº 21, p. 857-865

En ligne depuis le 25 décembre 2022


Notice Nomenclaturale, p. 866


Juste un endroit différent pour brouter ? Une occurrence inhabituelle de la trace d'alimentation d'un échinoïde Gnathichnus pentax sur un coprolithe de vertébrés marins (Miocène, Italie) et ses implications paléoéthologiques
Alberto COLLARETA, Emanuele PERI, Stephen J. GODFREY & Giovanni BIANUCCI

 | HTML  | PDF [486 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2220

 Résumé :  Les matières fécales produites par les vertébrés et les macro-invertébrés marins contiennent une quantité suffisante de matière organique pour représenter une source de nourriture utilisable pour un large éventail d'animaux macroscopiques. Dans certains environnements marins modernes, la coprophagie représente une interaction trophique cruciale dans les réseaux trophiques. Dans les écosystèmes anciens, la coprophagie par des animaux macroscopiques est parfois illustrée par des coprolithes qui présentent des traces de morsure ou des terriers. Ici, nous rapportons un spécimen de Gnathichnus pentax présent sur un coprolithe de vertébré, parfaitement préservé et lui-même mordu par des vertébrés, provenant des dépôts calcaires marins de la Pietra leccese (Miocène, sud de l'Italie). Cette occurrence inhabituelle est interprété comme une preuve de l'activité alimentaire d'un échinoïde régulier; en particulier, il peut résulter soit d'une coprophagie exploratoire, soit du broutage d'un film algal (microbien) qui s'était développé localement à l'extérieur des fèces. Renforçant la première interprétation, le développement de communautés microbiennes sur les matières fécales submergées conduit souvent à leur destruction ; en outre, certains échinodermes vivants antarctiques sont bien connus pour se nourrir habituellement d'excréments de vertébrés et la coprophagie semble être assez répandue chez les oursins. D'autre part, à l'appui de l'hypothèse du broutage algal, seule une zone limitée de la surface externe des fèces était sujette au pâturage, et la trace résultante est bien définie, ce qui suggère que l'oursin en train de se nourrir visait un endroit précis à l'extérieur de l'excrément alors que le dernier était déjà assez raide. À notre connaissance, le spécimen de G. pentax étudié ici représente le premier enregistrement publié de cet ichnotaxon sur un coprolithe.

Carnets Geol., vol. 22, nº 20, p. 847-855

En ligne depuis le 25 décembre 2022


Mise en évidence de changements paléoenvironnementaux au Miocène-Holocène dans l'estuaire du Rio Tinto (Sud-Ouest de l'Espagne) par des données sédimentologiques, géochimiques et faunistiques
Manuel ABAD, Marta ARROYO, Francisco RUIZ, María Luz GONZÁLEZ-REGALADO, Joaquín RODRÍGUEZ VIDAL, Luis Miguel CÁCERES, Tatiana IZQUIERDO, Antonio TOSCANO, Paula GÓMEZ, Gabriel GÓMEZ & Verónica ROMERO

 | HTML  | PDF [1.307 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2219

 Résumé :  Cet article étudie l'évolution paléoenvironnementale des couches d'un carottage d'une vingtaine de mètres effectué dans une petite anse de l'estuaire de Tinto-Odiel (Sud-Ouest de l'Espagne). La reconstitution des environnement est étayée par des données sédimentologiques, géochimiques et paléontologiques, ainsi que par des datations absolues. On y a distingué sept phases avec le passage des milieux marins du Néogène supérieur à un bassin d'eau douce sub-récent et un remplissage anthropique final. D'après ces données, cette zone a été ennoyée lors du maximum de la transgression MIS-1 (6500-5200 ans calibrés AP), avec la présence temporaire d'un chenal infralittoral avec des herbiers à phanérogames. Au cours de cette évolution, trois pics géochimiques ont été détectés ; ils correspondent successivement 1) aux premiers indices d'activités minières (~4500 ans calibrés AP), 2) à un épisode d'exploitation minière intensive (1850-1960) et 3) à une période industrielle (1966-1985) caractérisée par le déversement dans cet estuaire de déchets très polluants.

Carnets Geol., vol. 22, nº 19, p. 825-845

En ligne depuis le 25 décembre 2022


Bivalves ptériomorphes pliocènes du Sahel d'Alger (Algérie) : Systématique et paléo-écologie
Sabiha TALMAT, Madani BENYOUCEF, Bruno FERRÉ, Sabrina BOUZEGUELLA & Fatma-Zohra OUCHENE

 | HTML  | PDF [2.394 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2218

 Résumé :  Une centaine de spécimens de bivalves ptériomorphes ont été récoltés dans les dépots marins des formations marno-sableuses pliocènes du Sahel d'Alger qui correspondent à des faciès de transition entre les dépots marneux profonds du Plaisancien et les dépots molassiques de l'Astien. Ils sont ici analysés sur le plan taxonomique, taphonomique, paléoécologique et paléoenvironemental. L'inventaire taxonomique préliminaire comprend 27 espèces appartenant à huit familles : Arcidae, Nuculidae, Glycymeridae, Spondylidae, Pectinidae, Plicatulidae, Gryphaeidae et Ostreideae. Deux unités sédimentaires avec une biodiversité différente des bivalves ont été reconnues : La première peu profonde de milieu infralittoral est caractérisée par Flabellipecten alessii, Aequipecten angelonii, Ostrea lamellosa et O. edulis ; la seconde, plus profonde, circalittorale comprend principalement Amusium cristatum. Les coquilles de ces bivalves comportent des traces de sclérobiontes. Les traces de bioérosion sont principalement attribuables à des éponges clionides (Entobia isp.), des polychètes (Maeandropolydora isp. et Caulostrepsis isp.), des bivalves (Gastrochaenolites isp.) et à des gastéropodes prédateurs (Oichnus isp.). Les organismes encroûtants identifiés sont des valves d'huîtres juvéniles, des balanes, des polychètes (serpulidés) et des bryozoaires indéterminés. L'analyse de ces traces majoritairement observées sur les bivalves de grande taille indiquerait plutôt un changement environnemental progressif, d'un milieu à haute énergie vers une à basse énergie et des eaux plus profondes, et devrait correspondre à une mer plutôt peu profonde avec des eaux bien oxygénées.

Carnets Geol., vol. 22, nº 18, p. 795-824

En ligne depuis le 25 décembre 2022


Nannofossiles calcaires du Bédoulien sommital et du Gargasien inférieur de La Tuilière - St-Saturnin-lès-Apt (région du stratotype de l'Aptien, Vaucluse, Sud-Est de la France)
Bernard C. LAMBERT

 | HTML  | PDF [3.071 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2217

 Résumé :  Une coupe composite de 148 m localisée dans la région stratotypique de Gargas (Sud-Est de la France) a été étudiée pour son contenu en nannofossiles calcaires. Les quatre coupes couvrent le Bédoulien supérieur et le Gargasien inférieur. La limite entre Aptien inférieur (Bédoulien) et Aptien supérieur (Gargasien) a été reconnue à la partie inférieure de la coupe basale au sud du village de Clavaillan. Un total de 75 échantillons ont été préparés pour l'analyse taxinomique et stratigraphique.
Eprolithus floralis est présent dans les premiers échantillons de la succession stratigraphique. La première apparition de cette espèce qui marque la base de la sous-zone NC7A a été documentée dans la partie sommitale de l'Aptien inférieur (Bédoulien) dans d'autres coupes du Sud-Est de la France. La dernière apparition du genre Micrantholithus a été utilisée pour identifier la base de la sous-zone NC7B. Cette limite de sous-zone a été placée à 48 m dans la coupe Les Gays I (113.5m dans la coupe composite) en dessous de la première apparition du foraminifère planctonique Globigerinelloides ferreolensis dans l'échantillon du dessus (50 m). La première apparition de Braarudosphaera africana est identifiée comme un horizon régional à l'intérieur de la partie inférieure de la sous-zone NC7A et un repère local pour la limite Bédoulien/Gargasien. Cet événement a été placé à 15,5 m dans la coupe de Clavaillan à la base de la Zone à Dufrenoyia furcata (ammonite) et dans le "Niveau Blanc inférieur" (marqueur NB1).
Une attention particulière a été portée aux Nannoconidés toujours abondants à très abondants dans tous les échantillons. Sur cet intervalle stratigraphique relativement court, cinq groupes morphologiques principaux (A-E) avec une quinzaine d'espèces ont été identifiés. Quatre biozones à Nannoconus, dont une subdivisée en deux sous-zones, ont été distinguées. La biozone B est limitée au Bédoulien et a été corrélée à la partie inférieure de la sous-zone NC7A (i.e., NC7A1). Les biozones GI et GII (A-B) ont été corrélées à la partie supérieure de la sous-zone NC7A (i.e., NC7A2) et la biozone GIII à la sous-zone NC7B dans le Gargasien.
Assipetra, un autre genre résistant à la dissolution, a également été pris en considération dans les analyses semi-quantitatives, dont les représentants ont été séparés en petites et grandes formes sur la base d'un seuil de taille de 10 μm. Les taux les plus élevés de grands morphotypes sont reconnus dans les 10,5 m inférieurs de la coupe de Clavaillan (Bédoulien). Cet épisode est à peu près équivalent de l'acmé à grande Assipetra observée dans la partie basale de la coupe de Serre Chaitieu dans le bassin Vocontien voisin.

Carnets Geol., vol. 22, nº 17, p. 745-793

En ligne depuis le 11 novembre 2022


Affleurements paléoentomologiques (insectes fossiles) au Liban
Sibelle MAKSOUD, Bruno R.C. GRANIER & Dany AZAR

 | HTML  | PDF [7.133 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2216

 Résumé :  Avec 35 affleurements crétacés recelant des insectes fossiles, soit dans de l'ambre, soit sous forme d'impressions-compressions (adpressions) de roches (marnes, calcaires, cinérite ou dysodile), le Liban a depuis toujours significativement contribué aux progrès de la paléoentomologie et à l'amélioration de notre compréhension de l'évolution des insectes et de leur paléobiodiversité. En dépit de sa petite superficie, ce pays peut être considéré comme l'un des plus riches en gisements fossilifères ayant fourni des insectes. Ceci est dû principalement à son histoire géologique dans le cadre paléogéographique de la Péritéthys au cours du Crétacé inférieur et "moyen", i.e., dans un domaine équatorial ou subéquatorial avec notamment des paléoenvironnements fluvio-lacustres à proximité de forêts tropicales ou des paléoenvironnements marins proximaux subtropicaux. Un examen exhaustif de tous les affleurements avec des insectes a été réalisé et une liste détaillée de tous les insectes fossiles du Liban est fournie.

Carnets Geol., vol. 22, nº 16, p. 699-743

En ligne depuis le 14 septembre 2022


Un heliolitide discoïde Proporidae nouveau de l'Ordovicien supérieur de la région baltique : Morphologie et modalités de croissance
Yves PLUSQUELLEC, Jaap EYZENGA & Percy S.F. van KEULEN

 | HTML  | PDF [1.242 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2215

 Résumé :  Une très petite espèce de Proporidae discoïde (Heliolitida), principalement conservée à l'état de moulage naturel dans le chert d'Öjlemyr, un calcaire silicifié de l'Ordovicien supérieur (Katien terminal), connu sous formes de blocs erratiques dans les dépôts du paléofleuve Eridanos, dans l'Ouest et le Nord-Est de la province hollandaise de l'Overijssel et des deux côtés de la frontière allemande est décrite en détail. Le matériel est attribué au genre Pinacopora Nicholson & Etheridge, 1878, réhabilité ici, proche de Propora Milne-Edwards & Haime, 1849, et une nouvelle espèce, P. baltica, est proposée. L'espèce, en plus des caractères propres au genre et des données biométriques, se caractérise principalement par des rides septales larges, faiblement proéminantes, portant de petites épines disposées sans ordre et alternant avec des sillons interseptaux étroits et lisses. Pour la première fois chez les heliolitides, un mode de développement de la colonie de type pleurodictyoïde est décrit. Seulement deux espèces de Pinacopora sont connues, P. baltica n. sp. (Ordovicien supérieur) et P. grayi Nicholson & Etheridge, 1878 (Silurien inférieur), respectivement dans Baltica et Laurentia.

Carnets Geol., vol. 22, nº 15, p. 685-698

En ligne depuis le 14 septembre 2022


Notice Nomenclaturale, p. 684


Tethysian, Tethyan ou ... Tethys Ocean et Tethys
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [125 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.22EN1

 Résumé :  Dans la langue anglaise, Tethys est un nom pour lequel il était superflu de créer un qualificatif dédié. L'utilisation des qualificatifs Tethyan ou Tethysian est fortement déconseillée. Rappelons, car il existe beaucoup de confusion sur ce point, que les taxons dont les noms comprennent la racine -tethy- sont nommés d'après la déesse grecque alors que ceux dont les noms portent le radical -tethys- font référence à l'Océan Téthys dans sa graphie allemande (Suess, 1901), française (Suess, 1902) ou anglaise (Suess, 1908).

Remerciements à nos lecteurs germanophones (Olaf Elicki, Mike Reich, Torsten Scheyer, Ekbert Seibertz, ...) pour nous avoir signalé quelques erreurs grammaticales : par exemple, dans le premier tableau, on devrait lire "(die) Tethys" au lieu de "(der) Tethys". [12/08/2022]

 
Carnets Geol., vol. 22, Notice éditoriale 1, p. 681-683

En ligne depuis le 10 août 2022


Le Calcaire de Tuburan (Crétacé inférieur) de l'île de Cebu, Philippines : Microfaciès, micropaléontologie, biostratigraphie et perspectives paléogéographiques
Jerali RODRIGO & Felix SCHLAGINTWEIT

 | HTML  | PDF [4.570 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2214

 Résumé :  La présence de blocs de calcaires d'eaux peu profondes, recelant des orbitolinidés (Calcaire de Tuburan), incorporés dans la succession volcanique de l'île de Cebu, au centre des Philippines, est connue depuis les années 1950. Toutefois, nous manquions d'études taxonomiques comprenant des données biostratigraphiques robustes, ou alors ces dernières étaient peu ou mal étayées. Nous signalons ici la présence de plusieurs taxons : Mesorbitolina texana (Roemer), des formes de transition entre M. texana et M. subconcava (Leymerie), Mesorbitolina birmanica (Sahni), Palaeodictyoconus actinostoma Arnaud-Vanneau & Schroeder, Neorbitolinopsis conica (Matsumaru), Paracoskinolina sp., ainsi que de quelques autres foraminifères benthiques (genres Akcaya, Praechrysalidina, Vercorsella), qui attestent d'un âge Aptien supérieur. L'âge Albien supérieur antérieurement retenu pour le Calcaire de Tuburan, basé sur Neorbitolinopsis conulus (Douvillé), est donc rejeté. Cela pourrait provenir d'une erreur d'identification avec Neorbitolinopsis conica (Matsumaru), un orbitolinidé de  l'Aptien - Albien inférieur récemment révisé. La rareté des dictyoconidés du Crétacé inférieur dans le Calcaire de Tuburan est attribuée à l'absence d'environnements favorables, i.e., à l'absence de faciès  lagunaires étendus, une caractéristique des plates-formes carbonatées des marges continentales passives. Les microfaciès identifiés ici correspondent  plutôt à ceux de bordures de plate-forme externe avec coraux, stromatoporoïdes, sclérosponges (par exemple, Acanthochaetetes) et foraminifères planctoniques. La (micro-) faune de l'île de Cebu que nous avons pu étudier présente des similitudes frappantes avec celle d'associations signalées dans les guyots de l'ouest et du centre du Pacifique. Les âges supposés de ces dernières sont plus jeunes (jusqu'à la fin de l'Albien) mais établis sur des données qui ne devraient pas résister à une nouvelle expertise. En conclusion, nous proposons un modèle dans lequel le Calcaire de Tuburan de l'île de Cebu est interprété comme représentant les vestiges de la couverture calcaire d'un ancien guyot qui aurait pris naissance à partir d'une île volcanique dans le Pacifique centre-ouest avant d'être incorporé dans un prisme d'accrétion (ou zone de mélange) lié aux processus régionaux de subduction et de collision.

Carnets Geol., vol. 22, nº 14, p. 661-679

En ligne depuis le 10 août 2022


Chronostratigraphie du Tithonien-Hauterivien (Jurassique terminal-Crétacé inférieur), du sous-domaine méditerranéen-caucasien et des Andes méridionales : Un exercice stratigraphique et l'échelle de temps
Robert W. SCOTT

 | HTML  | PDF [1.106 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2213

 Résumé :  De nouvelles datations radio-isotopiques des strates de l'intervalle Tithonien-Hauterivien du Bassin de Neuquén contribuent à significativement recalibrer les âges numériques du Crétacé inférieur. Afin d'évaluer les implications de la révision de ces âges, un exercice de corrélation graphique incluant vingt-trois coupes andines de l'intervalle Tithonien-Hauterivien a été réalisé. Il intègre les distributions de 254 espèces, les limites de séquence, les chrons de polarité et les âges radio-isotopiques qui composent la base de données ANDESCS. Cette base de données reproduit fidèlement l'ordre des zones d'ammonites andines et les replace sur l'échelle métrique relative d'une coupe composite de référence. Les éléments de la base de données ANDESCS ont été corrélés avec la base de données LOK2016 qui restitue les distributions des ammonites, calpionelles et nannofossiles ainsi que des chrons de polarité pour l'intervalle Tithonien-Albien pour des coupes de référence d'étages du sous-domaine méditerranéo-caucasien. En 2017, ces distributions furent calibrées sur les millions d'années de la GTS2016. Bien que la plupart des ammonoïdes andins soient endémiques du sous-domaine indo-pacifique, des zones de nannofossiles et de calpionelles ainsi que des chrons de polarité ont été reconnus dans les deux sous-domaines.
Cet exercice stratigraphique permet de placer la base du Berriasien telle que définie en France au sein de la Zone à Substeueroceras koeneni. Dans les coupes andines, cette limite est corrélée avec celle des zones à Crassicolaria et à Calpionella datée d'environ 141 Ma. La base du Valanginien définie par Calpionellites darderi se corrèle avec la Zone à Neocomites wichmanni du Bassin de Neuquén recalibrée à 139,50 Ma, ce qui est confirmé par de multiples datations en Argentine, au Mexique, au Tibet et en d'autres régions. La base de l'Hauterivien est corrélée avec la base de la Zone à Holcoptychites neuquensis du Bassin de Neuquén recalibrée à 131 Ma. Le sommet de l'Hauterivien se trouve dans la Zone à Sabaudiella riverorum du Bassin de Neuquén et est daté de 127 Ma sous une discordance.
Les cycles astrochronologiques cyclostratigraphiques précédents ont fait l'objet de calculs de moyennes qui attribuent au Tithonien une durée de 5,67 myr, 5,27 myr au Berriasien, 5,30 myr au Valanginien, et 5,60 myr à l'Hauterivien. L'âge de chaque étage est alors recalculé en soustrayant ou ajoutant les durées révisées à l'âge le plus couramment attribué à la base du Valanginien soit 139,5 Ma. Ces âges constituent une révision de l'échelle de temps des étages Berriasien à Hauterivien. Les âges des limites des étages sont ainsi en moyenne 2,8 myr plus longs que ceux proposés suite aux dernières datations radio-isotopiques du Bassin de Neuquén.

Carnets Geol., vol. 22, nº 13, p. 619-660

En ligne depuis le 1 août 2022


Les algues corallines encroûtantes priaboniennes du bassin paléogène des Carpates centrales
Juraj HRABOVSKÝ & Dušan STAREK

 | HTML  | PDF [8.002 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2212

 Résumé :  Les algues corallines encroûtantes constituent un groupe d'organismes important pour la formation des calcaires du Priabonien inférieur du bassin paléogène des Carpates centrales. En dépit des efforts des premiers paléontologues, aucune classification ancienne ne tenait compte ni de l'éventail des caractéristiques diagnostiques, ni des concepts taxinomiques modernes, ce qui compromettait leur utilisation à des fins d'interprétations paléontologiques modernes. La situation a été rendue encore plus complexe lorsque les analyses génétiques des algues corallines actuelles ont mis en évidence les limites de la classification morpho-anatomique et l'existence d'un plus grand nombre de genres, lesquels peuvent aussi être identifiés dans le registre fossile. Parce que la paléontologie utilise exclusivement des caractères morpho-anatomiques, il est nécessaire de faire une synthèse des approches phylogénétiques moléculaires et de la classification paléontologique. Nos études paléontologiques basées sur les résultats publiés de la génétique moléculaire des algues corallines ont permis : 1) l'identification de dix-sept espèces morphologiques d'algues corallines regroupées en six genres : Sporolithon lugeoni, Sporolithon nummuliticum, Sporolithon sp. 1, Sporolithon sp. 2, Lithothamnion camarasae, Lithothamnion cf. corallioides, Lithothamnion prascoi, Lithothamnion cf. ramosissimum, Lithothamnion roveretoi, Lithothamnion sp., Phymatolithon sp., Mesophyllum fructiferum, Mesophyllum cf. engelhartii, Mesophyllum sp., Chamberlainium lemoinei, Lithoporella melobesioides et Lithoporella cf. minus ; 2) la description de Chamberlainium lemoinei (Miranda) comb. nov. connue depuis le Bartonien et 3) l'identification d'une algue coralline encroûtante unique provisoirement attribuée au genre Lithothamnion.

Carnets Geol., vol. 22, nº 12, p. 567-617

En ligne depuis le 1 août 2022


Zonation de l'Éocène de la région des Caraïbes et de l'Amérique centrale à l'aide des grands foraminifères benthiques
Simon F. MITCHELL, Edward ROBINSON, Ercan ÖZCAN, Mark M. JIANG & Natalie ROBINSON

 | HTML  | PDF [43.031 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2211

 Résumé :  Le matériel de notre étude des grands foraminifères benthiques (GFB) de l'Éocène de la Jamaïque provient de la récolte de spécimens dégagés. Leur distribution a été calée sur une échelle chronostratigraphique fondée sur les nannofossiles calcaires identifiés à partir de broyats des mêmes échantillons ou d'échantillons adjacents. Les résultats de ce calibrage biostratigraphique permettent d'élaborer une zonation détaillée de l'Éocène, soit 14 zones fondées en grande partie sur les lépidocyclinides et formes affines. On démontre que cette zonation peut s'appliquer aux Caraïbes et aux Amériques, depuis la partie septentrionale de l'Amérique du Sud et, via l'Amérique centrale, jusqu'à la partie méridionale de l'Amérique du Nord. La biostratigraphie par GFB s'appuie sur l'évolution des différents groupes. Trois zones sont ainsi identifiées pour l'Yprésien, six pour le Lutétien, trois pour le Bartonien et deux pour le Priabonien. Afin d'organiser taxinomiquement ces GFB, nous avons révisé les groupes importants présents à l'Éocène et utilisés dans notre zonation. Ils sont pour la plupart abondamment figurés. Notre révision réorganise les genres décrits en clades évolutifs et monophylétiques auxquels nous attribuons le niveau hiérarchique de famille et sous-famille. Nous fournissons des précisions sur les taxons publiés en donnant les critères qui ont servi à leur identification. Quelques taxons nouveaux (deux familles, une sous-famille, quatre genres et cinq espèces) sont introduits ici ; il s'agit de Butterliniana n. gen., Helicosteginidae n. fam., Helicostegina minor n. sp., Helicostegina jamaicensis n. sp., Helicostegina jeannemairae n. sp., Pseudolepidinidae n. fam., Orbitoininae n. subfam., Planorbitoinella n. gen., Polyorbitoinella n. gen., Polyorbitoinella lilyfieldensis n. sp., Orbitoina wrighti n. sp. et Nephronummulites n. gen.

Carnets Geol., vol. 22, nº 11, p. 409-565

En ligne depuis le 1 juillet 2022


Notice Nomenclaturale, p. 566


Commentaires sur Laya et al. (2021), "Dissolution of ooids in seawater-derived fluids - an example from Lower Permian re-sedimented carbonates, West Texas, USA" [Sedimentology 68 (6), 2671-2706]
Bruno R.C. GRANIER & Christopher G.St.C. KENDALL

 | HTML  | PDF [5.065 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2210

 Résumé :  Cette réévaluation d'une des interprétations antérieures des turbidites calcaires de la Formation Spraberry dans le champ pétrolier de Happy (comté de Garza, nord-ouest du Texas) est fondée sur des analyses pétrographiques de routine avec un microscope standard. La succession de modifications diagénétiques que nous avons reconnues dans ces dépôts en eaux profondes comprend une cimentation initiale relativement limitée par une calcite faiblement magnésienne suivie de la dissolution partielle ou complète des éléments figurés initialement composés d'aragonite et de calcite très magnésienne ; cette dissolution a été facilitée par la présence d'une porosité intergranulaire primaire résiduelle. Nos observations contredisent l'affirmation de Laya et al. (2021) selon laquelle la cimentation n'a laissé aucune porosité intergranulaire résiduelle, ce qui impliquerait qu'aucune dissolution ultérieure des ooïdes n'aurait été possible. Au lieu de cela, l'étude que nous avons réalisée à partir des mêmes lames minces a révélé qu'une porosité intergranulaire primaire résiduelle est encore présente comme en attestent d'ailleurs certaines photos de ces auteurs. La plupart des lames minces avec des faciès granulaires poreux montrent des vides de dissolution effondrés bordés par le ciment initial peu développé et affichent des valeurs de perméabilité mesurées comprises entre quelques mD (millidarcy) et quelques dizaines de mD.  Les ciments isopaques en calcite faiblement magnésienne sont observés dans presque toutes les lames minces, où ils tapissent les bords de la plupart des pores intergranulaires. Comme ces ciments ne remplissent pas complètement les pores, il existe toujours une porosité primaire résiduelle bien connectée et donc accompagnée d'une perméabilité certaine ; de plus, on note la quasi absence de ciment en calcite faiblement magnésienne dans les vides de dissolution, i.e., dans la porosité secondaire. La compaction affecte les éléments figurés et, lorsque ceux-ci sont partiellement dissous, les vides de dissolution mais aussi les espaces intergranulaires. La dissolution de l'aragonite (une composante majeure) et celle de la calcite très magnésienne (peut-être une composante mineure) n'ont probablement pas été contemporaines. La chronologie relative de la séquence paragénétique définie ici a dû être la suivante : 1) cimentation par une calcite faiblement magnésienne ; 2) dissolution de l'aragonite facilitée par l'oxydation de la matière organique dans les "biocristaux" des bioclastes et des cortex oolithiques ; 3) formation d'une brèche d'écrasement, par compaction d'abord mécanique, puis chimique provoquant l'effondrement local des microcavités correspondant à certains des plus grands pores. L'ensemble des processus a donc été régi par une phase de cimentation réalisée initialement dans un contexte diagénétique d'enfouissement peu profond, suivie par une phase de dissolution, alors que la compaction chimique correspond à un cadre diagénétique d'enfouissement nettement plus profond. L'épisode final marqué par la migration des hydrocarbures dans les réservoirs carbonatés du champ pétrolier de Happy signe l'arrêt de la diagenèse de ces carbonates. La théorie de Laya et al. (2021) d'une dissolution des ooïdes dans les "fluides" directement "dérivés de l'eau de mer" n'est pas étayée par la séquence paragénétique décrite ci-dessus.

Note éditoriale:  
Suite à la lecture d'un article rédigé par J.C. Laya et al. dans la revue Sedimentology, les auteurs ont soumis le 2 novembre 2021 un premier manuscrit de discussion basé sur des analogues. Le 9 novembre, ce premier manuscrit leur était retourné accompagné de commentaires plutôt désobligeants de trois éditeurs et du label "Reject & Resubmit". Le 7 mars 2022, le premier auteur (BRCG) recevait un colis postal avec 40 lames minces à examiner sur un laps de temps limité à deux semaines. À cette occasion, il s'est vu facturer des taxes d'importation d'un montant non négligeable pour ce "matériel scientifique". Le 14 mai, les auteurs soumettaient un nouveau manuscrit de discussion basé sur ce matériel, i.e., celui-la même qui avait été étudié par J.C. Laya et al. Le 7 juin, ce second manuscrit s'est vu attribuer le label "Immediate Reject" sans qu'il n'y ait  eu une quelconque relecture préalable de la part des éditeurs. Entre-temps, un plaignant a accusé le premier auteur (BRCG) de "graves manquements à la déontologie de l'édition académique" parce que ce dernier avait publié des photos de ces lames minces sur un réseau social. Le 05 avril puis le 18 mai, cette même personne s'est plainte auprès de l'Université de Bretagne Occidentale, une action qui peut être qualifiée de calomnieuse, voire diffamatoire. Notez que les auteurs avaient obtenu l'autorisation écrite de publier ce manuscrit de discussion et un autre manuscrit de la part du propriétaire légitime du champ Happy Spraberry, également propriétaire légal de tous les produits dérivés de leur matériel (des carottes, par exemple). Il semblerait d'ailleurs qu'il n'y ait aucune preuve que c'eût été le cas pour les partis adverses.

Carnets Geol., vol. 22, nº 10, p. 395-408

En ligne depuis le 19 juin 2022


Une association d'ammonites rare dans la Zone à Romaniceras ornatissimum (Turonien moyen) du Massif d'Uchaux, Vaucluse, France
Francis AMÉDRO, Cyril BAUDOUIN, Gérard DELANOY, Christian DEVALQUE & Francis ROBASZYNSKI

 | HTML  | PDF [8.119 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2209

 Résumé :  Le Massif d'Uchaux (Vaucluse, SE France) est un des rares lieux en Europe où des récoltes d'ammonites peuvent être effectuées du sommet du Turonien moyen au Turonien supérieur. Ce qui a conduit Alcide d'Orbigny à citer en 1852 Uchaux comme "type français de l'étage Turonien" en complément de Saumur, Tourtenay, Montrichard et Tours, localités nommées en 1842 lors de la création de l'étage. En 2014, la monographie de Robaszynski et al. a synthétisé et réactualisé les informations disponibles sur la litho- et la biostratigraphie du Turonien du Massif d'Uchaux. Plus récemment, un nouvel affleurement à Mondragon, au lieu-dit les Prés Morel, a recoupé la totalité des siltites et grès carbonatés à Spongia du Membre des Peyras (UL3). Le matériel récolté comprend Lewesiceras peramplum (Mantell, 1822), Romaniceras (Romaniceras) marigniacum Amédro & Châtelier, 2020, R. (Yubariceras) ornatissimum (Stoliczka, 1864), R. (Y.) kanei Jones, 1938, Collignoniceras woollgari regulare (Haas, 1946), C. carolinum (Orbigny, 1841), C. papale (Orbigny, 1841), C. turoniense (Orbigny, 1841) et une nouvelle espèce de Collignoniceras : C. rhodanicum Amédro, Baudouin & Delanoy sp. nov. Cette association, inédite pour la région, est caractéristique de la Zone à Romaniceras ornatissimum qui est la troisième des quatre zones d'ammonites du Turonien moyen (Tm 3). Au sommet de cette 3e zone, la surprise fut de retrouver le biohorizon à Romaniceras marigniacum mis en évidence en 2020 dans la partie méridionale du Bassin de Paris au sommet du Tuffeau de Bourré et à la base du Tuffeau Jaune de Touraine. De plus, nous pensons maintenant que le Membre des Peyras doit être attribué dans sa totalité à la Zone à Romaniceras ornatissimum. Enfin le matériel inclut l'une des plus riches populations de Collignoniceras carolinum connues au Monde (24 ex.), ce qui permet d'apprécier le spectre de variation morphologique de l'espèce et de mettre en évidence un dimorphisme avec l'existence de formes microconches et macroconches.

Carnets Geol., vol. 22, nº 9, p. 333-393

En ligne depuis le 1 juillet 2022


Le projet Kalkowsky - Chapitre IV. Étude de cas des réservoirs pétroliers de Happy Spraberry dans le nord-ouest du Texas (avec un supplément micropaléontologique et biostratigraphique) : Les cavités de dissolution effondrées ne doivent pas être traitées comme une catégorie d'ooïdes déformés
Bruno R.C. GRANIER, Christopher G.St.C. KENDALL & Daniel VACHARD

 | HTML  | PDF [6.180 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2208

 Résumé :  La Formation Spraberry supérieur reconnue dans des gisements pétroliers du nord-ouest du Texas correspond pour l'essentiel à des turbidites calcaires et coulées de débris. L'analyse pétrographique de ses faciès poreux à grains autoportés a révélé la présence de structures superposées de compaction, structures controversées parfois appelées "ooïdes déformés". Sur la base de la séquence paragénétique, il est démontré que ces allochems n'ont pas été significativement déformés. En fait, les motifs associés en zigzag et ceux en § (deux S combinés, symbole typographique de paragraphe) résultent de l'effondrement de moules de dissolution, soit d'ooïdes, soit de bioclastes, en réponse à la compaction mécanique de la structure fragile constituée par le ciment isopaque en calcite peu magnésienne délimitant ces cavités. Par ailleurs, cette unité stratigraphique, à laquelle on attribuait un âge Kungurien supérieur, s'avère être près de 7 millions d’années plus ancienne.

Carnets Geol., vol. 22, nº 8, p. 311-332

En ligne depuis le 2 juin 2022


Taxinomie des algues calcaires fossiles : Révision des genres Physoporella Steinmann et Oligoporella Pia (Dasycladales)
Tonći GRGASOVIĆ

 | HTML  | PDF [31.142 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2207

 Résumé :  La classification taxinomique et la distinction entre les genres Physoporella Steinmann et Oligoporella Pia (Dasycladales, algues vertes) se sont avérées problématiques et ont entravé leur utilisation dans la stratigraphie et d'autres études. La présence de verticilles simples de piriformes latérales chez Physoporella et de doubles verticilles chez Oligoporella est considérée comme la principale caractéristique qui sépare ces genres. Sur cette base, les diagnoses des genres, mais aussi de toutes les espèces et variétés, sont modifiées ou complétées, et des descriptions détaillées sont données. À cette fin, les types de la collection de Pia ont été réexaminés et leur redocumentation et réinterprétation ont été effectuées. Des informations supplémentaires ont été obtenues à partir d'un matériel abondant provenant de gisements en Croatie (Mont Ivanšcica, Mont Medvednica, Mont Žumberak, Lika, Dalmatie). Seuls quelques taxons ont été examinés sur la base des données de la littérature. Pour toutes les espèces et variétés, des reconstructions sont données. Les taxons du Permien d'Asie de l'Est ne sont que brièvement décrits. Parmi les taxons étudiés, certains présentent une structure significativement différente de celle présente dans les espèces types des genres Physoporella et Oligoporella. Deux nouveaux genres, Ardeiporella et Neophysoporella, sont introduits pour les distinguer. Les genres Physoporella et Oligoporella, révisés, ainsi que les genres nouvellement établis donnent une image plus claire des relations phylogénétiques.

Carnets Geol., vol. 22, nº 7, p. 171-310

En ligne depuis le 4 juin 2022


Description d'un rare palet dentaire déformé de raie aigle de mer (Myliobatiformes : Myliobatidae) du Néogène de Calvert Cliffs, Maryland, États-Unis d'Amérique
Stephen J. GODFREY, David J. BOHASKA & John MAISEY

 | HTML  | PDF [937 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2206

 Résumé :  Un palet dentaire inférieur, isolé et déformé, d'une raie aigle de mer (Aetomylaeus sp., Myliobatidae, Myliobatiformes) décrit ici provient d'un affleurement miocène des Calvert Cliffs, Maryland, États-Unis d'Amérique. Les palets dentaires déformés de myliobatides tels que celui-ci, qu'ils soient fossiles ou actuels, sont extrêmement rares. Toutes les dents mésiales sont déformées ou asymétriques, de telle manière que le côté droit de chaque dent forme un angle d'environ 10 degrés sur l'axe transverse du palet dentaire. La forme anormale asymétrique de la dent USNM PAL 726325 n'est pas considérée comme résultant d'une déformation taphonomique ou actuelle. Mais la déformation présentée par USNM PAL 726325 indiquerait plutôt que des dents successives, pareillement déformées, surviennent comme le résultat d'une déformation anatomique récidivante du palet dentaire. D'après la constance de la silhouette déformée de chaque dent, il apparaîtrait que le palet dentaire a conservé sa forme anormale au moins au cours de la période représentée par l'âge de la plaque dentaire. Si cette interprétation est juste, cette difformité n'était pas fatale et n'handicapait pas de manière significative la fonctionnalité du pavage dentaire pendant une partie notable de (voire toute) l'espérance de vie de l'individu.

Carnets Geol., vol. 22, nº 6, p. 161-169

En ligne depuis le 10 mai 2022


Le Projet Kalkowsky - Chapitre III. Signification des textures radiaires primaires associées aux anciens ooïdes calcaires partiellement dissouts ou recristallisés
Bruno R.C. GRANIER & Philippe LAPOINTE

 | HTML  | PDF [1.851 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2205

 Résumé :  Les ooïdes et les bothryoïdes calcitiques de la Formation Yacoraite dans les provinces de Jujuy et de Salta (Argentine) présentent des textures radiaires attestant qu'ils sont principalement constitués de calcite fortement magnésienne (HMC). Cet article rapporte l'existence de quelques spécimens partiellement ou totalement dissouts ou recristallisés, ce qui soulève des questions fondamentales sur la validité de certains concepts tels, par exemple, que celui suggérant l'existence d'ooïdes pouvant comporter deux phases minérales distinctes. Nous suggérons ici que le contenu organique du cortex oolithique (et, par la suite, son degré d'oxydation) permettrait d'expliquer certains phénomènes d'altérations diagénétiques différentielles.

Carnets Geol., vol. 22, nº 5, p. 149-160

En ligne depuis le 4 mars 2022


Morphologies adultes de Puzosia quenstedti (Parona & Bonarelli, 1897) (Ammonoidea, Desmoceratidae) dans l'Albien du Sud-Est de la France. Implications taxonomiques
Jean-Louis Latil LATIL, Gérard DELANOY & Pierre DELATTRE

 | HTML  | PDF [5.643 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2204

 Résumé :  Plusieurs spécimens adultes appartenant au genre Puzosia Bayle, 1878, ont été collectés dans l'Albien de Lieuche (Alpes-Maritimes, France). La comparaison avec le matériel des niveaux albiens condensés de La Balme de Rencurel (Isère, France), notamment celui décrit et figuré par Jacob (1908), a permis de mettre en évidence un lien morphologique entre les formes adultes de Lieuche et les spécimens incomplets des niveaux condensés de l'Albien inférieur-moyen du Sud-Est de la France et de les identifier comme Puzosia quenstedti (Parona & Bonarelli, 1897). Ces précisions inédites sur le développement ontogénétique de cette espèce autorise également de nouvelles perspectives dans le traitement taxonomique des espèces albiennes de Puzosia. Une diagnose modifiée de Puzosia quenstedti est proposée.
La présence de Douvilleiceras sp. juv. aff. D. mammillatum (Schlotheim, 1813) dans des niveaux sus-jacents permet de donner un âge Albien inférieur (Superzone à Douvilleiceras mammillatum) à Albien moyen basal (Hoplites dentatus Zone).

Carnets Geol., vol. 22, nº 4, p. 119-147

En ligne depuis le 28 février 2022


Le Projet Kalkowsky - Chapitre II. Ooïdes bancals dans un stromatolithe de la Formation Yacoraite (Argentine)
Bruno R.C. GRANIER & Philippe LAPOINTE

 | HTML  | PDF [1.375 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2203

 Résumé :  Nous décrivons des ooïdes excentriques formés dans un paléolac saumâtre d'âge maastrichtien du Nord-Ouest de l'Argentine. Des grains cortiqués de ce type avaient déjà été signalés dans des couches sédimentaires marines du Jurassique supérieur du Sud-Est de la Pologne. Parce que le mode de croissance de ces ooïdes argentins ne peut être confondu avec celui d'autres ooïdes excentriques, tels que les ooïdes asymétriques, les ooïdes hiatals, les ooïdes en demi-lune ou les ooïdes brisés, nous proposons ici de les dénommer "ooïdes bancals".

Carnets Geol., vol. 22, nº 3, p. 111-117

En ligne depuis le 15 février 2022


Les genres Roloboceras Casey, 1954, et Megatyloceras Humphrey, 1949 (Ammonoidea, Ancyloceratina, Douvilleiceratidae), dans l'Aptien inférieur de l'Ardèche (Sud-Est de la France) - Conséquences taxinomiques et biostratigraphiques
Gérard DELANOY, Cyril BAUDOUIN, Antoine PICTET, Josep MORENO-BEDMAR, Camille FRAU & Bertrand MATRION

 | HTML  | PDF [11.947 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2202

 Résumé :  Les dépôts marins de l'Aptien inférieur (zone à Deshayesites forbesi) de la bordure ardéchoise (Sud-Est de la France) ont livré une riche faune d'ammonites de la sous-famille des Roloboceratinae Casey, 1961, qui date ces dépôts de la Zone à Deshayesites forbesi (Sous-zone à Roloboceras hambrovi pro parte?). L'étude systématique de cette faune de Roloboceratinae a permis de parfaire la connaissance de Megatyloceras coronatum Rouchadzé, 1933, espèce-type de Megatyloceras Humphrey, 1949, ainsi qu'une meilleure compréhension du genre grâce à l'examen des espèces décrites dans le Bassin anglo-parisien. Une espèce nouvelle, M. leteilensis sp. nov., est créée et une description de M. transiens Casey, 1961, est faite ; des éclaircissements sont donnés sur sa possible position stratigraphique. Cette étude a également permis d'établir que l'espèce Megatyloceras ricordeanum (Orbigny, 1850) ne représente qu'un stade de croissance commun à plusieurs espèces de Megatyloceras plutôt qu'à une espèce à part entière et devrait être considérée comme un nomen dubium. L'hypothèse d'un dimorphisme sexuel chez Roloboceras Casey, 1954, et Megatyloceras est proposée. L'étude paléoécologique de cette faune de Roloboceratinae met en évidence leur répartition hétérogène au sein des dépôts de la platforme ardéchoise, montrant que celle-ci est clairement corrélée à une tranche bathymétrique. La distribution biostratigraphique des deux genres sur la plateforme du Languedoc montre une distribution étagée avec Roloboceras couvrant la partie sommitale du segment C2 jusqu'au segment C4 de l'enregistrement des isotopes stables du carbone, tandis que Megatyloceras est limité au milieu du segment C4 jusqu'à la partie basale du segment C6. Les deux genres coexistent pendant le segment C4.

Carnets Geol., vol. 22, nº 2, p. 7-109/p>

En ligne depuis le 17 février 2022


Notice nomenclaturale, p. 110


Commentaires sur un petit "chat" à dents de sabre dans la grotte Abismo Ponta de Flecha, Vale do Ribeira, sud-est du Brésil
Artur CHAHUD

 | HTML  | PDF [448 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2022.2201

 Résumé :  Vale do Ribeira, située dans le Sud-Est du Brésil, est connue pour ces nombreuses grottes contenant des ossements appartenant plusieurs espèces éteintes. Le "chat" à dents de sabre Smilodon populator était un grand prédateur présent en Amérique du Sud au Pléistocène et à l'Holocène. La présente contribution traite d'un spécimen représenté dans la grotte Abismo Ponta de Flecha par de petits os (métacarpiens et phalanges) des membres antérieurs. Si les métacarpiens ont les caractéristiques morphologiques de S. populator, ils sont toutefois plus petits que ceux de S. fatalis et plus grands que ceux de S. gracilis. Ce spécimen de S. populator, qui est comparable en taille à un lion adulte, figure parmi les plus petits jamais trouvés.

Carnets Geol., vol. 22, nº 1, p. 1-6

En ligne depuis le 17 janvier 2022


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2021 (vol. 21) 

Un crinoïde paracomatulide probablement rampant du Jurassique inférieur d'Italie centrale
Riccardo MANNI & Rolando DI NARDO

 | HTML  | PDF [725 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2119

 Résumé :  Un nouveau crinoïde paracomatulide, Tiburtocrinus toarcensis gen. et sp. nov., est décrit dans le Jurassique inférieure de Tivoli (Apennins centraux, Italie). Jamais signalée jusqu'à present en Italie, cette découverte comble une lacune au sein des descriptions de ce type de crinoïde sans tige. L'analyse morphofonctionnelle de ses facettes radiales montre que Tiburtocrinus toarcensis gen. et sp. nov. était probablement un paracomatulide rampant, très différent des autres paracomatulides connus qui, eux, nageaient selon toute probabilité.

Carnets Geol., vol. 21, nº 19, p. 383-390

En ligne depuis le 25 décembre 2021


Notice nomenclaturale, p. 234


Répartition biostratigraphique des orbitolinidés dans la biozonation à ammonites (plate-forme urgonienne du Sud-Est de la France). 2e partie : Barrémien p.p.
Bruno GRANIER, Bernard CLAVEL, Robert BUSNARDO, Jean CHAROLLAIS, Pierre DESJACQUES & Didier BERT

 | HTML  | PDF [27.925 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2118

 Résumé :   La répartition biostratigraphique des orbitolinidés du Barrémien présentée ci-dessous est calibrée sur la biozonation des ammonites. Ce travail est basé sur l'étude de onze coupes de terrain qui ont livré des orbitolinidés de niveaux encadrés ou surmontés par des faciès à ammonites et/ou à échinides significatifs sur le plan biostratigraphique.

Carnets Geol., vol. 21, nº 18, p. 399-521

En ligne depuis le 24 octobre 2021


L'ichnoespèce Linichnus bromleyi sur un radius de baleine à fanons miocène comportant de multiples traces de morsure-secouage de requin suggère son charognage
Stephen J. GODFREY & Annie J. LOWRY

 | HTML  | PDF [508 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2117

 Résumé :  Un radius gauche isolé de baleine à fanons miocène a enregistré à plusieurs reprises des traces de morsure-secouage de requin. Le radius provient probablement du Plum Point Member de la Calvert Formation des Calvert Cliffs (Comté de Calvert, Maryland, États-Unis d'Amérique). Au moins trois ensembles de morsure-secouage successifs marquant ce radius et provenant de plusieurs dents sont attribués à la trace fossile Linichnus bromleyi. Ces traces de morsure-secouage se composant de gouges peu profondes, fines et arquées sur le radius indiquent vraisemblablement du charognage plutôt qu'une prédation active. L'origine la plus probable de ce regroupement de L. bromleyi au sein de chacun de ces trois ensembles de traces serait par le biais de morsures répétées alors que le requin repositionne sa proie dans sa gueule ou, autre possibilité, de morsures d'une espèce de requin dotée de plusieurs dents fonctionnelles au sein même de sa rangée dentaire. Si les traces de morsure sont produites par des dents non-crantées (comme cela semble être le cas), alors le candidat le plus probable serait Carcharodon hastalis.

Carnets Geol., vol. 21, nº 17, p. 391-398

En ligne depuis le 24 octobre 2021


Corrigendum, p. 202 : Une erreur s'est glissée dans l'orthographe du nom de famille de l'un des artistes qui ont créé la Figure 2. L'orthographe correcte de son nom de famille est "Schumaker".


Nouveaux genres et espèces d'ostracodes du Bassin miocène d'El Ma El Abiod (Tébessa, NE de l'Algérie)
Francesco SCIUTO & Abdelhakim BENKHEDDA

 | HTML  | PDF [932 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2116

 Résumé :  Deux nouveaux genres d'ostracodes de la famille Trachyleberididae Sylvester-Bradley, 1948, chacun fondé sur une espèce nouvelle, sont décrits et discutés dans cet article. Les spécimens proviennent de sédiments tortoniens affleurant à El Hadjra Safra dans le bassin d'El Ma El Abiod (région de Tébessa, nord-est de l'Algérie).

Carnets Geol., vol. 21, nº 16, p. 383-390

En ligne depuis le 24 octobre 2021


Notice nomenclaturale, p. 180


La diversification précoce des Orbitolinidae au Berriasien supérieur : Nouvelles perspectives sur la taxonomie, l'origine, la diversification et la phylogénie de la famille basée sur des données de Serbie orientale
Felix SCHLAGINTWEIT & Ioan I. BUCUR

 | HTML  | PDF [3.583 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2115

 Résumé :  De nouvelles données provenant des Carpatho-Balkanides de Serbie orientale témoignent de premières apparitions "explosives" plus ou moins simultanées de plusieurs genres d'Orbitolinidae dans le Berriasien supérieur. Précédemment la plupart des taxons observés étaient répertoriés dans des couches guère plus anciennes que l'Hauterivien supérieur (= Urgonien classique du sud-est de la France), démontrant que ces âges de première apparition n'ont de signification que localement. L'assemblage diversifié de Serbie comporte des représentants des sous-familles Dictyoconinae avec les genres Cribellopsis Arnaud-Vanneau, Montseciella Cherchi & Schroeder, Orbitolinopsis Henson, Urgonina Foury & Moullade, Valserina Schroeder & Conrad et Vanneauina Schlagintweit, et Praedictyorbitolininae avec le genre Paracoskinolina Moullade. Aucun représentant des Orbitolininae (à embryon complexe) n'a été observé, cette sous-famille apparaissant plus tardivement dans le registre fossile, apparemment durant l'Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur. Au total, 17 taxons sont reconnus, parmi lesquels trois sont laissés en nomenclature ouverte. Une nouvelle espèce est décrite : Cribellopsis sudari n. sp. La majorité des espèces observées montre des tests coniques moyens à hauts et un exosquelette plutôt simple dépourvu de cloisonnettes horizontales ("rafters"). Les nouvelles données contredisent une évolution phylogénétique des différents genres montrant différentes structures internes de test se succédant dans le temps (= relations ancêtre-descendant) comme certains auteurs le postulent. L'explosion radiative ("diversification précoce") des Orbitolinidae au Berriasien supérieur s'accompagne de l'événement de première apparition (FAD) de plusieurs autres grands foraminifères benthiques comprenant des taxons essentiellement agglutinants (e.g., Ammocycloloculina, Choffatella, Drevennia, Eclusia, Moulladella, Pfenderina et Pseudotextulariella) mais aussi porcelanés complexes (Pavlovcevina), constituant la preuve d'un bio-événement majeur à cette époque qui dépasse le nombre de taxons apparaissant dans les étages précédents (Tithonien) et suivant (Valanginien). L'histoire évolutive initiale des Orbitolinidae peut être considérée comme un exemple classique de radiation adaptative au sein de l'histoire d'un clade.

Carnets Geol., vol. 21, nº 15, p. 343-382

En ligne depuis le 17 août 2021


Notice nomenclaturale, p. 136


Bivalves rudistes (Hippuritoidea) de la Formation du Calcaire de Clifton (Campanien inférieur) de Jamaïque occidentale et réexamen du genre Vaccinites aux Amériques
Simon F. MITCHELL

 | HTML  | PDF [3.583 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2114

 Résumé :  La Formation du Calcaire de Clifton en Jamaïque d'âge Campanien inférieur (Crétacé supérieur) renferme trois espèces de bivalves hippuritides : Barrettia ruseae Chubb, Whitfieldiella luceae sp. nov. and Vaccinites vermunti Mac Gillavry, et un plagioptychidé : Plagioptychus sp. Les hippuritides sont décrits en détail au moyen de statistiques. Barrettia ruseae est reconnue comme étant une espèce plus primitive de Barrettia que B. monilifera Woodward ou B. multilirata Whitfield, et l'espèce Whitfieldiella luceae apparaît comme étant une espèce plus primitive de Whitfieldiella que W. gigas Chubb. Les spécimens de Vaccinites du Calcaire de Clifton sont comparés aux populations de Vaccinites d'autres localités des Amériques, et cinq espèces (représentant probablement une même lignée évolutive) sont reconnues : V. alencasteri sp. nov. (Turonien supérieur ? - Coniacien ?), V. martini Mac Gillavry (probablement Santonien inférieur à moyen), V. macgillavryi Palmer (probablement Santonien moyen à supérieur), V. vermunti Mac Gillavry (Campanien basal) et V. temazcali sp. nov. (partie supérieure du Campanien inférieur). Les espèces du genre Vaccinites peuvent être caractérisées au moyen de techniques statistiques. Les âges du Clifton Limestone et des cinq espèces du genre Vaccinites sont révisés. Ce travail démontre l'utilité des hippuritides en biostratigraphie pour le Crétacé supérieur des Amériques.

Carnets Geol., vol. 21, nº 14, p. 315-341

En ligne depuis le 7 juillet 2021


Notice nomenclaturale, p. 342


Les céphalopodes du Kimméridgien et du Tithonien inférieur de la Formation du Calcaire de Kisújbánya, Zengővárkony (Massif du Mecsek, Hongrie méridionale), leur composition faunistique, leurs affinités paléobiogéographiques et leur caractéristiques taphonomiques
László BUJTOR, Richárd ALBRECHT, Csaba FARKAS, Bertalan MAKÓ, Dávid MARÓTI & Ákos MIKLÓSY

 | HTML  | PDF [3.000 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2113

 Résumé :  Un nouvel échantillonnage à Zengővárkony (Massif du Mecsek, Hongrie) a fourni un assemblage fossile dominé par les céphalopodes, riche et diversifié mais mal préservé, représentant le Kimméridgien et le Tithonien inférieur. Le matériel provient d'un mélange d'éboulis, de sols et de racines, le tout ayant été exposés aux éléments pendant une longue période et affecté par les processus d'altération. Le nautiloïde Pseudaganides strambergensis est signalé pour la première fois dans le Massif du Mecsek. En raison de l'altération, l'ammonitofaune consiste principalement en des éléments fragmentés et dissous qui représentent 528 spécimens appartenant à 34 espèces et 30 genres parmi lesquels 20 espèces et 15 genres sont signalés pour la première fois dans le Massif du Mecsek. La faune ne comporte que des spécimens de taxons déjà connus. Aucun nouveau taxon n'y est reconnu. En se fondant sur la comparaison avec d'autres faunes, cet assemblage ressemble très fortement à la faune des Alpes vénitiennes (Italie). Des éléments faunistiques additionnels incluent des aptychi (Laevaptychus latus, Lamellaptychus murocostatus), des bélemnites (Hibolithes semisulcatus) et un brachiopode indéterminé. Le premier signalement de Spiraserpula spirolinites, un polychète fossile encroûtant conservé sur le moulage interne d'un fragment de coquille de Taramelliceras, indique des conditions de fond favorables à l'épifaune. La présence de Aspidoceras caletanum, Gravesia aff. gigas et de Pseudowaagenia inerme indique des connexions avec la province sub-méditerranéenne de la Téthys, qui dans le prolongement tectonique et paléogéographique de la Zone du Mecsek pendant le Jurassique supérieur. L'assemblage d'ammonites comporte des éléments de cinq ammonitozones téthysiennes du Kimméridgien et du Tithonien. La Zone à Herbichi du Kimméridgien inférieur est indiquée par Streblites tenuilobatus et Praesimoceras herbichi. La Zone à Acanthicum du Kimméridgien supérieur est caractérisée par Aspidoceras acanthicum, et la Zone à Cavouri par Mesosimoceras cavouri et Aspidoceras caletanum. La Zone à Beckeri du Kimméridgien supérieur est suggérée par Hybonoticeras pressulum et Pseudowaagenia inerme, tandis que Gravesia aff. gigas, Lithacoceras aff. siliceum et Malagasites ? denseplicatus sont des éléments faunistiques caractérisant la Zone à Hybonotum du Tithonien inférieur. Les spécimens de phyllocératides et de lytocératides représentent seulement 12% de la faune, tandis que la majorité des spécimens appartient aux Oppeliidae et aux Ataxioceratidae (60%).

Carnets Geol., vol. 21, nº 13, p. 265-314

En ligne depuis le 4 juillet 2021


Les nautiloïdes crétacés du genre Anglonautilus Spath, 1927, en France
Cyril BAUDOUIN, Gérard DELANOY, Jens LEHMANN, Camille FRAU, Roland GONNET & Jean VERMEULEN

 | HTML  | PDF [4.157 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2112

 Résumé :  La répartition du genre Anglonautilus Spath en France était jusqu'à présent limitée à la présence d'Anglonautilus dorsoplicatus (Wiedmann) dans l'Albien d'Escragnolles (Alpes-Maritimes) et d'Anglonautilus sp. dans l'Aptien de Les Ferres (Alpes-Maritimes). Nous rapportons ici la présence des espèces successives Anglonautilus praeundulatus Lehmann et al., Anglonautilus undulatus (Sowerby) et Anglonautilus dorsoplicatus (Wiedmann) dans le Crétacé de France. Le genre Anglonautilus Spath, connu jusqu'alors uniquement à partir de l'Aptien, est présent dès l'Hauterivien. L'espèce hauterivienne Nautilus begudensis Kilian & Reboul, parfois attribuée au genre Anglonautilus Spath, est révisée et transférée au genre Cymatoceras Hyatt.

Carnets Geol., vol. 21, nº 12, p. 235-263

En ligne depuis le 24 juin 2021


Nouvel aperçu sur l'environnement de dépôt et la position stratigraphique de la Brèche de Gugu (Monts Pădurea Craiului, Roumanie)
Traian SUCIU, George PLEŞ, Tudor TĂMAŞ, Ioan I. BUCUR, Emanoil SĂSĂRAN & Ioan COCIUBA

 | HTML  | PDF [3.293 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2111

 Résumé :  L'analyse des clastes carbonatés et de la matrice d'une formation sédimentaire problématique, à savoir la Brèche de Gugu, dans les Monts Pădurea Craiului, apporte des précisions quant à son environnement de dépôt et sa position stratigraphique. Les microfaciès et assemblages micropaléontologiques identifiés démontrent que tous les clastes carbonatés échantillonnés dans la Brèche de Gugu représentent les vestiges d'une plate-forme carbonatée démantelée de type Urgonien. L'âge barrémien des clastes suggère que la position stratigraphic de la Brèche de Gugu dans sa localité-type pourrait être Barrémien terminal-Aptien basal, une donnée également soutenue par l'absence d'éléments provenant des plates-formes carbonatées du Crétacé inférieur situées plus haut dans la colonne stratigraphique (e.g., Aptien ou Albien) de l'Unité de Bihor. Les observations sédimentologiques et la minéralogie de la matrice ont fourni de nouveaux arguments en faveur de la reconnaissance d'apports terrigènes pendant la mise en place de la Brèche de Gugu.

Carnets Geol., vol. 21, nº 11, p. 215-233

En ligne depuis le 24 juin 2021


Un autre "survivant miocène" thermophile du Pliocène italien : Une occurrence précoce de l'aigle de mer pélagique Aetobatus dans la région euro-méditerranéenne
Alberto COLLARETA, Marco MERELLA, Simone CASATI, Giovanni COLETTI & Andrea DI CENCIO

 | HTML  | PDF [669 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2110

 Résumé :  Le genre Aetobatus (Myliobatiformes : Aetobatidae) est un genre actuel de raies aigles vivant dans les environnements tropicaux et subtropicaux marins peu profonds des océans Atlantique, Pacifique et Indien. De nos jours, Aetobatus n'habite plus les eaux tempérées de l'Europe et de la Méditerranée, bien qu'il soit connu dans cette vaste région par le recensement de plusieurs dents fossiles dont la distribution chronostratigraphique s'étale du Paléogène inférieur au Néogène supérieur. Le présent article décrit une dent fossile d'Aetobatidae, identifiée comme appartenant à †Aetobatus cf. cappettai, découverte dans les dépôts marins du Pliocène moyen (3,82-3,19 Ma, Zancléen supérieur - Piacenzien inférieur) affleurant dans les environs de Certaldo (Toscane, Italie). Ce spécimen représente l'occurrence la plus récente d'Aetobatus le long des côtes d'Europe continentale ; en outre, avec les découvertes antérieures de gisements plus ou moins contemporains de Majorque (Baléares, Espagne), il représente l'enregistrement fossile le plus récent de ce genre dans toute la région euro-méditerranéenne. Compte tenu des préférences environnementales des espèces actuelles d'Aetobatus, notre découverte évoque des conditions paléo-environnementales favorables à la persistance de taxons "survivants miocènes" à affinités tropicales/subtropicales le long des côtes du Pliocène de la Toscane. En outre, cela soulève la question de savoir si la crise de salinité messinienne a abouti ou non à l'effondrement complet du biote marin méditerranéen et à la recolonisation ultérieure de ce bassin à partir des eaux atlantiques voisines et/ou des refuges intra-bassinaux marginaux dispersés au début du Pliocène. La possibilité de recoloniser la mer Méditerranée à travers le canal de Suez dans un futur proche est enfin discutée pour ce qui concerne le genre Aetobatus.

Carnets Geol., vol. 21, nº 10, p. 203-214

En ligne depuis le 24 juin 2021


Le Projet Kalkowsky - Chapitre I. La relation ooïde - stromatoïde dans un stromatolithe de la Formation Maiz Gordo (Argentine)
Bruno R.C. GRANIER & Philippe LAPOINTE

 | HTML  | PDF [1.400 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2109

 Résumé :  L'étude comparative d'oolithes et de stromatolithes démontre des similitudes frappantes entre le matériel triasique allemand de Kalkowsky (d'après des informations disponibles dans la littérature scientifique) et notre matériel paléogène argentin. Cependant, ce dernier est mieux à même d'illustrer qu'ooïdes et stromatoïdes, donc oolithes et stromatolithes, qui partagent la même nature duale, organique et minérale, ne sont que les membres extrêmes d'un ensemble de structures carbonatées d'origine microbienne.

Carnets Geol., vol. 21, nº 9, p. 193-201

En ligne depuis le 14 juin 2021


Ostracodes messiniens du Détroit Bétique occidental (Sud-Ouest de l'Espagne)
Verónica ROMERO, Francisco RUIZ, María Luz GONZÁLEZ-REGALADO, Josep TOSQUELLA, Manuel ABAD, Tatiana IZQUIERDO, Antonio TOSCANO & Paula GÓMEZ

 | HTML  | PDF [620 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2108

 Résumé :  Au Néogène, le Détroit Bétique est l'un des passages entre l'Océan Atlantique et la Mer Méditerranée. Dans cet article, nous analysons les faunes d'ostracodes provenant d'un forage réalisé dans le sud-ouest de l'Espagne et, plus précisément, situé sur le trajet du détroit. Ce forage a traversé des sédiments déposés au cours de la période immédiatement antérieure à la crise de salinité messinienne. Au cours du Messinien moyen (6,8-6,0 Ma), les associations d'ostracodes, rares et peu diversifiés (Krithe, Parakrithe, Henryhowella), sont typiques de paléo-environnements bathyaux supérieurs (de 200 à 400 m de profondeur). Cette période comprend une courte transition (6,26-6,25 Ma) jusqu'à des paléo-environnements néritiques externes. Elle coïncide avec un épisode de glaciation et l'association est caractérisée par la présence d'Acanthocythereis hystrix (Reuss, 1850) et la disparition des genres Krithe et Parakrithe. Les espèces les plus fréquentes ont une large distribution biostratigraphique, la plupart étant présentes du Tortonien à l'Holocène.

Carnets Geol., vol. 21, nº 8, p. 181-192

En ligne depuis le 1 avril 2021


Brachiopodes jurassiens de l'intervalle Valanginien – Hauterivien. Leur contribution à la datation de la Formation de Salima au Mont Liban
Yves ALMÉRAS, Serge FERRY, Bruno R.C. GRANIER & Yann MERRAN

 | HTML  | PDF [1.734 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2107

 Résumé :  Les gisements jurassiens français ou suisses du Crétacé basal (Valanginien ou Hauterivien) recèlent de nombreuses espèces de brachiopodes parmi lesquelles 3 espèces inconnues au Liban : Lamellaerhynchia desori (Loriol in Pictet & Campiche, 1872), Sulcirhynchia valangiensis (Loriol, 1864) et Terebratulina arzierensis (Loriol, 1864). Le site fossilifère de la Formation de Salima à Zeghrine, une localité proche de Bikfaya (Mont Liban), recèle une association constituée de Belothyris pseudojurensis (Leymerie, 1842), Lamellaerhynchia hauteriviensis Burri, 1953, Loriolithyris valdensis (Loriol, 1868), Lor. latifrons (Pictet, 1872), Sellithyris carteroniana (Orbigny, 1847) et Terebratulina biauriculata Orbigny, 1850, toutes également présentes dans les localités jurassiennes. Sur la base de l'étude de son association de brachiopodes, la Formation de Salima est par conséquent attribuée au Valanginien indifférencié.

Carnets Geol., vol. 21, nº 7, p. 163-179

En ligne depuis le 24 mars 2021


Premier enregistrement des modifications paléo-océanograhiques et paléo-climatologiques au Campanien supérieur, Plate-Forme Arabe, secteur de Mazidag-Mardin area, Turquie du sud-est
İsmail Ömer YILMAZ, Izzet HOŞGÖR, Sevinç ÖZKAN-ALTINER, Michael WAGREICH & Jiří KVAČEK

 | HTML  | PDF [1.897 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2106

 Résumé :  La sédimentologie, la géochimie et la paléontologie des dépôts pélagiques d'âge Campanien supérieur à Maastrichtien de la Formation de Bozova illustrent pour la première fois les changements paléo-océanographiques dans le secteur de Mazıdağı-Mardin, Turquie du sud-est. La coupe stratigraphique composite, épaisse de 119,25 m, est constituée d'alternances de marnes, calcaires marneux, argiles et argiles noires ("black shales") ; aucun mélange grossier silicoclastique ou intercalation de turbidite n'a été observé dans la coupe. Les données biostratigraphiques indiquent la présence de la Zone à Radotruncana calcarata et des zones de nannofossiles UC15de/UC16. Les analyses géochimiques d'isotopes stables et d'éléments-traces ont été effectuées sur la coupe étudiée. Les courbes isotopiques résultantes montrent des variations similaires aux courbes de référence des bassins européens et chinois pour la même période. L'excursion principale négative en isotopes du carbone reconnue dans l'intervalle supérieur peut être corrélée avec l'Événement du Campanien supérieur. Les éléments-traces montrent de manière générale deux tendances haussières relatives de la productivité dans la partie inférieure et la partie moyenne de la succession lithologique. La partie inférieure de la coupe montre des conditions relativement plus dysoxiques/anoxiques et coïncide avec les niveaux habituels de "black shales".
La présence conjointe de foraminifères planctoniques et de nannofossiles calcaires diversifiés dans l'intervalle étudié indique un environnement marin océanique téthysien de basse latitude et d'eaux chaudes. De plus, les fossiles de plantes provenant de la masse continentale voisine indiquent un climat tropical humide similaire à celui de l'actuelle Australie nord-orientale. Par conséquent, des conditions atmosphériques tropicales humides et d'eaux chaudes se sont développées dans la zone d'étude provoquant une hausse de la productivité, des précipitations et le transport de débris végétaux jusqu'aux environnements marins du grand large.Des traces fossiles bio-érosives (perforations) sont décrites pour la première fois en Algérie. Trois ichnotaxons observés dans des coquilles d'Ostrea lamellosa du Messinien inférieur (Miocène terminal) du bassin de la Tafna sont décrits. Ces derniers sont attribués à Entobia cf. geometrica, Gastrochaenolites cf. torpedo et Trypanites isp.. Les coquilles d'Ostrea lamellosa sont encroûtées par des balanidés eux-mêmes perforés par Trypanites isp.. L'ichnoassemblage étudié est attribué à l'ichnofaciès à Trypanites. En outre, la bio-érosion et l'encroûtement décrits ici permettent l'identification des différentes phases de la transgression messinienne sur le haut-fond de Souk el Khemis.

Carnets Geol., vol. 21, nº 6, p. 137-162

En ligne depuis le 24 mars 2021


Bioérosion des coquilles d'Ostrea lamellosa du Messinien du bassin de la Tafna (NO Algérie)
Mohammed N. NAIMI, Olev VINN & Amine CHERIF

 | HTML  | PDF [1.139 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2105

 Résumé :  Des traces fossiles bio-érosives (perforations) sont décrites pour la première fois en Algérie. Trois ichnotaxons observés dans des coquilles d'Ostrea lamellosa du Messinien inférieur (Miocène terminal) du bassin de la Tafna sont décrits. Ces derniers sont attribués à Entobia cf. geometrica, Gastrochaenolites cf. torpedo et Trypanites isp.. Les coquilles d'Ostrea lamellosa sont encroûtées par des balanidés eux-mêmes perforés par Trypanites isp.. L'ichnoassemblage étudié est attribué à l'ichnofaciès à Trypanites. En outre, la bio-érosion et l'encroûtement décrits ici permettent l'identification des différentes phases de la transgression messinienne sur le haut-fond de Souk el Khemis.

Carnets Geol., vol. 21, nº 5, p. 127-135

En ligne depuis le 28 février 2021


Les bélemnites néocomiennes méditerranéennes, 5e partie : Distribution temporelle et zonation du Valanginien (avec quelques remarques sur la lithologie)
Nico M.M. JANSSEN

 | HTML  | PDF [5.238 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2104

 Résumé :  Une zonation établie sur la distribution temporelle des bélemnites est présentée pour le Valanginien et ses limites. Elle est calibrée sur des coupes du bassin pré-vocontien (sud-est de la France) datées par ammonites et corrélées banc par banc. Trois coupes inédites sont présentées ici. Ce sont au total sept zones et six sous-zones qui sont proposées ici. De plus, les différences concernant la répartition spatiale des bélemnites sont analysées au sein du domaine vocontien ainsi que dans d'autres régions (Bulgarie, Crimée, Espagne, France, Hongrie, Maroc, Roumanie, Slovaquie, Suisse, Tchèquie). Enfin, deux addenda présentent des remarques concernant certaines particularités lithologiques.

Carnets Geol., vol. 21, nº 4, p. 67-126

En ligne depuis le 28 février 2021


Révision d'Ostrea (Gigantostrea) gigantica Solander var. oligoplana Sacco et d'Ostrea (Ostrea) isseli Rovereto (Oligocène, Bassin tertiaire du Piémont, NO Italie)
Maria Cristina BONCI, Davide DAGNINO, Andrea MANDARINO, Aaron MAZZINI & Michele PIAZZA

 | HTML  | PDF [1.573 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2103

 Résumé :  L'objectif du présent travail est la révision et la nouvelle illustration d' Ostrea(Gigantostrea) gigantica Solander var. oligoplana Sacco, 1897, d'Ostrea (Ostrea) isseli n. denom. Rovereto, 1897, et d'Ostrea (Ostrea) isseli n. denom. var. elongata Rovereto, 1897. Ces taxons proviennent des couches oligocènes de la Formation de Molare (bassin tertiaire du Piémont, Piémont méridional - Ligurie centrale, Italie du nord-ouest). Les syntypes d'O. (G.) gigantica var. oligoplana figurent dans la collection Bellardi et Sacco du Musée Régional de Sciences Naturelles de Turin ; les syntypes d'O. (O.) isseli et d'O. (O.) isseli var. elongata font partie de la collection BTP (Département de Sciences de la Terre, de l'Environnement et de la Vie - DISTAV - Université de Gènes). La variété oligoplana est ici élevée au rang d'espèce et attribuée au genre Pycnodonte Fischer von Waldheim, 1835. O. (O.) isseli et O. (O.) isseli var. elongata sont ici considérées des synonymes juniors du taxon de Sacco. Rovereto a comparé sa nouvelle espèce à Ostrea subgigantea Raulin & Delbos, 1855, un taxon peu connu qui est figuré ici pour la première fois et considéré comme représentant une espèce distincte de P. oligoplana (Sacco, 1897).

Carnets Geol., vol. 21, nº 3, p. 55-66

En ligne depuis le 24 février 2021


Révision systématique et évolution de la famille tithonienne des Chitinoidellidae Trejo, 1975
Mohamed BENZAGGAGH

 | HTML  | PDF [1.884 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2102

 Résumé :  Plusieurs nouveaux genres et espèces de la famille des Chitinoidellidae Trejo, 1975, ont été créés par Pop (1997, 1998a, 1998b). Certains de ces taxons sont justifiés, mais d'autres sont mal définis et nécessitent une révision. Je discute ici la non-validité de certains taxons et je propose une nouvelle classification systématique et un cadre évolutif pour la famille des Chitinoidellidae, avec deux sous-familles : 1) Dobeninae, qui regroupe des chitinoïdelles de petite taille, avec les genres Borziella Pop, 1997, Carpathella Pop, 1998a, Daciella Pop, 1998a (amendé), Dobenilla n. gen. et Popiella Reháková, 2002, et 2) Bonetinae, qui regroupe des chitinoïdelles de plus grande taille, avec les genres Bermudeziella n. gen., Bonetilla n. gen. et Furrazolaia n. gen.. Ces deux sous-familles sont séparées dans le temps. Les espèces de petite taille de la sous-famille des Dobeninae caractérisent la Sous-Zone à Dobeni (Zone à Ponti des ammonites) et disparaissent immédiatement avant l'apparition des spécimens de plus grande taille de la sous-famille des Bonetinae qui, quant à eux, caractérisent la Sous-Zone à Boneti (Zone à Microcanthum p.p. des ammonites).

Carnets Geol., vol. 21, nº 2, p. 27-53

En ligne depuis le 15 février 2021


Notice nomenclaturale, p. 54


Apianella nom. nov. (Dasycladales, Triploporellaceae) : Nouveau nom pour le genre algaire Apinella Granier et al., 1986, préoccupé
Bruno GRANIER & François MICHAUD

 | PDF [123 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.21NN1

 
Carnets Geol., vol. 21, Notice nomenclaturale 1, p. 26

En ligne depuis le 21 janvier 2021


Bacinella, un type particulier de structure calcimicrobienne mésozoïque
Bruno R.C. GRANIER

 | HTML  | PDF [3.800 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2021.2101

 Résumé :  La controverse entourant Bacinella irregularis Radoičić, 1959, et Lithocodium aggregatum Elliott, 1956, a fait s'opposer sédimentologues et paléontologues. Les arguments pour les exclure des Codiaceae sont passés en revue. Ces mêmes arguments peuvent également être avancés pour réfuter leur attribution à la plupart des autres groupes d'organismes. La seule hypothèse qui résiste alors à tous ces éléments de réfutation est celle d'une association impliquant des communautés microbiennes. En conséquence, ces structures sont ici traitées comme des structures biosédimentaires, à savoir des structures bacinellae, et non comme des taxons. L'une des caractéristiques propres aux organismes responsables de ces structures bacinellae est leur forte capacité de corrosion, comme en témoignent des exemples de fossiles partiellement ou totalement cannibalisés. Cette cannibalisation représente un état de corrosion au-delà de l'altération de surface et des perforations. Outre leur capacité à corroder les substrats calcaires, ces organismes microbiens sont capables de former des nodules ou des oncoïdes, voire même des biostromes qui, selon leur stade de développement, peuvent constituer des substrats mous, fermes, voire durs. Cependant, dans l'état actuel de nos connaissances, les communautés microbiennes contribuant à ces structures bacinellae n'ont jamais construit de bioherme. Pour compléter ce tour d'horizon synthétique, un modèle de construction rassemblant de manière cohérente la plupart des variantes architecturales est présenté. Quant au foraminifère endolithique Troglotella incrustans, fréquemment associé aux structures bacinellae, ce n'est ni un organisme encroûtant, ni un perforant. Enfin, contrairement à certaines hypothèses erronées, aucun épisode majeur à bacinellae n'a jamais été observé à la suite d'un Événement Anoxique Océanique significatif.

Carnets Geol., vol. 21, nº 1, p. 1-25

En ligne depuis le 21 janvier 2021


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2020 (vol. 20) 

La biosignature de la sparite permet de distinguer un ciment gravitationnel des endostromatolithes
Bruno R.C. GRANIER

 | HTML  | PDF [2.953 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2020

 Résumé :  Après à un bref rappel de quelques principes fondamentaux de la sédimentologie (pétrographie sédimentaire) des carbonates qui met en évidence l'importance de la matière organique, quelques exemples de biocristaux dans les grains calcaires, tels que les bioclastes ou les ooïdes, sont présentés dans un chapitre d'introduction à une discussion portant sur la distinction entre ciments gravitationnels et endostromatolithes. Les ciments gravitationnels, qu'ils soient marins (fibreux) ou continentaux (en "dents de chien"), sont constitués de cristaux sparitiques hyalins (c'est-à-dire translucides) tandis que les endostromatolithes sont constitués de cristaux sparitiques colorés et /ou de micrite. Les ciments gravitationnels se forment dans la zone vadose alors que les endostromatolithes poussent probablement dans de petites cavités de la roche dans la zone phréatique marine. En tant que tels, ces derniers peuvent pousser de manière centripète dans toutes les directions (et pas seulement vers le bas).

Carnets Geol., vol. 20, nº 20, p. 407-419

En ligne depuis le 20 novembre 2020


Adelocoenia (Stylinidae), genre scléractiniaire mésozoïque, et ses espèces jurassiques
Bernard LATHUILIÈRE, Rosemarie C. BARON-SZABO, Sylvain CHARBONNIER & Jean-Michel PACAUD

 | HTML  | PDF [4.677 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2019

 Résumé :  Le genre Adelocoenia Orbigny, 1849, est révisé et un néotype est désigné pour son espèce type Astrea castellum Michelin, 1844. Pour diverses raisons qui tiennent à l'histoire taxinomique des coraux scléractiniaires, il est devenu difficile d'identifier de manière fiable des coraux mésozoïques combinant les caractéristiques d'une structure coloniale plocoïde et une absence de columelle. C'est pourquoi de tels genres ont besoin d'être révisés, et parmi eux, Adelocoenia. En complément à la révision de l'espèce type, les espèces jurassiques regroupées au sein d'Adelocoenia sont révisées en utilisant le matériel type lorsque cela était possible. De nombreuses nouvelles synonymies sont proposées, fondées principalement sur des caractères tels que la symétrie et les dimensions squelettiques. Une autre conséquence est que la plupart des espèces précédemment groupées au sein de Pseudocoenia Orbigny sont transférées vers Adelocoenia. En outre, nous présentons une vue clarifiée des distributions paléogéographiques et stratigraphiques du genre Adelocoenia, selon laquelle ce genre a fait sa première apparition au cours du Jurassique inférieur, représenté par un seul spécimen connu du Sinémurien de France. Par la suite, ce genre a connu une augmentation significative de sa répartition et de sa diversité au cours du Dogger. L'apogée de son succès a suivi au Jurassique supérieur au cours duquel Adelocoenia a montré ses plus grandes disparité morphologique et diversité taxinomique, ainsi que son aire de répartition la plus vaste. Le genre a survécu dans l'enregistrement fossile du Crétacé. Tout au long de son histoire, Adelocoenia a principalement vécu dans des environnements de plates-formes internes de basses latitudes.

Carnets Geol., vol. 20, nº 19, p. 367-406

En ligne depuis le 11 novembre 2020


Les rudistes (Bivalvia) silicifiés et exceptionnellement bien conservés du Maastrichtien inférieur de Porto Rico
Simon F. MITCHELL

 | HTML  | PDF [5.339 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2018

 Résumé :  Des rudistes hippuritidés exceptionnellement bien conservés (silicifiés) sont observés dans la Formation d'El Rayo (Maastrichtien inférieur) du sud-ouest de Porto Rico. Trois espèces appartenant à trois genres différents sont représentées : Caribbea muellerreidi (Vermunt), Laluzia peruviana (Gerth) et Parastroma guitarti (Palmer). La dissolution par de l'acide des matrices calcaires a fourni une collection de nombreuses valves senestres et dextres en trois dimensions, dont de nombreuses présentant les menus détails du système de pores. Les caractéristiques morphologiques de chaque espèce sont décrites, et nombre de ces traits sont illustrés pour la première fois. Ce nouveau matériel, associé aux descriptions présentes dans d'autres études, montre que six genres d'hippuritidés endémiques ont évolué en deux radiations distinctes dans le Nouveau Monde : une radiation plus ancienne avec des formes qui comportent des canaux palléaux dans la valve senestre (Barrettia, Whitfieldiella et Parastroma) et une radiation plus récente de formes dépourvues de canaux palléaux dans cette même valve senestre (Laluzia, Caribbea and Praebarrettia). La délicate conservation montre également que, chez ces hippuritidés endémiques du Nouveau Monde, les alvéoles pour les dents consistaient en des fentes dans lesquelles les côtes des dents s'ajustaient ; cela contraste avec les hippuritidés de l'Ancien Monde qui présentent de véritables alvéoles constituées par les replis des tabulae pour les dents. La morphologie unique de ces alvéoles dentaires est utilisée ici pour définir une sous-famille monophylétique pour laquelle le nom de Barrettiinae Chubb est disponible.

Carnets Geol., vol. 20, nº 18, p. 333-366

En ligne depuis le 11 novembre 2020


Ostracodes du Lago-Mare messinien en Tunisie
Rim TEMANI, Francesco SCIUTO & Hayet K. AMMAR

 | HTML  | PDF [1.121 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2017

 Résumé :  Des analyses micropaléontologiques ont été réalisées sur deux coupes stratigraphiques échantillonnées dans des dépôts du Messinien supérieur affleurant en Tunisie orientale. Elles nous ont permis d'identifier certains niveaux sédimentaires présentant de fortes concentrations en ostracodes d'eaux douce ou saumâtre, qui peuvent être rapportés à la faune de faciès Lago-Mare. Certaines de ces espèces peuvent être considérées comme paratéthysiennes ou plutôt comme des espèces ayant migré en Mer Méditerranéenne depuis les régions paratéthysiennes, alors que d'autres présentent une affinité paratéthysienne. La faune de faciès Lago-Mare est peu connue dans les régions sud-méditerranéennes et cet article fournit de nouvelles données sur sa répartition géographique.
Des deux sections étudiées, la première, la coupe de Wadi El Kebir, située dans la partie sud-est de la péninsule du Cap Bon, comporte des niveaux dominés par Cyprideis agrigentina et Cyprideis ex gr. C. torosa, tandis que la seconde, la coupe de Salakta, située dans la région du Sahel, comporte un niveau doté d'une très riche faune d'ostracodes de faciès Lago-Mare, essentiellement constituée des espèces Amnicythere propinqua, Mediocytherideis punctata et Ilyocypris gibba.

Carnets Geol., vol. 20, nº 17, p. 315-331

En ligne depuis le 14 octobre 2020


Première découverte attestée de la tortue d'eau douce Mauremys dans le Pliocène supérieur d'Italie, avec un nouveau signalement de Thatchtelithichnus holmani, un ichnotaxon rarement mentionné
Alberto COLLARETA, Simone CASATI, Marco A.L. ZUFFI & Andrea DI CENCIO

 | HTML  | PDF [1.078 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2016

 Résumé :  De nos jours, les espèces du genre de tortues d'eau douce Mauremys (Testudinoidea : Geoemydidae) vivent principalement en Asie orientale, mais trois d'entre elles habitent l'écozone paléarctique occidentale. En Italie, les découvertes d'individus vivants de Mauremys sont interprétées comme des signalements d'espèces étrangères ; cependant, un nombre croissant de fossiles montre que ce genre était présent en Italie dès le Pléistocène supérieur. Nous signalons un nouveau spécimen fossile de Mauremys provenant de dépôts marginaux marins du Pliocène supérieur (Plaisancien) de Toscane (Italie centrale). Cette découverte, comprenant un plastron partiel et une neurale désarticulée, représente le second signalement confirmé de Mauremys dans le Pliocène italien et le premier dans le Plaisancien d'Italie. Ainsi, ce spécimen représente un fossile significatif puisque, avec l'holotype zancléen de Mauremys portisi, il comble la lacune entre les segments miocène et pléistocène dans la distribution chronostratigraphique des fossiles italiens de Mauremys. En outre, deux cicatrices insolites observées sur la surface externe du plastron étudié sont attribuées ici à l'ichno-espèce Thatchtelithichnus holmani. Il s'agit d'un des rares signalements de cette ichno-espèce à l'échelle planétaire et aussi de son occurrence stratigraphique la plus jeune. Les hypothèses concernant l'origine des traces de type Thatchtelithichnus sont reconsidérées à la lumière de notre découverte et leur interprétation en tant que traces cicatricielles d'attachement d'ectoparasites aquatiques (probablement des tiques, des sangsues ou des douves) est réaffirmée comme probable dans le cas de traces situées sur la face externe des plaques plastrales des tortues.

Carnets Geol., vol. 20, nº 16, p. 301-313

En ligne depuis le 14 octobre 2020


Données complémentaires sur les lys de mer post-paléozoïques (crinoïdes ; Crinoidea, Echinodermata) des Carpathes externes de la République tchèque et de Pologne
Mariusz A. SALAMON, Miroslav BUBÍK, Bruno FERRÉ, Andrzej SZYDŁO, Piotr NESCIERUK, Bartosz J. PŁACHNO, Tomasz BRACHANIEC & Karolina PASZCZA

 | HTML  | PDF [1.067 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2015

 Résumé :  Les dépôts jurassiques (Tithonien) et crétacés inférieurs (Berriasien/Valanginien-Hauterivien) des formations de Vendryně et des Calcaires de Cieszyn de la République tchèque et de Pologne sont localement riches en restes crinoïdiques, représentés par des thèques entières, éléments isolés de thèque, pièces brachiales, columnales et pluri-columnales, de cirres et de crampons. Ils sont rapportés respectivement aux isocrinides (Isocrinida  : Isocrinus cf. amblyscalaris, Isocrinida indet.), cyrtocrinides (Cyrtocrinida  : Eugeniacrinites sp., Phyllocrinus sp., Gammarocrinites sp., Hemicrinus tithonicus, Plicatocrinus hexagonus, Cyrtocrinida indet.), millericrinides (Millericrinida  : Millericrinida indet.) et aux thiolliericrinides (Comatulida, Thiolliericrinidae  : Thiolliericrinidae gen. et sp. indet.). Ces crinoïdes du Crétacé supérieur (Maastrichtien) et du Paléogène (Paléocène-Oligocène) sont représentés par des restes isolés appartenant aux  : Isocrinida indet., Cyrtocrinida indet., bourgueticrinides (Comatulida, Bourgueticrinina  : Bourgueticrinina fam. et gen. indet.) et aux rovéacrinides (Roveacrinida, Roveacrinidae gen. et sp. indet.). Les rovéacrinides ont été récupérés uniquement dans les échantillons du Maastrichtien. Malgré les conclusions présentées préalablement que les isocrinides des Carpathes du Flysch externe dominaient aux alentours de la limite Jurassique-Crétacé en raison de l'environnement sédimentaire beaucoup moins profond de ces dépôts, nous pouvons maintenant conclure qu'ils furent communs et associés aux cyrtocrinides dans tous les types d'environnement. Il est également utile de préciser que les cyrtocrinides et les isocrinides sont présents dans les sediments paléogènes qui furent déposés dans les environnements extrêmement peu profonds. De nombreuses données suggèrent que les isocrinides crétacés (depuis le Crétacé moyen) ont migré dans les zones d'eaux profondes en réponse à l'accroisssement du nombre de prédateurs lors de la soi-disant révolution marine mésozoïque.

Carnets Geol., vol. 20, nº 15, p. 283-299

En ligne depuis le 14 octobre 2020


Sélection du lectotype d'Orbitolinopsis flandrini Moullade, 1960 (Foraminifère) : La pièce manquante d'un puzzle taxinomique
Felix SCHLAGINTWEIT, Ioan I. BUCUR & François LE COZE

 | HTML  | PDF [1.370 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2014

 Résumé :  Orbitolinopsis flandrini Moullade, 1960, a été décrit dans les calcaires urgoniens (Crétacé inférieur) du sud-est de la France. La validité de ce taxon n'est pas en question, la désignation d'un holotype n'étant obligatoire que pour les taxons décrits après 1989 (CINZ, 4e édition, article 72.3). Aujourd'hui, la description originale de cette espèce est considérée comme fondée sur un mélange de taxons rapportés aux genres Orbitolinopsis Henson, 1948, Cribellopsis Arnaud-Vanneau, 1980 (sections transversales à cupules/septules dans la partie centrale) et Drevennia Arnaud-Vanneau, 1980 (sections axiales avec une colonne axiale "semblable à une columelle"). Toutefois cette description originale, courte et donc insuffisante, soulignait la présence d'une partie centrale du test semblable à une "columelle" comme étant la caractéristique distinctive de l'espèce. De fait, la majorité des sections (sub-) axiales montrant une colonne axiale (absente chez les Orbitolinopsis) sont considérées comme appartenant au genre Drevennia (Famille des Pfenderinidae). Par conséquent, la nouvelle combinaison Drevennia flandrini (Moullade, 1960) est proposée et un lectotype est sélectionné à partir des illustrations originales. Drevennia ecougensis, l'espèce-type du genre, est mise en synonymie avec D. flandrini, cette dernière espèce ayant priorité sur D. ecougensis (synonyme subjectif plus ancien). De nouvelles découvertes en Serbie permettent d'élargir la répartition stratigraphique de D. flandrini du Berriasien supérieur à l'Aptien inférieur. Les premières apparitions de Drevennia, Dobrogelina Neagu, 1979, Pfenderina Henson, 1948, et Moulladella Bucur & Schlagintweit, 2018, au Berriasien supérieur apportent la preuve d'une radiation adaptative des Pfenderinidae à cette époque, phénomène déjà noté pour d'autres types de foraminifères benthiques principalement chez les grands foraminifères complexes (e.g., Orbitolinidae).

Carnets Geol., vol. 20, nº 14, p. 273-282

En ligne depuis le 21 septembre 2020


Considérations stratigraphiques et taxonomiques sur la faune de rudistes du Crétacé supérieur d'Aksai Chin (Tibet occidental, Chine) appartenant à la Collection De Filippi
Jingeng SHA, Simone FABBI, Riccardo CESTARI & Lorenzo CONSORTI

 | HTML  | PDF [3.300 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2013

 Résumé :  La faune de rudistes récoltée dans la région d'Aksai Chin dans l'ouest du Tibet par l'expédition De Filippi en 1914 est réexaminée et redécrite. Cette faune est composée de Radiolites cf. lusitanicus, Radiolites sp., Gorjanovicia cf. endrissi, ? Sauvagesia sp., Sphaerulites sp., Durania sp. et Gyropleura sp. Les couches à rudistes appartiennent au Groupe Tielongtan du terrane de Tianshuihai. La Formation Xiloqzung du Turonien - ? Coniacien recèle les rudistes les plus anciens (Radiolites cf. lusitanicus, Radiolites sp., Sphaerulites sp., Durania sp.), tandis que l'analyse du contenu microfossilifère par comparaison avec celui de la Néotéthys occidentale suggère un âge Campanien inférieur à moyen pour les rudistes les plus jeunes. Ceci permet d'attribuer les rudistes les plus jeunes appartenant à la collection (Gorjanovicia cf. endrissi, ? Sauvagesia sp., Gyropleura sp. et Radiolites sp.) à la Formation de Dongloqzung. Nos données confirment que les faciès à rudistes du Groupe Tielongtan sont présents au moins jusqu'au Campanien moyen. L'association de rudistes de l'Aksai Chin devrait être rattachée à l'association du sud-ouest asiatique au sein de la Sous-Province méditerranéenne orientale.

Carnets Geol., vol. 20, nº 13, p. 249-272

En ligne depuis le 21 septembre 2020


Découverte de moldavite dans des sédiments du Miocène moyen (Langhien) du sud-ouest de la Pologne
Tomasz BRACHANIEC

 | HTML  | PDF [510 KB]  | DOI : 10.2110/carnets.2020.2012

 Résumé :  La plupart des tectites de Ries (moldavites) se sont déposées dans des sédiments clairement postérieurs à la formation du cratère de Ries, ce qui suggère un dépôt secondaire de ces éjectas vitreux. Seules quelques formations sédimentaires connues pour livrer ces tectites sont d'âge miocène moyen et contemporaines de l'événement de Ries. L'une d'elle, la Formation Poznańska, affleure à travers la Pologne sud-occidentale. Ses dépôts argileux se sont formés au Miocène moyen (Langhien). Les nouvelles moldavites décrites dans cette note proviennent de la Formation Poznańska. Elles pèsent de 0,851 à 0,907 g. La sablière de Stanisław  Nord, où ont été trouvées ces tectites, est située à 490 km de la structure de Ries. Ces découvertes s'accordent parfaitement avec les simulations numériques modélisant l'éjection de ces moldavites à plus de 600 km du cratère source.

Carnets Geol., vol. 20, nº 12, p. 241-247

En ligne depuis le 30 juin 2020


Chamberlainium pentagonum (Conti) n.comb. et Spongites fruticulosus (Corallinales, Rhodophyta) dans les calcaires miocènes de Méditerranée occidentale
Giovanni COLETTI, Juraj HRABOVSKÝ & Daniela BASSO

 | HTML  | PDF [1.526 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70837

 Résumé :  Des analyses phylogénétiques moléculaires ont révélé une biodiversité inattendue au sein des algues rouges calcaires des océans modernes. Il est peu probable que cette richesse des espèces soit une caractéristique exclusive des écosystèmes modernes. Afin d'étudier la biodiversité des algues rouges calcaires fossiles, un large ensemble de données issues d'échantillons du Miocène de la Méditerranée occidentale, auparavant identifiés comme Spongites fruticulosus (et ses synonymes juniors), a été révisé en s'appuyant sur le cadre taxinomique moderne. Cette analyse a identifié deux groupes distincts. Le premier groupe comporte les spécimens correspondant à la description actuelle de S. fruticulosus. Le second groupe est constitué par Chamberlainium pentagonum n.comb., premier fossile représentatif du genre. Cette espèce a été séparée de Spongites fruticulosus sur la base de la plus petite taille de ses conceptables et de l'épaisseur moindre du toit de ces derniers. Les mêmes caractéristiques ont été mises en évidence par les analyses phylogénétiques moléculaires modernes permettant de séparer Chamberlainium de Spongites. Chamberlainium pentagonum, tout comme les spécimens fossiles de Spongites fruticulosus, est présent dans la majeure partie de la zone étudiée et ces deux espèces cohabitent dans plusieurs localités, indiquant une tolérance écologique large et similaire pour les deux taxons. Ces résultats suggèrent que la biodiversité des algues rouges calcaires miocènes est probablement sous-estimée ; ils montrent l'intérêt d'utiliser des ensembles de données conséquents pour étudier les algues rouges calcaires fossiles.

Carnets Geol., vol. 20, nº 11, p. 223-240

En ligne depuis le 30 mai 2020


Première occurrence du Vetulicolia problématique Skeemella clavula dans la Formation cambrienne de Marjum Formation d'Utah, É.U.A.
Julien KIMMIG, Wade W. LEIBACH & Bruce S. LIEBERMAN

 | HTML  | PDF [798 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70836

 Résumé :  Dans l'ouest de l'Utah (É.U.A.), la Formation cambrienne de Marjum préserve une faune diversifiée d'animaux à corps mou dans le Drumien supérieur, une faune légèrement plus jeune que celle des fameux Schistes de Burgess. Alors que la Formation de Marjum est dominée par les arthropodes, des animaux appartenant à différents phylums ont également été découverts. Nous illustrons ici la seconde occurrence de Skeemella clavula, un rare et énigmatique taxon dont on pensait précédemment qu'il n'était présent que dans la Formation de Pierson Cove des Montagnes de Drum (N Utah). Leur présence dans la Formation de Marjum représente un nouveau milieu de conservation, ainsi qu'un dépôt légèrement plus jeune. Les nouveaux spécimens portent à trois le nombre de spécimens connus. Enfin, ces spécimens contribuent à une meilleure compréhension de la morphologie de ce représentant du phylum problématique des Vetulicolia.

Carnets Geol., vol. 20, nº 10, p. 215-221

En ligne depuis le 30 mai 2020


Metacuvillierinella sireli n. sp., un nouveau Rhapydioninidae (Foraminifères) du sud-ouest de la Turquie, occasion de nouvelles observations sur l'endosquelette et les particularités de la famille, avec un lexique spécialisé
Jean-Jacques FLEURY & Recep ÖZKAN

 | HTML  | PDF [4.532 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70793

 Résumé :  La famille des Rhapydioninidae est une partie de la superfamille des Alveolinacea. La principale caractéristique de cette superfamille est constituée par son endosquelette, divisant chaque loge en logettes tubulaires ordinairement orientées parallèlement à la direction d'enroulement, ne communicant que dans un espace indivis situé dans la partie antérieure des loges : L'espace préseptal. Les Rhapydioninidae sont en partie particularisés par la compression du test dans le plan équatorial et par leur tendance au déroulement final, contrairement aux Alveolinidae, la famille sÅ“ur, qui sont allongés axialement et ne se déroulent jamais. Les Rhapydioninidae sont en outre distingués par la coexistence de deux types de logettes : Les logettes primaires, séparées par les cloisonnettes, formant une unique couche dans la partie périphérique des loges, et les logettes secondaires constituées par deux ensembles : Les "Logettes Secondaires Basales" (BSC) formant une couche accolée au tour précédent et les "Logettes Secondaires Dispersées" (SSC) percées dans une masse plus ou moins compacte, l' "endosquelette central" (nullement homologue de la "couche basale", parfois nommée flosculinisation ou columelle, de certains Alveolinidae). La présence de piliers préseptaux joignant l'endosquelette central au septe au travers de l'espace préseptal ainsi que les deux modes particuliers d'organisation des logettes secondaires : Structure des "BSC-SSC" (et sa variante "filet de pêche") et "structure confluente" constituent encore des traits distinctifs de la famille ; ils sont analysés ci-dessous.
Une nouvelle espèce campanienne, Metacuvillierinella sireli n. sp., est décrite, en provenance des calcaires de la formation Sanli, l'unité terminale supposée du groupe Adiyaman connu dans la région de Mardin, en Turquie (Anatolie sud-orientale). Le nouveau taxon est un Rhapydioninidae typique par l'architecture de son test et son endosquelette. C'est une évidente nouvelle espèce par son enroulement initial planispiralé des tests A, ses deux générations pseudoplanispiralées à stade final advolute et ses fines logettes trahissant un endosquelette de type "BSC-SSC". Son attribution générique est plus douteuse : Le faible dimorphisme de générations et l'enroulement advolute des tests ne sont connus que chez le genre Metacuvillierinella, alors que l'organisation de l'endosquelette, non observée chez le type de ce genre (M. decastroi), rappelle certains taxons où cette structure est bien identifiée, tels que Pseudochubbina et Cuvillierinella perisalentina. Un inventaire général mené au sein des Rhapydioninidae montre que cette organisation est largement répandue dans toutes les sous-familles des deux côtés de l'Atlantique et ne peut être considérée comme un critère distinctif fondamental au sein du groupe; l'un de ses attributs, l'existence d'une couche de logettes secondaires basales (BSC) reste cependant indiscernable, pour des raisons géométriques, chez les taxons comportant des logettes secondaires de fort diamètre, comme chez M. decastroi en particulier. Ce critère, dont l'observation ne dépend que de la taille des logettes, ne permet donc pas de discriminer fondamentalement le nouveau taxon de M. decastroi, dont il serait un descendant, bien qu'il s'en différencie encore par la grande taille relative de son proloculus A et le stade initial non miliolin des tests de génération A ; ces critères, eux-mêmes susceptibles d'interprétation, ne paraissent pas suffisants pour une distinction d'ordre générique, qui ne pourrait se justifier qu'en fonction du "rayonnement" que pourrait présenter le nouveau taxon, par sa dissémination propre ou celle sa parenté-descendance.
Accessoirement, à l'occasion de la recherche effectuée pour la reconnaissance de la structure "BSC-SSC", tous les genres connus de la famille dans l'Ancien et du Nouveau Monde sont reconsidérés: Pseudochubbina, Cuvillierinella, Murciella, Sigalveolina, Cyclopseudedomia, Sellialveolina, Rhapydionina, Fanrhapydionina, Chubbina, Praechubbina, Raadshoovenia, Neomurciella, Twaraina. Une attention particulière est prêtée au genre Euro asiatique Pseudedomia, dont le type et, en conséquence, les interprétations consécutives, apparaissent peu fiables. De nouvelles sections de Subalveolina dordonica et Fleuryana adriatica sont figurées.
La conclusion porte principalement sur les critères de distinction des divers niveaux systématiques au sein de la famille. On n'accorde aucun crédit aux classiques distinctions entre caractères dits "spécifiques" et "génériques". Un mode de travail plus pragmatique est proposé, considérant chaque caractère comme dépourvu de signification par lui-même mais nécessitant d'être compris et interprété parmi les autres, c'est-à-dire dans la perspective évolutive de l'ensemble du groupe.
On propose en appendice un lexique adapté aux Rhapydioninidae et aux concepts plus ou moins directement associés à cette famille.

Carnets Geol., vol. 20, nº 9, p. 165-213

En ligne depuis le 11 mai 2020


Incidences de l'Évènement Anoxique Océanique II sur l'évolution des ostracodes des dépôts cénomano-turoniens du bassin du Tinrhert (SE Algérie)
Soumia TCHENAR, Bruno FERRÉ, Mohammed ADACI, Djamila ZAOUI, Madani BENYOUCEF, Mustapha BENSALAH & Touria KENTRI

 | HTML  | PDF [1.382 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70792

 Résumé :  Dans le bassin du Tinrhert, au passage Cénomanien/Turonien, les ostracodes sont rares dans la plupart des niveaux échantillonnés ; ils ne présentent aucune variabilité, leur fréquence ne dépassant pas 4% de toute la microfaune. Leur présence optimale, tant qualitative que quantitative, s'observe à la base du Turonien inférieur où leurs cortèges sont dominés par les genres Cythereis, Paracypris et Cytherella.
Afin de comprendre ces observations, nous avons mené une étude paléoécologique sur cinq coupes géologiques et reconstitué l'impact des conditions sédimentologiques (quartz, gypse et pyrite) et celui des variations eustatiques.

Carnets Geol., vol. 20, nº 8, p. 145-164

En ligne depuis le 11 mai 2020


A report on the 12th International Symposium on Fossil Algae (Lucknow, India - September 16-18, 2019)
Daniela BASSO, Arindam CHAKRABORTY & Amit K. GHOSH

 | HTML  | PDF [2.175 KB]

Carnets Geol., vol. 20, Meeting Review 1, p. 141-144

En ligne depuis le 11 mai 2020


Nouvelles occurrences de Modulidae (Mollusca : Gastropoda) dans des gisements européens de l'Éocène, de l'Oligocène et du Miocène : Données de collections du 19e siècle
Pierre LOZOUET, Bruno CAHUZAC & Laurent CHARLES

 | HTML  | PDF [1.285 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70761

 Résumé :  L'examen de collections historiques déposées au Muséum d'Histoire Naturelle de Bordeaux et à la Faculté des Sciences de l'Université de Bordeaux a permis d'identifier de nouveaux taxons de Modulidae dans l'Oligocène et le Miocène du bassin aquitain. Ces Modulidae appartiennent aux groupes américains Modulus modulus et Trochomodulus. Trois nouvelles espèces sont décrites : Modulus benoisti nov. sp. (Serravallien), Trochomodulus stampinicus nov. sp. (Rupélien), proche de Trochomodulus sublaevigatus (Orbigny, 1852), une espèce chattienne, et Incisilabium trochiformis nov. sp. (Priabonien). Ce dernier est le plus ancien Modulidae connu avec Incisilabium parisiensis (Deshayes, 1832) (Éocène moyen) précédemment classé dans les Trochidae. Ces résultats montrent que la paléobiogéographie et l'origine de la famille des Modulidae doivent être réexaminées.

Carnets Geol., vol. 20, nº 7, p. 125-139

En ligne depuis le 17 mars 2020


Rétablissement total des conditions marines après la phase "Lago Mare" du Messinien supérieur de la Mer Méditerranée dans les régions de Licodia Eubea et Villafranca Tirrena (Sicile orientale)
Francesco SCIUTO & Angela BALDANZA

 | HTML  | PDF [691 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70760

 Résumé :  Après la phase dite "Lago Mare" en Mer Méditerranée, à la fin de la crise de la salinité du Messinien supérieur, le bassin méditerranéen s'est caractérisé par un retour à des conditions marines normales à partir du Pliocène inférieur (Zancléen). Au cours de cette période, des accumulations remarquablement épaisses de sédiments pélitiques calcaires très riches en foraminifères planctoniques et nannofossiles se sont déposées dans le bassin méditerranéen. En Sicile, ces sédiments pélitiques calcaires sont connus à l'affleurement sous l'appellation de Formation de Trubi. Comme dans d'autres régions méditerranéennes, ils ont été déposés en concordance sur le substrat pré-Pliocène, qui est essentiellement représenté par les évaporites messiniennes ou par des sédiments post-évaporites à faciès "Lago Mare". Pour cette étude, nous avons analysé des échantillons récoltés dans les secteurs de Licodia Eubea et Villafranca Tirrena (Sicile orientale) à la base de la Formation de Trubi (Zancléen), immédiatement au-dessus du faciès messinien. Les résidus de lavages sont caractérisés par des associations micropaléntologiques de foraminifères, benthiques et planctoniques, et d'ostracodes typiques d'eaux profondes. Les caractéristiques de ces associations de microfossiles et l'observation stratigraphique des couches de la transition Messinien-Pliocène témoignent d'une élévation rapide du niveau de la mer dans ce secteur de la région paléoméditerranéenne ; en outre, elles sembleraient démontrer qu'ici, contrairement à ce qui a été observé sur d'autres secteurs (e.g., détroit de Gibraltar), cet événement serait survenu sans y produire de traces tangibles d'érosion.

Carnets Geol., vol. 20, nº 6, p. 107-123

En ligne depuis le 17 mars 2020


Un poisson-scie rhinopristiforme (genre Pristis) de l'Éocène moyen (Lutétien) du Pérou méridional et ses implications régionales
Alberto COLLARETA, Luz TEJADA-MEDINA, César CHACALTANA-BUDIEL, Walter LANDINI, Alí ALTAMIRANO-SIERRA, Mario URBINA-SCHMITT & Giovanni BIANUCCI

 | HTML  | PDF [1.180 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70759

 Résumé :  Les poissons-scies modernes (Rhinopristiformes : Pristidae) présentent une distribution globale dans les eaux chaudes ; ils sont fréquents dans les habitats marins proximaux et même en eaux douces. Le registre fossile des genres modernes des Pristidés (i.e., Pristis et Anoxypristis) remonte à l'Éocène inférieur et est principalement représenté par des épines rostrales isolées et dents orales, ainsi que des rostres phosphatés représentant des événements exceptionnels. Nous rapportons ici un rostre partiel de Pristidae, présentant plusieurs épines rostrales articulées, provenant des couches de l'Éocène moyen de la Formation Paracas (Membre Yumaque) exposées dans la partie orientale du Bassin de Pisco au sud du Pérou. Ce spécimen très bien conservé permet l'observation de structures anatomiques qui sont difficilement fossilisables, par exemple les sillons paracentraux qui s'étirent le long de la face ventrale du rostrum. En se basant sur la morphologie des épines rostrales, ce poisson-scie fossile est identifié ici comme appartenant à Pristis. À notre connaissance, cette découverte représente la plus ancienne occurrence géologique connue de Pristidae le long des côtes pacifiques de l'Amérique du Sud. Bien que le registre fossile des Pristidés dans la partie orientale du Bassin de Pisco s'étende de l'Éocène moyen au Miocène supérieur, les poissons-scie ne sont plus actuellement présents dans les eaux côtières du sud du Pérou, eaux fraîches en raison de remontées d'eaux profondes. À la lumière des préférences écologiques des membres actuels du genre Pristis, la présence de ce genre dans la Formation Paracas suggère des températures de l'eau de mer plus élevées qu'actuellement dans les environnements littoraux du sud du Pérou au cours de l'Éocène moyen. La disparition finale des Pristidés des eaux côtières du sud du Pérou pourrait être interprétée comme reflétant la tendance au renforcement du courant de Humboldt au Cénozoïque supérieur.

Carnets Geol., vol. 20, nº 5, p. 91-105

En ligne depuis le 17 mars 2020


Identification d'un biohorizon d'ammonites à Romaniceras (Romaniceras) marigniacum sp. nov. (Turonien moyen) à la base du Tuffeau Jaune de Touraine (France)
Francis AMÉDRO, Francis ROBASZYNSKI, Hervé CHÂTELIER, Patrice FERCHAUD & Bertrand MATRION

 | HTML  | PDF [3.838 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70720

 Résumé :  Dans le sud du Bassin de Paris, le long des vallées de la Loire et du Cher, le Tuffeau Jaune de Touraine a été traditionnellement daté du Turonien supérieur par la présence de très rares Romaniceras deverianum (Orbigny, 1841). Toutefois, les quelques mètres de tempestites à la base de la formation n'ont jamais livré d'ammonites. Aujourd'hui, juste au sud du Turonien stratotypique, en Touraine méridionale, la récolte de plus de 150 ammonites à la base du Tuffeau Jaune de Touraine ainsi que dans le sommet du Tuffeau de Bourré sous-jacent apporte des précisions significatives sur l'âge des formations. En réalité, les premiers mètres du Tuffeau Jaune de Touraine appartiennent encore à la zone à Romaniceras ornatissimum (Tm 3) datant le Turonien moyen. La découverte dans cet intervalle de Romaniceras (Yubariceras) ornatissimum (Stoliczka, 1864) associé à la nouvelle espèce Romaniceras (R.) marigniacum Amédro & Châtelier sp. nov. indique qu'on se trouve dans la partie élevée de la zone à R. ornatissimum. D'autres espèces sont présentes dans ce biohorizon : outre Romaniceras (R.) marigniacum et Romaniceras (Yubariceras) ornatissimum, on trouve Masiaposites cf. kennedyi Amédro & Devalque, 2014, Collignoniceras woollgari regulare (Haas, 1946), C. turoniense (Sornay, 1951) et Collignoniceras vigennum Amédro & Châtelier sp. nov.
Le sommet du Tuffeau de Bourré a quant à lui livré une cinquantaine d'ammonites avec une association légèrement différente de celle connue dans la localité type de Bourré-Montrichard dans la vallée du Cher. Le matériel récolté près de la confluence Vienne-Creuse comprend : Lewesiceras peramplum (Mantell, 1822), Romaniceras (Y.) ornatissimum (Stoliczka, 1864), Collignoniceras woollgari regulare (Haas, 1946), C. canthus (Orbigny, 1856) et C. turoniense (Sornay, 1951). L'espèce Collignoniceras papale (Orbigny, 1841), qui représente un tiers des récoltes à Bourré, est apparemment absente, tandis que trois nouvelles espèces du même genre sont identifiées : C. hourqueigi Amédro & Châtelier sp. nov., C. badilleti Amédro & Châtelier sp. nov. et Collignoniceras sp. A.

Carnets Geol., vol. 20, nº 4, p. 37-89

En ligne depuis le 22 février 2020


Un nouveau cassiduloïde (Echinodermata, Echinoidea) dans l'Albien du bassin de Sergipe-Alagoas, Brésil
Cynthia L. de C. MANSO

 | HTML  | PDF [410 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70719

 Résumé :  L'article décrit la découverte de l'espèce d'échinoïde Phyllobrissus humilis (Gauthier, 1875) dans la Formation Riachuelo d'âge Albien du bassin Sergipe-Alagoas. Le seul spécimen récolté provient dans l'affleurement de Maruim 1 et permet d'observer les principales caractéristiques de l'espèce. Des informations paléoécologiques et une clé dichotomique sont présentées pour faciliter l'identification des espèces de cassiduloïdes du Crétacé du bassin de Sergipe-Alagoas.

Carnets Geol., vol. 20, nº 3, p. 29-35

En ligne depuis le 22 février 2020


Le dauphin à dents de requin Squalodon (Cetacea: Odontoceti) du remarquable assemblage de vertébrés marins de Montagna della Majella (Formation de Bolognano, Italie centrale)
Alberto COLLARETA, Andrea DI CENCIO, Renato RICCI & Giovanni BIANUCCI

 | HTML  | PDF [847 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70716

 Résumé :  La famille éteinte des Squalodontidae comprend des odontocètes de taille moyenne, hétérodontes, présentant un long rostre qui abrite de grandes dents incisives procombantes et de post-canines très ornées comportant des denticules accessoires, d'où leur nom vernaculaire "dauphins à dents de requin". Ces odontocètes longirostres sont souvent perçus comme des formes intermédiaires comblant le fossé anatomique entre les odontocètes oligocènes archaïques et leurs parents du Miocène tardif jusqu'à l'Holocène. Probablement parmi les principaux prédateurs marins de leur époque, les dauphins à dents de requin sont d’importants éléments au sein de plusieurs assemblages de mammifères marins du Miocène inférieur des domaines nord-atlantique et méditerranéen/para-téthysien. Dans le présent travail, un crâne partiel de Squalodontidae est décrit dans les couches de la Formation de Bolognano affleurant dans le secteur nord-est du massif de Montagna della Majella (Abruzzes, Italie centrale), qui a livré par le passé un riche assemblage de vertébrés marins du Miocène inférieur, comprenant onze taxons d'élasmobranches, ainsi que des téléostéens moins nombreux et des restes très fragmentaires de reptiles et de mammifères marins. Ce spécimen comprend la partie antéro-dorsale du rostre, comportant des parties des deux prémaxillaires et du maxillaire gauche, et les sept dents supérieures gauches les plus antérieures. Ce crâne partiel est identifié ici comme appartenant au genre Squalodon, dont la présence dans l'assemblage de vertébrés de Montagna della Majella avait déjà été proposée provisoirement sur la base de deux dents fragmentaires. La signification paléontologique de cette découverte est discutée dans le contexte plus large du registre euro-méditerranéen du genre Squalodon.

Carnets Geol., vol. 20, nº 2, p. 19-28

En ligne depuis le 22 février 2020


Un regard critique sur Tré Maroua (Le Saix, Hautes-Alpes, France), la coupe candidate pour le PSM du Berriasien
Bruno R.C. GRANIER, Serge FERRY & Mohamed BENZAGGAGH

 | HTML  | PDF [2.966 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70714

 Résumé :  Le site de Tré Maroua en SE France a récemment été sélectionné par le Groupe de Travail Berriasien de la Sous-Commission Internationale de Stratigraphie du Crétacé comme la localité candidate pour la coupe de référence du Point Stratotypique Mondial (PSM) du Berriasien. Cependant, sur la base de nos recherches préliminaires effectuées sur ce site et dans les environs, il apparaît que cette coupe est paléogéographiquement située sur un paléotalus profond comportant des surfaces d'érosion emboîtées, des hiatus stratigraphiques importants et des brèches de resédimentation. Elle ne répond pas à au moins quatre des cinq "exigences géologiques pour un PSM". Par conséquent, à notre avis, sa candidature devrait être définitivement écartée.

Carnets Geol., vol. 20, nº 1, p. 1-17

En ligne depuis le 22 février 2020


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2019 (vol. 19) 

Discussion sur quelques signalements antérieurs d'Involutina hungarica (Sidé, 1952). Révision de la collection Jesse Harlan Johnson. 6e partie
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [2.044 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70638

 Résumé :  Involutina hungarica (Sidé, 1952) est signalée dans des couches albiennes au Texas (états-Unis). Des signalements plus anciens, oé ce foraminifére apparaét couramment sous l'appellation "Hensonina lenticularis (Henson, 1947)", sont réexaminés. Bien qu'il soit principalement cité dans les séries albiennes, sa premiére occurrence pourrait étre dés l'Aptien.

Carnets Geol., vol. 19, nº 20, p. 445-455

En ligne depuis le 27 décembre 2019


Ichnofossiles associés é des coquilles de lingulides du Permien inférieur du Brésil
Olev VINN, Carolina ZABINI & Luiz Carlos C WEINSCHÜTZ

 | HTML  | PDF [840 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70636

 Résumé :  Les lingulides du Permien inférieur du Brésil (24% des substrats) portent des traces de bio-érosion sous forme de nombreux petits trous peu profonds qui ressemblent é des perforations incomplétes d'Oichnus paraboloides. Une seule coquille de lingulide montre une grande perforation prédatrice circulaire d'Oichnus simplex localisée en son centre. Plusieurs coquilles de lingulides (environ 21%) présentent des traces d'Arachnostega é l'intérieur. Le diamétre des terriers d'Arachnostega est relativement constant. Ces terriers sont trés semblables aux stades juvéniles d'Arachnostega gastrochaena et ne forment pas de réseaux de tunnels bien développés. C'est la premiére mention d'Arachnostega é l'intérieur de coquilles de lingulides et ce qui prouve que des coquilles de lingulides, méme trés petites, pouvaient constituer un substrat convenable pour des organismes cryptiques.

Carnets Geol., vol. 19, nº 19, p. 439-444

En ligne depuis le 27 décembre 2019


Données nouvelles sur l'intercroissance Rugosa - Bryozoa dans le Dévonien inférieur du Nord Gondwana
Yves PLUSQUELLEC & Françoise P. BIGEY

 | HTML  | PDF [3.864 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70538

 Résumé :  Des exemples nombreux et généralement bien conservés d'intercroissance Bryozoa-Rugosa, collectés dans le Praguien supérieur et l'Emsien inférieur du Massif Armoricain (synclinoria de Chéteaulin et de Laval), France, et dans l'Emsien supérieur des Monts d'Ougarta, Erg Djemel, Algérie, sont décrits. Dans le Massif Armoricain, les corallites d'un tétracoralliaire Tryplasmatidae? sont associés é un bryozoaire Ceramoporidae proche de Crepipora, exceptionnellement é un Fistuliporidae probablement nouveau, tandis que dans l'Ougarta le coralliaire - mal ou partiellement préservé - n'est pas identifiable et se développe en association avec un Fistuliporidae du genre Fistulipora. Bien que laissé en nomenclature ouverte pour l'essentiel, le matériel est décrit en détail (structure et microstructure) et, des images du squelette calcitique et des moulages naturels sont fournies pour la premiére fois. Accessoirement, la présence des Ceramoporidae dans le Dévonien inférieur est incontestablement établie. Les modalités de l'intercroissance sont briévement discutées et une relation de type mutualiste est retenue.

Carnets Geol., vol. 19, nº 18, p. 421-437

En ligne depuis le 11 novembre 2019


La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut Senckenberg de Francfort. 3e partie - Chéilostomates Ascophores et bibliographie
Silviu O. MARTHA, Kei MATSUYAMA, Joachim SCHOLZ, Paul D. TAYLOR & Gero HILLMER

 | HTML  | PDF [18.020 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70501

 Résumé :  La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut de recherche Senckenberg de Francfort-sur-le-Main (Allemagne) est une collection de renommée mondiale et de grande valeur scientifique. C'est la plus grande collection au monde de bryozoaires fossiles du Crétacé supérieur et du Paléocéne. Elle constitue un patrimoine unique documentant l'évolution de ce phylum d'invertébrés marins au cours de cette période dans la mer de la Craie Boréale qui s'étendait des éles britanniques é la mer d'Aral en Asie centrale.
La collection Voigt qui compte plus de 300.000 spécimens a été transférée en 2005 é l'Institut Senckenberg gréce é un leg testamentaire d'Ehrhard Voigt. é l'issue d'un programme financé par la DFG, nous présentons ici en trois parties un catalogue des holotypes ou néotypes de quelques 256 espéces de bryozoaires de la collection Voigt, catalogue dont la présente contribution est la derniére des trois. 247 espéces sont illustrées ici é nouveau, tandis qu'aucun matériel n'a pu étre retrouvé pour neuf d'entre elles. Les spécimens-types porte-noms de vingt espéces n'ont pas été retrouvés, Deux espéces, décrites comme des bryozoaires cténostomes par Ehrhard Voigt, sont douteuses, tandis que trois autres espéces "cténostomes" et un genre "cténostome" sont considérés comme des ichnotaxa.

Carnets Geol., vol. 19, nº 17, p. 369-419

En ligne depuis le 10 octobre 2019


Les calcaires du Jurassique supérieur-Crétacé inférieur du Massif de Hăghimaș (Carpathes orientales, Roumanie) : Microfaciés, microfossiles et environnements de dépét
Olimpiu NEAMŢU, Ioan I. BUCUR, Răzvan UNGUREANU & Cristian Victor MIRCESCU

 | HTML  | PDF [4.430 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70499
erratum PDF [119 KB]

 Résumé :  Le Massif de Hăghimaș fournit des données cruciales pour reconstruire l'évolution géologique de la plate-forme carbonatée transylvanienne. Cette unité est présente de nos jours dans le substratum de la dépression transylvanienne sous forme d'olistolites de grandes dimensions qui affleurent en de nombreuses localités des Carpathes orientales et des monts Apuseni. Ils comportent une grande variété de microfaciés, ainsi que des associations micropaléontologiques, qui couvrent en partie la limite Jurassique/Crétacé. Cette étude présente dans le détail un affleurement de calcaires du Jurassique terminal-Crétacé basal de la vallée de Lapos (Monts Hăghimaș) comportant deux séries distinctes séparées par une faille. La premiére série correspond é des dépéts marginaux de plate-forme et de plate-forme interne (subtidaux, intertidaux), tandis que la seconde correspond é des dépéts de plate-forme interne (carbonates peu profonds subtidaux é péritidaux). Les faciés jurassiques supérieurs de type Stramberg sont surmontés par les calcaires péritidaux régressifs du Berriasien inférieur. Le Berriasien supérieur - ? Valanginien inférieur est principalement représenté par des calcaires de plate-forme interne. Ils comportent une alternance de carbonates de haute et de basse énergies avec de rares calpionelles et des calcisphéres. Leur datation se fonde sur un assemblage micropaléontologique riche et diversifié comportant des organismes semblables é ceux décrits dans d'autres régions du domaine téthysien.

Carnets Geol., vol. 19, nº 16, p. 345-368

En ligne depuis le 10 octobre 2019


La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut Senckenberg de Francfort - 2e partie - Cténostomates et Chéilostomates hormis les Ascophores
Silviu O. MARTHA, Kei MATSUYAMA, Joachim SCHOLZ, Paul D. TAYLOR & Gero HILLMER

 | HTML  | PDF [28.305 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70498

 Résumé :  La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut de recherche Senckenberg de Francfort-sur-le-Main (Allemagne) est une collection de renommée mondiale et de grande valeur scientifique. C'est la plus grande collection au monde de bryozoaires fossiles du Crétacé supérieur et du Paléocéne. Elle constitue un patrimoine unique documentant l'évolution de ce phylum d'invertébrés marins au cours de cette période dans la mer de la Craie Boréale qui s'étendait des éles britanniques é la mer d'Aral en Asie centrale.
La collection Voigt qui compte plus de 300.000 spécimens a été transférée en 2005 é l'Institut Senckenberg gréce é un leg testamentaire d'Ehrhard Voigt. é l'issue d'un programme financé par la DFG, nous présentons ici en trois parties un catalogue des holotypes ou néotypes de quelques 256 espéces de bryozoaires de la collection Voigt, catalogue dont la présente contribution est la deuxiéme des trois. 247 espéces sont illustrées ici é nouveau, tandis qu'aucun matériel n'a pu étre retrouvé pour neuf d'entre elles. Les spécimens-types porte-noms de vingt espéces n'ont pas été retrouvés, Deux espéces, décrites comme des bryozoaires cténostomes par Ehrhard Voigt, sont douteuses, tandis que trois autres espéces "cténostomes" et un genre "cténostome" sont considérés comme des ichnotaxa.

Carnets Geol., vol. 19, nº 15, p. 287-344

En ligne depuis le 10 octobre 2019


Rappel historique et aspects stratigraphiques et taphonomiques du gisement pléistocéne supérieur d'Arenal de son Servera (Majorque, éles Baléares)
Rafel MATAMALES-ANDREU

 | HTML  | PDF [1.165 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70497

 Résumé :  Le gisement pléistocéne supérieur d'Arenal de son Servera est révisé gréce aux données d'études antérieures et é de nouvelles considérations sur sa stratigraphie et les aspects taphonomiques de ses fossiles. À l'occasion de cette étude, cinq différents types de faciés ont été reconnus: [1] des paléosols avec galets provenant du socle miocéne, [2] des éolianites, [3] des dépéts d'estran é faune de mollusques fossiles thermophiles, [4] des paléosols issus de la pédogenése des dépéts de plage, et [5] des dépéts bioclastiques chenalisants érodant les unités sous-jacentes. L'analyse taphonomique détaillée montre que les fossiles contenus dans ces roches ont résidé sur le fond marin pendant un laps de temps considérable, mais qu'ils n'étaient pas bio-érodés pour autant, peut-étre parce qu'un banc de sable marin les a recouverts et découverts é de nombreuses reprises. De plus, le fait que les coquilles de Persististrombus latus sont retrouvées dans leur position de stabilité optimale laisse penser qu'elles aient été drossées sur la céte lors d'événements d'énergie modérée, vraisemblablement comparables aux tempétes ordinaires actuelles. Ces deux derniers points pourraient présenter un intérét dans le domaine de la gestion cétiére, car ils permettent d'observer les changements physiques que ces systémes peuvent enregistrer é l'occasion du réchauffement actuel de la Méditerranée.

Carnets Geol., vol. 19, nº 14, p. 277-285

En ligne depuis le 10 octobre 2019


La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut Senckenberg de Francfort - 1ére partie - Introduction et Cyclostomes
Silviu O. MARTHA, Kei MATSUYAMA, Joachim SCHOLZ, Paul D. TAYLOR & Gero HILLMER

 | HTML  | PDF [23.917 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70493

 Résumé :  La collection de bryozoaires du Prof. Dr Ehrhard Voigt (1905é2004) conservée é l'Institut de recherche Senckenberg de Francfort-sur-le-Main (Allemagne) est une collection de renommée mondiale et de grande valeur scientifique. C'est la plus grande collection au monde de bryozoaires fossiles du Crétacé supérieur et du Paléocéne. Elle constitue un patrimoine unique documentant l'évolution de ce phylum d'invertébrés marins au cours de cette période dans la mer de la Craie Boréale qui s'étendait des éles britanniques é la mer d'Aral en Asie centrale.
La collection Voigt qui compte plus de 300.000 spécimens a été transférée en 2005 é l'Institut Senckenberg gréce é un leg testamentaire d'Ehrhard Voigt. é l'issue d'un programme financé par la DFG, nous présentons ici en trois parties un catalogue des holotypes ou néotypes de quelques 256 espéces de bryozoaires de la collection Voigt, catalogue dont la présente contribution est la premiére des trois. 247 espéces sont illustrées ici é nouveau, tandis qu'aucun matériel n'a pu étre retrouvé pour neuf d'entre elles. Les spécimens-types porte-noms de vingt espéces n'ont pas été retrouvés, Deux espéces, décrites comme des bryozoaires cténostomes par Ehrhard Voigt, sont douteuses, tandis que trois autres espéces "cténostomes" et un genre "cténostome" sont considérés comme des ichnotaxa.

Carnets Geol., vol. 19, nº 13, p. 221-275

En ligne depuis le 10 octobre 2019


Une nouvelle perspective dans l'étude des crinoédes (Crinoidea, Echinodermata) : Un exemple du Jurassique inférieur du Monténégro
Mariusz A. SALAMON

 | HTML  | PDF [935 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70491

 Résumé :  Les calcaires oolithiques du Jurassique inférieur (Hettangien-Pliensbachien) du sud du Monténégro renferment un grand nombre d'éléments squelettiques de crinoédes isocrinides. Ils sont attribués aux taxons suivants : Isocrinus psilonoti (Quenstedt), Isocrinus sp. et Pentacrinites cf. fossilis Blumenbach. L'échinofaune comporte également des piéces de crinoédes cyrtocrinides (Cotylederma sp., Cyrtocrinina indet.) et des radioles d'oursin (seulement repérés en lames minces); toutefois, ces éléments sont rares. Compte tenu du fait que l'assemblage répertorié provient d'une seule localité, il importe de poursuivre les recherches, ce qui nécessitera, entre autres, un échantillonnage plus intensif afin d'établir et de compléter la liste des faunes de crinoédes et autres échinodermes.

Carnets Geol., vol. 19, nº 12, p. 211-220

En ligne depuis le 10 octobre 2019


Nouvelles découvertes du genre Revalotrypa, le plus vieux genre bryozoaire de Baltoscandia, au nord-ouest de la Russie
Petr V. FEDOROV & Anna V. KOROMYSLOVA

 | HTML  | PDF [954 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70296

 Résumé :  Les nouvelles découvertes de bryozoaires esthonioporates de l'espéce Revalotrypa cf. inopinata, représentant l'un des plus anciens bryozoaires de Baltoscandie, sont décrites dans un affleurement situé dans l'oblast de Léningrad (nord-ouest de la Russie). Les colonies de cette espéce sont trés petites et furent extraites de nodules calcaires cimentés trouvés dans les grés glauconitiques de la partie inférieure du Membre Joa (zone de сonodonte Paroistodus proteus, Floéen basal, Ordovicien inférieur). La microtomographie é rayons X combinée et l'examen de coupes minces traditionnelles au stéréomicroscope et au microscope optique sont utilisés pour étudier la morphologie de cette espéce.

Carnets Geol., vol. 19, nº 11, p. 199-209

En ligne depuis le 8 aoét 2019


Abondance d'Aspidiscus cristatus (Lamarck, 1801) dans la Formation des Marnes de Smail de la région de Batna (NE d'Algérie) : Une espéce caractéristique pour le Cénomanien moyen
Sihem SALMI-LAOUAR, Bruno FERRÉ & Riadh AOUISSI

 | HTML  | PDF [1.295 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70294

 Résumé :  Les marnes cénomaniennes de la région de Batna (nord-est de l'Algérie) montrent plusieurs niveaux fossiliféres, é faune trés diversifiée. Parmi les fossiles présents en abondance et en bon état de conservation figure Aspidiscus cristatus (Lamarck, 1801). Cette espéce de polypier a été rattachée é la famille des Latomeandridae Alloiteau, 1952, en raison de la présence de pennulae et de perforations concentrées sur le bord interne des septes. Dans les coupes étudiées, Aspidiscus cristatus se rencontre dans des niveaux allant de la Zone é Cunningtoniceras inerme é la Zone é Acanthoceras amphibolum, avec une relative abondance dans la Zone é Acanthoceras cf. rhotomagense. Cette espéce est, par conséquent, un bon marqueur du Cénomanien moyen de la région de Batna. Nous donnons ici une description paléontologique et discutons des cadres environnemental et paléogéographique de cette espéce. En effet, la morphologie externe de son test, convexe sur la face supérieure, plane é concave sur la face inférieure, évoque une adaptation é des environnements marins de faible énergie, de substrat vaseux et au taux de sédimentation élevé. La répartition paléogéographique de cette espéce, avec des spécimens de taille souvent plus grande sur les marges sud et est du domaine téthysien que sur la marge nord, témoigne d'un gradient thermique et d'une zonation climatique spécifiques, avec des eaux relativement plus chaudes sur la marge sud-téthysienne au Cénomanien, favorisant une bio-érosion beaucoup plus fréquente et plus poussée des spécimens fossiles des régions sud-téthysiennes que celle affectant les spécimens des régions septentrionales de la Téthys.

Carnets Geol., vol. 19, nº 10, p. 185-197

En ligne depuis le 8 aoét 2019


Les ammonites de l'Aptien inférieur du bassin aptien de Les Ferres (Crétacé inférieur, SE de la France). Iére partie : Introduction et biostratigraphie
Stéphane BERSAC & Didier BERT

 | HTML  | PDF [4.427 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70292

 Résumé :  Sur la marge méridionale du Bassin Vocontien (SE de la France), les dépéts d'ége aptien inférieur (Crétacé inférieur) de l'intervalle situé entre les zones é Deshayesites deshayesi et Dufrenoyia furcata ne sont habituellement pas favorables é l'étude des développements ontogénétiques tardifs des ammonites (céphalopodes fossiles) pour des raisons taphonomiques (fragmentation, remaniement, pyritisation). Dans les environs du village de Les Ferres (département des Alpes-Maritimes, SE de la France), des sédiments aptiens relativement épais et riches en ammonites bien conservées relevant de l'intervalle stratigraphique précité se sont déposés dans un petit bassin structural dénommé ici bassin aptien de Les Ferres (LFAB). Les 1262 ammonites collectées ou étudiées in situ sont datées de la Zone é Deshayesites forbesi jusqu'au sommet de la Zone é Dufrenoyia furcata. La lithostratigraphie, la biostratigraphie fondée sur les ammonites et la distribution de leurs taxons respectifs sont décrits dans ce travail qui constitue une introduction litho- et biostratigraphique é de futurs travaux paléontologiques sur les ammonites de l'Aptien inférieur du secteur des Ferres. Au-dessus des calcaires hauteriviens é aptiens, une nouvelle formation lithologique est décrite, la Formation de Les Graous. Elle est divisée en trois membres, de bas en haut : 1) Membre de la Combe de Joinet, 2) Membre du Pont de la Cerise et 3) Membre de Les Graous. Deux niveaux remarquables y sont identifiés : le niveau é Ammonitoceras (exceptionnellement abondants) et le banc é Toxoceratoides.

Carnets Geol., vol. 19, nº 9, p. 149-183

En ligne depuis le 8 aoét 2019


Statut nomenclatural de Palaeothrissum inaequilobum Blainville, 1818, P. parvum Blainville, 1818, et Aeduella blainvillei (Agassiz, 1833) (Aeduelliformes, Aeduellidae)
Arnaud BRIGNON

 | HTML  | PDF [576 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70290

 Résumé :  Il est montré que les noms spécifiques Palaeothrissum inaequilobum Blainville, 1818, et P. parvum Blainville, 1818, du Permien inférieur (Assélien) de Muse, prés d'Autun (Saéne-et-Loire, France) sont des synonymes plus anciens de l'espéce largement utilisée, Aeduella blainvillei (Agassiz, 1833). Afin de maintenir la stabilité nomenclaturale, les conditions sont cependant réunies pour une inversion de préséance en accord avec l'article 23.9.1 du Code International de Nomenclature Zoologique. Le nom spécifique Aeduella blainvillei est ainsi considéré comme valide et est qualifié de nomen protectum, alors que Palaeothrissum inaequilobum Blainville, 1818, et P. parvum Blainville, 1818, sont invalides et qualifiés de nomina oblita. Quelques spécimens des séries types sur lesquelles furent créées les espéces P. inaequilobum, P. parvum et Aeduella blainvillei, sont identifiés.

Carnets Geol., vol. 19, nº 8, p. 141-148

En ligne depuis le 8 aoét 2019


Observations sur quelques Actinoporelles (Chlorophyta, Polyphysaceae). Révision de la Collection Jacques Emberger. Part 1.
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [5.236 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70196

 Résumé :  é l'occasion de l'inventaire de la Collectiony J. Emberger, des spécimens du "Crétacé inférieur" (Valanginien et Hauterivien) d'Algérie, qui se rapportent au genre Actinoporella (Gémbel in Alth) et qui avaient précédemment été attribués é son espéce type A. podolica (Alth) by Conrad et al., sont réexaminés. Ils correspondent é deux espéces distinctes, dont l'une pourrait étre un synonyme junior d'A. podolica, une synonymie en suspens parce qu'elle nécessiterait un nouvel échantillonnage de la localité originelle d'Ukraine occidentale quelque 140 années aprés que le matériel type, aujourd'hui perdu, y ait été récolté. Concernant l'attribution stratigraphique, ils sont d'éges tithonien et/ou berriasien, c'est-é-dire du Jurassique terminal (sensu Oppel) et non du Crétacé basal. En plus de ces deux Actinoporelles, une troisiéme espéce, originellement décrite comme Clypeina nigra (Conrad & Peybernés), mais ultérieurement attribuée au genre Actinoporella, est révisée. De nouvelles données justifient sa réattribution au genre Bakalovaella Bucur. Enfin, il est désormais confirmé que les Polyphysaceae et les Dasycladaceae modernes sont issues de Diploporaceae, soit directement, soit indirectement par le biais des Dasycladaceae ancestrales.

Carnets Geol., vol. 19, nº 7, p. 113-139

En ligne depuis le 31 mai 2019


Nouvelles données sur quelques espéces-types de Dasycladales (algues vertes) du Maastrichtien-Paléocéne d'Iran. 1ére partie. Pseudocymopolia Elliott, 1970.
Koorosh RASHIDI & Felix SCHLAGINTWEIT

 | HTML  | PDF [2.525 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70194

 Résumé :  Pseudocymopolia anadyomenea, l'espéce-type du genre, a été décrite par Elliott (1959) é partir du Maastrichtien d'Irak. En dehors de la localité-type, elle a également été observée dans la Formation Tarbur du Maastrichtian supérieur d'Iran, en Afghanistan et au Tibet. Le matériel analysé, riche mais moyennement conservé, permet d'identifier deux espéces distinctes: P. anadyomenea et P. acuta n. sp. La nouvelle espéce se caractérise par la morphologie de ses thalles dont les bords des segments sont en pointes, carénés. Outre la morphologie, toutes deux se distinguent également par leurs paramétres biométriques parmi lesquels que le diamétre externe (D), le diamétre interne (d) et le rapport d/D. Toutes les autres espéces de Pseudocymopolia du Crétacé inférieur ainsi que P. anadyomenea de Maastrichtien ont des bords de segments arrondis. Les deux taxons de la Formation Tarbur se trouvent dans le contexte dépositionnel d'environnement calme caractéristique de la plate-forme interne, alors qu'au Crétacé inférieur les représentants du genre caractérisent généralement les dépéts de bordure de la plate-forme.

Carnets Geol., vol. 19, nº 6, p. 97-111

En ligne depuis le 31 mai 2019


Le Dévonien supérieur du Sahara nord-occidental (Algérie) : Faciés, environnements et signification géodynamique des calcaires griottes
Abdelkader ABBACHE, Abdelkader OUALI MEHADJI, Catherine CRÔNIER, Ahmed Hamza FELLAH, Ninon ALLAIRE & Claude MONNET

 | HTML  | PDF [3.405 KB]  | DOI : 10.4267/2042/70192

 Résumé :  Sur la bordure nord-ouest du Sahara algérien, dans les bassins de Béchar (Ben-Zireg), de l'Ougarta (Marhouma) et du Gourara (Charouine), le Dévonien supérieur est marqué par les calcaires noduleux de type "griotte" qui s'échelonnent depuis le Frasnien jusqu'au Famennien (Dévonien). Il s'agit d'alternances argilo-gréso-calcaires riches en ammonoédes. Des variations latérales de faciés et d'épaisseur sont observées dans ces trois bassins. Ces variations sont directement liées aux conditions de leur environnement de dépéts (hydrodynamisme, physiographie du bassin, arréts sédimentaires). Dans les trois régions étudiées, les milieux de dépét des faciés griottes correspondent é un environnement de type plateforme (hauts fonds) et bassin sous contréle tectono-eustatique. é Ben-Zireg, les faciés correspondent é une plateforme. é Marhouma, les faciés correspondent d'abord é une rampe distale, puis é un environnement de talus é tablier é faciés allodapiques (Famennien II, VI et V) et de bassin (Famennien II et VI). é la fin du Famennien, on assiste é l'installation d'une sédimentation argilo-sableuse de talus (Membre inférieur des Grés de Ouarourout) rapidement relayée par la mise en place d'une plateforme (Membre supérieur des Grés de Ouarourout) avant émersion. é Charouine, les argiles du bassin (hémipélagites) dominent la sédimentation. La présence d'asphaltites sous forme d'imprégnation dans les faciés griottes, de galettes centimétriques et de blocs métriques dans les faciés postérieurs aux calcaires noduleux, suggére les effets d'une diagenése précoce qui a dé également jouer un réle important par la réduction des sulfates et l'oxydation anaérobique du méthane (biogénique et/ou thermique). La ségrégation d'aires sédimentaires é faciés griotte semble étre calquée sur un morcellement du socle. En effet, les faciés griottes suivent de prés la suture panafricaine. Dans l'Ougarta, l'accident "Sud Ougartien" ne serait que le prolongement du mégalinéament du Tibesti. La réactivation au Dévonien supérieur des fractures du socle précambrien serait responsable de ce contraste des faciés.

Carnets Geol., vol. 19, nº 5, p. 71-96

En ligne depuis le 31 mai 2019


Nouveau modéle stratigraphique et génétique pour les réservoirs dolomitiques du Pinda (Crétacé, Angola). IIe Partie é Preuves irréfutables contre une dolomitization et une dissolution précoces.
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [3.099 KB]  | DOI : 10.4267/2042/69773

 Résumé :  Il s'agit ici de la deuxiéme contribution au modéle génétique et stratigraphique du Pinda. Le Groupe Pinda du Crétacé moyen constitue une mégaquence transgressive au large de la partie septentrionale de l'Angola dans le bassin du Congo. Sa partie inférieure est constituée par les faciés Béfalo et Pacassa qui correspondent respectivement é des roches sédimentaires mixtes et calcaires-dolomitiques é dominante grenue. Ces deux types de sédiments ont subi de fortes altérations diagénétiques, essentiellement par du remplacement de la calcite par de la dolomite et par dissolution de la calcite restante. Contrairement aux opinions exprimées par d'autres auteurs selon lesquelles ces processus sont attribuables é une diagénése précoce, il existe un faisceau d'arguments solides en faveur d'une origine liée au processus d'enfouissement avec notamment un remplacement par de la dolomite et de la dissolution ayant débuté respectivement é des profondeurs d'enfouissement d'au moins 150m et 400m.

Carnets Geol., vol. 19, nº 4, p. 47-70

En ligne depuis le 15 février 2019


Les "avatars" de Triloculina laevigata Orbigny, 1826, attribution générique et spécifique
Armelle POIGNANT

 | HTML  | PDF [1.280 KB]  | DOI : 10.4267/2042/69756

 Résumé :  Ce travail a pour but de clarifier le probléme posé par Triloculina laevigata Orbigny, 1826, nom. nud., figurée et décrite par Fornasini en 1905. Mais cette validation devient un homonyme secondaire, en raison de la description par Bornemann en 1855 d'une autre Triloculina laevigata. Cette invalidation n'a été reconnue que tardivement et plusieurs auteurs récents utilisent encore l'appellation originelle. Aprés la révision du sous-genre et des genres attribués é Triloculina laevigata et la comparaison entre les formes fossiles et actuelles, l'appellation Affinetrina alcidi Lévy et al., 1992a, est confirmée.

Carnets Geol., vol. 19, nº 3, p. 35-46

En ligne depuis le 4 février 2019


Uteria naghanensis n. sp. (Dasycladale) du Maastrichtien supérieur d'Iran
Koorosh RASHIDI & Felix SCHLAGINTWEIT

 | HTML  | PDF [1.498 KB]  | DOI : 10.4267/2042/69755

 Résumé :  Une algue dasycladale nouvelle, Uteria naghanensis n. sp., provenant du Maastrichtien supérieur de la Formation Tarbur du Zagros (sud-ouest de l'Iran) est décrite. Il s'agit d'une espéce de taille petite é moyenne, assez bien calcifiée, avec des petits éléments portant chacun une ampoule fertile, disposés en alternance avec des verticilles serrés consitués de nombreuses latérales stériles. Cette algue est aussi caractérisée par son axe principal assez large. Le genre Uteria Michelin n'était jusqu'é présent connu que dans le Paléogéne (Danien-Lutétien). La découverte d'U. naghanensis n. sp. dans des boues bioclastiques de plate-forme interne de la Formation Tarbur atteste de l'apparition du genre dés la partie terminale du Crétacé dans une région rattachée é la Plaque Arabe.

Carnets Geol., vol. 19, nº 2, p. 21-33

En ligne depuis le 3 février 2019


Le genre Bakalovaella Bucur, 1993 (Dasycladeae, Dasycladaceae), et description de son plus ancien représentant crétacé
Bruno R.C. GRANIER & Ioan I. BUCUR

 | HTML  | PDF [3.082 KB]  | DOI : 10.4267/2042/69540

 Résumé :  Une nouvelle espéce de Dasycladacée de l'Hauterivien d'Aquitaine (France) est décrite. Elle est attribuée au genre Bakalovaella Bucur, 1993, antérieurement mis é tort en synonymie avec le genre Montiella (L. et J. Morellet, 1922). D'un point de vue phylogénétique, en se fondant sur le modéle du "piston élévateur", ce taxon appartiendrait é une lignée issue des Diploporacées.

Carnets Geol., vol. 19, nº 1, p. 1-19

En ligne depuis le 17 janvier 2019


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2018 (vol. 18) 

La faune d'ammonites de la Zone é Prionocyclus germari (Turonien supérieur) de Rochefort-en-Valdaine (Drôme, France)
Cyril BAUDOUIN, Gérard DELANOY, Christina IFRIM & Josep A. MORENO-BEDMAR

 | HTML  | PDF [8.174 KB]  | DOI : 10.4267/2042/69401

 Résumé :  La faune d'ammonites du Turonien supérieur de Rochefort-en-Valdaine (Dréme, France) est décrite en détail et la variabilité intraspécifique de Vocontiiceras vocontiense Diebold et al., 2018, est étudiée. Cette faune d'ammonites (9 taxons identifiés) est caractéristique de la Zone é Prionocyclus germari, préalablement définie en Allemagne, et dont la présence est maintenant démontrée dans le sud-est de la France. De plus, la présence des ammonites hétéromorphes Hyphantoceras (Hyphantoceras) flexuosum (Schléter) et Hyphantoceras (Hyphantoceras) ernsti Wiese indique plus précisement la partie inférieure de la Zone é Prionocyclus germari.

Carnets Geol., vol. 18, nº 14, p. 313-351

En ligne depuis le 31 décembre 2018


Premiére description de rares terriers de Teichichnus é partir de roches carbonatées du Paléozoéque inférieur de l'Estonie
Olev VINN & Ursula TOOM

 | HTML  | PDF [3.048 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68550

 Résumé :  Les terriers de Teichichnus sont présents dans le Sandbien, le Katien et le Telychien d'Estonie, associés é des roches carbonatées. Il est possible que Teichichnus soit plus commun dans le Sandbien que dans l'Ordovicien inférieur et moyen ainsi que dans le Silurien. Deux ichno-espéces, T. rectus et T. patens, ont été identifiées dans le Paléozoéque inférieur d'Estonie. Il s'agit du premier enregistrement de T. patens dans l'Ordovicien de Baltica. Teichichnus dans le Sandbien, le Katien et le Telychien d'Estonie est limité aux niveaux les moins profonds. Sa rareté dans les séquences carbonatées de l'Ordovicien et du Silurien en Estonie refléte une faible variabilité bathymétrique combinée é une vitesse de sédimentation extrémement faible dans le bassin épicontinental peu profond.

Carnets Geol., vol. 18, nº 13, p. 305-312

En ligne depuis le 21 septembre 2018


Les types des mollusques oligocénes de Gaetano Rovereto provenant de Santa Giustina et Sassello (NW Italie)
Maria Cristina BONCI, Gian Mario DABOVE & Michele PIAZZA

 | HTML  | PDF [2.074 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68549

 Résumé :  Ce travail examine les spécimens types des taxons de bivalves et de gastéropodes décrits par Gaetano Rovereto de 1897 é 1914, provenant des roches oligocénes de Santa Giustina et Sassello (Formation de Molare, Bassin Tertiaire du Piémont, Ligurie centrale, Italie du nord-ouest). Ces taxons font partie de la "Collezione BTP" (Collection BTP) hébergée dans le Département des Sciences de la Terre, de l'Environnement et de la Vie - DISTAV - de l'Université de Génes. Les sites de collecte indiqués dans les publications de Rovereto et mentionnés sur les étiquettes ont fait l'objet de nouvelles recherches sur le terrain. 22 taxons (6 gastéropodes et 16 bivalves) sont ici révisés et documentés, dont 6 ont été reconnus comme synonymes plus récents d'autres espéces ; les autres sont des taxons valides. La majeure partie de cette faune est restreinte é l'Oligocéne et au Bassin Tertiaire du Piémont.

Carnets Geol., vol. 18, nº 12, p. 281-303

En ligne depuis le 21 septembre 2018


Rhapydioninidés du Campanien-Maastrichtien en région méditerranéenne : Les genres Murciella, Sigalveolina n. gen. et Cyclopseudedomia
Jean-Jacques FLEURY

 | HTML  | PDF [9.301 KB]  | DOI : 11.4267/2042/68382

 Résumé :  Les trois taxons de la famille des Rhapydioninidae analysés sont issus du genre Cuvillierinella Papetti & Tedeschi, 1965, et sont regroupés au sein de la sous-famille Cuvillierinellinae. Ils sont réexaminés é partir des types et de diverses populations nouvelles qui permettent d'approfondir et renouveler leur connaissance. Leurs tests A sont tous entiérement planispiralés et dotés é des degrés divers de la "structure hélicoédale", renommée ici structure confluente. Le genre Murciella est représenté par l'unique espéce M. cuvillieri, encore proche de Cuvillierinella mais entiérement planispiralée ; les six populations étudiées, apparemment toutes de méme ége, réparties de l'Espagne au Dodécanése, témoignent d'une homogénéité d'ensemble qui les isole des autres taxons de la famille ; l'holotype de l'espéce est interprété avec une grande vraisemblance comme représentant la génération microsphérique, é la lumiére de sections centrées de méme morphologie appartenant é des populations nouvellement décrites. Le genre Sigalveolina n. gen., individualisé par la réalisation parfaite de la structure confluente, est représenté par quatre espéces ; il s'agit pour trois d'entre elles du groupe précédemment dénommé "Murciella gr. renzi" et d'une quatriéme, nouvelle, S. reicheli, qui correspondrait au mythique matériel, parfois évoqué sous le nom de "Cosinella", anciennement découvert par Schlumberger dans les confins italo-slovénes. Le genre Cyclopseudedomia, caractérisé par son grand proloculus A et ses tests des deux générations presque entiérement évolutes est reconsidéré au moyen de la confrontation de quatre espéces dont trois déjé connues et une nouvelle, S. mavrikasi, en provenance des confins italo-slovénes et d'Italie méridionale. On note en outre la présence ponctuelle d'un organisme rapproché de Pseudonummoloculina kalantarii qui semble donner, avec d'autres espéces attribuées au méme genre é d'autres époques et en d'autres lieux, une image du groupe de Miliolacea dont sont issues les diverses lignées constituant les Alveolinacea.
Il s'agit ainsi de la derniére partie d'une confrontation générale des taxons méditerranéens fini-crétacés de la famille des Rhapydioninidae, qui fait suite é celles des genres Rhapydionina - Fanrhapydionina puis Cuvillierinella - Metacuvillierinella menées précédemment par l'auteur. Un tableau général des traits exo- et endosquelettiques mis en éuvre par cette famille et une récapitulation dessinée des morphologies de la plupart des taxons qui la constituent en donnent une vue synthétique. Leur répartition stratigraphique en trois zones du Campanien Maastrichtien est précisée ; on peut douter que ces données soient aisément transposables é des régions qui n'auraient pas été affectées par trois périodes d'émersion qui semblent avoir été é l'origine des disparitions et apparitions successives dont semble témoigner la zonation.

Carnets Geol., vol. 18, nº 11, p. 233-280

En ligne depuis le 4 septembre 2018


Variations dans le remaniement fluviatile de moldavites polonaises induites par modification hydrogéologique
Tomasz BRACHANIEC

 | HTML  | PDF [1.056 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68186

 Résumé :  Les moldavites, comme tout verre d'impact, sont fragiles et éphéméres : Elles sont facilement réduites é l'état de fines particules lors de leur transport hydraulique comme le confirment des études expérimentales d'écoulement gravitaire. Dans cette nouvelle étude, différents cycles de transport sont considérés afin de reconstituer les conditions hydrogéologiques caractéristiques de chaque graviére oé ont été récoltées ces moldavites. Ces expériences apportent des informations nouvelles sur l'évolution des tectites au cours de leur remaniement. La forme originale et le poids initial du verre d'impact, mais aussi les conditions environnementales (telles que la vitesse d'écoulement de l'eau et la nature du sédiment encaissant), constitueraient les variables les plus importantes. Notre expérimentation n'aura cependant considéré qu'un nombre limité de paramétres significatifs, tels que la variation de l'énergie du milieu. Dans des conditions favorables, les moldavites ont pu parcourir plusieurs douzaines de kilométres lors de leur remobilisation. Cette conclusion n'est toutefois guére satisfaisante car il nous est impossible de déterminer précisément la distance totale parcourue depuis le gisement originel.

Carnets Geol., vol. 18, nº 10, p. 225-232

En ligne depuis le 27 juillet 2018


Inventaire de la collection de fossiles du Lutétien (éocéne moyen) du Cotentin de Georges Pissarro conservée au Musée des Sciences de Laval
Jérôme TRÉGUIER & Jean-Michel PACAUD

 | HTML  | PDF [669 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68184

 Résumé :  Cent-quarante lots de la collection Georges Pissarro sont conservés au Musée des Sciences de Laval. Ces échantillons représentent majoritairement des faunes de mollusques de l'éocéne du Cotentin (Hautteville-Bocage, Fresville et Gourbesville, France) et de la Loire-Atlantique (Saffré, France), ainsi que de l'Alabama (Monroe, états-Unis). Cet ensemble faisait parti d'une collection plus vaste, rassemblée par Maurice Cossmann et Georges Pissarro é la fin du XIXe et au début du XXe siécle, avant d'étre séparés en deux, la partie Cossmann revenant au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. é l'instar de la collection Defrance du Muséum de Caen, la partie Pissarro était considérée perdue, mais a partiellement été retrouvée au Musée des Sciences de Laval, lui conférant ainsi une importance scientifique particuliére. Les échantillons provenant du Cotentin ont été inventoriés et les spécimens-types et les figurés retrouvés é cette occasion sont, ici, illustrés photographiquement.

Carnets Geol., vol. 18, nº 9, p. 205-223

En ligne depuis le 27 juillet 2018


Une fenétre paléobiologique dans la Formation Cupido du Crétacé inférieur : la coupe de Puerto México, Nuevo Leén, Mexique
Felipe TORRES DE LA CRUZ, Elizabeth CHACÓN-BACA, Yesica Edith GÓMEZ-MANCHA & Tomás COSSÍO-TORRES

 | HTML  | PDF [1.860 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68182

 Résumé :  Un enregistrement géobiologique diversifié des interactions biotiques et abiotiques crétacées sur le pourtour du proto-Golfe du Mexique a été préservé au sein de l'imposante plate-forme carbonatée de Cupido, c'est-é-dire dans une séquence sédimentaire qui correspond é une période de dépét d'une durée approximative de 15 Ma. Ce travail met en exergue la variation latérale des faciés récifaux sur le flanc long (faiblement pentu) d'un nouvel affleurement monoclinal correspondant é la partie supérieure de la Formation Cupido dans l'état de Nuevo Leén, Mexique. Le transect étudié est corrélé avec la colonne stratigraphique établie dans une coupe proche. Le biote fossile préservé correspond aux faciés de bordure du récif oé abondent les coquilles de rudistes, tels que Douvillelia skeltoni, Toucasia sp., Offneria sp. et Amphitrocoelus sp., ces derniers y étant associés é des colonies relativement grosses (avec des diamétres atteignant jusqu'é 25 cm) de coraux tels que Stelidioseris sp. et, dans une moindre mesure, avec des stromatoporoédés. Les foraminiféres benthiques (miliolidés et textularidés), en association avec des algues dasycladales telles que Salpingorella sp. and Terquemella spp., dominent le contenu microfossilifére des wackestones é packstones. Ce faciés est surmonté é la partie sommitale de la coupe étudiée par un mince horizon stromatolithique (15-30 cm). Cette localité offre une nouvelle fenétre paléobiologique et taphonomique au sein de l'un des plus vastes systémes de plates-formes carbonatées développées sur le pourtour du Golfe du Mexique au cours du Crétacé.

Carnets Geol., vol. 18, nº 8, p. 187-203

En ligne depuis le 21 juillet 2018


Phanerozoic Brachiopod Genera of China, by Rong Jiayu (editor-in-chief), Jin Yugan, Shen Shuzhong and Zhan Renbin (eds.), 2017
Fernando ALVAREZ & John TALENT

 | HTML  | PDF [273 KB]

Carnets Geol., vol. 18, Book Review 1, p. 183-186

En ligne depuis le 19 juillet 2018


Bélemnites du Valanginien : Nouvelles observations taxonomiques et stratigraphiques
Nico M.M. JANSSEN

 | HTML  | PDF [1.029 KB]  | DOI : 10.4267/2042/68153

 Résumé :  Six espéces nouvelles de bélemnites valanginiennes (Duvalia crassa sp. nov., Duvalia elongata sp. nov., Duvalia kleini sp. nov., Duvalia superconstricta sp. nov., Castellanibelus vaubellensis sp. nov. et "Hibolithes" lebresensis sp. nov.) sont décrites ici alors que deux autres (Duvalia aff. elongata et "Hibolithes" aff. pistilliformis (Blainville, 1827)) sont laissées en nomenclature ouverte. Elles proviennent des parties distales et proximales du bassin vocontien dans le sud-est de la France et des Cordilléres bétiques dans le sud-est de l'Espagne. De plus, des lectotypes sont désignés pour les espéces Castellanibelus orbignyanus (Duval-Jouve, 1841), Castellanibelus picteti (Mayer, 1866), et Duvalia lata (Blainville, 1827).

Carnets Geol., vol. 18, nº 7, p. 167-181

En ligne depuis le 7 juillet 2018


Heteroceras gracile sp. nov., une espéce nouvelle d'Heteroceras Orbigny, 1849, du Barrémien supérieur de Morteiron (Alpes de Haute-Provence, France)
Cyril BAUDOUIN, Gérard DELANOY, Grégoire BOURNAUD & Roland GONNET

 | HTML  | PDF [959 KB]  | DOI : 10.4267/2042/66955

 Résumé :  L'espéce Heteroceras gracile sp. nov. est créée ; elle est représentée par des formes de petite taille, é enroulement fréle et petit turricéne, de morphologie hamuliniforme, précédemment considérées comme des morphes atypiques d'Heteroceras baylei (Reynés, 1876). Dans le sud-est de la France, elle est essentiellement connue dans la coupe de Morteiron (Alpes de Haute-Provence, France), mais l'espéce est aussi présente en Bulgarie et hypothétiquement au Japon.

Carnets Geol., vol. 18, nº 6, p. 155-165

En ligne depuis le 18 mai 2018


La stratigraphie isotopique du Strontium est-elle une méthode fiable pour dater les plates-formes carbonatées é la transition du Barrémien é l'Aptien ? Révision de cas d'études en Téthys occidentale
Camille FRAU, Jean-Pierre MASSE, Mukerrem FENERCI-MASSE, Anthony J.-B. TENDIL, Antoine PICTET & Cyprien LANTEAUME

 | HTML  | PDF [917 KB]  | DOI : 10.4267/2042/66931

 Résumé :  Les mesures de l'isotope du Strontium dans des roches carbonatées marines du Crétacé inférieur proviennent de restes de bélemnites récoltés dans des séries de bassins datées directement par ammonites. Autour de la limite Barrémien/Aptien, une gamme étroite de valeurs du Strontium ne permet pas de distinguer le Barrémien supérieur (Zone d'ammonite é Martelites sarasini) de l'Aptien inférieur pro parte (zones d'ammonite é Deshayesites oglanlensis et D. forbesi). Pourtant, l'application de la Stratigraphie Isotopique du Strontium (SIS) sur des séquences marines carbonatées barrémoéaptiennes (é faciés urgonien) apparaét dans un nombre croissant d'études, essentiellement afin de résoudre les datations souvent controversées des marqueurs biologiques d'environnements peu profonds. La révision de ces cas d'étude montre que l'utilisation des valeurs de l'isotope du Strontium n'est pas un outil fiable pour prouver ou réfuter la localisation de la limite Barrémien/Aptien telle que déduite par la biostratigraphie. Dans l'attente de données complémentaires, la SIS doit étre utilisée avec précaution pour dater des séries carbonatées non datées directement par ammonites dans l'intervalle de temps concerné.

Carnets Geol., vol. 18, nº 5, p. 139-154

En ligne depuis le 21 avril 2018


Redécouverte de la localité-type de l'algue udoteacée Boueina hochstetteri TOULA, 1884, dans le Crétacé inférieur de Serbie
Ioan I. BUCUR, Milan N. SUDAR, Emanoil SĂSĂRAN, Divna JOVANOVIĆ, George PLEŞ & Svetlana POLAVDER

 | HTML  | PDF [2.652 KB]  | DOI : 10.4267/2042/66509

 Résumé :  Boueina hochstetteri Toula (espéce-type du genre) a été publiée par Toula (1884) dans le dixiéme rapport de son voyage é travers les Balkans. Il a considéré cette espéce comme un organisme problématique é affinité systématique incertaine. Plus tard, Steinmann (1901) a attribué ce fossile aux algues calcaires. Nos propres recherches sur le terrain é léautomne 2015 et é léautomne 2016 dans la région de Pirit (SE de la Serbie) ont permis de retrouver le niveau-type de Boueina hochstetteri, é proximité de la confluence des riviéres Temska et Niéava, la localité type de Toula. Le niveau riche en Boueina appartient é une succession de calcaires bioclastiques. Les fragments de thalles de Boueina sont parfois ramifiés, une caractéristique qui permet de justifier léappartenance de Boueina aux algues udotéacées inarticulées mais occasionellement ramifiées.

Carnets Geol., vol. 18, nº 4, p. 123-137

En ligne depuis le 12 avril 2018


Faune corallienne d'ége Cénomanien inférieur de Nea Nikopoli (Kozani, Gréce ; Crétacé)
Hannes LÖSER, Thomas STEUBER & Christian LÖSER

 | HTML  | PDF [23.800 KB]  | DOI : 10.4267/2042/66094

 Résumé :  Une série marine riche en coraux d'ége Cénomanien inférieur est signalée sur la marge occidentale de la zone pélagonienne en Gréce centrale. La série débute par un conglomérat grossier suivi d'un grés, d'un calcaire noduleux et d'un calcaire massif. Quinze niveaux renferment des coraux, le calcaire noduleux étant le plus riche en espéces. En tout 78 espéces réparties en 46 genres et 15 superfamilles sont décrites. Trois genres et quatre espéces sont nouveaux. Les nouveaux genres appartiennent é la famille des Heterocoeniidae et é celle des Felixaraeidae, ainsi qu'é celle informelle des Plésiosmiliidés. Les assemblages de coraux montrent plus de relations avec des faunes du Crétacé inférieur qu'avec celles du Crétacé supérieur. 39 genres existaient déjé avant le Cénomanien et 33 se sont prolongés dans le Cénomanien moyen, mais seulement 19 ont persisté jusque dans le Turonien. La faune corallienne montre des relations paléobiogéographiques étroites avec principalement des faunes du Cénomanien boréal ou nord-téthysien comme celles du Bassin d'Aquitaine, du Bassin Basco-Cantabrique, ou avec des faunes de la marge nord du Massif rhénan, mais elle partage aussi des espéces avec l'Aptien supérieur ou l'Albien inférieur du Bassin de Bisbee en Amérique du Nord ainsi qu'avec des faunes de l'Albien inférieur é moyen des Pyrénées septentrionales.

Carnets Geol., vol. 18, nº 3, p. 23-121

En ligne depuis le 1 avril 2018


Des balanes de baleine fossiles du Pléistocéne inférieur de Sicile renseignent sur la faune de cétacés contemporaine en mer Méditerranée
Alberto COLLARETA, Gianni INSACCO, Agatino REITANO, Rita CATANZARITI, Mark BOSSELAERS, Marco MONTES & Giovanni BIANUCCI

 | HTML  | PDF [2.032 KB]  | DOI : 10.4267/2042/65747

 Résumé :  La Commission Internationale de Nomenclature Zoologique a statué en Septembre 2015 sur la cas 3620 soumis par A. Ando (Museum National des États-Unis, Smithsonian Institution, Washington, D.C.) concernant le statut des espéces de foraminiféres planctoniques Ticinella primula Luterbacher in Renz et al., 1963, et Hedbergella trocoidea yezoana Takayanagi & Iwamoto, 1962. La décision de la Commission fut de placer la premiére espéce sur la Liste Officielle des Noms Spécifiques en Zoologie et la seconde dans l'Index Officiel des Noms Spécifiques Rejetés et Invalides en Zoologie (ICZN, 2015, p. 227). Les arguments scientifiques fondamentaux fournis dans la présentation du cas 3620 sont faibles et n'étayent pas une telle décision de la Commission Internationale. De plus, ils créent une perturbation significative de la stabilité nomenclaturale dans la classification linnéenne des foraminiféres planctoniques crétacés.

Carnets Geol., vol. 18, nº 2, p. 9-22

En ligne depuis le 19 mars 2018


Hedbergella yezoana est un nom d'espéce valide : Remarques sur le cas 3620 et la décision (avis né 2362) formulée par la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique
M. Dan GEORGESCU

 | HTML  | PDF [623 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64918

 Résumé :  La Commission Internationale de Nomenclature Zoologique a statué en Septembre 2015 sur la cas 3620 soumis par A. Ando (Museum National des États-Unis, Smithsonian Institution, Washington, D.C.) concernant le statut des espéces de foraminiféres planctoniques Ticinella primula Luterbacher in Renz et al., 1963, et Hedbergella trocoidea yezoana Takayanagi & Iwamoto, 1962. La décision de la Commission fut de placer la premiére espéce sur la Liste Officielle des Noms Spécifiques en Zoologie et la seconde dans l'Index Officiel des Noms Spécifiques Rejetés et Invalides en Zoologie (ICZN, 2015, p. 227). Les arguments scientifiques fondamentaux fournis dans la présentation du cas 3620 sont faibles et n'étayent pas une telle décision de la Commission Internationale. De plus, ils créent une perturbation significative de la stabilité nomenclaturale dans la classification linnéenne des foraminiféres planctoniques crétacés.

Carnets Geol., vol. 18, nº 1, p. 1-7

En ligne depuis le 15 février 2018


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2017 (vol. 17) 

Révision de la Collection Juliette Pfender. 3e partie. À propos de quelques algues vertes fossiles
Bruno GRANIER & Ioan I.BUCUR

 | HTML  | PDF [6.036 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64293

 Résumé :  Ce travail est une nouvelle contribution - mineure - au récolement de la collection d'algues vertes fossiles de Juliette Pfender. Il dresse un inventaire partiel des algues vertes étudiées par cette chercheuse plus connue pour ses études sur les algues rouges. Le piétre état de conservation de certaines lames minces et la rareté des spécimens complets ne permettent que rarement é l'identification de dépasser le niveau du genre.

Carnets Geol., vol. 17, nº 14, p. 251-269

En ligne depuis le 24 décembre 2017


Nouvelle contribution é la connaissance du Membre Taquaral, Formation Irati (Permien inférieur, Bassin du Parané) : Taphonomie et implications paléoenvironnementales
Artur CHAHUD

 | HTML  | PDF [2.725 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64291

 Résumé :  Le faciés des argilites de la Formation Irati (Membre Taquaral), une des couches du Permien inférieur dans le Bassin du Parané au Brésil, est discuté dans cette étude é partir de la taphonomie des fossiles, révélant des informations paléoenvironnementales. Ces fossiles incluent des crustacés (Clarkecaris et déautres formes indéterminées), des dents, des écailles et des os déActinoptérygiens, "Paléonisciformes", qui sont les restes les plus courants de vertébrés, ainsi que des écailles de Coelacanthiformes. Les écailles, les dents et les os retrouvés dans ces formations sont interprétés comme des coprolithes. De nombreux fossiles de crustacés semblent également représenter des exuvies ou mues.

Carnets Geol., vol. 17, nº 13, p. 243-250

En ligne depuis le 24 décembre 2017


Cornulitidés de l'Ordovicien supérieur du nord-ouest de la Russie
Olev VINN & Anna MADISON

 | HTML  | PDF [958 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64289

 Résumé :  Quatre espéces de cornulitidés sont présentes dans l'Étage Régional de Rakvere dans le nord-ouest de la Russie. La nouvelle espéce Conchicolites rossicus est décrite ici ; c'est le Conchicolites le plus ancien connu dans l'Ordovicien de Baltica. Il correspond é des tubes de trés petite taille avec des anneaux, aigus et saillants, agencés é intervalles réguliers. La diversité des cornulitidés de l'Étage Régional de Rakvere dans la carriére de Pechurki est assez classique pour l'Ordovicien supérieur de Baltica. Les cornulitidés de la la carriére de Pechurki ont encroété des supports organiques rigides dans un environnement de fond boueux, argileux et argilo-calcaires. Cornulites sterlingensis est connu dans l'Ordovicien supérieur de l'Amérique du Nord et de Baltica, ce qui suggére un faible éloignement de ces deux paléocontinents et/ou des conditions environmentales similaires.

Carnets Geol., vol. 17, nº 12, p. 235-241

En ligne depuis le 24 décembre 2017


Mecaster texanus (Echinoidea) du Turonien-Coniacien du Bassin de Sergipe-Alagoas, Brésil
Cynthia L. de C. MANSO & Wagner SOUZA-LIMA

 | HTML  | PDF [1.325 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64287

 Résumé :  Mecaster texanus (Roemer) a été décrit é l'origine dans les calcaires d'Austin au Texas (états-Unis). Au Brésil, cette espéce n'était jusqu'é présent connue que dans la Formation Jandaéra du Crétacé supérieur (Turonien-Coniacien) dans le bassin Potiguar (Nord-Est du Brésil). Cette étude étend paléogéographiquement sa distribution plus au Sud jusqu'au bassin de Sergipe-Alagoas, oé l'espéce a été identifiée dans la Formation Cotinguiba du Crétacé supérieur (Turonien-Coniacien). Une clé pour aider é l'identification des spatangoédes des séries crétacées et tertiaires de ce bassin est proposée. Une derniére partie présente quelques considérations sur d'autres espéces de spatangoédes rencontrées dans ce bassin.

Carnets Geol., vol. 17, nº 11, p. 221-234

En ligne depuis le 24 décembre 2017


Palynologie et environnements des sédiments du Dévonien de Saéda (Algérie nordoccidentale)
Mohammed BOUGARA, Philippe STEEMANS, Alain LE HÉRISSÉ & Frédéric BOULVAIN

 | HTML  | PDF [1.679 KB]  | DOI : 10.4267/2042/64285

 Résumé :  D'un point de vue paléontologique, les interprétations palynologiques basées sur les miospores et les acritarches du Dévonien de Tiffrit (Saéda, Algérie nord occidentale) sont similaires. Aucune des espéces qui apparaét dans les couches supérieures de l'unité de référence dite unité de Boukourdéne ou (BK1), d'ége plus récent, n'est incompatible avec un ége Praguien-Emsien, comme le dénote la présence de miospores, surtout de Dibolisporites wetteldorfensis, Dictyotriletes emsiensis, D. subgranifer et Verrucosisporites polygonalis, ainsi que des acritarches tels que Evittia crucistellata, E. spicifera, Fimbriaglomerella aulerca, Florisphaeridium toyetae, Veryhachium aff. V. vandenbergheni.

Au vu des niveaux microconglomératiques é éléments de phtanites siluriens, retrouvés le long des unités sédimentaires de Tiffrit, nous considérons qu'un remaniement a affecté aussi bien le Silurien que le Dévonien inférieur. Nous plaéons les unités sédimentaires de Boukourdéne é l'étage Praguien-Emsien.

D'un point de vue sédimentologique, les unités sédimentaires du Dévonien du méle de Tiffrit sont liées é une dynamique gravitaire, dominée par un accroissement du niveau marin et rythmée par une subsidence accrue. Les faciés semblent évoluer selon une polarité Est-Ouest. La taille des particules ainsi que la nature des faciés et leur grande et rapide variabilité permettent d'évoquer un corps sédimentaire de type "slope apron". Les caractéres lithologiques, sédimentologiques et environnementaux du dispositif étudié plaident pour une marge tectonique active.

Carnets Geol., vol. 17, nº 10, p. 191-219

En ligne depuis le 24 décembre 2017


Proposition pour l'établissement du GSSP de l'Aptien supérieur dans le Bassin d'Apt (Vaucluse, SE France) : Synthèse des données stratigraphiques
Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI, Christine BALME, Yves DUTOUR, Pierre ROPOLO, Gregory PRICE, Mathieu MARTINEZ & Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [2.338 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62954

 Résumé :  La synthése des données stratigraphiques recueillies depuis plus d'une décennie dans la région stratotypique a permis d'établir une coupe composite des "marnes aptiennes" s'étageant de la Sous-Zone d'ammonites é Grandis jusqu'é la base de la Zone é Melchioris, soit depuis la Zone de foraminiféres é Schackoina (Leupoldina) gr. cabri jusqu'é la Zone é Globigerinelloides algerianus. Cette coupe composite intégre les coupes partielles de Clavaillan, Pichouraz Sud et Est, La Tuiliére, Les Gays et Gargas (Vaucluse, SE France). Notre révision a montré en particulier que le banc marno-calcaire, rapproché du "Niveau blanc" vocontien et jusqu'alors supposé unique et isochrone, qui divise la série marneuse affleurant dans les coupes de Clavaillan et de Pichouraz, correspond en fait é deux niveaux stratigraphiquement distincts.
La présente étude confirme que la série visible des marnes aptiennes dans la région stratotypique, non compte tenu de la Formation supra-urgonienne "A1" de Leenhardt (1883), ne comprend que les termes sommitaux du Bédoulien et une partie inférieure (= Gargasien inférieur et moyen) de l'Aptien s.s. (i.e., sensu Orbigny, 1840).
Étayée par une approche intégrée, la mise en paralléle de la série du Bassin d'Apt avec les termes contemporains du Bassin de Cassis-La Bédoule a également permis de détecter et de quantifier des variations importantes, non concomitantes, des rythmes d'accumulation sédimentaire entre les deux secteurs. Au final, la coupe de Clavaillan, située é 8 km é l'WSW de Gargas, constitue l'unique affleurement oé la limite entre la Sous-Zone é Grandis et la Zone é Furcata est visible dans un contexte permettant de le proposer comme candidat é la fixation du GSSP du sous-étage Gargasien (ou de l'Aptien s.s. dans sa conception historique).

Carnets Geol., vol. 17, nº 9, p. 161-189

En ligne depuis le 20 octobre 2017


Révision de la "Tige d'une Cystidée indéterminée" décrite par Barrande (Cambrien, Echinodermata, Eocrinoidea)
Martina NOHEJLOVÁ & Oldřich FATKA

 | HTML  | PDF [548 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62768

 Résumé :  La réétude du spécimen-type décrit par Barrande en 1887 comme une "tige de Cystidée indéterminée" montre que ce spécimen unique pourrait étre attribué é l'espéce d'éocrinoéde gogiidé Akadocrinus jani Prokop. Ce spécimen correspond é une empreinte préservée dans une argilite de la Formation de Jince (Cambrien moyen, République Tchéque). Il présente la partie proximale de la tige articulée é un fragment de théque distale, composée d'une vingtaine de plaques polygonales. é l'exception des plaques basales, les plaques thécales portent des épispires ellipsoédales. Cet indice morphologique suggére que ce spécimen pourrait représenter les prémices d'un stade adulte.

Carnets Geol., vol. 17, nº 8, p. 153-160

En ligne depuis le 16 octobre 2017


Rare intercroissance tétracoralliaire-bryozoaire dans l'Ordovicien supérieur d'Estonie
Olev VINN, Andrej ERNST & Ursula TOOM

 | HTML  | PDF [1.517 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62664

 Résumé :  Deux spécimens relativement grands du tétracoralliaire Lambelasma sp. montrent une intercroissance étroite avec une colonie du bryozoaire Stigmatella massalis. Le matériel a été récolté dans l'Étage Régional Oandu (Katien inférieur) d'Estonie et constitue la plus ancienne mention de intercroissance tétracoralliaire-bryozoaire dans l'Ordovicien de Baltica. Trés vraisemblablement cette symbiose est accidentelle. Le tétracoralliaire tire probablement bénéfice du bryozoaire dont il se sert comme point d'ancrage pour se stabiliser dans un milieu marin agité. L'absence de malformations et de diminution de la taille des zoécies du bryozoaire au contact du tétracoralliaire indiquent que ce dernier ne perturbe pas le développement du bryozoaire. La symbiose tétracoralliaire-bryozoaire n'est connue que dans l'Ordovicien de Baltica et de Laurentia.

Carnets Geol., vol. 17, nº 7, p. 145-151

En ligne depuis le 16 octobre 2017


Les découvertes les plus distales de moldavites en Basse-Silésie, Pologne
Tomasz BRACHANIEC

 | HTML  | PDF [1.366 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62663

 Résumé :  De nouvelles découvertes de moldavites sont signalées dans le sud-ouest de la Pologne. Le matériel provient de la sabliére de Nowa Wieś Kącka. é ce jour, ce site représente la localité la plus distale qui ait livré de la moldavite. Ces tectites, comme les autres moldavites répertoriées précédemment en Basse Silésie, ont toutes été extraites des dépéts de la Formation Gozdnica. é l'instar des autres tectites polonaises, le matériel étudié ici se caractérise par une haute teneur en SiO2 (~77 % en masse). Les spécimens étudiés mesurent de 9 é 11 mm dans leur plus grande dimension. Leur taille relativement importante suggére que la répartition des tectites polonaises pourrait étre bien plus large qu'il a été initialement envisagé.

Carnets Geol., vol. 17, nº 6, p. 139-144

En ligne depuis le 16 octobre 2017


De l'importance de la collection Quatrehomme (Musée La Monnaye, Meung-sur-Loire) dans le paysage paléontologique franéais
Morgane DUBIED, Charlène GILBERT, Maxime DELÉGLISE, Flavie LAURENS & Bastien MENNECART

 | HTML  | PDF [528 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62541

 Résumé :  La collection Quatrehomme est décrite par Ginsburg comme étant "modeste é trés modeste". Cependant, il n'existe aucun inventaire précis pour juger de la taille de cette collection. Afin de mieux comprendre son importance, un inventaire des restes de mammiféres est en cours. Dans l'état actuel de l'inventaire, 35 localités différentes ont été recensées, principalement dans le Bassin de Savigné-sur-Lathan. 3266 spécimens, couvrant huit des neuf ordres de mammiféres terrestres trouvés dans les Faluns, sont actuellement identifiés dans l'ensemble de la collection inventoriée. La collection Hartmann, hébergée au Musée du Savignéen é Savigné-sur-Lathan, est aujourd'hui considérée par différents auteurs comme une collection "importante" par sa taille (1475 restes de mammiféres marins et terrestres). La collection Bourgeois, collection majeure et de référence (aujourd'hui répartie dans différents musées) en compte 1850. Nous estimons que la collection Quatrehomme comprend plus de 7500 spécimens de mammiféres terrestres. Il s'agit de la plus grande collection connue de Pliopithecus (25 spécimens) et de Lagomorpha (1355 spécimens) des Faluns. Huit spécimens de Tapiroidea (y compris une méchoire portant des dents) et trois spécimens de Chalicotherium sont inventoriés. Aujourd'hui, la collection Quatrehomme est en cours d'étude et devrait occuper ainsi une place de plus en plus importante dans le paysage paléontologique franéais dans les années é venir.

Carnets Geol., vol. 17, nº 5, p. 128-138

En ligne depuis le 12 septembre 2017


Nouveau modèle stratigraphique et génétique pour les réservoirs dolomitiques du Pinda (Crétacé) en Angola. 1re partie - Le Pinda d'Angola, une approche lithostratigraphique intégrée
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [6.754 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62283

 Résumé :  Dans le bassin du Congo, domaine maritime septentrional de l'Angola, le Groupe Pinda représente une mégaséquence globalement transgressive d'âge Aptien supérieur à Cénomanien ? inférieur. En raison d'une tectonique salifère synsédimentaire liée au Loeme Salt sous-jacent, l'agencement d'origine en rampe est disloqué en structures individualisées correspondant à autant d'objectifs pétroliers et gaziers avérés, probables et possibles. Lorsque l'information biostratigraphique n'a pas été détruite par une dolomitisation quasi générale, le peu de données existantes n'est pas accessible au public car considéré comme propriété exclusive par la Sociedade Nacional de Combustíveis de Angola Empresa Pública é Sonangol E.P. Seul un ensemble relativement limité de données lithostratigraphiques (quelques publications de diagraphies de puits ou des photos de microfaciès, par exemple) est diponible. L'objectif de cet article est de donner un peu plus d'informations sur la stratigraphie du Pinda. Ainsi, pour être formellement définie, cette unité trop mal connue a besoin d'une section de référence, une lacune qui est corrigée ici. Les signatures diagraphiques de quelques marqueurs sismiques régionaux sont consignées parce qu'elles sont utilisées pour corréler les puits et subdiviser le Groupe en formations. Les microfaciès correspondant aux quelques électrofaciès les plus communs ainsi que divers types de porosités sont également rassemblés dans un catalogue photographique. Enfin, quelques exemples de diagrammes de corrélations graphiques présentant des puits sous forme de "Lignes de Corrélations" sont discutés et interprétés.

Carnets Geol., vol. 17, nº 4, p. 105-125

En ligne depuis le 25 juin 2017


Recherches sédimentologiques sur des dépôts holocènes dans le canal de Mussafah (Abou Dabi, Émirats Arabes Unis)
Bruno GRANIER & Robert BOICHARD

 | HTML  | PDF [21.535 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62267

 Résumé :  Huit macrofaciès (5 types et 3 sous-types) ont été reconnus au cours de levés de coupes sériées le long du canal de Mussafah et dans son prolongement. Il s'agit : 
é de sables éoliens, 
é du tapis microbien et des sédiments à laminations microbiennes associés, 
é de gypse et d'anhydrite entérolithique, soit une variante diagénétique du faciès précédent, 
é de boues à petits bivalves et é de sa version d'herbier marin, 
é de sables à Potamides et é de leur version cimentée, soit le grès de plage à Potamides, 
é de lumachelles de dépôts de débordement. 

Un ensemble complet d'analyses, comprenant granulométrie, composition minéralogique, fraction argileuse, COT, identification des microfossiles et autres éléments figurés, a été réalisé sur ce matériel. Les faciès et leur cadre génétique, c'est-à-dire la séquence de faciès, donnent une idée de l'importance à la fois environnementale et stratigraphique de leur répartition, à la fois latéralement et verticalement, et fournissent un exemple d'utilisation de la loi de Walther. Le tapis microbien inférieur est la marque d'une transgression alors que le tapis microbien supérieur apparaît comme celle d'une régression forcée. En conclusion, la séquence de faciès permet d'identifier le dernier cycle transgressif-régressif holocène qui comprend une régression forcée débutant probablement vers 6000 ans avant J.C.

Carnets Geol., vol. 17, nº 3, p. 39-104

En ligne depuis le 25 juin 2017


Microbiostratigraphie (foraminifères) et reconstitution paléoenvironnementale de la Formation marine de Chechiș (Miocène inférieur) dans le Bassin Transylvanien
Szabolcs-Flavius SZÉKELY, Raluca BINDIU-HAITONIC, Sorin FILIPESCU & Răzvan BERCEA

 | HTML  | PDF [3.045 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62041

 Résumé :  Les associations de foraminifères planctoniques et benthiques sont exploitées à des fins biostratigraphiques et de reconstitution des paléoenvironnements de la Formation Chechiș du Miocène inférieur marin dans la coupe de Gălpâia (district de Sălaj, Roumanie, NW du Bassin transylvanien). Les foraminifères planctoniques suggèrent un âge eggenburgien (Burdigalien) pour les dépôts objets de cette étude. Ils révèlent en outre l'existence d'épisodes de forte productivité primaire et la présence d'eaux de surface généralement froides. Les associations de foraminifères benthiques indiquent un approfondissement des paléoenvironnements depuis le bord externe du plateau continental à la partie supérieure de l'étage bathyal. Des influences deltaïques peuvent être observées à la base de la coupe au sein des environnements du bord externe du plateau continental (peut-être même dans la partie supérieure de l'étage bathyal) avec des eaux de fond oxygénées et des épisodes de forte productivité primaire en raison d'apports de nutriments en provenance des terres émergées. Des variations paléobathymétriques ont entraîné une diminution de la productivité primaire. Les associations de formes benthiques de la partie sommitale de la coupe sont dominées par des foraminifères tubulaires à test agglutinant, marqueurs de la partie supérieure de l'étage bathyal, avec un faible flux de matière organique vers les fonds marins. Les sédiments de la coupe étudiée se sont déposés au cours du stade ultime de la première montée relative du niveau de la mer enregistrée au Miocène inférieur dans le Bassin transylvanien.

Carnets Geol., vol. 17, nº 2, p. 11-37

En ligne depuis le 24 mars 2017


Révision des ammonites d'âge albien inférieur de la Formation de Montmell près de Marmellar (Bassin de Salou-Garraf, Tarragone, Catalogne, Espagne)
Josep A. MORENO-BEDMAR, Emmanuel ROBERT, Rafel MATAMALES-ANDREU & Telm BOVER-ARNAL

 | HTML  | PDF [1.482 KB]  | DOI : 10.4267/2042/62038

 Résumé :  Dans cette étude, nous avons réexaminé les ammonites de la Formation de Montmell du secteur de Marmellar déposées dans les collections du Musée géologique du Séminaire de Barcelone et du Musée de Géologie de Barcelone. Cette mise à jour taxinomique a permis une analyse biostratigraphique précise de l'association ammonitique, qui est attribuée à la Zone à Leymeriella tardefurcata de l'Albien inférieur. L'analyse taxinomique de l'ensemble du matériel étudié révèle la présence des taxons suivants : Uhligella sp., Parengonoceras bassei, Hypacanthoplites plesiotypicus, Hypacanthoplites milletianus, Hypacanthoplites subelegans et Hypacanthoplites sp. Cette étude représente une étape importante dans la connaissance chronostratigraphique du Bassin de Salou-Garraf dans les Chaînes Côtières Catalanes.

Carnets Geol., vol. 17, nº 1, p. 1-10

En ligne depuis le 24 mars 2017


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2016 (vol. 16) 

Découverte nouvelle d'algues endolithes affectant un corail d'âge Crétacé inférieur de son vivant
Bogusław KOŁODZIEJ, Vyara IDAKIEVA, Marin IVANOV & Klaudiusz SALAMON

 | HTML  | PDF [1.911 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61885

 Résumé :  Des microorganismes euendolithiques (endolithes perforants) sont souvent signalés affectant des coraux modernes de leur vivant, alors qu'a contrario ils sont extrêmement rares dans le registre fossile. Cette publication fait état de leur présence documentée récemment dans un corail scléractiniaire colonial, Clausastrea saltensis, du Barrémien supérieur de Bulgarie. Des perforations relativement larges (jusqu'à 50 ém de diamètre, dans la plupart des cas de l'ordre de 15 à 25 ém) colmatées par un ciment calcitique sont réparties selon le plan médian des cloisons coralliennes de quelques corallites. Ces perforations sont dues à des euendolithes microscopiques qui se développaient du vivant de leur hôte corallien depuis l'intérieur de son squelette vers l'extérieur. Elles sont comparées aux traces laissées par le chlorophyte filamenteux oligophotique Ostreobium, une algue actuelle vivant au coeur du squelette de coraux modernes, en fait la plus fréquemment observée, et dont l'impact sur ces derniers est considéré comme neutre, voire comme bénéfique. En raison de leur forme générale, de leur diamètre et de leur modèle de répartition, ces perforations sont similaires à celles récemment identifiées dans le corail microsolénidé d'âge Crétacé inférieur.

Carnets Geol., vol. 16, nº 27, p. 633-640

En ligne depuis le 31 décembre 2016


Oursins toxasteridés du genre Heteraster dans le Crétacé inférieur du haut bassin du Zagros, Sud de l'Iran
Mazaher YAVARI, Mehdi YAZDI, Hormoz GAHALAVAND, Hossein KAMYABI SHADAN, Mohammad Hossein ADABI & Loïc VILLIER

 | HTML  | PDF [8.137 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61883

 Résumé :  Deux espèces de spatangues attribuées au genre Heteraster Orbigny, 1853, sont décrites à partir de spécimens collectés dans les séries du Crétacé inférieur (formations de Gadvan et de Dariyan) des localités de Kuh-e Gadvan et Banesh, dans les montagnes du Zagros, au sud de l'Iran. La présence d'Heteraster couloni (Agassiz, 1839) est confirmée dans le Barrémien et Heteraster delgadoi (Loriol, 1884) est reconnu pour la première fois dans l'Aptien supérieur/Albien d'Iran. Les occurrences d'Heteraster et d'autres spatangues en Iran permettent de distinguer clairement des associations d'espèces typiques des marges sud et nord de la Téthys au cours du Crétacé inférieur.

Carnets Geol., vol. 16, nº 26, p. 615-632

En ligne depuis le 31 décembre 2016


Ammonites albiennes et cénomaniennes de la bordure orientale du bloc de Lut (E Iran)
Javad SHARIFI, Seyed Naser RAISOSSADAT, Maryam MORTAZAVI MEHRIZI & Maryam MOTAMEDALSHARIATI

 | HTML  | PDF [1.301 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61850

 Résumé :  Des ammonites de l'Albien supérieur et du Cénomanien inférieur sont présentes sur la bordure orientale du bloc de Lut dans la partie orientale de l'Iran. Les associations ammonitiques décrites ici proviennent des coupes de Nimbolook et de Kerch, toutes deux situées à l'ouest de Qayen. Les taxons suivants sont décrits : Mantelliceras mantelli (J. Sowerby, 1814), Mantelliceras saxbii (Sharpe, 1857), Mantelliceras sp. 1, Mantelliceras sp. 2, Mantelliceras sp. 3, Sharpeiceras laticlavium (Sharpe, 1855), Sharpeiceras schlueteri (Hyatt, 1903), Puzosia (Puzosia) mayoriana (Orbigny, 1841), Hyphoplites costosus C.W. Wright & E.V. Wright, 1949, Mortoniceras (Mortoniceras) cf. fallax (Breistroffer, 1940), Mantelliceras cf. mantelli (J. Sowerby, 1814), Calycoceras (Gentoniceras) aff. gentoni (Brongniart, 1822), Idiohamites fremonti (Marcou, 1858), Mariella (Mariella) sp., Mariella (Mariella) dorsetensis (Spath, 1926), et Turrilites costatus Lamarck, 1801. Les associations ammonitiques indiquent clairement un âge Albien supérieur-Cénomanien moyen pour la coupe de Nimbolook et un âge Albien supérieur-Cénomanien inférieur pour celle de Kerch.

Carnets Geol., vol. 16, nº 25, p. 591-613

En ligne depuis le 12 décembre 2016


Ostracodes non marins du Crétacé supérieur des Hauts Plateaux méridionaux, Maroc oriental
Bernard ANDREU, Hamid HADDOUMI & André CHARRIÈRE

 | HTML  | PDF [3.505 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61848

 Résumé :  Les marnes de la partie supérieure de la Formation du Tigri du Crétacé supérieur des Hauts Plateaux méridionaux, Maroc oriental, ont livré des faunes d'ostracodes non-marins, dulçaquicoles à oligohalins. Malgré la mauvaise conservation des individus, 23 espèces ont été reconnues, qui appartiennent à 14 genres. Les associations génériques montrent une répartition paléobiogéographique globale à la fois sur la Laurasia et sur le Gondwana.

Carnets Geol., vol. 16, nº 24, p. 569-590

En ligne depuis le 12 décembre 2016


Évolution des séries silicoclastiques miocènes en Tunisie centrale : Cas de la coupe de Khechem El Artsouma
Hanene BELGHITHI, Frédéric BOULVAIN, Chokri YAICH & Anne-Christine DA SILVA

 | HTML  | PDF [1.255 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61846

 Résumé :  En Tunisie, au cours du Miocène, suite à la phase de plissement NE-SW (direction atlasique), les dépôts silicoclastiques sont mis en place dans un environnement deltaïque au sud-ouest et une plate-forme marine interne au nord-est du pays. Dans cet article, nous présentons la coupe de Kechem El Artsouma, du Miocène, qui est représentative des dépôts de Tunisie centrale. Cette zone est particulièrement intéressante car elle correspond à la zone de transition entre les dépôts de delta et marins peu profonds. Nous proposons une combinaison de techniques telles que l'analyse des faciès, la susceptibilité magnétique et la mesure de la teneur en carbonate pour améliorer l'interprétation et la reconstruction des paléo-environnements et de leur évolution au cours du Miocène. Huit faciès sont identifiés, situés dans un domaine fluviatile, lagunaire et un domaine de plage. Les dépôts de la Formation Ain Grab (Langhien) sont interprétés comme déposés en phase transgressive, suivis par les dépôts de la Formation de Béglia (Serravallien) en phase régressive. La Formation de Saouaf (Serravallien-Tortonien inférieur) correspond à une phase transgressive et régressive. La coupe Kechem El Artsouma permet de proposer un modèle sédimentaire pour les dépôts du Miocène de la zone de transition en Tunisie centrale.

Carnets Geol., vol. 16, nº 23, p. 557-568

En ligne depuis le 12 décembre 2016


Au sujet de l'espèce type de Lingularia, et description de Eolingularia n. gen.
Maria Aleksandra BITNER & Christian C. EMIG

 | HTML  | PDF [1.301 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56006

 Résumé :  Le matériel étudié a été précédemment identifié sous Lingula krausei, récolté dans des blocs erratiques du cap Rozewie (Poméranie, Pologne). Tous les échantillons proviennent des grès glauconieux d'âge cénomanien. Dames (1874) décrit sa Lingula sp. sous L. krausei qui, selon lui, diffère par le contour de la coquille de Lingula truncata. Cette espèce, dédiée à A. Krause, est considérée comme caractéristique du Cénomanien, de même que L. subovalis. Plusieurs espèces nouvelles et de nouveaux genres ont été décrits récemment ou redécrits et comparés à nos spécimens qui ont été finalement décrits et identifiés comme appartenant à Lingularia similis. Selon l'ICZN (1999), l'espèce type L. similis est actuellement synonyme de Lingula krausei. Au sein de la famille Lingulidae, un nouveau genre a été décrit sous Eolingularia avec Lingularia siberica Biernat et Emig, 1993 ; l'extension géologique va du Carbonifère au Trias, en Russie, Chine, Espagne. De possibles synonymies sont discutées.

Carnets Geol., vol. 16, nº 22, p. 543-555

En ligne depuis le 12 décembre 2016


Biostratigraphie de l'Albien au moyen des rudistes (Bivalves), de la plate-forme de Comanche à sa bordure (Texas)
Robert W. SCOTT, Whitney CAMPBELL, Rachel HOJNACKI, Yulin WANG & Xin LAI

 | HTML  | PDF [4.372 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61701

 Résumé :  Les rudistes furent des producteurs de calcaires largement répandus et localement abondants depuis la Floride jusqu'au Texas sur la plate-forme de Comanche au Crétacé inférieur, ainsi que dans les atolls mexicains. En tant que représentants de la province biogéographique caribéenne, leurs ancêtres lointains ont migré depuis la province méditerranéenne avant d'évoluer indépendamment par la suite. Les rudistes de Comanche ont formé des biostromes et des biohermes à l'intérieur de la plate-forme et à sa bordure. Les unités stratigraphiques carbonatées de la plate-forme de Comanche enregistrent l'évolution des rudistes depuis le Barrémien jusqu'à l'Albien. La zonation préexistante est complétée.
Cette étude figure de nouvelles occurrences albiennes de rudistes dans les groupes de Fredericksburg et de Washita à l'Albien moyen et supérieur au Texas central et occidental. Les rudistes identifiés dans les sondages à la bordure de plate-forme et juste derrière, au sud-est d'Austin et de San Antonio (Texas), complètent la zonation des rudistes qui est intégrée à celles des ammonites et des foraminifères. Ces nouvelles données concernant les rudistes permettent de tester la robustesse des corrélations, depuis longtemps établies mais basées uniquement sur les lithologies, du Groupe d'Edwards avec les groupes de Fredericksburg et de Washita. La biostratigraphie des rudistes et celle des foraminifères indiquent que le Groupe d'Edwards est équivalent au Groupe de Fredericksburg, et non à celui de Washita.
Dans les coupes du Texas occidental, Caprinuloidea romeri est présente au sommet du Groupe de Fredericksburg dans la Formation de Fort Terrett, environ 3 mètres sous la surface d'émersion sommitale. Cette surface durcie et ferruginisée est surmontée par le Groupe de Washita avec la Zone à ammonite Eopachydiscus marcianus. Caprinuloidea romeri est aussi représentée dans la section carottée de référence pour la Formation de Person dans la partie supérieure du Groupe d'Edwards. Ces espèces permettent une corrélation précise entre la Formation de Person reconnue en subsurface dans le Texas central et la Formation de Fort Terrett identifiée à l'affleurement dans le Texas occidental. Cet argument, ainsi que les zones d'ammonites et de foraminifères, démontre que la Formation de Person est équivalente aux unités de Fredericksburg sous-jacentes à la limite de séquence Al Sb Wa1 à la base du Groupe de Washita. Les zones de caprinidés à Kimbleia et Mexicaprina de l'Albien supérieur du Groupe de Washita surmontent la Zone à Caprinuloidea ainsi que les zones successives à ammonites (Mortonicératidés) du Groupe de Washita.

Carnets Geol., vol. 16, nº 21, p. 513-541

En ligne depuis le 11 novembre 2016


Passage Jurassique-Crétacé sur la plate-forme carbonatée gétique (Carpathes méridionales, Roumanie) : Foraminifères et algues benthiques
Cristian Victor MIRCESCU, George PLEŞ, Ioan I. BUCUR & Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [4.910 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61824

 Résumé :  La série carbonatée du Massif de Piatra Craiului, c'est-à-dire de la partie orientale de la plate-forme carbonatée gétique (Carpathes méridionales, Roumanie), est constituée de calcaires récifaux et péritidaux qui recèlent des associations variées de microfossiles constituées d'algues vertes calcaires et de foraminifères benthiques essentiellement. Parmi les foraminifères benthiques identifiés dans les nombreuses coupes étudiées, nous décrivons ceux auxquels on attribue une certaine valeur biostratigraphique. Quelques-uns (Anchispirocyclina lusitanica, Neokilianina rahonensis, Bramkampella arabica, Everticyclammina praekelleri) sont signalés pour la première fois dans ce secteur. De ce fait, dans la série étudiée, grâce aux associations combinées de foraminifères et d'algues calcaires, nous caractérisons trois intervalles biostratigraphiques : le Kimméridgien - Tithonien inférieur, le Tithonien supérieur - Berriasien inférieur et le Berriasien supérieur - ? Valanginien inférieur. Les principaux types de microfaciès (rudstone bioclastique, boundstone corallien-microbien, grainstone bioclastique, alternances de mudstones et de wackestones à nodules cyanobactériens) sont des indicateurs paléoécologiques qui, avec les foraminifères et les algues calcaires, peuvent contribuer au décryptage des environnements de dépôt et à la construction d'un modèle dépositionnel pour la partie orientale de la plate-forme carbonatée gétique à la transition du Jurassique supérieur au Crétacé inférieur.

Carnets Geol., vol. 16, nº 20, p. 491-512

En ligne depuis le 24 octobre 2016


Les membres Weberg et Warm Spring de la Formation de Snowshoe dans la région de Suplee, Orégon : Lithofaciès et zonation par ammonoïdés de l'intervalle Aalénien-Bajocien inférieur
David G. TAYLOR

 | HTML  | PDF [2.653 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61389

 Résumé :  Cette publication présente l'ensemble des données stratigraphiques sur lesquelles a été établie la première zonation des ammonoïdés pour la partie inférieure de la Formation de Snowshoe dans la région de Suplee (Taylor, 1988). Les distributions des ammonoïdés à partir de 22 coupes stratigraphiques mettent en évidence une soixantaine d'espèces réparties en huit zones couvrant l'Aalénien supérieur et une partie du Bajocien inférieur. Les sédiments sont essentiellement volcanoclastiques et, de ce fait, on reconnaît de nombreuses couches de tuf dans la succession stratigraphique. Comme cela a été indiqué dans Taylor (1982), les principales couches de tuf (appelées ici unités A à F) peuvent être utilisées conjointement avec les ammonitofaunes successives pour établir des corrélations précises de coupe à coupe. L'utilisation conjointe des ammonoïdés, des couches de tuf et des faciès donne une représentation graphique de la transgression de la Formation de Snowshoe en direction de l'ouest, drapant une topographie irrégulière et se terminant par un biseau occidental contre le paléorelief du Grindstone High. Cette zonation par les ammonoïdés est fondamentale car elle fournit une norme de référence pour la biochronologie des ammonoïdés de l'Aalénien supérieur et du Bajocien inférieur de la Cordillère nord-américaine occidentale.

Carnets Geol., vol. 16, nº 19, p. 449-490

En ligne depuis le 12 septembre 2016


Les Ostracodes plio-pléistocènes des séries sédimentaires de la bordure orientale du Cap Bon (coupe de l'Oued Lebna, Tunisie orientale)
Rim TEMANI, Driss NACHITE, Francesco SCIUTO, Saloua RAZGALLAH, Ratiba BEKKALI, Khayati HAYET & Nadia GAALOUL

 | HTML  | PDF [3.155 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61387

 Résumé :  Cet article présente, pour la première fois, une étude détaillée des ostracodes des dépôts sédimentaires du Pliocène supérieur-Pléistocène inférieur affleurant au niveau de l'Oued Lebna (bordure orientale du Cap Bon, Tunisie nord orientale). Les analyses qualitative et quantitative ont permis de retracer l'évolution paléo-environnementale de cette région depuis un milieu marin relativement profond ou circalittoral à la base de la série passant progressivement à un environnement moins profond, jusqu'à un milieu infralittoral interne à côtier au sommet de la coupe. Il est particulièrement important du point de vue paléoécologique de signaler la présence de Bythocythere turgida qui ne vit plus en Méditerranée et qui est rapportée aux phases froides du Pléistocène.

Carnets Geol., vol. 16, nº 18, p. 431-447

En ligne depuis le 12 septembre 2016


Commentaires sur "Estimating the impact of early diagenesis on isotope records in shallow-marine carbonates: A case study from the Urgonian platform in western Swiss Jura" par A. Godet et al. [Palaeogeography Palaeoclimatology Palaeoecology 454 (2016) 125-138]
Bruno GRANIER, Bernard CLAVEL & Jean CHAROLLAIS

 | HTML  | PDF [806 KB]  | DOI : 10.4267/2042/61385

 Résumé :  Une publication récente de Godet et al. sur les carbonates urgoniens du Jura suisse concluait que la diagenèse pouvait compromettre les corrélations chimiostratigraphiques des faciès distaux vers les proximaux. Bien que nous soyons d'accord avec cette conclusion, nous nous interrogeons sur les arguments des auteurs et leurs interprétations. Ils ont bien identifié la diagénèse comme étant  le facteur déterminant, mais nous mettons en doute la chronologie des événements de leur séquence paragénétique. Ils ont notamment signalé la dissolution de cortex d'ooïdes originellement calcitiques mais n'ont pas abordé sous un bon angle cet élément étonnant. De plus, leur argumentaire s'appuie sur la corrélation stratigraphique d'une  séquence spécifique identifiée dans trois coupes aux faciès essentiellement peu profonds avec une coupe de bassin utilisée comme référence. Toutefois, un autre cadre biostratigraphique plus robuste que celui utilisé par Godet et al. suggère que leur tentative de corrélations sur de longues distances est erronée.

Carnets Geol., vol. 16, nº 17, p. 417-429

En ligne depuis le 5 août 2016


Taxinomie et répartition du genre de coraux crétacés Eosiderastrea
Hannes LÖSER

 | HTML  | PDF [6.545 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60677

 Résumé :  Le nouveau genre Eosiderastrea Löser, 2016, a été érigé pour des coraux crétacés attribués auparavant au genre actuel Diploastrea. Il constitue le plus ancien membre de la famille des Siderastraeidae. Ce genre est caractérisé par un arrangement astréoïde, bien que de temps en temps quelques-uns montrent un arrangement caliculaire plocoïde ou cérioïde, et une symétrie septale d'ordre 6, 7, 8 ou 10 presque régulière. Les lames septales sont constituées de trabécules de taille moyenne. Des synapticules sont présents. Près d'une centaine de spécimens furent examinés, parmi lesquels des spécimens-types. Au total, 26 espèces crétacées sont distinguées. Quinze espèces sont attribuées à des espèces déjà connues, trois sont comparées à l'une d'elles, deux sont décrites comme nouvelles, et les six autres restantes sont laissées en nomenclature ouverte. Le genre est présent dans le Crétacé du monde entier et existe depuis le Valanginien supérieur jusqu'au Santonien. Il monte sa plus grande diversité à l'Aptien basal et au Cénomanien inférieur et moyen.

Carnets Geol., vol. 16, nº 16, p. 383-416

En ligne depuis le 7 juillet 2016


Ivaldiceras, un nouveau genre d'ammonites hétéromorphes de l'Aptien inférieur du Sud-Est de la France
Gérard DELANOY, Cyril BAUDOUIN, Marc BOSELLI & Emmanuel PENAGÉ

 | HTML  | PDF [2.479 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60676

 Résumé :  La poursuite des investigations dans les dépôts de l'Aptien inférieur vocontien a conduit à la découverte de très rares spécimens d'ammonites hétéromorphes dont les caractéristiques morphologiques et ornementales particulières ont amené à la création du genre Ivaldiceras gen. nov. Représenté par un nombre très restreint de spécimens ce nouveau genre est constitué de deux espèces : I. baratteroi gen. nov. sp. nov. et I. divajeuensis gen. nov. sp. nov. La position supragénérique de ce nouveau genre reste actuellement très difficile à préciser à cause de la très mauvaise conservation des éléments suturaux et de l'état incomplet des spécimens. Il est inclus avec doute dans la famille des Macroscaphitidae Hyatt, 1900 en attendant l'étude d'un matériel mieux conservé.

Carnets Geol., vol. 16, nº 15, p. 369-381

En ligne depuis le 7 juillet 2016


Révision des ammonites aptiennes étudiées par Burckhardt en 1906 et provenant de Mazapil, État de Zacatecas (centre nord du Mexique)
Ricardo BARRAGÁN, Josep Anton MORENO-BEDMAR & Celestina GONZÁLEZ-ARREOLA

 | HTML  | PDF [2.306 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60667

 Résumé :  Douze exemplaires d'ammonites aptiennes, provenant de la région de Mazapil (État de Zacatecas, centre nord du Mexique), signalées et illustrées par  Burckhardt en 1906, sont révisées à des fins taxinomiques. Ce travail de Burckhardt constitue le premier rapport mentionnant des ammonoïdés aptiens au Mexique. Il s'agit, en outre, du seul compte-rendu portant des ammonites aptiennes récoltées dans l'État de Zacatecas. La révision taxinomique de ces exemplaires permet  l'identification de Dufrenoyia sp., Colombiceras spathi Humphrey, Colombiceras mexicanus (Humphrey) n. comb., Colombiceras sp., Colombiceras spp. et Acanthohoplites aff. bigoureti (Seunes). Cette association d'ammonites est représentative d'un intervalle stratigraphique s'étendant de la partie sommitale de l'Aptien inférieur à l'Aptien supérieur.

Carnets Geol., vol. 16, nº 14, p. 355-367

En ligne depuis le 23 juin 2016


Possibles coprolithes de vertébrés provenant du Crétacé supérieur (Coniacien) des Sudètes (Pologne méridionale)
Tomasz BRACHANIEC & Anna WIECZOREK

 | HTML  | PDF [559 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60665

 Résumé :  Nous décrivons pour la première fois des coprolithes du Coniacien (Crétacé supérieur) de Waliszów Stary dans les Sudètes (Pologne méridionale). Ils sont relativement petits, de forme irrégulière, et conservés en goethite, limonite, sidérite et/ou en hématite. Bien que le producteur de ces coprolithes soit difficile à identifier clairement, il est très vraisemblable qu'ils furent produits par un poisson.

Carnets Geol., vol. 16, nº 13, p. 349-354

En ligne depuis le 23 juin 2016


Un cactus de l'Albien supérieur en contexte de plate-forme carbonatée peu profonde, Ouest du Texas
Robert W. SCOTT, Zexuan WANG, Xin LAI & Yulun WANG

 | HTML  | PDF [665 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60122

 Résumé :  Des moules verticaux bien conservés d'un fossile en forme de tige ont été trouvés en position de croissance dans la partie supérieure de la Formation de Fort Lancaster (Albien supérieur) affleurant dans l'ouest du Texas. La Formation de Fort Lancaster est une unité carbonatée de l'Albien terminal déposée dans les eaux peu profondes de la plate-forme de Comanche (Barrémien-Cénomanien inférieur). La Formation de Fort Lancaster représente un cycle transgressif-régressif de long terme coiffé d'une discontinuité régionale, elle-même recouverte par la Formation argileuse Del Rio déposée en eaux plus profondes du Cénomanien inférieur.
Les moules dressés en forme de tige font jusqu'à 1 m de hauteur et environ 6 cm de diamètre. Les parois des moules comportent six paires de crêtes anguleuses et de sillons. Ces crêtes régulièrement espacées font un angle de 60é entre elles. Les crêtes des rides sont ponctuées de dépressions annulaires appariées avec de petits néuds en leur centre ; ces impressions en négatif indiquent la présence d'anneaux ovales au centre desquels figurent de petites dépressions. Le diamètre de la tige à sa base est le même qu'à son sommet, indiquant que l'organisme ne croissait pas radialement mais s'étirait vers le haut. Ces organismes en forme de tige semblent prendre racine sur des surfaces de discordance émersives. Les données du carbone isotopique montrent une baisse négative classique sous les surfaces d'émersion. Par conséquent, à la faveur d'une baisse du niveau marin, la tige a été enfouie dans des sédiments boueux carbonatés. L'absence du matériel originel de la paroi laisse penser que cette dernière était composée d'une matière facilement putrescible ou soluble, telle que de la matière organique ou de l'aragonite. Les organismes en forme de tige de cette taille et de cette morphologie restent rares ; les candidats envisageables sont des cactus, des roseaux, des porifères, ou des cnidaires scléractinaires.

Carnets Geol., vol. 16, nº 12, p. 337-346

En ligne depuis le 19 mai 2016


Systématique des algues rouges du Miocène moyen de la Formation Gârbova de Sus (Bassin Transylvanien, Roumanie)
Ramona CHELARU & Ioan I. BUCUR

 | HTML  | PDF [3.439 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60121

 Résumé :  Cette étude présente dix-sept espèces d'algues corallines non articulées (ordres des Corallinales, des Hapalidiales et des Sporolithales) provenant des calcaires à algues rouges du Miocène moyen (Badénien inférieur-moyen) de la Formation Gârbova de Sus du Bassin Transylvanien. Pour la description et l'identification au niveau spécifique, nous adoptons les caractéres diagnostiques habituellement utilisés chez les espèces fossiles et certaines caractéristiques qui sont considérées comme diagnostiques chez les espèces modernes (morphologie du toit pour les conceptacles asexués, la présence ou l'absence d'une couche de cellules allongées sous les compartiments sporangiaux et le nombre de cellules dans les paraphyses de Sporolithon, et les mesures des conceptacles gamétangiaux et carposporangiaux). Les conceptacles femelles de Spongites fruticulosus Kützing sont décrits pour la première fois chez des formes fossiles. Nous proposons le rattachement de Lithophyllum platticarpum Maslov à Spongites fruticulosus Kützing pour un thalle gamétangial à conceptacles mâles.

Carnets Geol., vol. 16, nº 11, p. 307-336

En ligne depuis le 19 mai 2016


Contrôle environnemental de la taille des coquilles chez Plagiostoma, un bivalve du Trias moyen
Krzysztof R. BROM, Robert NIEDŹWIEDZKI, Tomasz BRACHANIEC, Bruno FERRÉ & Mariusz A. SALAMON

 | HTML  | PDF [705 KB]  | DOI : 10.4267/2042/60118

 Résumé :  Des coquilles fossiles du bivalve marin Plagiostoma striatum Schlotheim échantillonnées dans le Trias moyen (communément appelé Muschelkalk) de Pologne montrent que, dans des conditions environnementales défavorables, cette espèce courante dans les bassins du Trias germanique présente une taille réduite. Suite à un épisode régressif marin s'exprimant par une augmentation significative de la salinité et une exondation partielle de la partie proximale de la plate-forme et des environnements les moins profonds, ce lamellibranche disparaît. Initialement caractérisées par une taille réduite de moitié par rapport aux populations antérieures à l'épisode régressif, par la suite, leurs coquilles reviennent à une taille normale progressivement au cours de la transgression suivante. La corrélation entre la courbe eustatique et les changements de taille de la coquille de ces bivalves (et leur disparition) peut être également attribuée à des interactions biotiques, telles qu'un effondrement de la productivité biologique primaire et/ou à une compétition pour l'espace trophique ou pour toute autre ressource liée à une perte d'habitat sur la plate-forme lors de périodes régressives.

Carnets Geol., vol. 16, nº 10, p. 297-305

En ligne depuis le 21 mai 2016


Évolution lithostratigraphique, paléoenvironnementale et séquentielle du Cénomanien-Turonien inférieur dans la région du Guir (Ouest algérien)
Madani BENYOUCEF, Christian MEISTER, Kaddour MEBARKI, Émilie LÄNG, Mohammed ADACI, Lionel CAVIN, Fatima-Zohra MALTI, Djamila ZAOUI, Amine CHERIF & Mustapha BENSALAH

 | HTML  | PDF [2.328 KB]  | DOI : 10.4267/2042/59926

 Résumé :  La lithostratigraphie, les paléoenvironnements et la stratigraphie séquentielle des terrains crétacés affleurant au pied méridional de l'Atlas saharien (Sud-Ouest de l'Algérie), sont discutés dans le présent article. Les études s'appuient sur l'analyse de quinze coupes réparties le long des limites méridionale et septentrionale du bassin du Guir, entre Ben-Zireg, à l'Est et l'axe Meridja-Boukais à l'Ouest. Dans cette région, trois formations ont été identifiées et interprétées sur le plan environnemental et séquentiel : 1- La Formation des "Grès rouges", attribuée au Cénomanien inférieur, est dominée par des dépôts gréseux fins, fluviatiles ou littoraux ; 2- La Formation des "Marnes à gypse inférieures", rapportée au Cénomanien inférieur-moyen, est caractérisée par des assises à caractères littoraux, soumises à l'influence des tempêtes, notamment vers la base ; 3- La Formation des "Calcaires de Sidi Mohamed Ben Bouziane", d'âge Cénomanien supérieur-Turonien inférieur, correspond à une sédimentation carbonatée franchement marine de plate-forme peu profonde très généralisée. Les dépôts de ces entités lithostratigraphiques s'agencent en mégaséquence d'ouverture, composée de méso-séquences "transgression-régression". L'ouverture des milieux de dépôts en direction du Nord est confirmée par l'organisation des unités lithostratigraphiques et par l'affinité paléobiogéographique nettement téthysienne de l'échinofaune, des bivalves et en particulier de l'ammonite Neolobites vibrayeanus.

Carnets Geol., vol. 16, nº 9, p. 271-296

En ligne depuis le 14 avril 2016


Avancées dans une réécriture de l'histoire de la transition du Jurassique au Crétacé dans le Mont Liban
Bruno GRANIER, Christopher TOLAND, Raymond GÈZE, Dany AZAR & Sibelle MAKSOUD

 | HTML  | PDF [2.066 KB]  | DOI : 10.4267/2042/59924

 Résumé :   Le canevas stratigraphique du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur du Liban date des publications anciennes de Dubertret et aurait donc besoin d'être soit toiletté et consolidé, soit révisé de fond en comble. Les résultats préliminaires de nos recherches dans la région du Mont Liban sont exposés ici. Nous fournissons des données micropaléontologiques et sédimentologiques inédites sur les Calcaires oolithiques de Salima, qui constituent vraisemblablement une unité lithostratigraphique particulière, une "UBU", car encadrée par deux discontinuités (probablement d'âge Valanginien inférieur), et sur le Grès du Liban (d'âge barrémien). Nos nouvelles interprétations bio- et holostratigraphiques, ainsi que nos nouvelles attributions chronostratigraphiques, nous permettent de souligner l'importance des deux lacunes sédimentaires encadrant les Calcaires oolithiques de Salima, c'est-à-dire des lacunes significatives situées dans l'intervalle de transition du Jurassique au Crétacé.

Carnets Geol., vol. 16, nº 8, p. 247-269

En ligne depuis le 14 avril 2016


À propos de l'algue fossile Marinella lugeoni Pfender, 1939, nom. cons., et ses sept avatars malheureux. Révision de la Collection Juliette Pfender. 2e partie. Révision de la Collection Jesse Harlan Johnson. 2e partie
Bruno GRANIER & Dimas DIAS-BRITO

 | HTML  | PDF [1.378 KB]  | DOI : 10.4267/2042/59922

 Résumé :   Le réexamen de huit espèces fossiles très semblables se conclut  sur leur mise en synonymie. Bien que Marinella lugeoni Pfender, 1939, ne soit pas le synonyme senior, nous proposons de lui attribuer le statut de "nomen conservandum". L'âge de sa localité-type en Espagne est Jurassique supérieur et non Jurassique inférieur. Enfin, nous consignons la découverte de petits nodules à Marinella dans des couches albo-cénomaniennes du Brésil.

Carnets Geol., vol. 16, nº 7, p. 231-245

En ligne depuis le 14 avril 2016


À propos de l'algue Elianella elegans Pfender & Basse, 1948, et ses soit-disant semblables, avec la description de Elianella brasiliana n.sp. Révision de la Collection Juliette Pfender. 1e partie
Bruno GRANIER & Dimas DIAS-BRITO

 | HTML  | PDF [2.885 KB]  | DOI : 10.4267/2042/59920

 Résumé :  D'après certains auteurs, les trois formes fossiles algaires discutées dans cette publication, Cordilites cretosus (Reus, 1846), Elianella elegans Pfender & Basse, 1948, et Parachaetetes asvapatii Pia in Rao & Pia, 1936, sont synonymes. Nous démontrons cependant qu'elles constituent trois espèces distinctes. Le genre Elianella Pfender & Basse, 1948, a des caractéristiques uniques qui le rendent facile à identifier. Nous décrivons d'ailleurs une nouvelle espèce provenant de calcaires albiens du Brésil. Les deux autres genres, Cordilites Počta, 1887, et Parachaetetes Deninger, 1906, partagent quelques caractères communs, notamment celui d'avoir un thalle constitué par un réseau de cellules ayant l'aspect d'une grille avec des colonnes (filaments) et des rangées. Toutefois, sur la base de leurs critères diagnostiques, les espèces Cordilites cretosus et Parachaetetes asvapatii ne devraient normalement pas être confondues.

Carnets Geol., vol. 16, nº 6, p. 213-229

En ligne depuis le 14 avril 2016


Révision des genres Heminautilus Spath, 1927, et Josanautilus Martínez & Grauges, 2006
Cyril BAUDOUIN, Gérard DELANOY, Josep Anton MORENO-BEDMAR, Antoine PICTET, Jean VERMEULEN, Gabriel CONTE, Roland GONNET, Patrick BOSELLI & Marc BOSELLI

 | HTML  | PDF [34.156 KB]  | DOI : 10.4267/2042//58977

 Résumé :  Malgré des travaux récents, les différentes espèces appartenant aux genres Heminautilus Spath, 1927, et Josanautilus Martínez & Grauges, 2006, n'ont jamais fait l'objet d'une révision d'ensemble. Plus de 160 spécimens appartenant à différentes espèces de ces deux genres ont été étudiés dans le but de cerner les caractères spécifiques et la répartition stratigraphique et paléogéographique des différentes espèces qui les composent, ainsi que de proposer un schéma phylogénétique de ce groupe. Cette étude a permis en particulier de confirmer la non-synonymie d'Heminautilus saxbii (Morris, 1848) et d'H. lallierianus (Orbigny, 1841), d'établir qu'H. tejeriensis Martínez & Grauges, 2006, et H. verneuilli (Vilanova, 1870) représentent des synonymes juniors d'H. saxbii (Morris), et de créer l'espèce H. ? japonicus sp. nov. L'origine du genre Heminautilus Spath chez Pseudocenoceras Spath, 1927, proposée par Tintant, a pu être confortée et l'origine de Josanautilus Martínez & Grauges chez Heminautilus Spath a également pu être confirmée.

Carnets Geol., vol. 16, nº 5, p. 61-212

En ligne depuis le 14 avril 2016


Étude sédimentologique des dépôts carbonatés continentaux de type palustre de la région de Tajerouine, Nord-Ouest de la Tunisie
Naoufel GHANNEM, Faouzia TLILI, Chadia RIAHI & Kamel REGAYA

 | HTML  | PDF [1.885 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58976

 Résumé :  Les calcaires palustres d'âge quaternaire (Pléistocène moyen et supérieur), objet de cette étude, se trouvent au niveau du massif El Gara Tajerouine (Nord-Ouest de la Tunisie). L'étude de ces dépôts à différentes échelles, macroscopique (description lithologique) et microscopique (pétrographie et minéralogie), montre qu'ils ont une structure tabulaire tout en reposant en discordance angulaire sur la série marno-calcaire de l'Aptien-Albien. Ces dépôts montrent également des variations latérales et verticales de faciès : conglomérats, calcaires et stromatolithes. Enfin, l'épaisseur des couches tend aussi à augmenter progressivement d'est en ouest et vers le sud de la zone d'étude. En raison de fluctuations de la nappe phréatique, ces carbonates ont subi des périodes d'inondation et d'émersion périodiques provoquant de nombreuses modifications par une pédogenèse d'émersion plus ou moins profonde (nodulisation, traces de racines, pseudo-microkarst), celles-ci influant sur les cimentations au cours de la diagenèse (alternances de ciment phréatique et vadose) qui justifient l'appellation des calcaires palustres.

Carnets Geol., vol. 16, nº 4, p. 43-59

En ligne depuis le 1 avril 2016


Lithothamnion crispatum : une espèce d'algue coralline non-geniculée persistante dans le temps (Rhodophyta, Hapalidiales)
Giovanni COLETTI, Juraj HRABOVSKÝ & Daniela BASSO

 | HTML  | PDF [2.096 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58720

 Résumé :  La révision d'exemplaires fossiles de Lithothamnion dont l'âge varie du Miocène inférieur au Pleistocène a montré la présence de chambres de conceptacles multiporés marquées par des dépressions, ce qui constitue le caractére diagnostique de Lithothamnion crispatum, une algue de la Famille des Hapalidiaceae, cosmopolite et vivant à une large gamme de profondeur dans les océans actuels. La comparaison des structures microscopiques de spécimens fossiles et modernes de  L. crispatum confirme qu'ils doivent être considérés comme conspécifiques. Par conséquent, cette espèce a une répartition stratigraphique très grande, commençant il y a au moins 20 millions d'années, sans variation morphologique significative dans les parties reproductives ou végétatives de son anatomie.

Carnets Geol., vol. 16, nº 3, p. 27-41

En ligne depuis le 20 février 2016


La perméabilité des failles polygonales déduite de la géométrie de leurs intersections avec des cheminées linéaires : une étude de cas dans le bassin du Bas-Congo
Sutieng HO, Daniel CARRUTHERS & Patrice IMBERT

 | HTML  | PDF [483 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58718

 Résumé :  Les réseaux de "failles polygonales" (failles de compaction restreintes à un intervalle stratigraphique) ont été longtemps considérés comme d'importants chemins pour la migration vers la surface des hydrocarbures à travers d'épaisses séries argileuses. Un exemple classique est fourni par l'offshore profond du bassin du Bas-Congo où de nombreuses structures d'échappement de fluides sont présentes au-dessus d'un système de failles polygonales affectant l'intervalle pliocène. Ce papier présente l'analyse sismique détaillée d'un système récemment reconnu de cheminées linéaires d'âge quaternaire, ainsi que de la géométrie de leurs intersections avec des failles polygonales pliocènes (donc préexistantes). La plupart (73 %) des 209 cheminées analysées recoupent le mur des failles polygonales, et près de la moitié d'entre elles s'enracinent dans l'intervalle sous-jacent à l'intervalle faillé. Cette disposition indique que le fluide (gaz en l'occurrence) a migré verticalement, recoupant les failles polygonales lors de sa remontée ; elle met également en lumière le fait que les failles polygonales ne constituent pas un chemin de migration efficace, sans quoi les cheminées se termineraient à l'extrémité supérieure de la faille, qui serait le point de fuite préférentiel. Cette configuration n'a été observée que dans deux cas sur l'ensemble du système. Un sous-ensemble de cheminées se développent depuis la partie inférieure des plans de failles polygonales ou directement à l'apex des grabens. Au mieux ces cheminées sont l'expression de fluides ayant migré seulement le long de la partie inférieure des failles polygonales avant de s'en échapper pour migrer verticalement le long d'un chemin créé par le gaz lui-même. Ces résultats indiquent de façon nette que, dans cette partie du bassin du Bas-Congo au moins, les failles polygonales ne constituent pas un chemin de migration et qu'il est énergétiquement plus efficace pour le gaz de migrer par fracturation hydraulique de la couverture argileuse que de rouvrir les failles préexistantes.

Carnets Geol., vol. 16, nº 2, p. 17-26

En ligne depuis le 20 février 2016


Une technique simple pour identifier des séquences de points de référence et mettre en évidence des cycles transgressifs et régressifs
Jean GUEX & Federico GALSTER

 | HTML  | PDF [394 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58207

 Résumé :  Le diachronisme des premières et dernières occurrences (FOs et LOs) des espèces fossiles permettent dans certains cas de mettre en évidence des cycles transgressifs et régressifs. Nous décrivons ici une technique simple pour extraire ces informations avec l'aide du programme UAgraph. Cette technique consiste à dédoubler la base usuelle de données stratigraphiques en considérant simultanément les extensions stratigraphiques totales des espèces en y ajoutant l'information sur leurs premières occurrences locales. Si l'on calcule les associations unitaires d'une telle base de données, on obtient simultanément une vision claire des durées d'existences globales des espèces et le diachronisme des FOs (ou LOs) qui leur sont associées. Ces résultats complémentaires permettent d'affiner la recherche de cycles sédimentaires dans les données initiales en augmentant le pouvoir de résolution du programme UAgraph.

Carnets Geol., vol. 16, nº 1, p. 1-16

En ligne depuis le 14 janvier 2016


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2015 (vol. 15) 

Révision des espèces du genre Hemidiadema Agassiz, 1846 (Euechinoidea, Camaradonta, Glyphocyphidae), de l'Aptien (Crétacé inférieur) d'Espagne
Arnaud CLÉMENT

 | HTML  | PDF [2.717 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58204

 Résumé :   Des représentants du genre Hemidiadema Agassiz, 1846, provenant de l'Aptien (Crétacé inférieur) d'Espagne é plus précisément des provinces de Castellón, de Tarragone, de Barcelone et de Teruel é sont étudiés. Tous les individus d'Hemidiadema jusqu'à présent cités ou figurés provenant de ces régions avaient été rapportés à l'espèce Hemidiadema rugosum Agassiz, 1846. Leur révision taxonomique é basée sur le matériel historique et de nouvelles récoltes é démontre que ces individus n'appartiennent pas à l'espèce décrite par Agassiz. Trois nouvelles espèces sont ainsi proposées et décrites : Hemidiadema batalleri nov. sp., H. malladai nov. sp. et H. forcallensis nov. sp. L'espèce H. rugosum Agassiz, 1846, n'est connue que par un unique exemplaire provenant de l'Aptien de Castellón. Des remarques sur la paléoécologie et les répartitions géographique et stratigraphique des différentes espéces décrites sont également formulées.

Carnets Geol., vol. 15, nº 20, p. 279-330

En ligne depuis le 25 décembre 2015


Répartition de Conichnus et d'Amphorichnus dans le Paléozoïque inférieur d'Estonie (bouclier balte)
Olev VINN, Mark A. WILSON & Ursula TOOM

 | HTML  | PDF [1.137 KB]  | DOI : 10.4267/2042/58180

 Résumé :   Conichnus conicus et Amphorichnus papillatus sont présents dans des roches carbonatées riches en argiles de l'Ordovicien d'Estonie. Conichnus conicus est également présent dans des roches carbonatées riches en argiles du Silurien inférieur d'Estonie. Les signes d'ajustements latéraux sont plus fréquents chez C. conicus que ce que nous connaissions auparavant. L'absence de signes d'ajustements chez Amphorichnus, conjointement à sa morphologie, ne vient donc pas corroborer la synonymie de Conichnus et d'Amphorichnus. Les organismes à l'origine des traces de type Conichnus conicus et Amphorichnus papillatus préféraient des environnements peu profonds, carbonatés mais présentant une teneur élevée en argile. Ils sont, par contre, rares ou absents dans des environnements peu profonds mais où les carbonates s'accumulent ou dans des environnements plus profonds et boueux. Une forte teneur en cendres volcaniques dans l'environnement de dépôt représente un trait caractéristique des pics d'abondance ordoviciens et siluriens de Conichnus conicus. C. conicus semble avoir été plus fréquent dans les mers tempérées du bouclier balte que dans celles sous les tropiques.

Carnets Geol., vol. 15, nº 19, p. 269-278

En ligne depuis le 2 décembre 2015


Quelques grands foraminifères agglutinés de l'unité de la Font de les Bagasses (Campanien inférieur, Sud Pyrénées)
Sergi ALBRICH, Carme BOIX & Esmeralda CAUS

 | HTML  | PDF [5.455 KB]  | DOI : 10.4267/2042/57953

 Résumé :   Les marnes et marno-calcaires de la Font de les Bagasses (Serra del Montsec, Nord-Est de l'Espagne) présentent une riche association de grands foraminifères décrite pour la première fois au début du 20e siècle dans la localité, aujourd'hui submergée, de Tragó de Noguera (Serres Marginals). Nous présentons ici une étude détaillée de l'architecture des grands foraminifères agglutinés : Choffatella aff. rugoretis Gendrot, Hemicyclammina chalmasi (Schlumberger), Cuneolina conica Orbigny, Cuneolina cylindrica Henson et Dictyopsella kiliani Munier-Chalmas. Ce travail est complété par les répartitions stratigraphiques de ces espèces et par celles d'autres grands foramininifères, porcelanés et lamellaires-perforés, qui leur sont associés dans le secteur étudié. L'association est attribuée au Campanien inférieur.

Carnets Geol., vol. 15, nº 18, p. 245-267

En ligne depuis le 18 novembre 2015


Tremichnus dans des segments de tiges de crinoïdes du Silurien d'Estonie occidentale (bouclier balte)
Olev VINN, Mark A. WILSON, William I. AUSICH & Ursula TOOM

 | HTML  | PDF [644 KB]  | DOI : 10.4267/2042/57951

 Résumé :   Quelques petites cavités attribuées à Tremichnus ont été trouvées dans des crinoïdes provenant du Silurien d'Estonie. Ce Tremichnus rhuddanien est le symbiote le plus ancien observé dans des segments de tiges de crinoïdes du bouclier balte. Ces cavités correspondent vraisemblablement à des habitats d'organismes inconnus. Tremichnus a eu un impact négatif sur le crinoïde hôte comme en attestent les renflements des tiges. Tremichnus est moins fréquent dans le Silurien d'Estonie que des traces semblables dans le Silurien du Gotland voisin. L'aspect le plus significatif de cette étude est la rareté de cette interaction dans ces échantillons à la différence de la plupart des échantillons du même âge provenant d'autres localités. Ces structures ont une répartition très irrégulière.

Carnets Geol., vol. 15, nº 17, p. 239-243

En ligne depuis le 18 novembre 2015


Glas scientifique pour les bases de données ? Erreurs induites par des manipulations de bases de données et leurs conséquences
Christian C. EMIG, Maria Aleksandra BITNER & Fernando ÁLVAREZ

 | HTML  | PDF [107 KB]  | DOI : 10.4267/2042/57949

 Résumé :   La découverte de l'attribution de Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) à un autre auteur (Zbyszewski, 1957) nous a conduit à rechercher l'origine de cette citation. Cette espèce est synonyme de T. retusa (Linnæus, 1758), espèce type du genre. Des réferences à T. caputserpentis (Zbyszewski, 1957) ont été trouvées dans trois publications récentes, dans les collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris et dans plusieurs bases de données en ligne, dont l'origine semble provenir de WoRMS (World Register of Marine Species), donc de la base de données WBD (World Brachiopoda Database) dont les trois auteurs de cette note sont les éditeurs (auteurs). C'est à leur insu que la fiche du synonyme Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) a été modifiée par les informaticiens de WoRMS.
La diminution du nombre de spécialistes en systématique et leur remplacement par des techniciens informaticiens obligent à revoir la fiabilité des bases de données mises en ligne ou même l'identification des spécimens dans les muséums. L'absence de rigueur scientifique devient leur talon d'Achille. Plusieurs autres cas d'erreurs sont cités et développés. Malgré des interventions auprès des responsables techniques des bases de données en biodiversité, la situation a continué à se dégrader au point qu'aujourd'hui ces bases sont atteintes par le principe de Peter et ne peuvent plus être considérées comme utilisables par la communauté scientifique, sauf à vérifier l'exactitude de toutes les données souhaitées.

Carnets Geol., vol. 15, nº 16, p. 231-238

En ligne depuis le 11 novembre 2015


Nouveaux gisements fossilifères à Charophytes barrémiens dans les "Grès du Liban" auct. (Liban), avec un point de vue critique sur la nature de Munieria Deecke, 1883
Bruno GRANIER, Dany AZAR, Sibelle MAKSOUD, Raymond GÈZE & Roland HABCHI

 | HTML  | PDF [5.904 KB]  | DOI : 10.4267/2042/57947

 Résumé :   Les "Grès du Liban" auct. constituent l'épaisse unité à la base des séries du Crétacé inférieur au Liban. Il y a deux niveaux-repères dans cette unité essentiellement silicoclastique : le "Banc de Mréjatt" et le "Calcaire à pisolithes" ; ce dernier comporte des passées calcaires ou marneuses à Charophytes. La riche association de Charophytes décrite par Grambast et Lorch (1968) comme provenant d'un site proche de Jezzine est d'âge barrémien (peut-être Barrémien inférieur) et non bédoulien comme cela était indiqué précédemment. À côté des gyrogonites et des utricules, les thalles de Charophytes sont plutôt communs ; ils sont attribués à deux genres d'organes, Munieria Deecke, 1883, et Charaxis Harris, 1939. Sur la base de matériel topotypique (provenant de la Collection Pia), Munieria baconica Deecke, 1883, l'espèce-type du genre, est réexaminée. Pour compléter cette étude, nous transférons l'espèce Clypeina parvula Carozzi, 1946, dans le genre Munieria révisé et décrivons une nouvelle espèce du genre Charaxis.

Carnets Geol., vol. 15, nº 15, p. 199-229

En ligne depuis le 11 novembre 2015


Caractéristiques paléoenvironnementales et paléogéographique des associations d'ostracodes des sédiments d'âge Pléistocène inférieur du versant ionien de l'Etna (Sicile, Italie)
Francesco SCIUTO

 | HTML  | PDF [2.013 KB]  | DOI : 10.4267/2042/57945

 Résumé :   Nous avons étudié les associations d'ostracodes de la série sédimentaire d'âge Pléistocène inférieur affleurant à Serra San Biagio (Catane, NE Sicile). La faune d'ostracodes de neuf échantillons est peu diversifiée mais bien préservée : 40 taxons y ont été identifiés, trente-trois au niveau de l'espèce et sept au niveau du genre ou d'espèces discutables. Trente espèces sont considérées comme appartenant aux associations primaires autochtones. Les associations se composent presque exclusivement de taxons bathyaux tels que Bythocypris obtusata (Sars), Anchistrocheles antemacella Maddocks, Henryhowella ex groupe H. hirta (Costa), Quasibuntonia radiatopora (Seguenza), Retibythere (Bathybythere) scaberrima (Brady) et Bathycythere vanstraateni Sissingh. Le groupe Krithe est aussi bien représenté avec Krithe compressa (Seguenza) et K. pernoides (Bornemann). Presque toutes les espèces, dont certaines, particulièrement intéressantes du point de vue paléoécologique et paléogéographique, ont été ici décrites, illustrées et commentées ; une de ces espèces, attribuée au genre Cytherella Jones, 1849, et observée dans tous les échantillons de la coupe, est nouvelle et fait l'objet d'une description.

Carnets Geol., vol. 15, nº 14, p. 179-197

En ligne depuis le 11 novembre 2015


Révision de quelques ammonites aptiennes récoltées par Gaston Astre dans la Province de Lérida (Catalogne, Espagne)
Josep A. MORENO-BEDMAR & Keith P. MINOR

 | HTML  | PDF [934 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56911

 Résumé :   Nous avons étudié les trois ammonites les mieux préservées parmi celles récoltées par Astre en 1924-1925 dans la Province de Lérida (Catalogne, Espagne) afin d'en ré-évaluer plus sûrement l'attribution taxinomique. Nous figurons ces ammonoïdés puisqu'il n'y avait aucune illustration dans la publication originale de Astre en 1934. Ce ré-examen taxinomique nous permet d'attribuer ces trois ammonites de l'Aptien inférieur à Pseudohaploceras liptoviense, Deshayesites sp. et Dufrenoyia sp.

Carnets Geol., vol. 15, nº 13, p. 173-178

En ligne depuis le 6 août 2015


Architecture séquentielle des dépôts marins à continentaux sur une marge passive (Cénomanien, marge Atlantique marocaine, transversale d'Agadir)
Badre ESSAFRAOUI, Serge FERRY, Danièle GROSHÉNY, Nourrisaid IÇAME, Hassan EL AOULI, Moussa MASROUR, Luc G. BULOT, Yves GÉRAUD & Mohamed AOUTEM

 | HTML  | PDF [24.372 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56909

 Résumé :   Sept coupes couvrant l'intervalle Albien supérieur-Turonien inférieur ont été corrélées sur plus de 400 km, des faciès entièrement marins jusqu'aux dépôts presque exclusivement continentaux, depuis la côte atlantique et le sillon pré-africain, entre le Haut-Atlas et l'Anti-Atlas marocains. L'épaisseur des dépôts cénomaniens varie d'environ 500 m dans les séries entièrement marines de la côte actuelle, à 250 m dans les séries principalement continentales du Haut-Atlas, pour s'amincir à quelques dizaines de mètres (Bou Tazoult), sur environ 250 km. La série s'épaissit à nouveau vers l'est dans le sillon pré-africain où elle peut être suivie sans changements notables vers le golfe des Kem-Kem et le secteur de Béchar en Algérie. Sur toute la partie orientale de la transversale, les faciès continentaux ou mixtes sont recouverts par les dolomies marines du passage Cénomanien-Turonien.
Une première conclusion majeure est que, dans les séquences transgression-régression (T-R) à haute fréquence, l'aggradation fluviatile accompagne sans hiatus le déplacement de la ligne de rivage au cours du demi-cycle régressif, en accord avec le modèle génétique de Galloway (1989). La platitude extrême du profil de dépôt ainsi que la faible énergie correspondante de l'environnement marin expliquent la préservation de la faible couche de dépôts continentaux rouges de fin de séquence au cours de la transgression suivante.
Une seconde observation majeure est que ces séquences T-R à haute fréquence ne sont pas organisées comme les "paraséquences" du modèle de stratigraphie séquentielle "d'Exxon", en principe limitées les unes des autres par des surfaces de transgression. Elles comportent toutes en plus une surface de chute du niveau marin relatif dans le demi-cycle régressif. Ceci est interprété de la façon suivante : les régressions de la ligne de rivage ne sont jamais régulières, elles s'effectuent par l'intermédiaire de chutes étagées qui emboîtent vers l'aval les prismes côtiers successifs. Là encore, la pente extrêmement faible du profil de dépôt explique la distorsion géométrique de l'enregistrement stratigraphique du demi-cycle régressif. Les séquences à haute fréquence sont organisées en séquences T-R à moyenne fréquence dont l'empilement au cours du Cénomanien est globalement aggradant-lentement rétrogradant sur la transversale.
La comparaison avec d'autres bassins montre que les séquences à moyenne fréquence ne correspondent pas aux séquences de 3º ordre décrites ailleurs, mettant ainsi en doute un mécanisme eustatique pour leur mise en place.

Carnets Geol., vol. 15, nº 12, p. 137-172

En ligne depuis le 6 août 2015


Fin d'un mythe géologique moderne : il n'y a pas de rudistes au Brésil !, et ses implications paléobiogéographiques
Bruno GRANIER & Dimas DIAS-BRITO

 | HTML  | PDF [1.631 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56880

 Résumé :   Parmi les quelques signalements de rudistes dans les séries crétacées des bassins côtiers de l'Océan Atlantique Sud, deux seulement correspondent à des sites brésiliens. Toutefois, les analyses pétrographiques montrent que ces coquilles ne sauraient être attribuées à des rudistes mais plutôt à des Ostréidés ou à des Pycnodontidés. Plus spécifiquement, les régions situées au N de la barrière Rio Grande Rise-Walvis appartenaient au domaine à eaux "tropicales" chaudes, mais pas au domaine mésogéen parce que rudistes et orbitolines y font défaut. De plus, la rareté des coraux nous a conduit à attribuer l'association taphonomique au faciès Chloralgal. Ni une hypersalinité généralisée, ni des températures particulièrement élevées de l'eau de mer ne semblent rendre compte de ces particularités biotiques. Au lieu de cela, notre hypothèse alternative favorise le rôle moteur joué par la circulation océanique dans la dispersion des organismes benthiques.

Carnets Geol., vol. 15, nº 11, p. 123-136

En ligne depuis le 14 juillet 2015


Faciès, biostratigraphie, diagenèse et environnements de dépôt des couches du Crétacé inférieur d'une coupe de la Sierra San José, Sonora (Mexique)
Jayagopal MADHAVARAJU, Robert W. SCOTT, Yong Il LEE, Kunjukrishnan Sathy BINCY, Carlos M. GONZÁLEZ-LEÓN & Sooriamuthu RAMASAMY

 | HTML  | PDF [1.401 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56879

 Résumé :   Nous avons utilisé l'analyse pétrofaciologique et les données isotopiques du carbone, de l'oxygène et du strontium pour interpréter les variations isotopiques enregistrées par les roches carbonatées de la Formation Mural (coupe de la Sierra San José) de Sonora, Mexique. Il ressort de l'étude pétrographique que les lithofaciès ont des textures soit de type wackestone, soit de type packstone. Les calcaires analysés présentent des valeurs fortement négatives du δ18O (comprises entre -18,6 et -10,9 VPDB) alors que celles du δ13C varient de négatives à positives (de -2,6 à +2,5‰ VPDB). L'absence de corrélation entre les valeurs du δ13C et celles du δ18O suggère une origine marine primaire pour les valeurs du δ13C des calcaires de cette coupe de la Sierra San José. Les calcaires analysés ont également enregistré de fortes variations des valeurs du rapport 87Sr/86Sr (de 0,707479 à 0,708790). Les rapports 87Sr/86Sr les plus forts rencontrés à différents niveaux de la coupe étudiée suggèrent qu'au Crétacé inférieur la plus grande partie des apports sédimentaires provienne du substratum protérozoïque du bloc Caborca. Une baisse dans les rapports 87Sr/86Sr de certains niveaux révèle des apports moindres en Sr radiogénique qui pourraient, cette fois-ci, être liés à une contribution de sédiments dérivés de roches volcaniques triasiques et jurassiques.

Carnets Geol., vol. 15, nº 10, p. 103-122

En ligne depuis le 14 juillet 2015


Fossiles cambriens de la région barrandienne (République tchèque) conservés au Musée d'Histoire Naturelle de Lille
Oldřich FATKA, Petr BUDIL, Catherine CRÔNIER, Jessie CUVELIER, Lukáš LAIBL, Thierry OUDOIRE, Marika POLECHOVÁ & Lucie FATKOVÁ

 | HTML  | PDF [1.415 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56878

 Résumé :   Une liste complète des fossiles provenant du Cambrien de la région barrandienne déposés au Musée d'Histoire Naturelle de Lille a été établie. La collection comprend deux espèces d'agnostidés, dix trilobites, un brachiopode et un échinoderme ; les fossiles récoltés dans dix affleurements proviennent tous de la Formation Buchava du bassin de Skryje-Týřovice et probablement également de deux affleurements de la Formation Jince du bassin de Příbram-Jince. Une grande partie du matériel a été récoltée par le Professeur Charles Barrois et par le Dr. Louis Dollé (de l'Université de Lille) au cours de l'excursion organisée avant le VIIIème Congrès géologique national à Vienne en 1903. Les autres spécimens, mal documentés, ont été achetés à l'entreprise Krantz à la fin de 19ème siècle et dans les premières années du 20ème siècle. La situation géographique et la stratigraphie des affleurements d'où provient le matériel sont brièvement discutées.

Carnets Geol., vol. 15, nº 9, p. 89-101

En ligne depuis le 14 juillet 2015


Biostratigraphie par ammonites du Valanginien inférieur du Domaine Subbétique (Cordillères Bétiques, SE de l'Espagne)
Miguel COMPANY & José M. TAVERA

 | HTML  | PDF [1.459 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56745

 Résumé :   Une nouvelle zonation pour le Valanginien inférieur de la Cordillère Bétique est présentée. Elle est fondée sur l'étude de 16 coupes localisées près de Caravaca et de Cehegín (région de Murcie). De bas en haut, définies par la première apparition de l'espèce-index, les zones d'intervalle suivantes ont été reconnues :
● une Zone à "Thurmanniceras" pertransiens, qui peut être subdivisée en deux, une Sous-Zone inférieure à "Th." pertransiens et une Sous-Zone supérieure à Vergoliceras salinarium. Cette dernière est caractérisée par la disparition d'Olcostephanus drumensis et l'apparition de Luppovella superba ;
● une Zone à Neocomites neocomiensiformis, comprenant également deux sous-zones, une Sous-Zone inférieure à Baronnites hirsutus (caractérisée par l'apparition de "Busnardoites" subcampylotoxus et d'Olcostephanus guebhardi) et une Sous-Zone supérieure à Valanginites dolioliformis (l'espèce "Busnardoites" campylotoxus est cantonnée à cette sous-zone) ;
● une Zone à Karakaschiceras inostranzewi, aussi subdivisée en deux, une Sous-Zone inférieure à Karakaschiceras inostranzewi et une Sous-Zone supérieure à Saynoceras contestanum.
Les associations qui caractérisent chacune de ces unités biostratigraphiques peuvent être reconnues sur l'ensemble de la région méditerranéenne.

Carnets Geol., vol. 15, nº 8, p. 71-88

En ligne depuis le 11 juin 2015


Quelques fonds durcis et encroûtés de l'Ordovicien d'Estonie, bouclier balte (Baltica)
Olev VINN & Ursula TOOM

 | HTML  | PDF [344 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56744

 Résumé :   La faune des fonds durcis ordoviciens est peu diversifiée. On y observe des structures d'ancrage d'échinodermes (d'éocrinoïdes et de crinoïdes), des édrioasteroïdes, bryozoaires (à la fois des trépostomes hémisphériques et des ptilodictyidés pourvus de tiges ) et des cornulitidés. Les premières peuplement de fonds durcis apparaissent au Dapingien : il s'agit alors de bryozoaires et d'échinodermes. La faune des fonds durcis estoniens est moins diversifiée que celle d'Amérique du Nord. Les fonds durcis d'Amérique du Nord semblent être plus fortement encroûtés que ceux d'Estonie. Ces différences pourraient être attribuables aux distances entre ces deux paléocontinents, à des différences climatiques ou d'environnements de dépôt.

Carnets Geol., vol. 15, nº 7, p. 63-70

En ligne depuis le 11 juin 2015


MayLib - une base "texte" de données bibliographiques pour les géosciences et une liste de références sur des thématiques dévoniennes
Andreas MAY

 | HTML  | PDF [420 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56481

 Résumé :  Tout chercheur a besoin de gérer sa propre collection de données bibliographiques mais aussi d'échanger facilement ces données avec des collègues. MayLib offre une réponse à cette demande : il s'agit d'une base de données bibliographiques, fonctionnant sur plusieurs systèmes d'exploitation et ne nécessitant pas l'installation préalable d'autres logiciels. MayLib est un programme  JAVA, léger, complet et efficace, pratique pour manipuler des références à des publications dans toute langue compatible avec le standard Unicode. C'est un outil simple d'utilisation et qui est non seulement doté de toutes les fonctions essentielles d'une base de données bibliographiques mais également de quelques fonctionnalités avancées. Grâce à MayLib, l'auteur a pu constituer une liste de références comportant 500 revues et 4206 entrées. De ces 4206 références, 3191 traitent de thématiques dévoniennes et 1594 ont pour objet des coraux.

Carnets Geol., vol. 15, nº 6, p. 59-62

En ligne depuis le 9 mars 2015


Nouvelles données faunistiques sur l'évolution environmentale pléistocène de la bordure sud-ouest du Plateau Hybléen (Sud-Est de la Sicile)
Francesco SCIUTO, Antonietta ROSSO, Rossana SANFILIPPO & Rossana MANISCALCO

 | HTML  | PDF [2.810 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56401

 Résumé :  Nous avons étudié les associations d'ostracodes, de foraminifères, de bryozoaires et de serpulidés d'une succession sédimentaire d'âge Pléistocène inférieur qui affleure sur la rive droite de la rivière Ippari, à "Cartiera Molino" près de Vittoria (RG). L'analyse a permis de définir l'évolution pléistocène d'un secteur sud-ouest du Plateau Hybléen (secteur de Comiso-Vittoria ) depuis un milieu marin peu profond accusant quelques influences fluviatiles, observé à la base de la succession, en passant par des environnements progressivement moins profonds, de transition et puis saumâtres, tels qu'enregistrés dans les niveaux médians, jusqu'aux environnements d'eau douce, rencontrés au sommet de la section.

Carnets Geol., vol. 15, nº 5, p. 41-57

En ligne depuis le 28 février 2015


Une réévaluation de la validité et des affinités de Belemnites sulcatus Miller, 1826, Belemnopsis Edwards in Gray, 1849, et Belemnopsis Bayle, 1878
Simon F. MITCHELL

 | HTML  | PDF [172 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56399

 Résumé :  Une réévaluation de la validité du genre de bélemnites Belemnopsis Bayle est réalisée conjointement à un survol rétrospectif des premières utilisations des noms Belemnites sulcatus, Belemnopsis Bayle et Belemnopsis Edwards. Belemnites sulcatus Miller a été indifféremment assimilé soit à Belemnites apiciconus Blainville, soit au groupe de bélemnites constitué de Belemnites Altdorfensis Blainville et de B. Beaumontianus Orbigny. Ultérieurement, Riegraf (et non Phillips) a sélectionné un lectotype qui pourrait être valide et qui, pour le cas où il ne le serait pas, est validé ici. Le concept d'espèce pour Belemnites sulcatus, tel que fondé sur ce lectotype, permet de l'attribuer au genre Holcobeloides Gustomesov. Belemnopsis Edwards bénéficie de l'antériorité (date de priorité) sur Belemnopsis Bayle, mais doit être interprété comme une "faute orthographique originelle" et, par conséquent, ne saurait être considéré comme un cas d'homonymie selon le CINZ ; Belemnopsis Bayle est donc un genre valide. Ce fut ensuite au tour de Douvillé qui désigna Belemnites sulcatus, qui avait été figurée comme Belemnopsis sulcata par Bayle, et qui est donc une désignation valide parce que cette espèce fait partie de celles incluses à l'origine dans Belemnopsis par Bayle. L'une des figurations de Belemnopsis sulcata par Bayle correspond bien à Belemnites apiciconus Blainville, mais pas à Belemnites sulcatus tel que défini par son lectotype ; ainsi il s'agit d'un exemple d'espèce-type mal identifiée. Belemnites apiciconus Blainville, l'espèce impliquée dans l'erreur d'identification, est donc choisie ici comme espèce-type de Belemnopsis Bayle et validée en invoquant le CINZ. Les mesures prises ici permettent de préserver la nomenclature au niveau du genre, de la famille et du sous-ordre en ce qui concerne les noms Belemnopsis et Belemnosis et de résoudre des problèmes nomenclaturaux complexes directement liés à ces taxons.

Carnets Geol., vol. 15, nº 4, p. 31-39

En ligne depuis le 28 février 2015


Caprinidae (Bivalvia, Hippuritida) de l'Aptien basal du Liban
Jean-Pierre MASSE, Sibelle MAKSOUD, Mukerrem FENERCI-MASSE, Bruno GRANIER & Dany AZAR

 | HTML  | PDF [1.585 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56397

 Résumé :  La présence au Liban d'Offneria murgensis et d'Offneria nicolinae, deux membres clés des faunes de rudistes de l'Aptien inférieur africain ou arabe, comble un vide dans la répartition de ces associations entre sites africains ou arabes d'une part et sites apuliens d'autre part. Cette faune confirme la position paléogéographique du Liban sur la marge méditerranéenne téthysienne méridionale telle que présentée dans les reconstitutions de la tectonique des plaques. Les éléments micropaléontologiques associés suggèrent un âge Aptien basal (Bédoulien inférieur) pour l'association Offneria murgensis - O. nicolinae provenant de l'intervalle stratigraphique de la "Falaise de Blanche", au lieu d'un âge Aptien inférieur non basal comme ce qui est proposé pour la plupart des sites périadriatiques et moyen-orientaux connus jusqu'à présent. Les exemplaires de ces caprinidés sont caractérisés par des tailles relativement modestes ; de plus les autres rudistes faisant couramment partie de ces associations sont ici absents. La prédominance des caprinidés dans la région étudiée suggère un environnement distal sur la plate-forme, voire une proximité immédiate de sa bordure.

Carnets Geol., vol. 15, nº 3, p. 21-30

En ligne depuis le 15 février 2015


Techniques simples et efficaces pour gérer de petites banques de données, illustrées par une étude de cas : données bibliographiques issues du bulletin d'information "Fossil Cnidaria & Porifera" de 1972 à 2010
Katarzyna ZALECKA, Tomasz WRZOŁEK & Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [342 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56249

 Résumé :  La gestion de banques de données de taille modeste, c'est-à-dire comportant moins de 15000 entrées, est parfois réalisées par le biais de systèmes complexes, parfois inappropriés, et souvent honéreux. Nous présentons et abordons brièvement quelques exemples de banques de données, relationnelles ou non, et leurs sytèmes d'exploitation, à code protégé ou ouvert, interrogeant sur un serveur distant ou embarqués sur l'ordinateur de l'utilisateur. Avec quelques 7000 notices bibliographiques collectées pendant une quarantaine d'années d'existence, "Fossil Cnidaria & Porifera (FC&P)", le bulletin d'information de l' "International Association for Study of Fossil Cnidaria and Porifera", a été sélectionné comme exemple d'application. L'analyse des tendances temporelles dans la  banques de données bibliographiques FC&P montre une diminution au cours du temps du nombre de publications effectivement enregistrées dans FC&P. Presque toutes les références pertinentes de la décennie 1981-1990 y figurent, mais le bon taux de couverture tombe à moins de 50% après l'an 2000 ; par conséquent, la question de la représentativité est traitée dans notre interprétation. À côté des logiciels classiques de gestion de données et de type tableur, qui ont été utilisés dès le départ dans notre étude de cas, nous présentons deux options embarquées distinctes, plates et à code ouvert, dont les données peuvent être lues en utilisant n'importe quel navigateur Internet, et qui sont tout à fait adaptées pour gérer la plupart des petites bases de données (documents de type XML ou JS) telles que celle présentée dans cette note brève.

Carnets Geol., vol. 15, nº 2, p. 13-19

En ligne depuis le 14 janvier 2015


Ammonites de l'Aptien inférieur de la Sierra de Parras, État de Coahuila, au nord du Mexique
José R. OVANDO-FIGUEROA, Josep A. MORENO-BEDMAR Gabriel, CHÁVEZ-CABELLO & Keith P. MINOR

 | HTML  | PDF [2.356 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56250

 Résumé :  Ce travail fait état d'une intéressante faune d'ammonites de l'Aptien de la Formation de La Peña, dans la Sierra de Parras, État de Coahuila, analysée ici d'un point de vue paléoécologique. Il permet également de signaler pour la première fois au Mexique la présence d'un macroconque de Dufrenoyia, ainsi que le plus grand spécimen connu de 'Gargasiceras' adkinsi. Une telle association livrant de grandes ammonites est inhabituelle dans les dépôts aptiens du Mexique. Afin de bien caractériser cette ammonitofaune, il est procédé à une révision de l'espèce 'Gargasiceras' adkinsi, autrefois confondue avec Rhytidoplites robertsi, ainsi que des espèces proches. Notre analyse montre que 'Gargasiceras' adkinsi présente une forte variabilité intraspécifique. Les différences entre 'Gargasiceras' adkinsi et Rhytidoplites robertsi sont également analysées en détail, ce qui permet d'émender le concept du genre Rhytidoplites. Ces révisions sont importantes sur le plan biostratigraphique puisque 'Gargasiceras' adkinsi constitue l'une des espèces-index de la zonation de l'Aptien inférieur du Mexique.

Carnets Geol., vol. 15, nº 1, p. 1-11

En ligne depuis le 14 janvier 2015


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2014 (vol. 14) 

À la mémoire de mon collègue et ami Guy Tronchetti (1938-2014)
Michel MOULLADE

    | HTML  | PDF [112 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56047

Le Rédacteur en Chef d'une revue scientifique prestigieuse, qui doit publier très bientôt un important article dont Guy était l'un des principaux auteurs, nous a répondu à l'annonce de son décès : "I am very sorry to hear about that. I have known Guy Tronchetti from publications, for a long time. It is really sad." Cette mention et un simple balayage sur Google avec son nom comme mot-clé montrent que, par ses publications dont certaines toutes récentes, Guy était toujours à la pointe de la recherche et ce au niveau international. Son immense modestie ne permettait pas forcément de s'en rendre compte, surtout à ceux qui ne tentaient pas d'en outrepasser les barrières. (...) 

Carnets Geol., vol. 14, Notice nécrologique, p. 483-487

Manuscrit en ligne depuis le 24 décembre 2014


De l'importance des dissolutions partielles dans des ooïdes calcaires : Exemple des oolithes hauteriviennes de Suisse
Bruno GRANIER, Vincent BARBIN & Jean CHAROLLAIS

 | HTML  | PDF [1.312 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56045

 Résumé :  Dans le Canton de Vaud (Suisse), deux unités oolithiques hauteriviennes ont été traversées par un forage. Dans ces deux unités, les ooïdes sont partiellement dissouts. Plus précisément, les cortex oolithiques ont été partiellement dissouts et quelques nuclei oolithiques semblent suspendus au milieu de cavités moldiques créées par la dissolution de ces cortex, au lieu d'être tombés sur le fond de ces mêmes cavités avant que la phase finale de cimentation ait eu lieu. Nous démontrons que ces ooïdes étaient originellement calcitiques et non aragonitiques, non composés des deux polymorphes du carbonate de calcium et encore moins de deux minéraux distincts. Cette dissolution n'est pas un phénomène diagénétique précoce lié à une émersion, mais un phénomène diagénétique tardif qui pourrait bien être lié à la circulation d'eaux souterraines acides favorisée par des réseaux de fractures (en liaison avec la structuration des Alpes) ou de conduits karstiques.

Carnets Geol., vol. 14, nº 22, p. 471-481

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 24 décembre 2014


Perforations et corrosion dans l'oolithe du Bathonien supérieur - Callovien inférieur du Bassin de Paris (France)
Bruno GRANIER

 | HTML  | PDF [1.250 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56043

 Résumé :  L'oolite de la Formation de la "Dalle Nacrée" du bassin de Paris est constituée d'ooïdes calcaires marins avec, de bas en haut, des textures radiaire (et par conséquent vraisemblablement calcitiques à l'origine), concentrique et micritique, correspondant chacune à une unité stratigraphique distincte. Plusieurs fonds durcis et niveaux à graviers et galets oolithiques observés dans la succession sont encroûtés et perforés. Les trois principaux types de perforation identifiés ont des dimensions allant de quelques dizaines de micromètres (perforations d'éponges) à quelques centimètres (perforations de pélécypodes), avec une catégorie intermédiaire (perforations de vers). Quelques perforations de vers ont des parois présentant des aspérités, là où le ciment précoce marin est moins corrodé que les cortex des ooïdes qu'il cimente. La clef pour comprendre cette dissolution différentielle pourrait être liée à la matière organique, présente dans les cortex oolithiques mais absente du ciment fibreux. Les vers polychètes qui utilisent des moyens chimiques (enzymes ou acides) pour perforer sont probablement responsables de ces perforations singulières. Une seconde conclusion est que la dissolution partielle ou complète de cortex oolithiques n'implique pas nécessairement qu'à l'origine ces parties dissoutes étaient aragonitiques.

Carnets Geol., vol. 14, nº 21, p. 461-469

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 24 décembre 2014


Tétracoralliaires dévoniens du genre Rozkowskaella (Phillipsastreidae) des Monts Sainte-Croix, Pologne
Tomasz WRZOŁEK

 | HTML  | PDF [9.340 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56041

 Résumé :  Des tétracoralliaires Phillipsastreidés solitaires ou à peine coloniaux du Frasnien supérieur des Monts Sainte-Croix, en Pologne, avec une forme triangulaire à ovale en section transversale et une tendance à la réduction des dissépiments en fer à cheval, sont placés ici dans le genre Rozkowskaella, avec Rozkowskaella sandaliformis, R. cf. sandaliformis et Rozkowskaella sp.

Carnets Geol., vol. 14, nº 20, p. 439-459

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 24 décembre 2014


Deux nouvelles espèces d'ostracodes marins du Pléistocène inférieur du Sud-Est de la Sicile
Francesco SCIUTO

 | HTML  | PDF [1.769 KB]  | DOI : 10.4267/2042/56039

 Résumé :  Deux nouvelles espèces d'ostracodes fossiles appartenant aux genres Urocythereis Ruggieri, 1950, et Semicytherura Wagner, 1957, découvertes dans des sédiments marins peu profonds, sableux et sablonneux, du Pléistocène inférieur affleurant à "Cartiera Molino" (F. 276, IV NO, Vittoria, Sud-Est de la Sicile), sont décrites et figurées.

Carnets Geol., vol. 14, nº 19, p. 429-437

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 24 décembre 2014


Révision de la "Falaise de BLANCHE" (Crétacé inférieur) au Liban et définition de l'Étage Régional Jezzinien
Sibelle MAKSOUD, Bruno GRANIER, Dany AZAR, Raymond GÈZE, Jean-Claude PAICHELER & Josep A. MORENO-BEDMAR

 | HTML  | PDF [4.404 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54359

 Résumé :  Les calcaires du Crétacé inférieurde la "Falaise de Blanche" affleurent sur une grande partie du territoire libanais. Ils apparaissent dans le paysage sous forme d'escarpements linéaires saillants constituant autant de points d'ancrage remarquables pour tout recalage stratigraphique. Toutefois, jusqu'à très récemment, cette unité était piètrement caractérisée : il lui manquait notamment une définition rigoureuse. Nous introduisons ici l'Étage Régional Jezzinien, dont la localité-type est sise à Jezzine. Il s'agit d'une unité stratigraphique particulière, aussi appelée U.B.U. (pour "unconformity-bounded unit"), une unité qui, par définition, est encadrée par deux discontinuités. Parce que nous avons identifié une limite de séquence supplémentaire, en position médiane, peu exprimée dans la section-type, mais beaucoup mieux à Aazour, à 4,5 km à peine à l'ouest de Jezzine, le nouvel étage régional devrait implicitement couvrir deux séquences. Le canevas lithostratigraphique étant clairement redéfini, nous avons pu étudier les associations micropaléontologiques, constituées essentiellement de foraminifères benthiques et d'algues calcaires, associations dorénavant relativement bien contraintes du point de vue de leur âge. Typiquement sud-téthysiennes, elles facilitent les corrélations holostratigraphiques à haute résolution avec la région du Golfe persique, sur le côté oriental de la Plaque arabique. L'intervalle Jezzinien correspond ainsi à la partie supérieure de l'Étage Régional Kharaibien (aussi connu comme unité réservoir "Thamama II" dans l'industrie pétrolière). À son tour, le Jezzinien est indirectement corrélé avec les unités stratigraphiques urgoniennes nord-téthysiennes où il correspond à un intervalle relativement court comprenant la limite des étages standards (internationaux) Barrémien et Bédoulien. Localement la discontinuité sommitale est associée à un hiatus intra-Bédoulien significatif. Les associations macropaléontologiques reconnues dans le Jezzinien (échinides) et au-dessus de cette unité (ammonites) viennent à l'appui de notre datation micropaléontologique ou tout au moins ne la contredisent pas.

Carnets Geol., vol. 14, nº 18, p. 401-427

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 novembre 2014


Les genres Subgrossouvria Spath et Orionoides Spath (Ammonitina, Perisphinctidae) de l'Horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, Zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France)
Alain BONNOT, Pierre-Yves BOURSICOT & Patrice FERCHAUD

 | HTML  | PDF [11.574 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54363

 Résumé :  À Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France), le premier banc d'âge Callovien supérieur (Horizon à Leckenbyi) a fourni une très abondante faune ammonitique (N=3275). Dans la famille des Perisphinctidae, à côté de Choffatia isabellae Bonnot et al. et du genre Pseudopeltoceras Spath, on trouve deux autres genres : le genre Subgrossouvria Spath est représenté par S. famula (Bean in Spath) et S. crassa Gérard & Contaut, le genre Orionoides Spath par O. indicus Spath. L'abondance et la qualité du matériel ont permis la description de l'ontogenèse et la figuration de macroconques et de microconques de ces trois espèces, parmi lesquels des adultes complets à péristome conservé. La diagnose du genre Orionoides, souvent mal interprété, a été amendée. L'extension stratigraphique de ces espèces est également précisée et leur devenir potentiel est envisagé. Nous avançons l'hypothèse que ces espèces ont colonisé la plate-forme nord-ouest européenne via la marge sud de la Téthys, comme Peltoceras marysae Bonnot et al. et Choffatia isabellae Bonnot et al.

Carnets Geol., vol. 14, nº 17, p. 351-399

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 novembre 2014


Nannofossiles et foraminifères de la Formation Salamanca (Paléocène) à Punta Peligro Norte (Chubut, Argentine)
Margarita SIMEONI

 | HTML  | PDF [1.700 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54361

 Résumé :  Une association de nannofossiles de la Formation Salamanca est signalée pour la première fois dans la localité de Punta Peligro Norte dans le Bassin du Golfo San Jorge en Argentine. Plusieurs nannofossiles identifiés ont une extension stratigraphique limitée au Danien inférieur. L'association, qui comporte des nannofossiles mais aussi des foraminifères, est discutée en prenant en considération les aspects biostratigraphiques et paléoécologiques.

Carnets Geol., vol. 14, nº 16, p. 343-349

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 novembre 2014


Les ostracodes des sédiments du Crétacé supérieur  du Bassin de Potiguar, NE Brésil : taxonomie, paléoécologie et paléobiogéographie. Deuxième partie : Santonian-Campanien
Enelise K. PIOVESAN, Maria Cristina CABRAL, Jean-Paul COLIN, Gerson FAUTH & Cristianini TRESCASTRO BERGUE

 | HTML  | PDF [8.480 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54151

 Résumé :  64 taxons d'ostracodes ont été recensés dans les sédiments de l'intervalle SantonienéCampanien du Bassin de Potiguar Basin, NE Brésil. De nouvelles espèces sont décrites ; il s'agit de Triebelina anterotuberculata, Triebelina obliquocostata, Cophinia ovalis, Fossocytheridea potiguarensis, Ovocytheridea anterocompressa, Ovocytheridea triangularis, Perissocytheridea jandairensis, Semicytherura musacchioi et Protocosta babinoti. L'association faunistique nous indique prédominamment des environnements marins peu profonds, présentant des intercalations de niveaux à faune typiquement mixohaline. Ces ostracodes sont pour la plupart des espèces endémiques, toutefois la présence de six espèces communes à l'Afrique de l'Ouest et du Nord montre que le phénomène migratoire était toujours possible vers la fin du Crétacé.

Carnets Geol., vol. 14, nº 15, p. 315-341

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 octobre 2014


Évolution temporelle et latitudinale de la biodiversité des faunes de gastéropodes (Mollusca) du Cénozoique atlantique européen. Une base pour l'histoire des provinces biogéographiques
Pierre LOZOUET

 | HTML  | PDF [2.328 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54150

 Résumé :  Une revue globale de la biodiversité des faunes marines du tertiaire est proposée dans le cadre de l'évolution biogéographique du domaine européen. Cette étude est fondée sur une revue critique de la littérature et une source unique de données sur le groupe marin le plus riche (les gastéropodes) examinés durant une période de 25 millions d'années (Oligocène inférieur à Miocène supérieur). Au total, les dépôts français renferment plus de 10 000 espèces dans l'intervalle Éocène à Miocène supérieur. Des biais importants dans les archives fossiles sont soulignés pour le Paléocène (Danien) et l'Éocène supérieur (Priabonien). La richesse générique locale s'étire de 59 genres (Rupélien de Belgique) à 494 genres (Chattien d'Aquitaine). Pour la période considérée (Paleocène à Miocène supérieur, environ 50 Ma), la seconde plus grande diversité (richesse spécifique) est relevée pour l'Oligocène supérieur. L'Oligocène inférieur est la période durant laquelle la différentiation latitudinale des faunes est la plus grande. Une nouvelle tendance apparaît à l'Oligocène supérieur qui conduit à la formation d'une vaste région biogéographique nommée Euro-Ouest Africaine. Cette évolution faunistique n'avait jamais été démontrée avant et apparaît comme un nouveau schéma dans la biogéographie des faunes Est-Atlantiques.

Carnets Geol., vol. 14, nº 14, p. 273-314

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 octobre 2014


L'origine des Hemihoplitidae téthysiens testée par la cladistique (Ancyloceratina, Ammonoidea, Crétacé inférieur) : un événement migratoire ?
Didier BERT & Stéphane BERSAC

 | HTML  | PDF [612 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54149

 Résumé :  Les Hemihoplitidae du Barrémien supérieur (Ancyloceratina, Ammonoidea) sont connus sur la plus grande partie de la marge Nord Téthysienne et dans le Bassin de Essaouira-Agadir (Maroc). Leur évolution et leur diversification rapide en font un des groupes clés pour cette période, mais leur origine reste peu connue et plusieurs hypothèses contradictoires ont été développées dans la littérature. Ces hypothèses sont testées ici par une analyse cladistique afin d'écarter les moins étayées d'entre elles et de discuter les meilleures. L'analyse écarte les Crioceratitidae, les Emericiceratidae (Emericiceras et Honnoratia) et les Toxancyloceras en tant que groupe-souche pour les Hemihoplitidae (Gassendiceras). D'autre part, les Toxancyloceras apparaissent être taxon-frêre des Moutoniceras, aussi est-il proposé de classer ces derniers parmi les Ancyloceratidae plutôt que dans les Heteroceratidae. L'hypothèse la mieux soutenue suggère que les Hemihoplitidae seraient initialement apparus soudainement à la fin du Barrémien inférieur dans le Bassin d'Essaouira-Agadir à partir de petites populations de Paracrioceras boréaux. Ces derniers auraient pu migrer épisodiquement vers le Sud avant d'envahir la marge Nord-Téthysienne au début du Barrémien supérieur. En conclusion, la Famille des Paracrioceratidae fam. nov. est proposée pour individualiser le groupe boréal Fissicostaticeras / Paracrioceras / Parancyloceras, et Gassendiceras essaouirae sp. nov. est proposé comme nom nouveau pour désigner les "Barrancyloceras" maghrebiense sensu Company et al., 2008, non Immel, 1978, endémiques du Maroc.

Carnets Geol., vol. 14, nº 13, p. 255-272

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 14 octobre 2014


Les ostracodes des sédiments du Crétacé supérieur  du Bassin de Potiguar, NE Brésil : taxonomie, paléoécologie et paléobiogéographie. Première partie : Le Turonien
Enelise K. PIOVESAN, Maria Cristina CABRAL, Jean-Paul COLIN, Gerson FAUTH & Cristianini TRESCASTRO BERGUE

 | HTML  | PDF [7.882 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54003

 Résumé :  Sur un total de 53 taxons d'ostracodes d'eaux marines ou saumâtres recensés dans les sédiments turoniens du Bassin de Potiguar Basin, NE Brésil, treize espèces nouvelles et deux genres nouveaux sont décrits dans cette publication. Ces nouvelles espèces sont Cophinia grekoffi, Fossocytheridea tiberti, Haughtonileberis dinglei, Hemicytherura viviersae, Jandairella obesa (note : il s'agit d'un nouveau genre fondé sur une nouvelle espèce), Loxocorniculum? narendrai, Ovocytheridea posteroprojecta, O. reymenti, Perissocytheridea caudata, P. mossoroensis, Potiguarella grosdidieri (note : il s'agit d'un nouveau genre fondé sur une nouvelle espèce), P. coimbrai et Procytherura ballentae. Les indices de  diversité et de prédominance varient en fonction du paléoenvironnement. Trois associations ont été distinguées : une faune d'ostracodes essentiellement mixohaline (d'environnement saumâtre) dans la partie basal de la série, suivie par une faune diversifiée de milieu marin peu profond et, dans la partie supérieure, par une faune mixte d'eaux marines ou saumâtres. La plupart des espèces observées sont endémiques. Huit espèces sont cependant également connues en Afrique du Nord et du NW, suggérant un lien faunistique au cours du Turonien. L'étude des faunes turoniennes du bassin de Potiguar représente une avancée significative dans l'état des connaissances concernant notamment l'évolution dynamique des bassins brésiliens et leur lien paléobiogéographique avec d'autres régions.

Carnets Geol., vol. 14, nº 12, p. 211-252

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 3 juillet 2014

 Erratum :  Les rangées du tableau de l'Appendice 2 (i.e., "Distribution of the ostracode species, with their abundances") auraient dû comporter des nombres.

Format [PDF 78 KB]

En ligne depuis le 27 juillet 2014


Première identification en subsurface de calcaires d'eaux peu profondes attribués au Crétacé basal dans la Dépression de Transylvanie (Roumanie)
Ioan I. BUCUR, Adriana PĂCURARIU, Emanoil SĂSĂRAN, Sorin FILIPESCU & Rodica FILIPESCU

 | HTML  | PDF [1.655 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54001

 Résumé :  Les formations sédimentaires du Trias, du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur non basal ont été précédemment étudiés dans le substratum de la Dépression transylvanienne, mais la présence de Crétacé basal (Berriasian-Valanginian) n'avait pas été démontré paléontologiquement jusqu'à présent. La série carbonatée reconnue dans des carottes provenant d'un forage réalisé dans la partie centrale de la Dépression de Transylvanie recèlent des associations micropaléontologiques dominées par les foraminifères benthiques. Ces données nouvelles témoignent de la présence indubitable de taxons caractéristiques de l'intervalle Berriasien-Valanginien.

Carnets Geol., vol. 14, nº 11, p. 199-210

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 3 juillet 2014


Un nouveau type d'enfouissement pour Peronopsis (Agnostida) dans une coquille d'hyolithide
Oldřich FATKA & Vladislav KOZÁK

 | HTML  | PDF [547 KB]  | DOI : 10.4267/2042/54000

 Résumé :  Un exosquelette recroquevillé d'un spécimen holaspide d'un petit trilobite agnostide, Peronopsis integra (Beyrich, 1845), a été observé enfoui à l'intérieur de la coquille de l'hyolithide ?Buchavalites sp. provenant de la Formation de Jince attribuée au Cambrien moyen (Drumien) du Bassin de Příbram-Jince (République tchèque). L'agnostide est associé à une trace fossile en lien avec une activité d'alimentation, attribuée à un comportement de type Arachnostega. La disposition recroquevillée de l'exosquelette de l'agnostide suggère que ce spécimen est une carcasse plutôt qu'une mue. L'hypothèse d'une perturbation causée par une tempête et/ou celle d'une source de nourriture bien abritée permettraient d'expliquer l'agnostide enfoui. Ce nouvel exemple confirme un mode de vie benthique chez l'agnostide P. integra. L'association étudiée de terriers alimentaires d'un stratège inconnu de type Arachnostega et d'un Peronopsis préservé à l'intérieur de la coquille d'un hyolithide est un exemple d'action figée.

Carnets Geol., vol. 14, nº 10, p. 191-198

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 3 juillet 2014


La limite Crétacé - Paléogène et la phase du cycle de 405 ka de l'excentricité : nouvelles contraintes sur la datation radiométrique et l'astrochronologie
Michel HENNEBERT

 | HTML  | PDF [547 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53981

 Résumé :  Les datations radiométriques et astrochronologiques ne s'accordent pas encore parfaitement, sans que l'on sache laquelle des deux approches est la plus précise. Un nouvel outil est proposé pour contraindre les résultats des deux méthodes. La position précise (phase) de la limite Crétacé - Paléogène (K-Pg) par rapport au cycle de 405 ka a été déterminée dans la coupe de l'Aïn Settara (Kalaat Senan, Tunisie centrale). Cette valeur de phase (Option 2), ainsi que la valeur moyenne des phases obtenues de la littérature (Option 1), sont utilisées pour étudier la relation qui lie l'âge radiométrique assigné à la limite K-Pg et la période moyenne, sur l'ensemble du Cénozoïque, du cycle de 405 ka. Il en résulte une contrainte intéressante : à chaque âge absolu assigné à la limite K-Pg correspond une valeur moyenne de la période du cycle de 405 ka et vice versa.
Si l'on suppose que l'âge radiométrique de la limite K-Pg se situe au voisinage de 66,0 Ma, alors, le nombre entier de cycles (compris entre deux minima du signal), que connaît le Cénozoïque, est de 163. Si on additionne à cette valeur la partie de cycle qui précède et celle qui suit ces 163 cycles entiers, on obtient une durée totale du Cénozoïque de 163,168 cycles (Option 1) ou de 163,081 cycles (Option 2).
Nous proposons de porter une attention particulière à la détermination de la phase du cycle de 405 ka par rapport aux horizons stratigraphiques les mieux connus, et particulièrement ceux qui correspondent à des événements soudains et catastrophiques, de portée mondiale, et qui sont bien datés radiométriquement.

Carnets Geol., vol. 14, nº 9, p. 173-189

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 19 juin 2014


Novocrania turbinata synonyme de N. anomala
Christian C. EMIG

 | HTML  | PDF [2.664 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53979

 Résumé :  Anomia turbinata, ou Anomie conique, (= Novocrania turbinata) a été décrite par Poli (1795) dans le Bathyal des côtes du Royaume des Deux-Siciles, avec comme synonyme Patella anomala Müller, 1776 (= N. anomala). Longtemps considérée comme la forme méditerranéenne de N. anomala, son histoire est brièvement décrite. Récemment, N. turbinata a été considérée par plusieurs auteurs, comme une espèce valide, mais sur quelques caractères ne correspondant pas à ceux de la description originelle ; ils apparaissent  comme des variations des caractères de N. anomala. La présence conjointe des deux "espèces" dans plusieurs localités surtout sur le plateau continental tend à accréditer leur synonymie. Celle-ci a été récemment corroborée par des analyses moléculaires et est discutée en prenant aussi en compte les caractéristiques des bassins méditerranéens et leur histoire depuis le Miocène.

Carnets Geol., vol. 14, nº 8, p. 159-171

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 19 juin 2014


Heydrichia (?) poignantii, sp. nov. (Sporolithaceae, Sporolithales, Rhodophyta), une algue rouge coralline fossile du Nord-Est du Brésil, vieille de quelques 100 millions d'années, et nouvelle découverte en Suisse d'un Sporolithon d'âge hauterivien
William J. WOELKERLING, Bruno GRANIER & Dimas DIAS-BRITO

 | HTML  | PDF [4.062 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53736

 Résumé :  Des spécimens fossiles de Heydrichia (?) poignantii, sp. nov. (Sporolithaceae, Sporolithales, Rhodophyta), représentant le enregistrement fossilifère confirmé du genre, ont été découverts en lames minces dans des calcaires albiens de la Formation de Riachuelo, Bassin de Sergipe, et dans des calcaires d'âge Albien - Cénomanien de la Formation de Ponta do Mel, Bassin de Potiguar, au NE du Brésil. Les caractéristiques morphologiques et anatomiques de cette espèce sont détaillées et son attribution au genre Heydrichia est débattue en tenant compte des propositions de la classification actuelle. Des comparaisons avec les quatre autres espèces recencées du genre, toutes inconnues à l'état fossile, montre que H. poignantii est la seule espèce connue du genre Heydrichia dans laquelle les thalles sont encroûtants à modérément verruqueux, à horizontalement stratifiés avec recouvrements de leurs excroissances lamellaires qui, fréquemment, paraissent diversement arquées ou cintrées et dans laquelle les compartiments sporangiques qui s'enfouissent dans ce thalle. L'histoire évolutive de Heydrichia demeure incertaine, mais les données disponibles suggèrent que le genre pourrait s'être différencié à partir du genre Sporolithon de la Famille des Sporolithacées, connu déjà dans l'Hauterivien (c. 129.4-132.9 é 1 Ma) d'Espagne (et nouvellement découvert en Suisse, comme nous le rapportons dans cette publication), mais il pourrait tout aussi bien être issu d'une algue de la Famille des Graticulacées, telle que Graticula, trouvée dans des séries d'âge Silurien moyen (aux environs de -427 à -435 Ma). Les éléments en notre possession suggèrent également que Heydrichia a plus probablement été apportée sur les rivages du NE brésilien par les eaux de l'Océan Atlantique Central plutôt que par celles de l'Océan Atlantique Sud méridional. Ceci implique que les espèces actuelles observées dans la partie méridionale du continent africain sont probablement arrivées plus tardivement, issues d'ancêtres plus septentrionaux dans l'Océan Atlantique Sud : des recherches complémentaires seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse. Toutes les représentants modernes du genre Heydrichia n'ont été observés que dans l'hémisphère sud.

Carnets Geol., vol. 14, nº 7, p. 139-158

Publié en ligne sous sa forme définitive (pdf) le 8 mai 2014


Une excursion négative de la courbe isotopique du carbone au sein de la Zone à Dufrenoyia furcata : proposition pour un nouvel épisode permettant la corrélation chimiostratigraphique dans l'Aptien
Fernando NUÑEZ-USECHE, Josep Anton MORENO-BEDMAR, Miguel COMPANY & Ricardo BARRAGÁN

 | HTML  | PDF [500 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53734

 Résumé :  Dans ce travail nous proposons une mise à jour de la subdivision du segment isotopique C7 de Menegatti et al. (1998). Ce nouveau standard est fondé sur une révision des courbes isotopiques du carbone publiées pour le Barrémo-Aptien à partir de coupes stratigraphiques du domaine prébétique en Espagne. Le segment C7 inclut quatre sous-unités isotopiques distinctes répertoriées C7a à C7d et est caractérisé à sa base par une excursion isotopique négative qui est corrélée avec la Zone d'ammonites à Dufrenoyia furcata. Cette excursion négative est reconnue à l'échelon régional, et le terme Excursion Négative Intra-Furcata (ENIF) est proposé pour sa dénomination. Nous proposons d'autres sites, à la fois dans l'Ancien et le Nouveau Monde, qui paraissent révéler cette ENIF, ce qui suggère ses potentialités comme marqueur chimiostratigraphique global pour l'Aptien.

Carnets Geol., vol. 14, nº 6, p. 129-137

En ligne depuis le 8 mai 2014


L'étage Albien dans sa région-type, l'Aube (France) : une synthèse dans un contexte sédimentaire global
Francis AMÉDRO & Bertrand MATRION

 | HTML  | PDF [2.810 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53732

 Résumé :  Le département de l'Aube est la région-type de l'étage Albien créé par d'Orbigny (1842). Deux formations sont reconnues dans les faciès argileux ou "Gault" auct. du stratotype : les Argiles tégulines de Courcelles (82 m) surmontées des Marnes de Brienne (43 m). La limite entre les deux formations est définie au sommet d'un niveau induré (hardground L'Étape) aisément identifiable à la fois sur le terrain et en sondages. La région-type de l'étage Albien est particulièrement intéressante en raison de l'épaisseur exceptionnelle des faciès argileux (plus de 120 m), une situation unique dans le bassin anglo-parisien. Aujourd'hui, 82 % de la succession lithologique sont connus précisément grâce à 16 affleurements. Dans deux intervalles épais respectivement de 33 m et 28,50 m, une suite lithologique composite continue est construite à l'aide de coupes qui se suivent et se relaient, corrélées l'une à l'autre sur le terrain à l'aide de niveaux repères. Six faciès successifs sont décrits : dans les Argiles tégulines de Courcelles et du bas vers le haut : 1 - lit de nodules gréso-phosphatés ; 2 - argiles silteuses ; 3 - argiles et bancs calcaires ; dans les Marnes de Brienne : 4 - marnes argileuses ; 5 - gaize ; 6 - marnes argileuses. À une échelle plus fine, une rythmicité est démontrée dans la sédimentation. Elle se traduit dans les Argiles tégulines de Courcelles par des cycles pluri-décimétriques débutant par des niveaux silteux et limités au sommet par des surfaces perforées. Dans les Marnes de Brienne, les cycles, métriques (sauf dans la gaize où ils sont décimétriques), montrent des alternances de marne argileuse gris foncé et de marne gris pâle annonçant les craies rythmées du Cénomanien. Ces couplets correspondent probablement à des cycles de précession des équinoxes (20 ka). Treize événements à caractère lithologique (lits de nodules phosphatés, fonds durcis, niveaux riches en sable quartzeux et glauconie) et écologiques (horizons caractérisés par l'abondance momentanée d'un certain nombre de fossiles) sont identifiés dans la suite stratigraphique. Ces niveaux repères sont très utiles pour des corrélations précises à travers le bassin. Une comparaison est proposée entre les faciès sableux de l'Yonne et les faciès argileux de l'Aube. La continuité de plusieurs lits de nodules phosphatés est démontrée depuis l'Yonne au sud-ouest jusqu'à l'Aube et le Perthois au nord-est, sur une distance supérieure à 130 km. Ces niveaux repères sont interprétés comme des surfaces d'inondation de cycles eustatiques de 3e ordre. Enfin, une étude détaillée de la lithologie, complétée par une analyse des faunes d'ammonites et d'inocérames, est utilisée pour une interprétation séquentielle. Le résultat est l'identification de huit séquences eustatiques de 3e ordre dans la moitié supérieure des Argiles de Courcelles et les Marnes de Brienne, dont deux nouvelles séquences indexées AL 5a et AL 6a.

Carnets Geol., vol. 14, nº 5, p. 69-128

En ligne depuis le 8 mai 2014


Les grands foraminifères paléocènes de la péninsule du Yucatán (SE du Mexique)
Vicent VICEDO, José Antonio BERLANGA & Josep SERRA-KIEL

 | HTML  | PDF [11.544 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53527

 Résumé :  Les grands foraminifères observés dans du matériel provenant de la Formation Chichen Itzá de l'État de Campeche (SE Mexique) ont été étudiés en détail. Des analyses de leur architecture ont permis de décrire quatre nouvelles espèces et un nouveau genre, deux foraminifères coniques à test agglutinant, Coskinolina yucatanensis n.sp. et Pseudofallotella drobneae n.gen. n.sp., un nouvel alvéolinidé, Borelis hottingeri n.sp., et un nouveau rotaliidé, Dictyoconoides boneti n.sp. Les grands foraminifères de la Formation Chichen Itzá sont groupés dans deux associations distinctes : une première avec Pseudofallotella drobneae, Neotaberina sp., Rhabdorites sp., Borelis hottingeri, Dictyoconoides boneti, Kathina sp., Miscellaneidae, Ranikothalia soldadensis et Hexagonocyclina cristensis, une seconde avec Coskinolina yucatensis, Fallotella causae, Rhabdorites sp., Borelis floridanus et Cincoriola cf. ovoidea. Quelques-uns de ces genres, notamment Neotaberina et Dictyoconoides, sont signalés ici pour la première fois dans la province paléobiogéographique caraïbéenne. La première association est datée du Thanétien (SBZ 3? à SBZ 4) du fait de la présence de Ranikothalia soldadensis. Bien qu'il y ait encore une incertitude quant à l'âge de la seconde association, nous avons retenu la même position stratigraphique.

Carnets Geol., vol. 14, nº 4, p. 41-68

En ligne depuis le 17 mars 2014


Acanthocythereis colini nomen novum pour A. reticulata Sciuto, 2014
Francesco SCIUTO

 | HTML  | PDF [27 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53523

 Extrait :  Sciuto (2014) décrit une nouvelle espèce, Acanthocythereis reticulata, du Pliocène supérieur du NE de la Sicile et appartenant à la Famille des Trachyleberididae Sylvester-Bradley, 1948. (...)

Carnets Geol., vol. 14, nº 3, p. 39

En ligne depuis le 28 février 2014


Une base de données chronostratigraphiques pour le Crétacé : construction et applications
Robert W. SCOTT

 | HTML  | PDF [1.718 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53522

 Résumé :  La chronologie et la fréquence des évènements tectonique, des processus de l'évolution, des perturbations paléoocéanographiques et des changements paléoclimatiques doivent être basées sur un étalonnage à haute-résolution des âges numériques pour les étages tels qu'ils sont définis  aujourd'hui par des Points Stratotypiques Mondiaux (traduction française de "Global Stratotype and Section Point, GSSP"). Cette base de données chronostratigraphiques pour le Crétacé (baptisée CRETCSDB3) organise des informations objectives et vérifiables afin d'étalonner certains évènements crétacés et de permettre des corrélations chronostratigraphiques à haute-résolution.
CRETCSDB3 réunit une documentation répertoriant plus de 3500 taxons et couches repères provenant de quelque 300 sections ayant fait l'objet de publications et étalonnées sur une échelle en millions d'années (Ma). Elle couvre les limites Jurassique-Crétacé et Crétacé-Paléogène. La construction de CRETCSDB3 a débuté avec la projection des bioévénements de la coupe du Cénomanien-Turonien de Kalaat Senan en Tunisie sur un diagramme utilisant l'échelle des temps géologiques de 1989. La sédimentologie, le découpage stratigraphique séquentiel et la biostratigraphie de cette coupe ont été précisément documentés et les limites d'étages y ont été définies biostratigraphiquement. Des coupes complémentaires avec des couches datées radiométriquement ont également été reportées de manière graphique afin d'améliorer la fiabilité des âges numériques. Les intervalles de première et de dernière occurrences ont été étalonnés aux millions d'années des étages crétacés définis par des Points Stratotypiques Mondiaux ou des coupes de référence. Cette base de données est utilisée comme tableau de référence pour interpoler et étalonner les âges des autres coupes stratigraphiques. Les intervalles de temps de quelques taxons et couches repères sont provisoires et devraient être révisés au fur et à mesure que de nouvelles coupes seront intégrées à la base de données.
CRETCSDB3 a contrôlé l'étalonnage de l'âge numérique de la limite Albien - Cénomanien. Cette limite dans le Nord Texas est très précisément corrélée avec le Point Stratotypique Mondial en France par le biais des ammonites, des foraminifères planctoniques et des dinoflagellés. Dans le Nord Texas cette limite d'étage peut également être corrélée par le biais de la stratigraphie séquentielle et de dinoflagellés cosmopolites avec une bentonite de Clay Spur au Wyoming datée de 97.88±0.69 Ma. L'incohérence entre cet âge et celui de 100.5 Ma figurant sur l'échelle des temps géologiques de 2012 reste à évaluer de façon indépendante.

Carnets Geol., vol. 14, nº 2, p. 15-37

En ligne depuis le 28 février 2014


Les ostracodes de la succession Pliocène supérieur - Pleistocène de Punta Mazza (NE Sicile) avec, plus particulièrement, les représentants de la Famille des Trachyleberididae Sylvester-Bradley, 1948, et la description d'une nouvelle espèce
Francesco SCIUTO

 | HTML  | PDF [1.980 KB]  | DOI : 10.4267/2042/53172

 Résumé :  Nous avons étudié les associations d'ostracodes de la série sédimentaire du Pliocène supérieur-Pléistocène qui affleure à Punta Mazza (Milazzo, NE Sicile). La faune d'ostracodes est souvent bien préservée et diversifiée : on y a été récolté 42 espèces appartenant à 24 genres. L'association se compose presqu'exclusivement de taxons bathyaux parmi lesquels Bythocypris obtusata (Sars), B. bosquetiana (Brady), Henryhowella ex H. profunda Bonaduce et al. group, Quasibuntonia radiatopora (Seguenza), Retibythere (Bathybythere) scaberrima Brady, Pseudocythere caudata Sars et Bythocythere mylaensis Sciuto, entre les autres. Le groupe Krithe y est bien représenté également, avec Krithe compressa (Seguenza) et K. pernoides (Bornemann). D'autres taxons comme Cytheropteron testudo Sars sont rares. Presque toutes les espèces, plus particulièrement celles appartenant aux Trachyleberididae Sylvester-Bradley, 1948, sont décrites, figurées et commentées. Parmi ces espèces, nous en introduisons une nouvelle : Acanthocythereis reticulata n.sp., rencontrée dans la partie basse de la coupe dans des sédiments d'âge Pliocène supérieur. Enfin, un spécimen rapporté au genre Quasibuntonia Ruggieri est, quant à lui, laissé en nomenclature ouverte.

Carnets Geol., vol. 14, nº 1, p. 1-13

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2013 (vol. 13) 

Article 9 [2013] : Cornulitides siluriens d'Estonie (Baltica), par Olev VINN & Mark A. WILSON.-
Format [HTML] ou [PDF 1.050 KB]
Référence : [CG2013_A09]
DOI : 10.4267/2042/53034
Langue : 

 Résumé :  Sept espèces de cornulitides provenant du Silurien des îles Saaremaa et Hiiumaa en Estonie sont décrites : trois espèces sont présentes dans le Rhuddanien, trois dans le Sheinwoodien, une dans le Gorstien et le Ludfordien, et trois espèces dans le Pridoli. Ces cornulitides se rencontrent dans une gamme de faciès allant des calcaires péloïdaux correspondant à des hauts-fonds jusqu'aux marnes représentant la portion la plus profonde de la rampe carbonatée. Des cornulitides symbiotiques et endobiontes sont présents dans les stromatoporoïdés observés dans les domaines de haut-fond et de plate-forme ouverte. Les agrégats de cornulitides sont limités aux calcaires du domaine de plate-forme ouverte, probablement en raison de taux en nutriments plus élevés dans ces eaux que dans celles de la rampe plus profonde. Seules les formes libres sont particulièrement fréquentes dans les marnes de la rampe plus profonde, sans doute en raison de leur adaptation à la vie sur des sédiments meubles. Des formes solitaires attachées s'observent dans toutes les ceintures de faciès où les cornulitides sont présents. Parce que les modes de vie des cornulitides sont étroitement associés à des zones particulières de faciès, ils constituent des outils utiles pour les reconstructions paléoécologiques.

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Note brève 7 [2013] : Dissocladella hauteriviana MASSE in MASSE et al., 1999 (non MASSE, 1976), révision d'une autre algue dasycladale urgonienne ancienne, par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 1.990 KB]
Référence : [CG2013_L07]
DOI : 10.4267/2042/53035
Langues : 

 Résumé :   Attribuée à l'origine au genre Dissocladella (Pia in Rao & Pia, 1936) de la Famille des Triploporellacées, l'espèce D. hauteriviana Masse in Masse et al., 1999, était supposément caractérisée par un thalle portant des verticilles de latérales constituées chacunes d'une ramification primaire trapue portant un bouquet de quatre ramifications secondaires minces à leur extrémité distale. Une révision de ces latérales démontre qu'elles se divisent plusieurs fois, et non une seule, et ce faisant diminuent de diamètre à chaque étape. L'espèce est ré-attribuée à la Famille des Thyrsoporellaceae dans une nouvelle combinaison au genre Deloffrella Granier & Michaud, 1987. Dans l'état actuel des connaissances, sa distribution stratigraphique est relativement courte (Valanginien supérieur-Barrémien basal) ; de plus, elle disparaît plus tôt que sa compagne Polyphysacée, i.e., Clypeina paucicalcarea (Conrad, 1970), et sa répartition géographique est plus importante, ce qui en fait un bon marqueur pour les séries de plate-forme de l'Urgonien ancien.

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Notice nécrologique : Jean-Paul COLIN.-
Format [HTML] ou [PDF 245 KB]
Référence : [Jean-Paul_Colin]
DOI : 10.4267/2042/51849
Langue : 

Jean-Paul COLIN (1948 - 2013) nous a quitté à la fin de cet été. Sa disparition est une perte sévère pour notre communauté, non seulement parce qu'il était un scientifique de réputation internationale, mais aussi parce qu'il était éminemment connu pour ses qualités de fédérateur et aussi parce qu'il était, pour nombre d'entre nous, un ami proche.
Après avoir obtenu son diplôme de thèse en micropaléontologie à l'Université Paris VI en 1973, il passera l'essentiel de sa carrière dans l'industrie pétrolière, à l'exploration, d'abord avec EXXON à Houston et Bègles de 1974 à 1989, puis avec ESSO REP à Bègles jusqu'en 2000. (...) 
Jean-Paul COLIN était un excellent naturaliste, aussi bien sur le terrain qu'en laboratoire. Il était toujours ouvert aux discussions scientifiques et techniques, souvent animées, entre collègues. Son enthousiasme pour les ostracodes était énorme et c'était toujours un plaisir de débattre avec lui. (...)
Cordial par nature, il a aidé de nombreux ostracodologistes de toutes origines qui s'adressaient à lui pour bénéficier de son expertise, et plus particulièrement les juniors.
À côté de ces activités, Jean-Paul COLIN faisait partie du comité éditorial de plusieurs revues scientifiques internationales. (...) Il était, entre autres, éditeur aux Notebooks on Geology [Carnets de Géologie].

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 Addendum :  Afin d'être complète la liste bibliographique de Jean-Paul Colin aurait dû également comporter la référence manquante suivante (Fida Medina, communication personnelle): Medina F., Vachard D., Colin J.-P., Ouarhache D. & Ahmamou M'F. (2001).- Charophytes et ostracodes du niveau carbonate de Taourirt Imzilen (Membre d'Aglegal, Trias d'Argana) : implications stratigraphiques.- Bulletin de l'Institut scientifique, Rabat, (section Sciences de la Terre), nº 23, p. 21-26.

Format [HTML] ou [PDF 17 KB]

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Note brève 6 [2013] : Sur l'attribution générique d'une ammonite de l'Aptien du Mexique: Megatyloceras casei HUMPHREY, 1949 (Ammonoidea, Ancyloceratina), par Josep A. MORENO-BEDMAR & Gérard DELANOY.-
Format [HTML] ou [PDF 2.824 KB]
Référence : [CG2013_L06]
DOI : 10.4267/2042/51826
Langues : 

 Résumé :   Dans ce travail, nous révisons l'attribution générique de l'espèce mexicaine d'ammonite Megatyloceras casei Humphrey, 1949. Grâce à un examen minutieux de l'holotype conservé à l'Université du Michigan et grâce aussi aux nouvelles données biostratigraphiques obtenues dans la localité-type, cette révision nous permet d'inclure maintenant cette espèce dans le genre Epicheloniceras Casey, 1954.

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Article 8 [2013] : Daniel ŒHLERT (1849-1920) : biographie scientifique et bibliographie, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 455 KB]
Référence : [CG2013_A08]
DOI : 10.4267/2042/51825
Langue : 

 Résumé :  Daniel Œhlert a fait toute sa carrière à Laval (Mayenne, France). Ses fonctions de bibliothécaire de la ville de Laval, puis de conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval, lui laissaient une indépendance pour se consacrer à la paléontologie et à la géologie. Avec son épouse Pauline, ils partageaient leurs recherches entre des études sur le terrain dans la Mayenne et la Sarthe et de longs séjours à Paris, surtout à la Sorbonne.
Les travaux d'Œhlert ont principalement porté sur les peuplements des mers paléozoïques du Maine, de l'Anjou et du Cotentin. Œhlert se consacra plus particulièrement à l'étude des Crinoïdes, des Trilobites et surtout des Brachiopodes. Dans leur collection, déposée au Musée des Sciences à Laval, on compte plus de 20 nouveaux genres avec plus de 150 nouvelles espèces d'invertébrés. L'œuvre géologique et stratigraphique d'Œhlert est largement originale ; elle ne concerne pratiquement que des terrains paléozoïques des départements de la Mayenne et de la Sarthe et, accessoirement, des départements de l'Orne et de l'Ille-et-Vilaine. En 1884, il devient collaborateur au Service de la Carte géologique de France.
Une centaine de publications s'échelonnent de 1877 pour s'arrêter brutalement en 1911 avec le décès de son épouse Pauline. La liste de tous ses travaux est fournie.

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Article 7 [2013] : Révision de la Collection Jesse Harlan JOHNSON. Première partie. Quelques Dasycladales fossiles du Guatémala, par Bruno GRANIER, Rajka RADOIČIĆ & Katica DROBNE.-
Format [HTML] ou [PDF 7.459 KB]
Référence : [CG2013_A07]
DOI : 10.4267/2042/51824
Langue : 

 Résumé :  Ce premier rapport traite de la révision de quelques algues calcaires vertes fossiles (Dasycladales), ou supposées telles (dans les faits un de ces taxons attribué au genre Cylindroporella est un foraminifère), décrites de terrains crétacés et paléocènes du Guatémala. Dans leur papier de 1965 J.H. Johnson and H.V. Kaska avaient entre autres choses introduit trois nouvelles espèces attribuée à l'origine aux genres Acroporella, Cylindroporella et Cymopolia.

 Documents complémentaires :  Planches en couleur [PDF 1.368 KB]

En ligne depuis le 11 novembre 2013


Note brève 5 [2013] : Grains de pollen paléo-tropicaux dans le groupe de Neuquén, Patagonie, Argentine, par Patricia VALLATI.
Format [HTML] ou [PDF 297 KB]
Référence : [CG2013_L05]
DOI: 10.4267/2042/51218
Langue : 

 Résumé :  Cette note discute la présence de grains de pollen à élatères et d'autres palynomorphes paléo-tropicaux caractéristiques dans le Groupe de Neuquén d'âge Crétacé moyen à supérieur de la localité d'El Zampal au Sud de la Province de Mendoza en Argentine.
Au cours de l'intervalle Albien-Cénomanien, les élatèrates caractérisent la province paléofloristique équatoriale. L'espèce Elateroplicites africaensis est présente dans l'association de pollen extraite de la partie inférieure de la Formation Huincul, à la base du Groupe de Neuquén. C'est la première fois que des grains de pollen à élatères sont découverts en Argentine et cela correspond aussi à leur occurrence la plus méridionale. D'autres éléments paléo-tropicaux incontestables sont présents dans différentes unités lithostratigraphiques du Groupe de Neuquén : ce sont, par exemple, des grains de pollen polyplicates de gymnospermes et des grains d'angiospermes, incluant deux espèces à grains périporés du genre Cretacaeisporites, ainsi que l'espèce Confossia vulgaris à grains triporés. La signification paléogéographique et biostratigraphique de l'association de sporomorphes crétacés paléo-tropicaux extraite du Groupe de Neuquén à El Zampal est discutée.

En ligne depuis le 2 août 2013


Note brève 4 [2013] : Praeorbitolina claveli n.sp. (foraminifère benthique) de l'Aptien inférieur sensu lato (Bédoulien) du centre de l'Iran, par Felix SCHLAGINTWEIT, Ioan I. BUCUR, Koorosh RASHIDI & Behnam SABERZADEH.
Format [HTML] ou [PDF 1.755 KB]
Référence : [CG2013_L04]
DOI: 10.4267/2042/51217
Langue : 

 Résumé :  Un nouveau foraminifère orbitolinidé, Praeorbitolina claveli n. sp., est identifié dans l'Aptien inférieur (Bédoulien) de l'Iran central. Il se caractérise par un appareil embryonnaire constitué d'une zone subembryonnaire subdivisée ainsi que d'une déutéroconque. L'association d'orbitolinidés d'âge Barrémien-Aptien de cette région présente un caractère typiquement nord-téthysien (e.g., "association à Valserina" de Cherchi et Schroeder, 1973).

En ligne depuis le 2 août 2013


Article 6 [2013] : Nouvelles données sur les ammonites du Valanginien - Hauterivien de la région stratotypique de Neuchâtel (Jura suisse) : implications biostratigraphiques, par Pierre-Olivier MOJON, Antonio MUSOLINO, Stefan BUCHER & Bernard CLAUDE.-
Format [HTML] ou [PDF 1.254 KB]
Référence : [CG2013_A06]
DOI : 10.4267/2042/51216
Langue : 

 Résumé :  De nouvelles données sur les ammonites du Valanginien supérieur - Hauterivien inférieur apportent des précisions sur le schéma biostratigraphique du Crétacé inférieur de la région stratotypique de Neuchâtel (Jura suisse). Ainsi, Stoicoceras pitrei (Busnardo, 1966) du Calcaire roux limoniteux peut être rapportée à la partie supérieure de la biozone à Saynoceras verrucosum (sous-zone à Karakaschiceras pronecostatum) du Valanginien supérieur. Dans l'Hauterivien inférieur, Olcostephanus (O.) variegatus Paquier, 1900, de la partie supérieure des Marnes bleues d'Hauterive et Saynella cf. clypeiformis (d'Orbigny, 1841) des Marnes d'Uttins (sommet de la partie inférieure de la Pierre jaune de Neuchâtel) élargissent l'extension de la biozone à Lyticoceras nodosoplicatum par rapport à la biozone à Crioceratites loryi indiquée par Saynella neocomiensis (Baumberger, 1905) et un unique spécimen de Crioceratites cf. gr. loryi (Sarkar, 1955) trouvé en 1907.

En ligne depuis le 2 août 2013


Article 5 [2013] : Étude de l'espèce Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de Buch, 1831) (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium), par Philippe QUEREILHAC.-
Format [HTML] ou [PDF 4.465 KB]
Référence : [CG2013_A05]
DOI : 10.4267/2042/51215
Langue : 

 Résumé :  L'espèce Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de Buch, 1831), discutée ici, est certainement la plus représentative de la Zone à Transversarium (Oxfordien moyen) dans le Domaine téthysien (Province méditerranéenne). Elle apparaît dans la Sous-Zone à Parandieri et semble disparaître dans la Sous-Zone à Stenocycloides (Oxfordien supérieur, base de la Zone à Bifurcatus). Elle est fortement représentée dans les populations ammonitiques et possède une large extension géographique. Une analyse montre qu'elle se trouve toujours associée à des espèces dénommées Ochetoceras (Ochetoceras) hispidum [M] (Oppel, 1863) et Glochiceras (Glochiceras) subclausum [m] (Oppel, 1863) ; de nombreux auteurs ont pensé depuis longtemps qu'il s'agissait d'une seule et même espèce. Ces trois "espèces" sont donc réunies sous la dénomination Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de Buch, 1831) : le macroconque correspondant aux "morphes" canaliculatum et hispidum est polymorphique, évoluant d'un pôle mince vers un pôle épais ; quant au "morphe" subclausum, il s'agit d'un microconque dimorphique sexuel.

En ligne depuis le 2 août 2013

 Erratum :  Page 219 au lieu de :
"À la lecture d'anciennes publications, il est apparu que le nom d'auteur (de Buch) avait été mal transcrit et que la date de création de l'espèce (1831) était erronée : ces faits ont été mis en évidence à l'aide de l'I.C.Z.N. (4ème édition, 1999), inconnu à l'époque. L'application des articles de ce dernier a permis de corriger ces erreurs. L'Ammonites canaliculatus Graf von Münster -- figurée dans la publication de von Zieten datée de 1832 --, l'Ammonites hispidus Oppel, 1863 et l'Ammonites subclausus Oppel, 1863 -- toutes deux figurées et décrites par cet auteur --, sont maintenant réunies sous l'appellation Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de Buch, 1831)",
il convient de lire :
"À la lecture d'anciennes publications, il est apparu que le nom d'auteur (de Buch) avait été mal transcrit. L'Ammonites canaliculatus Graf von Münster, de Buch, 1831, l'Ammonites hispidus Oppel, 1863, et l'Ammonites subclausus Oppel, 1863, sont maintenant réunies sous l'appellation Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de Buch, 1831)".

Format [HTML] ou [PDF 30 KB]

En ligne depuis le 4 août 2013


Article 4 [2013] : L'Estellon (Baronnies, France), une "Pierre de Rosette" pour la biostratigraphie de l'Urgonien, par Bruno GRANIER, Bernard CLAVEL, Michel MOULLADE, Robert BUSNARDO, Jean CHAROLLAIS, Guy TRONCHETTI & Pierre DESJACQUES.-
Format [HTML] ou [PDF 8.169 KB]
Référence : [CG2013_A04]
DOI : 10.4267/2042/51213
Langue : 

 Résumé :  Des associations d'organismes habituellement caractéristiques de faibles tranches d'eau (des orbitolinidés et des algues, en particulier) ont été identifiées dans des faciès relativement profonds de la "fosse vocontienne" (SE de la France), où ces éléments ont été transportés gravitairement et précocement resédimentés. Dans un tel contexte paléoenvironnemental, ces associations benthiques peuvent être directement calibrées sur les zones d'ammonites. D'après ces nouvelles observations, entre autres résultats, la première apparition de Palorbitolina lenticularis ainsi que celles de quatre représentants du genre Orbitolinopsis, soi-disant typiques de l'Aptien inférieur, sont datées du Barrémien inférieur. De fait la plupart des espèces d'orbitolinidés connues dans le Barrémien supérieur sont déjà présentes au Barrémien inférieur à L'Estellon. Concernant les plates-formes urgoniennes, les schémas de corrélations couramment utilisés, qui s'appuient sur des distributions biaisées (tronquées) d'orbitolinidés -- et par conséquent les conclusions et hypothèses qui en sont dérivées --, nécessitent au moins des révisions en profondeur, sinon un rejet définitif.

En ligne depuis le 22 juillet 2013

 Erratum :  À la page 175, première colonne (en bas), on doit lire : "2) Genus Dictyoconus Blanckenhorn, 1900", au lieu de : "2) Genus Dictyorbitolina Blanckenhorn, 1900".

À la page 175, seconde colonne (en haut), on doit lire : "Provisionally attributed to the genus Dictyoconus", au lieu de : " Provisionally attributed to the genus Dictyorbitolina".

À la page, seconde colonne, on doit lire : "nor between Dictyoconus ? vercorii and Dictyoconus aff. vercorii", au lieu de : "nor between Dictyorbitolina ? vercorii and Dictyorbitolina aff. Vercorii".

De la même façon, pour les Planche 8, figs. 10-12, Planche 9, fig. 7, et Planche 10, fig. 4, on lira "Dictyoconus ? vercorii" au lieu de "Dictyorbitolina ? vercorii".

Format [HTML] ou [PDF 27 KB]

En ligne depuis le 25 décembre 2013


Article 3 [2013] : Ammonitofaune du Barrémien de la coupe de L'Estellon (Baronnies, SE France) : résultats biostratigraphiques préliminaires, par Robert BUSNARDO, Bruno GRANIER, Bernard CLAVEL & Jean CHAROLLAIS.-
Format [HTML] ou [PDF 4.565 KB]
Référence : [CG2013_A03]
DOI : 10.4267/2042/51212
Langue : 

 Résumé :  L'étude de l'ammonitofaune de la coupe de L'Estellon (département de la Drôme, France) permet de dater les épisodes de la sédimentation gravitaire dans ce secteur de la Fosse vocontienne. Ils couvrent pratiquement l'ensemble du Barrémien, depuis la Zone à Nicklesi jusqu'à celle à Giraudi. Nous n'y avons pas caractérisé de resédimentation bédoulienne, la barre bédoulienne auct. correspondant au Barrémien terminal.

En ligne depuis le 22 juillet 2013


Note brève 3 [2013] : Tubes de cornulitides de l'Ordovicien de la Baltique orientale, par Olev VINN.-
Format [HTML] ou [PDF 635 KB]
Référence : [CG2013_L03]
DOI: 10.4267/2042/51214
Langue : 

 Résumé :  Neuf espèces de cornulitides provenant de l'Ordovicien d'Estonie sont décrites. La première espèce, Cornulites semiapertus, apparaît au Darriwilien terminal (Ordovicien moyen) et les deux suivantes au Sandbien ; enfin, on trouve six espèces au Katien, ce qui indique une diversification rapide des cornulitides au cours de l'Ordovicien supérieur en Baltique. Tous les cornulitides étudiés dans l'Ordovicien d'Estonie sont rencontrés dans des sédiments marins de plate-forme carbonatée peu profonde : ils y sont observés encroûtant essentiellement des coquilles de brachiopodes, de leur vivant ou post-mortem.

En ligne depuis le 22 juillet 2013


Mémoire 2 [2013] : Mammifères et reptiles priaboniens du massif de Platé (Haute-Savoie, France), par Michel DELAMETTE & Jean A. REMY.-
Format [HTML] ou [PDF 5.875 KB]
Référence : [CG2013_M02]
DOI: 10.4267/2042/50056
Langue : 

 Résumé :  Une lentille de calcaire marneux induré à la base de la série tertiaire des Grandes Platières (massif de Platé, Haute-Savoie) a livré la plus importante collection de restes de vertébrés actuellement connue dans le Paléogène des Alpes occidentales. Les mammifères ongulés sont représentés par 35 dents attribuées à 9 taxons (4 périssodactyles et 5 artiodactyles). Cette faune paraît contemporaine de celle de La Débruge (niveau MP 18), datée d'environ -35,5 MA. Le nouveau site, dénommé gisement des Perdrix, est situé stratigraphiquement à 20-35 m en-dessous de celui dans lequel Weidmann et al. (1991) avaient mis au jour quelques restes de mammifères qu'ils ont attribués au niveau MP 20. La nouvelle faune est donc plus ancienne d'environ 1,5 MA. Sa composition et la nature palustre du dépôt suggèrent que les animaux concernés vivaient dans un environnement varié comportant des espaces boisés à proximité de zones humides marécageuses.

En ligne depuis le 17 mai 2013


Article 2 [2013] : Xerticeras gen. nov., un nouveau genre d'ammonite hétéromorphe micromorphe (Ancyloceratina, Ancyloceratidae) de l'Aptien inférieur d'Espagne, par Gérard DELANOY, Josep A. MORENO-BEDMAR, José J. RUIZ & Domingo TOLÓS LLÁDSER.-
Format [HTML] ou [PDF 4.285 KB]
Référence : [CG2013_A02]
DOI : 10.4267/2042/49315
Langue : 

 Résumé :  L'étude biostratigraphique et paléontologique des dépôts de l'Aptien inférieur de la chaine ibérique orientale (Espagne) a révélé l'existence d'un nouveau genre d'ammonite hétéromorphe micromorphe : Xerticeras gen. nov. (espèce type : Xerticeras salasi sp. nov). Ce nouveau taxon est présent dans les zones d'ammonites à Deshayesites deshayesi et Dufrenoya furcata de la région étudiée. La différence de taille constatée dans la population est considérée comme l'expression d'un dimorphisme sexuel.

En ligne depuis le 24 avril 2013


Note brève 2 [2013] : Un banc remarquable par ses skolithes dans le Pridoli supérieur (Silurien) de Saaremaa (Estonie), par Olev VINN & Mark A. WILSON.-
Format [HTML] ou [PDF 1.833 KB]
Référence : [CG2013_L02]
DOI : 10.4267/2042/49316
Langue : 

 Résumé :  Un banc remarquable par ses skolithes dans le Pridoli supérieur (Silurien) de Saaremaa (Estonie).- D'abondants terriers de type Skolithos sont décrits dans une strate remarquable, bathydécroissante, identifiée dans la falaise de Ohesaare (Pridoli) à Saaremaa (Estonie). Ces terriers cylindriques et verticaux sont attribués à Skolithos plutôt qu'à Trypanites, car quand ils rencontrent de gros bioclastes dans la matrice calcaire du banc ils ont pris l'option de les contourner plutôt que de les traverser. L'absence d'encroûtement à la surface sommitale du banc est une preuve supplémentaire que ces traces correspondent à des terriers dans un sédiment meuble plutôt qu'à des perforations dans un fond durci. Nous interprétons cette intense bioturbation par les organismes produisant des skolithes comme une des caractéristiques d'un paléoenvironnement de faible bathymétrie à hydrodynamisme élevé.

En ligne depuis le 24 avril 2013


Article 1 [2013] : Nouvelles données paléontologiques et stratigraphiques au passage Aptien - Albien dans les Pyrénées ariégeoises (France), par Jacques REY, Josep Anton MORENO-BEDMAR, Michel BILOTTE & Ricardo MARTÍNEZ.-
Format [HTML] ou [PDF 1.089 KB]
Référence : [CG2013_A01]
DOI : 10.4267/2042/48733
Langue :  

 Résumé :  La découverte d'ammonites du passage Aptien - Albien (biozones à Hypacanthoplites jacobi et à Leymeriella tardefurcata), dans la série urgonienne de la couverture du massif de l'Arize invalide l'attribution antérieure au Clansayésien inférieur proposée sur des arguments paléontologiques non contraints.

En ligne depuis le 28 février 2013


Note brève 1 [2013] : Révision de l'Heteroporella ? paucicalcarea (Conrad, 1970), une algue dasycladale urgonienne, par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 1.412 KB]
Référence : [CG2013_L01]
DOI : 10.4267/2042/48737
Langue : 

 Résumé :  À sa création l'espèce Heteroporella ? paucicalcarea (Conrad, 1970) a été laissée en nomenclature ouverte. Ultérieurement de nouvelles combinaisons ont été proposées mais aucune n'a rencontrée l'unanimité parmi les paléophycologues. Compte-tenu de l'acception actuelle des familles d'algues dasycladales, nous rapportons ce taxon à la Famille des Polyphysaceae et par contre-coup au genre Clypeina (Michelin, 1845). Sa répartition stratigraphique connue est plutôt courte (Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur), ce qui en fait un bon marqueur fossile dans les séries de plates-formes carbonatées urgoniennes. Sa distribution géographique est apparemment réduite à l'Europe occidentale (Espagne, France et Suisse).

En ligne depuis le 28 février 2013


Mémoire 1 [2013] : Hemidiadema rugosum Agassiz, 1846, et H. neocomiense (Cotteau, 1869) (Euechinoidea, Camarodonta, Glyphocyphidae) du Crétacé inférieur du Bassin parisien (France), par Arnaud CLÉMENT.-
Format [HTML] ou [PDF 2.725 KB]
Référence : [CG2013_M01]
DOI: 10.4267/2042/48481
Langue : 

 Résumé :  Les espèces Hemidiadema rugosum Agassiz, 1846, et H. neocomiense (Cotteau, 1869), petits échinides réguliers mal connus et sources de nombreuses confusions é de part leur rareté et l'insuffisance de leur description originale par leur auteur respectif é, sont révisées afin de clarifier leurs différences et leur statut taxonomique. Cette révision s'appuie sur l'examen de six exemplaires d'H. rugosum (dont l'holotype, non figuré par son auteur à l'origine) tous provenant du locus typicus et du stratum typicum ("Grès ferrugineux" du Clansayésien [Aptien supérieur sensu gallico] de Grandpré, Ardennes) et sur un unique spécimen d'H. neocomiense provenant du stratum typicum ("Calcaire à Spatangues" de l'Hauterivien inférieur (? Zone à Lyticoceras nodosoplicatum)) de Ville-sur-Saulx (Meuse), région proche du locus typicus (Auxerre, Yonne)). Pour cette dernière espèce, un néotype est désigné en remplacement de l'holotype non retrouvé. Des remarques sur la paléoécologie et les répartitions géographique et stratigraphique de ces deux espèces sont précisées. La révision de ces deux espèces donne l'occasion de proposer une diagnose émendée du genre Hemidiadema Agassiz, 1846, Glyphocyphidae peu connu.

En ligne depuis le 21 janvier 2013


up2  

2012 (vol. 12) 

Note brève 4 [2012] : Inflation du nombre de genres monospécifiques chez les brachiopodes : progrès ou régression ? Une approche prosaïque d'un problème réel, par Rémy GOURVENNEC.-
Format [HTML] ou [PDF 302 KB]
Róférence : [CG2012_L04]
DOI: 10.4267/2042/48396
Langue : 

 Résumé :  Depuis le XIXe siècle, environ 1800 genres ou sous-genres de brachiopodes ont été créés pour la période couvrant le Silurien et le Dévonien. On constate, depuis quelques années, une inflation considérable du nombre de genres n'incluant qu'une seule et unique espèce. Sans remettre en cause les progrès technologiques, on peut cependant s'interroger sur la pertinence de la méthodologie adoptée par nombre d'auteurs et sur l'utilité in fine des genres monospécifiques, tant sur le plan de la systématique que sur celui des disciplines annexes. Certaines politiques éditoriales ou encore l'évaluation des appels à projets ne sont peut-être pas étrangères à ce constat et mériteraient d'être revues.

En ligne depuis le 25 décembre 2012


Article 8 [2012] : Sur l'origine du nom de genre Thecidea, une révision, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 812 KB]
Référence : [CG2012_A08]
DOI : 10.4267/2042/48306
Langue : 

 Résumé :  Le genre Thecidea a été illustré avant d'être décrit ce qui a donné lieu à des interprétations diverses et erronées, notamment par des auteurs anglophones. Ce travail montre qu'il doit indubitablement être attribué à Defrance in Cuvier & Brongniart (1822). Les autres descriptions dérivées du nom originel Thecidea sont des nomen nullum, et sont en partie responsable de confusion et d'erreurs avant que ce genre n'éclate en plusieurs nouveaux genres répartis dans diverses autres familles et sous-familles. En outre, Thecidea ne comporte plus aujourd'hui que des espèces fossiles. L'histoire de l'attribution du nom d'auteur à ce genre est décrite en détail au cours du XIXe siècle. L'espèce-type et ses synonymes, ainsi que la classification du genre Thecidea sont mentionnées.

En ligne depuis le 10 décembre 2012


Mémoire 2 [2012] : Bélemnites néocomiennes des régions méditerranéennes, 4ème partie: bélemnites de la coupe stratotypique du Barrémien, par Nico M.M. JANSSEN, Arnaud CLÉMENT & Willem BONT.-
Format [HTML] ou [PDF 10.329 KB]
Référence : [CG2012_M02]
DOI: 10.4267/2042/48307
Langue : 

 Résumé :  Cette étude aborde la distribution des bélemnites de l'Hauterivien terminal au Bédoulien inférieur de la Coupe Stratotypique du Barrémien d'Angles (ABSS). La distribution des bélemnites sur l'ABSS n'est pas uniforme, principalement due à l'inaccessibilité de certains bancs. Pour y remédier et pouvoir comparer leur distribution avec celle qui est observée en des domaines moins profonds, nous avons étudié d'autres localités comme les environs du Bourguet. Les sédiments de l'Hauterivien terminal ont fourni principalement Hibolithes ex gr. subfusiformis et quelques Duvalia ex gr. dilatata. Les sédiments du Barrémien basal ont livré une association plus riche comportant les dernières Hibolithes spp. Les premières bélemnites barrémiennes apparaissent juste un banc au dessus de la limite Hauterivien-Barrémien fondée sur les ammonites. Cette association de bélemnites (BaBA1) se compose de Duvalia ex gr. silesiaca-gagrica, Duvalia pontica et de plusieurs espèces d'Hibolithes. À la limite des zones à Nicklesia pulchella et Kotetishvilia compressissima, la diversité augmente et apparaissent alors les bélemnites "classiques" du Barrémien. Anciennement attribuées au genre Mesohibolites (BaBA2), ces espèces sont à présent rattachées au nouveau genre Shvetsovia. En association avec les duvaliidés de BaBA1 elles ont été initialement décrites dans l'Abkhazie par Shvetsov (1913). Le Barrémien inférieur somminal (BaBA3) et la partie basale du Barrémien supérieur (BaBA4) montrent des associations de bélemnites diversifiées, avec de nombreuses espèces classiques. En particulier les niveaux du Barrémien inférieur terminal et du Barrémien supérieur basal montrent une association riche et diversifiée, dominée par quelques genres ressemblant étroitement aux vrais Mesohibolites. Ces associations de bélemnites sont ensuite comparées à celles de plusieurs coupes plus proximales dans le Bassin vocontien et à des zones situées en dehors du Bassin vocontien (principalement la Hongrie et la Géorgie). Certaines différences dans la fréquence et l'abondance de plusieurs espèces dans ces diverses coupes sont censées refléter des différences dans leur habitat naturel. Duvalia ex gr. grasiana semble être plus abondante dans les coupes les plus distales, tandis que les jeunes Mesohibolitidae, Conohibolites et Curtohibolites semblent être plus abondants dans les environnements plus proximaux. Les premiers Mesohibolites ont été récoltés dans le Barrémien supérieur (zone à Imerites giraudi) et les derniers dans le partie sommitale du "calcaire Bédoulien". Les premiers Neohibolites ont été récoltés dans la "zone non caractérisée" (Barrémien-Bédoulien) de l'ABSS, mais ce genre est plus fréquent dans les dépôts du "Bédoulien marneux". Les dépôts du Barrémien supérieur-Bédoulien inférieur se composent de sept associations de bélemnites, viz. BaBA5, BaBA6, BaBA7, BdBA1, BdBA2, BdBA3 et BdBA4. Pour conclure, une biozonation est présentée, définie par la distribution des bélemnites dans l'ABSS. Cette biozonation semble applicable dans les coupes les plus proximales, bien que certaines biozones puissent être diachrones. Les nouvelles espèces et les nouveaux genres suivants sont décrits: Hibolithes keleptrishvilii sp. nov. (Hauterivien terminal), Duvalia vermeuleni sp. nov. (Barrémien inférieur), Curtohibolites (?) bourguetensis sp. nov. (Barrémien inférieur), Shvetsovia gen. nov. (Barrémien) et Mesohibolites anglesensis sp. nov. (Barrémien supérieur). Enfin onze taxons ont été laissés en nomenclature ouverte.

En ligne depuis le 10 décembre 2012


Note brève 3 [2012] : Une coupe inédite du Bédoulien supérieur dans l'aire stratotypique aptienne : Croagnes (5 km au NW de Gargas, Vaucluse, SE de la France), par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI, Christine BALME & Pascal MAUROUX.-
Format [HTML] ou [PDF 1.105 KB]
Référence : [CG2012_L03]
DOI: 10.4267/2042/47550
Langue : 

 Résumé :  La découverte et l'exploitation d'un nouvel affleurement de l' "Unité A1 des marnes et calcaires marneux jaunes" de Leenhardt (1883), comprise entre l'Urgonien et les "marnes aptiennes" des auteurs, conduit à mettre en question l'attribution généralisée de cette formation à la Sous-Zone d'ammonites à Deshayesites grandis. Les données obtenues à Croagnes permettent plutôt de la situer, au moins localement dans le secteur stratotypique des environs d'Apt, au niveau du début de l'événement anoxique OAE1a, juste avant la Sous-Zone à Roloboceras hambrovi, et remettent en question le postulat de son isochronie.

En ligne depuis le 2 octobre 2012


Article 7 [2012] : Encroûtement et bioérosion de stromatoporoïdes d'âge Sheinwoodien supérieur (Wenlock, Silurien) de Saaremaa (Estonie), par Olev VINN & Mark A. WILSON.-
Format [HTML] ou [PDF 2.048 KB]
Référence : [CG2012_A07]
DOI : 10.4267/2042/47551
Langue : 

 Résumé :  Un peuplement de stromatoporoïdes de plate-forme carbonatée peu profonde (faciès calcaire péloïdal) d'âge Sheinwoodien supérieur (Wenlock inférieur) de Saaremaa (Estonie) recèle une association variée de sclérobiontes (épibiontes et endobiontes). Les stromatoporoïdes étudiés présentent différentes morphologies de dômes, basses à surélevées. Ces stromatoporoïdes sont encroûtés par Cornulites sp. aff. C. stromatoporoides, Conchicolites sp., Anticalyptraea calyptrata, des microconchidés, des tabulés (Aulopora sp., Catenipora sp. et des favositides), des tétracoralliaires, des bryozoaires trépostomes lamellaires et des crinoïdes dont subsistent les crampons discoïdes. Les sclérozoaires dominants sont des coraux (Tabulata et Rugosa), ce qui représente une différence significative par rapport aux nombreuses communautés analogues de sclérobiontes siluriens. Il y a pu avoir une polarité taxonomique entre une surface supérieure et une communauté cryptique de sclérozoaires. Sur les stromatoporoïdés étudiés (N=22), 45.5 % des cas de bioérosion correspondent à des perforations de grande taille. Les endobiontes sont représentés par des perforations de types Trypanites et Palaeosabella, ainsi que par des formes "enchâssées", tétracoralliaires (Rugosa) et Cornulites stromatoporoides.

En ligne depuis le 2 octobre 2012


Note brève 2 [2012] : Présence de Frambocythere COLIN, 1980, (ostracode limnique) dans le Maastrichtien des Monts du Zagros, Iran : un nouveau relais entre l'Europe méridionale et l'Extrême-Orient, par Jean-Paul COLIN, Hossein VAZIRI-MOGHADDAM, Amrollah SAFARI & Samira SHARIARI GRAI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.185 KB]
Référence : [CG2012_L02]
DOI: 10.4267/2042/47503
Langue : 

 Résumé :  L'ostracode limnique Frambocythere tumiensis zagrosensis nov. subsp. (Limnocytheridae, Timiriaseviinae) a été trouvé pour la première fois en Iran. Les niveaux contenant cette espèce proviennent de la partie inférieure de la Formation de Tarbur dans les Fars intérieurs des Monts Zagros. L'âge maastrichtien est donné par les rudistes, les grands foraminifères (Omphalocyclus macroporus, Loftusia spp.) et les foraminifères planctoniques (Zone à Contusotruncana contusa-Racemiguembelina fructicosa) dans les niveaux de la partie supérieure de la Formation de Tarbur. L'âge maastrichtien est aussi conforté par la présence dans les mêmes niveaux des charophytes Platychara shanii, Peckichara cristellata et Stephanochara cf. producta. Le genre Frambocythere Colin, 1980, n'était jusqu'à présent connu que du Maastrichtien supérieur à l'Éocène moyen en Europe méridionale, Inde et Chine, ainsi que dans l'Albien de la République Démocratique du Congo. La présence de Frambocythere gr. tumiensis en Iran est donc un nouveau relais entre l'Europe méridionale et l'Extrême-Orient (Chine).

En ligne depuis le 17 septembre 2012


Mémoire 1 [2012] : Étude des faunes de Phylloceratoidea des marnes valanginiennes de Senez-Lioux (Alpes-de-Haute-Provence). Comparaison avec quelques localités de la Drôme et de l'Ardèche, par Bernard JOLY & Philippe MERCIER.-
Format [HTML] ou [PDF 7.154 KB]
Référence : [CG2012_M01]
DOI: 10.4267/2042/47505
Langue : 

 Résumé :  La récente révision critique de la Paléontologie française de d'Orbigny (1840-42, tome premier, texte et atlas, Terrains crétacés) ayant permis de mieux fixer le statut de l'Ammonites calypso (d'Orbigny, 1841), il s'avérait utile de préciser l'âge de l'espèce, au moins dans sa localité-type. Les auteurs du présent mémoire ont eu d'abord comme objectif de rechercher d'autres spécimens de l'espèce calypso dans les marnes valanginiennes de Senez-Lioux afin de lui attribuer un âge le plus fiable possible.
Les Phylloceratoidea ne permettant pas une datation précise des niveaux de récolte des spécimens les auteurs ont déterminé les ammonites sur cinq niveaux successifs. Ce travail a permis de mettre en évidence le Valanginien inférieur et deux zones du Valanginien supérieur (zone à Verrucosum et zone à Peregrinus ?), la présence de cette dernière étant moins certaine. La zone à Furcillata, du Valanginien supérieur, n'a pas été mise en évidence.
Les Phylloceratoidea abondent à Senez-Lioux. Six espèces ont pu être identifiées : Phylloceras (Hypophylloceras) serum (Oppel, 1865), Phylloceras (Hypophylloceras) tethys (d'Orbigny, 1841), Sowerbyceras calypso (d'Orbigny, 1841), Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841), Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum (d'Orbigny, 1841) diphyllum (d'Orbigny, 1841), Phyllopachyceras rogersi (Kitchin, 1908), ainsi qu'une nouvelle espèce Phylloceras (Goretophylloceras) liouxense n. sp. Cette espèce a été mise en évidence grâce au matériel récolté dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans la Drôme (où le matériel a été récolté par Laurent Vareilles et Philippe Mercier).
Toutes ces ammonites sont de petite taille de 5 à 28 mm. Dans les marnes valanginiennes il existe aussi des spécimens de diamètre inférieur à 5 mm, ils n'ont pu être déterminés et ne figurent pas dans cette étude. Cet ensemble paraît avoir été constitué par le naissain et de jeunes individus, le Bassin vocontien ayant été longtemps, semble-t-il, l'un des lieux de reproduction des Céphalopodes. La petite taille des spécimens n'est pas liée à leur nature pyriteuse ou en pyrite transformée en oxydes de fer, limonite par exemple. Il existe dans les faciès marneux de très grands spécimens pyriteux, parmi les plus grands connus (Joly, 2000, p. 173). Les plus petits spécimens de Senez-Lioux ne sont pas des adultes de petite taille, on n'observe pas le resserrement des dernières cloisons témoignant du ralentissement de croissance des adultes. Le début de la loge présent chez beaucoup de spécimens prouve que ces spécimens n'étaient pas des nuclei de spécimens plus grands. Ils n'avaient certainement pas atteint la maturité sexuelle.
Le grand nombre de spécimens récoltés a permis une étude statistique des populations (ou assemblages, terme préférable en paléontologie) surtout pour les espèces Phylloceras (Hypophylloceras) serum (Oppel, 1865), Phylloceras (Hypophylloceras) tethys (d'Orbigny, 1841), Phylloceras (Goretophylloceras) liouxense n. sp., Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841) et Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum (d'Orbigny, 1841) diphyllum (d'Orbigny, 1841). Les espèces Sowerbyceras calypso (d'Orbigny, 1841) et Phyllopachyceras rogersi (Kitchin, 1908) sont représentées par de plus rares spécimens. Les récoltes de la Drôme et l'Ardèche ont permis de compléter nos connaissances sur les faunes valanginiennes du Bassin vocontien. En particulier, c'est le cas pour l'espèce Ptychophylloceras (Semisulcatoceras) semisulcatum semisulcatum (d'Orbigny, 1841) très rare (un seul spécimen identifié à Senez-Lioux) mais plus abondante dans les gisements valanginiens de la Drôme.

En ligne depuis le 17 septembre 2012


Article 6 [2012] : Proposition de candidature de la coupe de Thuoux (France) pour le GSSP de la base de l'étage Oxfordien, par Dominique FORTWENGLER, Didier MARCHAND, Alain BONNOT, Rémi JARDAT & Daniel RAYNAUD.-
Format [HTML] ou [PDF 1.097 KB]
Référence : [CG2012_A06]
DOI : 10.4267/2042/47431
Langue : 

 Résumé :  La coupe de Thuoux, localisée en France dans le Bassin du Sud-Est, (coordonnées : 44°30'55"E; 5°42'25"N) satisfait à la majorité des critères demandés pour devenir le GSSP de la base de l'étage Oxfordien. La sédimentation est continue à l'échelle de l'horizon ammonitique et en particulier des horizons à Paucicostatum (Marchand, 1979) et à Thuouxensis (Fortwengler & Marchand, 1994a). Dans cette coupe, il y a un mélange constant entre les ammonites boréales (Cardioceratinae) et les ammonites subboréales et sub-méditérranéennes (Hecticoceratinae, Peltoceratinae et Perisphinctinae) ce qui autorise de larges corrélations géographiques. De plus, la présence simultanée de ces 4 sous-familles permet un découpage temporel très précis et permet aussi de proposer des corrélations temporelles entre l'Europe Occidentale, le nord de l'Amérique (grâce aux Cardioceratinae) et l'Amérique du Sud (grâce aux Peltoceratinae). La forte épaisseur des sédiments à Thuoux a aussi permis des études sédimentologiques et une calibration astronomique de l'Oxfordien inférieur (Boulila, 2008 ; Boulila et al., 2008). Enfin, plus d'une trentaine de coupes ont été analysées en détail autour de Thuoux, ce qui augmente la fiabilité des résultats obtenus sur la coupe où la base de l'Oxfordien est visible (Fortwengler, 1989 ; Fortwengler & Marchand, 1994a, b, c, d).

En ligne depuis le 14 juillet 2012


Article 5 [2012] : Mise en évidence et détermination de la phase du cycle d'excentricité de 405 kyr par rapport à la limite Crétacé-Paléogène dans la coupe de l'Aïn Settara (Kalaat Senan, Tunisie centrale), par Michel HENNEBERT.-
Format [HTML] ou [PDF 2.077 KB]
Référence : [CG2012_A05]
DOI : 10.4267/2042/47314
Langue : 

 Résumé :  La coupe de l'Aïn Settara (Kalaat Senan, Tunisie centrale) expose d'une manière continue une alternance marno-calcaire qui s'étend du Maastrichtien supérieur au Danien basal. Cette coupe montre l'intrication de plusieurs cycles, qui correspondent à l'effet climatique combiné de l'excentricité de l'orbite terrestre et de la précession de l'axe de rotation de la Terre. À partir des cycles d'excentricité de ~100 ka et de précession de ~21 ka, une échelle chronométrique flottante a été construite. Grâce à cette échelle, les différents événements sédimentaires et biologiques de la coupe ont été datés par rapport à la limite Crétacé-Paléogène prise pour référence. La mise en évidence du cycle - réputé très stable - d'excentricité de 405 ka a permis d'une part de confirmer la justesse de l'échelle temps proposée et d'autre part de déterminer la phase de cet important cycle par rapport à l'événement de la limite Crétacé-Paléogène.

En ligne depuis le 21 mai 2012


Article 4 [2012] : Aperçu paléontologique et stratigraphique du Paléogène en Arabie Séoudite orientale, par Nestor J. SANDER.-
Format [HTML] ou [PDF 1.387 KB]
Référence : [CG2012_A04]
DOI : 10.4267/2042/47293
Langue : 

 Résumé :  Les couches du début du Tertiaire en Arabie Séoudite orientale sont, pour la plupart, des dépôts chimiques d'une mer épicontinentale peu profonde. La séquence se divise en trois formations, chacune nettement différenciée par sa lithologie et sa faune. On les a nommées, de bas en haut, les Formations de Umm er Radhuma, Rus et Dammam. Les conditions écologiques sont restées plus ou moins inchangées pendant des périodes considérables. Par conséquent, la faune, surtout constituée par des Foraminifères, a pu s'adapter au milieu, comme le montre la grande prolifération de quelques espèces. De ce fait, les individus de chacune de ces espèces sont très nombreux et montrent une gamme de variations bien plus large que celle rencontrée dans d'autres régions. L'étendue de la variation a été étudiée minutieusement afin de montrer que les définitions des espèces sont souvent bien trop limitées, étant établies à partir d'un nombre trop restreint d'individus. Le grand nombre d'échantillons nous a permis de montrer les lignes d'évolution entre espèces et même de suivre celle des formes aboutissant à un autre genre.

En ligne depuis le 11 mai 2012


Notice nécrologique : Nestor J. SANDER.-
Format [HTML] ou [PDF 424 KB]
Référence : [Nestor_Sander]
DOI : 10.4267/2042/48262
Langue : 

Nestor John SANDER (5 décembre 1914 - 11 février 2012), "Sandy" (littéralement "sableux") pour ses amis, était un livre d'histoires vivant, se décrivant lui-même comme un positiviste. (...) Pour sa première affectation Nestor fut envoyé en Arabia séoudite (...). C'était avant le début de la Deuxième Guerre mondiale et bien avant que ce pays ne soit reconnu comme le plus grand producteur de pétrole au monde. (...) Nestor était aussi l'un des fondateurs des Notebooks on Geology : de nombreux auteurs de langue maternelle autre que l'anglais se souviendront de lui pour sa gentillesse et sa générosité et, par exemple, pour les avoir aidé à perfectionner leurs manuscrits.

En ligne depuis le 11 mars 2012


Article 3 [2012] : Incohérences dans les affinités supposées de l'organisme primitif biominéralisé Cloudina (Ediacaran) avec les annélides : preuves relevant de la structure et du développement ontogénétique, par Olev VINN & Michał ZATOŃ.-
Format [HTML] ou [PDF 1.036 KB]
Référence : [CG2012_A03]
DOI : 10.4267/2042/46095
Langue : 

 Résumé :  Cloudina, un important fossile édiacarien, est considéré comme l'un des premiers organismes biomineralisés. Ses affinités biologiques n'ont pas encore été entièrement élucidées : des relations phylogénétiques avec les annélides et les cnidaires sont habituellement envisagées. Des différences dans la morphologie, l'ultrastructure et la biominéralisation du tube suggèrent que Cloudina ne puisse être étroitement apparentée à aucun squelette d'annélides actuelles, qu'il s'agisse de serpulidés, de sabellidés ou de cirratulidés ; leurs squelettes ne sont pas homologues. Le mode de reproduction asexuée de Cloudina ressemble davantage à celui des cnidaires. De plus, la configuration fermée de la partie initiale (proximale) du tube chez Cloudina est compatible avec l'hypothèse d'un animal de la catégorie des cnidaires.

En ligne depuis le 12 mars 2012


Note brève 1 [2012] : Réparation de la coquille chez Anticalyptraea (Tentaculita) dans le Silurien supérieur (Pridoli) du bouclier balte (Baltica), par Olev VINN.-
Format [HTML] ou [PDF 1.005 KB]
Référence : [CG2012_L01]
DOI : 10.4267/2042/46096
Langue : 

 Résumé :  La réparation de coquilles est habituelle chez Anticalyptraea calyptrata, un vers tentaculitoïde encroûtant du Silurien supérieur (Pridoli) à Saaremaa, Estonie (bouclier balte), et est interprétée ici comme la conséquence d'une prédation qui aurait échoué. A. calyptrata a une fréquence de réparation de la coquille de 29% (individus présentant des cicatrices) pour 17 spécimens. Ceci est probablement une adaptation contre la prédation, c'est-à-dire la présence de parois vésiculaires et très épaisses, présentes dans la morphologie de l'Anticalyptraea du Silurien. L'évolution morphologique et écologique d'Anticalyptraea pourrait donc pour partie avoir été provoquée par la prédation.

En ligne depuis le 12 mars 2012


Article 2 [2012] : Révision des espèces de brachiopodes décrites par A. RISSO, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 674 KB]
Référence : [CG2012_A02]
DOI : 10.4267/2042/45933
Langue : 

 Résumé :  Bien que la collection Risso n'ait pas été retrouvée, la liste de douze espèces actuelles et treize espèces fossiles de brachiopodes recensées et décrites par Risso (1826) dans les environs maritimes et terrestres de Nice mérite révision en prenant en compte les mises en synonymie récentes. En y ajoutant Argyrotheca cistellula signalée en 1920, la liste des espèces actuelles de brachiopodes récoltées en mer Méditerranée est restée la même jusqu'en 1994, date à partir de laquelle elle augmente de deux espèces. Trois des espèces décrites par Risso sous le nom de genre Terebratula lui restent attribuées : Joania cordata, Argyrotheca cuneata, Lacazella mediterranea, elles sont toutes trois l'espèce-type de leur genre. Quant aux espèces fossiles, seules deux ont pu être identifiées, comme synonymes de Terebratula terebratula. Plusieurs fois critiqué, parfois avec trop de sévérité, pour ses travaux sur les Mollusques, auxquels appartenaient aussi à l'époque les Brachiopodes, Risso (1826) comme naturaliste amateur a réalisé un travail parfaitement honorable sur les Brachiopodes, en tout comparable à ceux de la plupart de ses contemporains et successeurs sur ce groupe.

En ligne depuis le 15 février 2012


Article 1 [2012] : Distribution des assemblages de brachiopodes dans l'Oxfordien du centre de la France, par Annick BOULLIER & Rosemarie FILIPPI.-
Format [HTML] ou [PDF 2.123 KB]
Référence : [CG2012_A01]
DOI : 10.4267/2042/45932
Langue : 

 Résumé :  En Berry, province située au centre de la France, les dépôts oxfordiens sont représentés par une succession de formations bien individualisées et datées où les brachiopodes ont été plus particulièrement étudiés. Plusieurs cortèges de brachiopodes ont été mis en évidence pouvant fournir des indications sur les datations des niveaux. Certains ont été reconnus dans des régions plus ou moins éloignées permettant d'établir des corrélations.

En ligne depuis le 15 février 2012


up2  

2011 (vol. 11) 

Article 5 [2011] : Xenobrochus norfolkensis (Brachiopoda: Dyscoliidae), une nouvelle espèce de la Ride de Norfolk, Nouvelle-Calédonie, SW Pacifique, par Maria Aleksandra BITNER.-
Format [HTML] ou [PDF 2.151 KB]
Référence : [CG2011_A05]
DOI : 10.4267/2042/45792
Langue : 

 Résumé :  Le genre Xenobrochus (espèce-type Gryphus africanus Cooper, 1973) a été établi pour des brachiopodes de petite taille, rectimarginés et ayant une boucle courte avec une bande transverse à convexité antérieure. Une nouvelle espèce, Xenobrochus norfolkensis sp. nov., a été identifiée au sein du matériel récolté au cours des campagnes françaises SMIB 8, NORFOLK 1 et NORFOLK 2 dans la Ride de Norfolk (Nouvelle-Calédonie, SW Pacifique). Cette espèce diffère des précédentes par l'absence du processus cardinal et par des plaques cardinales relativement larges. Le genre comporte maintenant neuf espèces ; sa distribution géographique est restreinte à l'Océan Indien et à l'Ouest de l'Océan Pacifique.

En ligne depuis le 31 décembre 2011


Mémoire 2 [2011] : Les ammonites de l'Aptien inférieur (Crétacé inférieur) des Monts Aralar, Bassin basco-cantabrique, Espagne septentrionale, par Seyed Naser RAISOSSADAT.-
Format [HTML] ou [PDF 1.498 KB]
Référence : [CG2011_M02]
DOI : 10.4267/2042/45794
Langue : 

 Résumé :  Le massif d'Aralar, situé dans le nord de l'Espagne, montre sur 983 m d'épaisseur une succession de sédiments d'âge Aptien inférieur. La succession lithologique débute par les lutites, puis les marnes et les calcarénites de la Formation Errenaga, auxquelles succèdent les calcaires micritiques à rudistes de la Formation Sarastarri, et enfin les marnes, puis les lutites et les grès de la Formation Lareo. Basées sur des assemblages d'ammonites, les biozones à Deshayesites oglanlensis, D. weissi, D. deshayesi et Dufrenoyia furcata ont été identifiées. La transition entre la Zone à deshayesi et celle à furcata observée ici est un cas unique dans l'état actuel des connaissances, notamment en raison de la cooccurrence d'ammonites des genres Deshayesites et Dufrenoyia. Ces ammonites sont décrites et les corrélations avec d'autres régions du domaine téthysien sont présentées.

En ligne depuis le 31 décembre 2011


Note brève 6 [2011] : Le sauropode dinosaurien Cetiosaurus OWEN dans le Bathonien (Jurassique Moyen) des Ardennes (NE France) : insulaire, mais pas nain, par Eric BUFFETAUT, Bernard GIBOUT, Isabelle LAUNOIS & Claude DELACROIX.-
Format [HTML] ou [PDF 389 KB]
Référence : [CG2011_L06]
DOI : 10.4267/2042/43897
Langues :  

 Résumé :  Un os chevron provenant d'un calcaire oolithique du Bathonien inférieur des Ardennes (NE de la France) est rapporté au dinosaure sauropode Cetiosaurus Owen, connu précédemment dans le Jurassique moyen d'Angleterre, à cause de son extrémité distale en baguette. C'est le premier indice bien attesté de la présence de Cetiosaurus en France. La présence de restes de Cetiosaurus à la fois dans l'Oxfordshire et dans les Ardennes s'explique par le fait que ces régions étaient situées sur la marge du Massif Londres-Brabant, terre émergée sur laquelle vivaient apparemment des populations de dinosaures. Contrairement au cas d'autres sauropodes dans des environnements insulaires, il n'y a pas de traces de nanisme chez les Cetiosaurus du Massif Londres-Brabant, probablement parce que cette terre émergée était connectée au Bouclier Fenno-Scandien, beaucoup plus vaste.

En ligne depuis le 10 octobre 2011


Note brève 5 [2011] : Évolution de la couche externe, dense et protectrice, du tube de Serpulidés (Polychètes, Annélides), par Olev VINN & Elena K. KUPRIYANOVA.-
Format [HTML] ou [PDF 1.145 KB]
Référence : [CG2011_L05]
DOI : 10.4267/2042/43896
Langue : 

 Résumé :  Alors que les parois de la plupart des tubes de Serpulidés sont homogènes, les tubes de quelques espèces peuvent présenter jusqu'à quatre couches à ultrastructures variées. Quelques-unes de ces couches sont constituées de gros cristaux compacts et d'autres de fins cristaux épars. Chez presque toutes les espèces étudiées ayant un tube stratifié (16 sur 17), la couche compacte se situe dans la partie externe de la paroi minéralisée du tube ; quant à celle(s) constituée(s) de cristaux fins et présentant un agencement relativement lâche, elle(s) se trouve(nt) dans la partie interne de la paroi. Deux espèces présentent des parois transparentes constituées de cristaux compacts. Les tubes de Serpulidés fossiles à couches externes compactes ("dense outer layers", DOL) sont connus dès le Crétacé supérieur avec Pentaditrupa subtorquata, et à l'Éocène avec, par exemple, Pyrgopolon cf. mellevillei et Rotularia spirulaea. Cette ultrastructure, DOL, donne un aspect lisse et brillant, caractéristique, à la surface du tube et pourrait résulter d'une adaptation pour contrer la prédation par les Gastéropodes perforants et pour retarder la dissolution de la paroi minéralisée dans des eaux sous-saturées en carbonate de calcium.

En ligne depuis le 10 octobre 2011


Note brève 4 [2011] : Ammonites aptiennes d'Abou Dabi (Émirats Arabes Unis), par Robert BUSNARDO & Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 2.150 KB]
Référence : [CG2011_L04]
DOI : 10.4267/2042/43895
Langues :  

 Résumé :  La détermination d'une vingtaine de fragments d'ammonites extraites de forages pétroliers effectués au large de l'émirat d'Abou Dhabi fait apparaître la présence de six genres aptiens : Cheloniceras, Epicheloniceras, Gargasiceras, Colombiceras, Pseudohaploceras et Macroscaphites. Ils sont attribués au Gargasien (Zone à Furcata et Zone à Martini). Ils fixent ainsi, respectivement pour partie et en totalité, l'âge des séries traversées, le Shu'aiba (plus précisément son HST) et le Bab.

En ligne depuis le 10 octobre 2011


Note brève 3 [2011] : Origine et diagénèse des clinopyroxènes dans les bassins de la Loire et de la Seine (France) à partir de leur analyse morphoscopique et colorimétrique, par Robert ÉTIENNE & Jean-Pierre LARUE.-
Format [HTML] ou [PDF 439 KB]
Référence : [CG2011_L03]
DOI : 10.4267/2042/43894
Langue : 

 Résumé :  L'analyse morphoscopique et colorimétrique des clinopyroxènes contenus dans les alluvions et les formations superficielles de la vallée de la Loire moyenne, du Gâtinais et de la Beauce montre qu'une part notable de ces minéraux provient de retombées volcaniques récentes. Les autres CPX, soit après leur mise en place dans les alluvions, soit lors de leur recyclage dans les colluvions, subissent une altération qui progresse avec l'ancienneté du dépôt. Ainsi, les CPX bruns évoluent vers des tonalités intermédiaires ou affaiblies, entre le vert et le brun, par altération périphérique. L'existence d'une paléo-Loire-Seine quaternaire apparaît très improbable car les CPX trouvés dans le bassin de la Seine proviennent, soit du remaniement des dépôts solognots, soit de retombées volcaniques récentes.

En ligne depuis le 10 octobre 2011


Note brève 2 [2011] : Base d'identification assistée par ordinateur des genres d'archéocyathes disponible en ligne, par Adeline KERNER, Régine VIGNES LEBBE & Françoise DEBRENNE.-
Format [HTML] ou [PDF 965 KB]
Référence : [CG2011_L02]
DOI : 10.4267/2042/42329
Langue : 

 Résumé :  Les archéocyathes sont un groupe-clé dans différents domaines de l'histoire de la Vie et de la Terre: ils représentent les plus anciennes éponges à squelette calcifié, ils sont les premiers métazoaires constructeurs de récifs, en consortium avec des calcimicrobes, ils ont été les fossiles caractéristiques des biozonations du premier étage pré-trilobitique du Cambrien, le Tommotiené Pour faciliter l'accès à leur identification il a paru nécessaire de proposer l'outil qui manquait jusqu'à présent. Une base de connaissances en anglais, réalisée à l'aide du logiciel XPER2 est aujourd'hui mise en ligne gratuitement. Elle comprend les 307 genres considérés actuellement valides et contient un module d'identification utilisant 120 descripteurs (85 morphologiques et ontogénétiques, 8 stratigraphiques et géographiques et 27 taxonomiques) et des fiches descriptives détaillées avec les photos des spécimens-types pour chaque genre.

En ligne depuis le 5 juillet 2011


Article 4 [2011] : Un gisement d'ostracodes non-marins dans l'Éocène inférieur du Djebel Amour, Atlas saharien central, Algérie : taxonomie, paléoécologie et paléobiogéographie, par Fateh MEBROUK, Jean-Paul COLIN & Fatima HENNACHE.-
Format [HTML] ou [PDF 1.866 KB]
Référence : [CG2011_A04]
DOI : 10.4267/2042/42328
Langue : 

 Résumé :  Un gisement bien daté par une riche microflore de charophytes caractéristique de la zone à Peckichara disermas, de l'Éocène inférieur (Yprésien inférieur = Sparnacien = Ilerdien) a livré une intéressante association d'ostracodes non-marins dans le Djebel Amour, Atlas Saharien occidental, en Algérie. Cette faune est caractérisée par la dominance du genre Neocyprideis avec l'espèce nouvelle Neocyprideis meguerchiensis nov. sp. et la présence occasionnelle des genres Hemicyprideis, Perissocytheridea (P. algeriensis nov. sp.) et Limnocythere. Il s'agit de la seconde découverte du genre Neocyprideis dans le Paléogène du continent africain, la première étant dans l'Éocène inférieur du Sénégal. Les Neocyprideis sont représentés à 75 % par des formes lisses, normalement calcifiées, à 20 % par des individus réticulés et tuberculés et à 5 % par des spécimens uniquement réticulés. Ce polymorphisme suggère une saisonnalité marquée avec une salinité variable. La dominance des morphes lisses bien calcifiés indique un milieu avec un équilibre entre le Ca++ et le Mg++, les morphes réticulés caractérisant un milieu plus riche en Mg++. La présence de forme tuberculées-réticulées suggère des apports saisonniers organo-siliceux continentaux et une salinité pouvant temporairement atteindre des valeurs inférieures ou égales à 5 psu.

En ligne depuis le 5 juillet 2011


Article 3 [2011] : Distribution des ostracodes dans les sédiments de subsurface de la Sebkha El-Guettiate (Skhira, golfe de Gabès). Intérêt pour la reconstitution des paléo-environnements de l'Holocène, par Chahira ZAÎBI, Fekri KAMOUN, Pierre CARBONEL & Mabrouk MONTACER.-
Format [HTML] ou [PDF 1.598 KB]
Référence : [CG2011_A03]
DOI : 10.4267/2042/42327
Langue : 

 Résumé :  L'étude quantitative et qualitative des ostracodes des carottes SG1 et BSC2, prélevées au niveau de la Sebkha El-Guettiate de Skhira (Sud - Est Tunisien), nous a permis de reconnaître les trois associations suivantes : (1) association de milieu marin s.l. composée de Aurila prasina Barbieto-Gonzalez, 1971, Cushmanidea elongata (Brady, 1868), Urocythereis oblonga (Brady, 1866), U. favosa (Roemer, 1838) (marin côtier), Basselerites berchoni (Brady, 1869), Semicytherura incongruens (G.W. Müller, 1894), S. paradoxa (G.W. Müller, 1894), S. sella (Sars, 1866), S. ruggierii (Pucci, 1955), Carinocythereis carinata (Roemer, 1838) et Paracytheridea depressa (G.W. Müller, 1894) (marin ouvert) ; (2) association de milieu lagunaire, à salinité variable, constituée, de Xestoleberis aurantia (Baird, 1838), Leptocythere fabaeformis (G.W. Müller, 1894) et Cytherois fischeri (Sars, 1866), (3) association de milieu saumâtre estuarien où se développent Cyprideis torosa (Jones, 1850) et Loxoconcha elliptica Brady, 1868. Ces associations révèlent les caractéristiques des paléo-environnements qui se sont succédés, au cours de l'Holocène supérieur, à l'emplacement de la Sebkha El-Guettiate. Trois phases peuvent être reconnues : i) la première phase à caractère lagunaire estuarien dominant (6595 ± 120 à 6055 ± 30 ans B.P.) comprend un environnement lagunaire ouvert riche en ostracodes marins dominants évoluant brutalement vers un environnement lagunaire estuarien. Ce dernier est caractérisé par un évènement de haute énergie, vers 6595 ± 120 ans B.P., révélé par des apports détritiques riches en galets, synchrones à l'enrichissement des ostracodes saumâtres. Ensuite, une lagune s'installe vers 6055 ± 30 ans B.P. permettant le développement des ostracodes principalement saumâtres dominants mais aussi lagunaires. ii) la phase suivante (6055 ± 120 à 5150 ± 50 ans B.P.) se distingue par la réapparition des taxons marins associés aux espèces lagunaires et saumâtres traduisant une lagune estuarienne largement ouverte soumise à l'influence des courants de dérive littorale. Ces courants, en édifiant des cordons littoraux, ont entraîné la fermeture du milieu et la fin de la dominance des ostracodes saumâtres. iii) la dernière phase (5150 ± 50 ans B.P. à l'actuel) comprend un milieu caractérisé par la richesse des taxons lagunaires évoluant vers un milieu laguno-saumâtre recevant le dépôt de washover suite à un événement climatique extrême. La lagune, de plus en plus fermée, évoluera progressivement vers la sebkha actuelle.

En ligne depuis le 5 juillet 2011


Mémoire 1 [2011] : Les "Marnes à theoi" de Pamproux (Deux-Sèvres, France), Sous-Zone à Antecedens (Oxfordien moyen, Zone à Plicatilis) : diversité des faunes et découverte de nouvelles espèces d'ammonites, par Philippe QUEREILHAC & Yvon GUINOT.-
Format [HTML] ou [PDF 3.154 KB]
Référence : [CG2011_M01]
DOI : 10.4267/2042/42331
Langue : 

 Résumé :  Deux coupes effectuées à Doux et Pamproux dans le département des Deux-Sèvres (Poitou, France) ont mis à jour la base de l'Oxfordien moyen (Zone à Plicatilis). Seule la coupe de Pamproux (située sur le site de l'usine Pampr'oeuf), dont la Zone à Plicatilis n'est représentée que par la Sous-Zone à Antecedens, est étudiée dans le détail. Les collectes ont été effectuées in situ et dans les déblais constitués uniquement de marnes attribuées à la Sous-Zone à Antecedens. Le lavage des sédiments a permis de collecter un très grand nombre de fossiles très diversifiés et de tailles extrêmement réduites. C'est ainsi que furent découverts un grand nombre d'individus appartenant à deux nouvelles espèces de Taramelliceratinae, ainsi que deux nouvelles espèces de "Glochiceras", de taille adulte bien différentes, ressemblant à s'y méprendre à Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (von Buch, 1831) morphe subclausum [m] Oppel, 1863. La sous-famille des Taramelliceratinae est la faune ammonitique dominante.

En ligne depuis le 5 juillet 2011


Article 2 [2011] : Difficultés de datation des niveaux marins pléistocènes à l'aide de coquilles de mollusques fossiles : cas du niveau ouljien sur la côte du Haut Atlas au Maroc, par Abdelmajid Choukri, Oum-Keltoum HaKam & Jean-Louis Reyss.-
Format [HTML] ou [PDF 2.196 KB]
Référence : [CG2011_A02]
DOI : 10.4267/2042/39245
Langue : 

 Résumé :  Afin de comprendre la difficulté de datation des niveaux marins à l'aide des échantillons de coquilles de mollusques et d'essayer d'établir des outils méthodologiques pouvant aider à juger de la validité d'un âge 230Th /234U, nous confrontons 80 analyses radiochimiques d'échantillons de coquilles de mollusques prélevés dans des plages marines fossiles situées entre 4 et 8 m par rapport au niveau de l'eau actuel. les niveaux où ont été faits les prélèvements, analogues à ceux de la côte égyptienne de la Mer Rouge, sont sensés appartenir au stade climatique 5e daté à 122 ka environ. On note que les âges obtenus sont souvent rajeunis indépendamment du site, du taux de calcite, de la teneur en uranium et du rapport 234U/238U.
Contrairement aux échantillons de coraux, le critère minéralogique ne peut pas être utilisé pour choisir les échantillons non recristallisés, certaines coquilles de mollusques actuelles sont en aragonite, d'autres sont en calcite et d'autres contiennent les deux formes sans que les rapports de proportion en soient encore bien connus. Devant cette situation, nous avons multiplié les analyses sur des échantillons de coquilles de mollusques appartenant à plusieurs espèces prélevés aux mêmes endroits afin de comprendre le scénario de rajeunissement des âges et d'essayer d'établir éventuellement des critères méthodologiques pouvant nous renseigner sur la validité de l'âge calculé. Des scénarios sur le mode d'incorporation de l'uranium et son rôle dans le rajeunissement de l'âge ont été également imaginés et discutés.

En ligne depuis le 27 avril 2011


Discussion sur l'Article CG2010_A01 [2011] : Discussion sur : Le problème de l'identité de "Crioceras" barremense KILIAN, 1895 (Ancyloceratida, Barrémien supérieur), et ses possibles solutions, par D. BERT et alii (CG2010_A01) [Titre alternatif : Le statut nomenclatural et la compréhension du genre Barrancyloceras VERMEULEN, 2000, et de son espèce-type], par Jean VERMEULEN.-
Format [HTML] ou [PDF 165 KB]
Référence : [CG2010_A01R]
DOI : 10.4267/2042/39244
Langue : 

 Résumé :  Ce travail est une réponse au travail de Bert et alii (2010) qui ont discuté la validité du genre Barrancyloceras et de son espèce-type. Les réponses et précisions apportées ici concernent :

  • le statut nomenclatural de Barrancyloceras barremense Kilian, 1895 ;
  • le statut nomenclatural du genre Barrancyloceras Vermeulen, 2000 ;
  • la compréhension de l'espèce Barrancyloceras barremense (Kilian, 1895) ;
  • la valeur, en tant qu'espèces-index de sous-zone, de Barrancyloceras barremense et de B. alpinum.

En ligne depuis le 27 avril 2011


Note brève 1 [2011] : Le rôle d'un revêtement organique interne dans la biominéralisation de tubes de serpulidés, par Olev VINN.-
Format [HTML] ou [PDF 795 KB]
Référence : [CG2011_L01]
DOI : 10.4267/2042/38798
Langue : 

 Résumé :  La plupart des ultrastructures biominéralisées observées au contact du revêtement organique interne du tube des serpulidés ne présentent pas d'indices de croissance directionnelle. Cependant des structures sphérolitiques prismatiques observées sur la face interne du tube de formes modernes telles que Crucigera websteri, C. zygophora, Floriprotis sabiuraensis et Pyrgopolon ctenactis indiquent que cette structuration s'accroît en direction de la couche organique interne et aussi vers la lumière du tube. Cette direction de croissance s'observe également chez un Hydroides sp. du Miocène d'Autriche. Elle est contraire à celle qu'on attendrait dans l'hypothèse où le revêtement organique interne ne jouerait que le rôle de simple support dans la biominéralisation du tube en CaCO3.

En ligne depuis le 15 mars 2011


Article 1 [2011] : L'horizon à Dichotomusé: proposition d'une nouvelle unité biochronologique de la zone à Giraudi du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, et considérations sur le genre Imerites Rouchadzé (Ammonitina, Gassendiceratinae), par Didier BERT, Gérard DELANOY & Stéphane BERSAC.-
Format [HTML] ou [PDF 786 KB]
Référence : [CG2011_A01]
DOI : 10.4267/2042/36091
Langue : 

 Résumé :  Les récentes révisions du genre Imerites Rouchadzé permettent à présent d'introduire un nouvel horizon biochronologique afin de mieux définir la limite inférieure de la Zone à Giraudi : l'horizon à Dichotomus. Par l'application du concept de la zone d'intervalle, l'utilisation de cet horizon permet de conserver la limite inférieur actuelle de la zone à Giraudi telle qu'elle a été acceptée par les auteurs, et ainsi de contribuer à la stabilisation du schéma zonal du Barrémien. Cette stabilisation est aussi renforcée par l'abandon de l'usage de "Crioceras" cristatus d'Orbigny (nomen dubium) qui ne devrait pas être utilisé comme espèce indice au détriment de Imerites giraudi (Kilian). La classification, l'origine et la variabilité intraspécifique du genre Imerites Rouchadzé sont aussi discutées.

En ligne depuis le 17 janvier 2011


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2010 (vol. 10) 

Article 9 [2010] : Les faunes et les palynomorphes du Dévonien inférieur du Synclinal de Dornes (Zone Centre-Ibérique, Portugal) : signification stratigraphique et paléogéographique, par Rémy GOURVENNEC, José Manuel PIéARRA, Yves PLUSQUELLEC, Zélia PEREIRA, José Tomás OLIVEIRA & Michel ROBARDET.-
Format [HTML] ou [PDF 2.012 KB]
Référence : [CG2010_A09]
DOI: 10.4267/2042/35627
Langue : 

 Résumé :  Dans le Synclinal de Dornes, sud de la Zone Centre-Ibérique, Portugal, le sommet de la Formation de Serra do Luação, était jusqu'à présent attribué au Pridoli-Lochkovien? par sa position relative sous la Formation de Dornes, mieux calée stratigraphiquement et d'âge Praguien. De nouveaux arguments paléontologiques concernant les faunes benthiques et les palynomorphes viennent confirmer que le sommet de la Formation de Serra do Luação appartient bien au Lochkovien, les derniers mètres représentant un Lochkovien supérieur fortement condensé. La transition entre les formations de Serra do Luação et de Dornes ainsi que leur position lithostratigraphique sont désormais éclaircies : les alternances silico-clastiques appartiennent bien à la Formation de Serra do Luação tandis que les niveaux calcaires appartiennent à la Formation de Dornès. Les faunes benthiques récoltées indiquent d'évidentes affinités Nord-Gondwaniennes.

En ligne depuis le 31 décembre 2010


Article 8 [2010] : Systématique, phylogénie et homéomorphie des Engonoceratidae Hyatt, 1900 (Ammonoidea, Crétacé) et révision de Engonoceras duboisi Latil, 1989, par László BUJTOR.-
Format [HTML] ou [PDF 22.457 KB]
Référence : [CG2010_A08]
DOI: 10.4267/2042/35626
Langue : 

 Résumé :  Les Enganoceratidae apparaissent à l'Albien basal (ou peut-être dès l'Aptien terminal) dans les séries de plates-formes carbonatées de la marge sud de la province méditerranéenne du domaine téthysien. Leur efficacité évolutive leur permet de coloniser rapidement l'ensemble du domaine téthysien et même au delà comme le montre la présence de groupes endémiques dans le Bassin Péruvien et dans la mer intérieure occidentale des États-Unis. Plus tard, le groupe élargira encore plus son aire de distribution en envahissant certaines régions du domaine boréal (mer de Mowry, Canada). Les Enganoceratidae semblent avoir eu un mode de vie nectoplanctonique, épipélagique et sténohalin au sein de mers chaudes peu à très peu profondes (rivages, lagons), dont la fréquence a favorisé leur évolution. Ce groupe, dont l'origine est obscure, est bien individualisé. Il comprend neuf genres et une centaine d'espèces. Leur apparition semble avoir été provoquée par la crise anoxique OAE 1b et leur rapide expansion favorisée par l'extension progressive des mers chaudes et épicontinentales qui accompagne la montée des eaux du milieu du Crétacé. Le déclin des Enganoceratidae semble lié à l'accélération de la montée des mers qui caractérise la fin du Cénomanien, sans doute par modification substantielle de leurs habitats peu profonds. Ce groupe est considéré comme un colonisateur efficace et un bon indicateur de milieux de faible profondeur en ambiance transgressive.
À partir de nouvelles études stratigraphiques et structurales, il est proposé une révision de l'espèce Engonoceras duboisi qui doit être rattachée au genre Parengonoceras. Par ailleurs, il est mis en évidence que le fait de présenter des sutures simplifiées de type Cératite et une coquille lancéolée à oxycône comprimé est symptomatique d'ammonites adaptées à des milieux marins peu profonds. Ce modèle est, en effet, répété trois fois au long de l'évolution des Ammonoïdes mésozoïques.

En ligne depuis le 24 décembre 2010


Note brève 4 [2010] : Premières grandes traces de perforation découvertes dans un fond durci d'âge Floien-Dapingien (à la transition de l'Ordovicien inférieur-moyen) dans le NE de l'Estonie (Baltique), par Olev VINN & Mark A. WILSON.-
Format [HTML] ou [PDF 330 KB]
Référence : [CG2010_L04]
DOI: 10.4267/2042/35594
Langue : 

 Résumé :  De grandes perforations cylindriques ou légèrement renflées, en forme d'amphore, ont été découvertes dans le fond durci qui sépare l'Ordovicien inférieur de l'Ordovicien moyen. Ces perforations recoupent de gros bioclastes dont des débris de trilobites (du genre Megistaspis). Elles ne peuvent être rattachées avec certitude à aucun ichnotaxon connu. Par conséquent la diversité des perforations primitives est certainement plus importante que ce qui était jusqu'à présent admis.

En ligne depuis le 14 décembre 2010


Note brève 3 [2010] : Phoronida fossiles et leurs ichnotaxons induits, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 779 KB]
Référence : [CG2010_L03]
DOI: 10.4267/2042/35531
Langue : 

 Résumé :  Divers ichnofossiles signalés dans des substrats durs ont été interprétés comme correspondant à des traces de phoronidiens. Leurs descriptions sont brièvement discutées, notamment des interprétations de Diorygma et de Eodiorygma. Découverte perforante dans des coquilles de brachiopodes, Diorygma montre une structure incompatible avec la morphologie et de l'anatomie des phoronidiens. Les critères de discrimination entre les tubes et les perforations des phoronidiens avec ceux d'autres organismes semblables sont très difficiles, voire impossibles, à établir, notamment en l'absence de preuve démontrant qu'il s'agit bien d'une action liée à la présence de phoronidiens.

En ligne depuis le 30 novembre 2010


Article 7 [2010] : L'évolution des peuplements d'ammonites au cours de l'Oxfordien inférieur (Zone à Mariae et Zone à Cordatum) du Jura (Est de la France), par Rémi JARDAT.-
Format [HTML] ou [PDF 2.174 KB]
Référence : [CG2010_A07]
DOI: 10.4267/2042/35492
Langue : 

 Résumé :  L'étude de plus de 40 coupes entaillant les "marnes à Creniceras renggeri" du Jura français (Oxfordien inférieur) a permis :

  • un découpage biochronostratigraphique fin, soit 16 peuplements successifs, stables à l'échelle de tout le secteur géographique étudié ;
  • la corrélation de ces peuplements avec la zonation adoptée par le Groupe Français d'Étude du Jurassique ainsi qu'avec les séries du sud de l'Angleterre (Weymouth) et de la Pologne (région de Cracovie) ;
  • une approche autécologique et synécologique des faunes du Jura ;
  • leur interprétation en termes de paléoprofondeur et de stratigraphie séquentielle.

Les principaux résultats obtenus sont :

  • l'individualisation de la Sous-zone à Costicardia ;
  • la validation de la subdivision de la Zone à Mariae proposée par Fortwengler et Marchand (1994), mettant notamment en évidence un horizon à woodhamense surmontant un horizon à scarburgense ;
  • la subdivision de l'horizon à woodhamense en deux unités : l'une à woodhamense s. s. surmontée d'une autre unité où abonde la var. woodhamense normandiana (Spath) ;
  • la mise en évidence d'une corrélation entre des unités tectoniques de part et d'autre de l'accident de Salins et certaines caractéristiques des peuplements d'ammonites ;
  • l'identification de cinq épisodes d'évolution régionale de la paléoprofondeur pour l'ensemble du Jura qui pourraient être interprétées comme des unités séquentielles : un épisode d'approfondissement entre l'horizon à scarburgense et l'horizon à praemartini inclus, une stabilisation du niveau marin pendant l'horizon à alphacordatum, une légère tendance régressive au cours de l'horizon à praecordatum, une nouvelle stabililisation depuis la Sous-zone à Bukowskii jusqu'à la Sous-zone à Costicardia, et une nouvelle inversion de tendance au cours de la Sous-zone à Cordatum.

En ligne depuis le 22 novembre 2010


Article 6 [2010] : Répartition biostratigraphique des orbitolinidés dans la biozonation à ammonites (plate-forme urgonienne du Sud-Est de la France). Partie 1 : Hauterivien supérieur - Barrémien basal, par Bernard CLAVEL, Robert BUSNARDO, Jean CHAROLLAIS, Marc André CONRAD & Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 34.646 KB]
Référence : [CG2010_A06]
DOI: 10.4267/2042/33369
Langue : 

 Résumé :  Une répartition biostratigraphique des orbitolinidés calée sur la biozonation à ammonites a été établie pour l'Hauterivien supérieur et le Barrémien inférieur pro parte du SE e la France. Elle est basée sur l'étude de huit coupes de terrain relevées dans le SE de la France, qui ont livré des orbitolinidés, encadrés ou surmontés par des faciès à ammonites associées parfois à des échinides et des dasycladales significatifs sur le plan biostratigraphique. Il est établi à cette occasion que trois espèces d'orbitolinidés caractérisent l'Hauterivien supérieur : il s'agit de Praedictyorbitolina busnardoi, Paleodictyoconus beckerae et Valserina primitiva.

En ligne depuis le 27 août 2010


Article 5 [2010] : Algues dasycladales du Barrémien-Aptien,  nouvelles ou révisées, de la Formation Tirgan dans le Kopet Dagh, NE Iran, par Morteza TAHERPOUR KHALIL ABAD, Marc André CONRAD, Ali Asghar ARYAEI Aryaei & Ali Reza ASHOURI.-
Format [HTML] ou [PDF 6.670 KB]
Référence : [CG2010_A05]
DOI: 10.4267/2042/33368
Langue : 

 Résumé :  Des relevés détaillés entrepris près d'Arkan, dans la region de Bojnurd, au Kopet Dagh, montrent la présence de plus de 25 espèces de Dasycladales dans les calcaires de la Formation de Tirgan. En grande partie, ces algues sont déjà connues en Europe, dans l'Hauterivien supérieur, le Barrémien et l'Aptien des domaines Nord- et Sud-Téthysiens. Grâce à elles, la partie inférieure de la coupe d'Arkan peut être datée du Barrémien, sans pour autant exclure l'Hauterivien supérieur. Un nouveau taxon, sans doute endospore, est décrit sur la base d'une seule section. Deux espèces, Clypeina ? sp. 1 et Rajkaella ? sp. 1, sont décrites de manière informelle. Enfin, une espèce bien connue, Montiella ? elitzae, est particulièrement abondante. Peut-être s'agit-il d'un synonyme récent de Turkmenaria adducta Maslov, provenant également du Barrémien de la même région. Ici, l'espèce fait l'objet d'une description plus détaillée, fondée en particulier sur un spécimen complet permettant de mettre en question l'interprétation taxonomique proposée jusqu'ici.

En ligne depuis le 27 août 2010


Article 4 [2010] : L'Abiod d'Ellès (Tunisie)é: stratigraphies, limite Campanien-Maastrichtien et corrélation, par Francis ROBASZYNSKI & Moncef MZOUGHI.-
Format [HTML] ou [PDF 5.932 KB]
Référence : [CG2010_A04]
DOI: 10.4267/2042/33367
Langue :  

 Résumé :  [La Formation Abiod à Ellès (Tunisie)é: composition lithologique tripartite, biohorizons de globotruncanidés et d'ammonites, durée, position de la limite Campanien-Maastrichtien, corrélation avec Kalaat Senan et le stratotype de Tercis (France)]
En Tunisie centre-nord, près d'Ellès, l'oued Ed Dam expose un enregistrement sédimentaire quasi continu de la Formation Abiod encadrée par la Formation Kef au-dessous et la Formation El Haria au-dessus. Cette Formation Abiod, tripartite, a été étudiée pour servir de référence litho-biostratigraphique régionale sur la bordure sud-est du Sillon tunisien où elle atteint près de 286 m. Le contenu en foraminifères planctoniques d'une série d'échantillons est reporté sur un tableau de distribution et soutient une division en 6 biozones micropaléontologiques. Les positions des ammonites récoltées sont repérées par rapport à la succession lithologique. Plusieurs biohorizons sont décrits qui correspondent aux premières et dernières présences de foraminifères, par exemple de Radotruncana calcarata, et aux émergences des marqueurs de zones comme Globotruncana ventricosa, Gansserina gansseri et Contusotruncana contusa ainsi que les premières et/ou les dernières présences de plusieurs ammonites marqueurs comme Nostoceras (Bostrychoceras) polyplocum, Pseudokossmaticeras brandti et Nostoceras (Nostoceras) hyatti.
L'un des points d'ancrage de la succession stratigraphique étant la limite Campanien-Maastrichtien (Cp-Ma), on définira la position de cette ligne-temps à Ellès par comparaison avec la coupe de Kalaat Senan et celle du stratotype international de Tercis (France) ratifiée par l'Union internationale des sciences géologiques.
À Kalaat Senan, la limite Cp-Ma est placée au tiers inférieur de la barre supérieure de l'Abiod ou Membre Ncham, au sommet de la Zone à N. (N.) hyatti, contenant P. brandti, ammonites de la partie supérieure du Campanien, et à l'apparition de Nostoceras magdadiae, ammonite de la partie inférieure du Maastrichtien. À Ellès, plusieurs de ces marqueurs ont été retrouvés comme aussi les zones de foraminifères planctoniques à Radotruncana calcarata, à Globotruncana falsostuarti, à Gansserina gansseri et à Contusotruncana contusa.
En utilisant l'outil cyclostratigraphique, la durée des diverses unités lithologiques et celle de quelques zones paléontologiques sont précisées : la durée totale de dépôt de la Formation Abiod à Ellès est mesurée à 13,2 Ma, celle de la Zone à R. calcarata à 0,79 Ma et celle de la Zone à N. (B.) polyplocum à 0,97 Ma. Une limitation du Campanien supérieur à la base de la Zone d'ammonite à N. (Bostrychoceras) polyplocum est proposée.
La position de la limite Cp-Ma proposée par Li et alii en 1999 au sommet d'une série de bancs calcaires dans la Formation El Haria est discutée.

En ligne depuis le 27 août 2010


Article 3 [2010] : Bucurella, un nouveau genre de Thyrsoporelleae (algues dasycladales fossiles), par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 2.462 KB]
Référence : [CG2010_A03]
DOI: 10.4267/2042/32425
Langue : 

 Résumé :  Macroporella espichelensis Deloffre et Ramalho, 1971, une espèce connue exclusivement au Jurassique terminal, est choisie comme espèce-type de Bucurella nov. gen. Ce dernier est caractérisé par l'existence de verticilles portant trois rameaux larges et épais (fertiles) chacun. Ces rameaux sont divisés selon la formule 1 F : 3 F : (3x2) F : (3x2x2) F = (1 : 3 : 6 : 12) ; c'est-à-dire que la ramification d'ordre I donne naissance à trois ramifications d'ordre II qui vont elles-mêmes se diviser dichotomiquement en ramifications d'ordre III et elles-mêmes en ramifications d'ordre IV. Le nouveau genre, tout comme Zergabriella qui en est issu, est rattaché à la tribu des Thyrsoporelleae.

En ligne depuis le 31 mai 2010


Article 2 [2010] : Traces de volcanisme explosif dans le Campanien pyrénéen aux alentours du stratotype de limite Campanien-Maastrichtien à Tercis (SO France, N Espagne). Repérage biostratigraphique avec une étude particulière du foraminifère Radotruncana calcarata, par Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF 6.809 KB]
Référence : [CG2010_A02]
DOI: 10.4267/2042/32424
Langue : 

 Résumé :  Les traces d'un événement volcanique explosif ont été recherchées dans des affleurements campaniens de faciès plate-forme et de faciès flysch dans le domaine ouest-pyrénéen : Sud-Ouest de la France et Nord de l'Espagne. Le repérage stratigraphique de cet événement a nécessité une étude micropaléontologique préalable qui a été productive dans cinq sections principales illustrées ici : Tercis, Peyrata, Rébénacq, Lasseube, Zumaya ainsi que dans trois autres affleurements situés près d'Orthez, de Pau, et en Navarre espagnole. La dissociation acétolytique des carbonates indurés du faciès de plate-forme (Tercis, Peyrata, Navarre espagnole) a permis de compléter les connaissances antérieures acquises notamment sur les niveaux de marnes du stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien de Tercis. Dans ce dernier site, des spécimens dégagés de marqueurs biostratigraphiques ont été obtenus pour la première fois. La rareté du foraminifère Radotruncana calcarata n'est pas propre à l'espèce mais à la rareté générale des tests de foraminifères planctoniques dans le faciès de plate-forme du Bassin Aturien. La variété des microproblematica est confirmée avec l'illustration de 2 nouvelles formes, l'une informellement nommée "microsphère ananas" et l'autre Velafer ovatus nov. gen., nov. sp. ; à Tercis, près de 70 espèces sont actuellement distinguées dont 1 seule était décrite avant nos travaux. Ces microproblematica permettent un repérage temporel relatif aussi précis que celui dérivé des foraminifères planctoniques. Les traces majeures d'un épisode volcanique éruptif connues à Tercis sont situées dans la zone d'existence de Rd. calcarata, immédiatement au-dessus de la disparition de Tubellus hunzikeri, de l'apparition de Lucernellus aubouini et de celle de Aquilegiella varia, trois microproblematica de distribution restreinte dans la série de Tercis. Les mêmes observations ont été faites dans la section voisine de Peyrata. Les sections du faciès flysch ont livré sans difficulté le foraminifère Rd. calcarata mais les microproblematica sont absents. La durée d'existence du marqueur Rd. calcarata est évaluée à 0,80 ± 0,05 Ma.

Toutes les sections atteignant la limite Campanien-Maastrichtien ont livré des Contusotruncana (foraminifère) dont les caractéristiques sont celles des spécimens rapprochés de ou attribués à C. contusa à Tercis ; ce taxon, différent, de la forme-type, est illustré de nouveau afin de permettre des comparaisons en milieu océanique. Ces nouvelles études renforcent le bien-fondé du choix de la Grande Carrière à Tercis comme stratotype de limite en précisant la chronologie des événements campaniens et son potentiel de corrélation régional et mondial grâce à la diversité de son enregistrement biologique qui témoigne de l'ampleur de la biodiversité au Crétacé supérieur.

La caractérisation de l'épisode volcanique a été complétée à Tercis par la découverte de sphérules siliceuses légèrement calco-sodiques, avec des traces de magnésium, aluminium et potassium. Dans le stratotype et les sections voisines, l'activité volcanique a été décelée, en outre, par la présence de kaolinite dans la fraction argileuse et de cristaux de minéraux pyroclastiques : sanidine, biotite, zircon, apatite. Dans les niveaux contemporains du bassin du flysch, l'épisode volcanique est plus difficilement caractérisé par la présence de paillettes de biotite de faciès pyroclastique et de cristaux de zircon automorphes ainsi que, plus rarement, d'apatite automorphe. L'interprétation de ces observations nouvelles pose problème : soit les Pyrénées ont été le siège d'une activité volcanique explosive semblable à celle provoquée par un phénomène de subduction, soit les éléments pyroclastiques ont été apportés par voie aérienne d'une distance de plusieurs milliers de km.

En ligne depuis le 31 mai 2010


Note brève 2 [2010] : Restes d'hadrosaure dans le Crétacé terminal marin de Larcan (Petites Pyrénées, Haute-Garonne, France), par Michel BILOTTE, Yves LAURENT & Dominique TÉODORI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.166 KB]
Référence : [CG2010_L02]
DOI: 10.4267/2042/32428
Langues :  

 Résumé :  La découverte de deux fragments d'hadrosaure (maxillaire et carré) dans des sédiments marins de la fin du Crétacé (Maastrichtien terminal) est relatée. Si ce type de taphocoenose n'est pas exceptionnel pour des organismes continentaux, sa situation à environ 1 m sous la zone à iridium de la limite K/T méritait d'être soulignée. Cette présentation permet en outre de faire le point sur des données bio et chronostratigraphiques récemment formulées dans cette région.

En ligne depuis le 31 mai 2010


Article 1 [2010] : Le problème de l'identité de "Crioceras" barremense Kilian, 1895 (Ancyloceratida, Barrémien supérieur), et ses possibles solutions, par Didier BERT, Robert BUSNARDO, Gérard DELANOY & Stéphane BERSAC.-
Format [HTML] ou [PDF 1.983 KB]
Référence : [CG2010_A01]
DOI: 10.4267/2042/32967
Langue : 

 Résumé :  Dans le cadre de la révision des Hemihoplitidae, l'étude de "Crioceras" barremense Kilian a été entreprise. Cette espèce a été considérée comme "classique" et utilisée comme indice pour une sous-zone du Barrémien supérieur, et cela pose un certain nombre de problèmes. Son spécimen-type est un fragment qui provient du Tyrol et qui a été décrit et illustré par Uhlig sous Crioceras sp. ind. aff. roemeri Uhlig. Ce spécimen n'a pas été retrouvé et aucun topotype n'a pu être collecté. Notre étude a révélé qu'il existe un écart biostratigraphique et une différence d'interprétation importante entre la conception (1) du type de Uhlig (Barrémien supérieur, Tyrol), (2) la conception qu'avait Kilian des spécimens qu'il a nommé "Crioceras" barremense (probablement un Camereiceras du sommet de la zone à Vandenheckei ou de la base de la zone à Sartousiana du gisement de Nauvin, Sud-Est de la France), et (3) l'interprétation des auteurs plus récents qui est souvent à redéterminer sous Gassendiceras alpinum (d'Orbigny) présent au milieu de la sous-zone à Vandenheckei. Il y a donc une réelle confusion autour de "Crioceras" barremense. L'âge de son spécimen-type est trop imprécis et sa conservation trop fragmentaire pour permettre une détermination fiable puisque sa morphologie et son ornementation sont communes à plusieurs espèces de genres différents. En conséquence, nous recommandons de ne plus utiliser l'espèce "Crioceras" barremense Kilian, en particulier comme espèce indice, de même que le genre Barrancyloceras Vermeulen auquel elle sert de référence. Une partie des espèces anciennement attribuées à ce genre sont à reclasser parmi les Gassendiceras Bert et alii. Dans ces conditions, nous recommandons également le remplacement la Sous-zone à Barremense auctorum par la Sous-zone à Alpinum (nouvelle) [espèce indice : Gassendiceras alpinum (d'Orbigny)], sans modification des limites acceptées. Elle débute par le Biohorizon à Alpinum (nouveau) qui présente l'avantage d'être basé sur une espèce fréquente, facile à déterminer et stratigraphiquement très bien localisée.

En ligne depuis le 4 avril 2010


Note brève 1 [2010] : Un ptérosaure dans le Toarcien (Jurassique inférieur) des Ardennes (NE de la France), par Eric BUFFETAUT, Bernard GIBOUT & Danielle DROUIN.-
Format [HTML] ou [PDF 735 KB]
Référence : [CG2010_L01]
DOI: 10.4267/2042/32427
Langues :  

 Résumé :  Un tibia-fibula de ptérosaure est décrit en provenance de schistes argileux toarciens ("Marne de Flize") à proximité de la ville de Charleville-Mézières (Ardennes, NE de la France). La morphologie de cet élément, en particulier la fibula réduite partiellement fusionnée au tibia, suggère qu'il appartient au rhamphorhynchidé Dorygnathus, bien représenté dans les Posidonienschiefer d'Allemagne et aussi signalé dans le Toarcien de Nancy (Est de la France).

En ligne depuis le 15 février 2010


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2009 (vol. 9) 

Article 10 [2009] : Le Gargasien de Gargas (Vaucluse, SE de la France) : synthèse des données de terrain et révision de la microfaune de foraminifères et d'ostracodes, par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Jean-François BABINOT.-
Format [HTML] ou [PDF 975 KB]
Référence : [CG2009_A10]
DOI: 10.4267/2042/30051
Langue : 

 Résumé :   La coupe de Gargas, stratotype historique de l'étage aptien et du sous-étage gargasien, n'est désormais plus du tout accessible à l'observation par suite de l'urbanisation. À partir d'un ensemble d'échantillons prélevés en 1966 par l'un d'entre nous, nous avons pu cependant la ré-interpréter à la lumière des résultats d'ordre taxinomique et biostratigraphique acquis récemment sur la base de l'étude des microfaunes de l'Aptien du secteur de La Tuilière, distant d'environ 5 km.
Cette nouvelle interprétation micropaléontologique montre que la coupe historique apparaît en fait tronquée à sa base, le Gargasien inférieur (non basal) s'y trouvant en contact quasi-direct avec l'Urgonien ; le Bédoulien terminal, marneux, connu plus à l'Ouest (vers le Chêne) ainsi qu'à La Tuilière, manque ici à l'affleurement. En effet, dans nos échantillons de la série stratotypique nous avons pu mettre successivement en évidence (de bas en haut) :

  • la partie supérieure de la zone à Praehedbergella luterbacheri et la zone à Globigerinelloides ferreolensis,
  • la zone à G. barri,
  • le tout début de la zone à G. algerianus,

soit la majeure partie du Gargasien inférieur, le Gargasien moyen et le passage au Gargasien supérieur.
La partie supérieure de la zone à G. barri et le passage à la zone à G. algerianus correspondent à une séquence marquée par l'instauration d'un faciès marno-sableux, dont les termes supérieurs ont historiquement fourni des ammonites de l' "horizon de Clansayes" (sensu ante). Cette donnée ne peut être confortée par les microfaunes, dont la conservation se dégrade rapidement dans les niveaux détritiques, au point même qu'elles vont quasiment jusqu'à disparaître dans les sables et grès sus-jacents au Clansayésien auct. Par analogie avec le secteur de Banon, distant d'une dizaine de kilomètres, ces termes détritiques du sommet de la Colline de Gargas pourraient appartenir à l'Albien supérieur-Vraconnien.

En ligne depuis le 31 décembre 2009


Article 9 [2009] : Nouvelle procédure pour analyser les variations des tailles de vestibules chez Krithe gnoma Do Carmo & Sanguinetti, 1999 (Ostracoda), par Dermeval Aparecido D0 CARMO, Ricardo Piazza MEIRELES, Paulo Anselmo Ziani SUAREZ & Vinicius Moreira MELLO.-
Format [HTML] ou [PDF 895 KB]
Référence : [CG2009_A09]
DOI: 10.4267/2042/30050
Langue : 

 Résumé :  L'espèce Krithe gnoma a été décrite dans des sédiments de l'Holocène de la marge continentale du Brésil, où elle est présente de la plate-forme au talus. Le long de cette marge continentale, la distribution de cette espèce sur la plate-forme est restreinte aux régions influencées par le courant des Malouines à des latitudes comprises entre 32°11' et 22°31'S. K. gnoma a été choisie pour cette étude en raison des excellents résulats apportés par la forme du vestibule antérieur. On a mesuré les différentes tailles de vestibule et évalué la relation entre la taille de celui-ci et la concentration en oxygène des eaux océaniques sur les sites d'échantillonnage. Les valves des femelles adultes ont été analysées en mesurant et comparant la taille de leur vestibule antérieur. Les résultats sont basés sur l'observation du vestibule des 2 valves de carapaces d'individus appartenant tous au stade ontogénétique 7 dans des sites différents. Le vestible le plus grand se trouvant sur la valve gauche, la plus grande. Un stade ontogénétique 8, de taille supérieure, a été observé montrant un vestibule plus petit que chez le stade 7. Après avoir analysé les vestibules des valves gauches des stades 7 recoltés dans des sites différents, il est apparu que des différences de tailles notables existaient. Dans ce cas, il a été possible d'observer une relation inversement proportionelle entre la taille du vestibule et la concentration en oxygène. Compte tenu du faible facteur de corrélation (R2<<1), ces résulats ne permettent pas d'évaluer l'hypothèse de Peypouquet. Néanmoins, des variations de taille du vestibules de K. gnoma ont été clairement observées. Il est important d'analyser les vestibules des espèces de Krithe en utilisant la procédure présentée dans ce travail. En suivant ce protocole, on évite l'effet des variations de taille due à l'ontogénie, le dimorphisme ou d'autres facteurs. Les résultats de cette étude montrent que les variations de la taille du vestibule sont potentiellement d'origine phénotypique.

En ligne depuis le 31 décembre 2009


Article 8 [2009] : Nummulus brattenburgensis et Crania craniolaris (Brachiopoda, Craniidae), par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1.590 KB]
Référence : [CG2009_A08]
DOI: 10.4267/2042/29780
Langue : 

 Résumé :  Les pences de Brattingsborg (ou Brattenburg) sont connus depuis le milieu du premier millénaire et beaucoup de légendes médiévales populaires attribuent leur origine sur l'île Ivö en Scanie (Suède) où ils sont appelés "brattingsborgpenningar" ou en latin comme Nummulus brattenburgensis. En réalité, ce sont des valves du brachiopode fossile Crania craniolaris décrit par Linné (1758) sous Anomia craniolaris et en partie de valves d'Isocrania egnabergensis décrit par Retzius (1781) dans le Crétacé Supérieur de Scanie. Le genre Crania basé sur ces deux espèces récoltées à Ivö, Balsberg et Ignaberga a été créé par Retzius (1781). Deux des légendes, célèbres en Scandinavie, sont brièvement contées. L'histoire scientifique de ces deux espèces et d'une troisième Danocrania tuberculata (Nilsson, 1826), autrefois figurée sous Craniolites brattenburgicus du Danien de Scanie, est décrite et commentée.

En ligne depuis le 31 octobre 2009


Mémoire 3 [2009] : Nouvelles données sur les Charophytes et Ostracodes du Jurassique moyen-supérieur - Crétacé inférieur de l'Atlas marocain, par Pierre-Olivier MOJON, Hamid HADDOUMI & André CHARRIÈRE.-
Format [HTML] ou [PDF 7.487 KB, planches avec arrière-plan colorisé] ou [PDF 8.353 KB, planches en noir et blanc]
Référence : [CG2009_M03]
DOI: 10.4267/2042/29781
Langue : 

 Résumé :  Les "Couches rouges" continentales du Jurassique moyen-Crétacé inférieur de l'Atlas marocain ont livré de très intéressants nouveaux taxons de charophytes et d'ostracodes lacustres : Aclistochara africana n.sp. (Bathonien), Feistiella atlantis n.sp. (Hauterivien ? - Barrémien inférieur), Cypridea suprajurassica n.sp., Cypridea mohandi n.sp. et Cypridea demnatensis n.sp. (Oxfordien ? - Kimméridgien), Harbinia atlasica n.sp. (Hauterivien ? - Barrémien inférieur). Les nouvelles données micropaléontologiques obtenues depuis 2002 apportent les résultats suivants :
• Dans le Haut-Atlas central, découverte de charophytes et ostracodes dulçaquicoles du Jurassique supérieur (Dictyoclavator ramalhoi, Porochara kimmeridgensis, Aclistochara bransoni, Cypridea suprajurassica, Cypridea mohandi, Cypridea demnatensis), mise en évidence d'une ingression marine restreinte au Barrémien attestée par des ostracodes de milieu lagunaire saumâtre (Harbinia atlasica) et de présumés ostracodes marins Trachyleberididae (cf. Strigosocythere strigosa, Cythereis ? sp., Protocythere ? sp.) associés à d'importants dépôts évaporitiques gypseux.
• Dans le Haut-Atlas oriental, mise en évidence de charophytes de la limite Jurassique/Crétacé (Porochara maxima du Tithonien terminal-Berriasien).
• Dans le Crétacé inférieur non marin (Hauterivien ? - Barrémien) du Haut-Atlas central, découverte d'assemblages mixtes eurasiatiques e et gondwaniens g de charophytes : Globator (e) et Feistiella (g), et d'ostracodes laguno-lacustres : Fabanella-Cetacella (e), Darwinula-Cypridea-Harbinia (e & g), Salvadoriella-Petrobrasia-Reconcavona-Paracypridea (g).
• Compléments pour la biozonation des charophytes du Crétacé inférieur (intervalle Valanginien supérieur-Barrémien inférieur) avec Globator hemiglobatoroides Mojon n.sp. (Cénozone M7a, N.-E. de l'Espagne) et Globator mutabilis (Cénozone M7b) du N.-E. de l'Espagne et du Maroc (Haut-Atlas central).
• Reconnaissance dans le domaine atlasique du Maroc de plusieurs étapes de dislocation de la Pangée et d'ouverture de l'océan Atlantique notamment au Bathonien, au Kimméridgien et au Barrémien.

En ligne depuis le 31 octobre 2009


Article 7 [2009] : Analyses rapides en cathodoluminescence et leur impact dans la compréhension des réservoirs carbonatés. Exemple de réservoirs oolithiques du Jurassique moyen du bassin de Paris, par Bruno GRANIER & Christian STAFFELBACH.-
Format [HTML] ou [PDF 716 KB]
Référence : [CG2009_A07]
DOI: 10.4267/2042/28795
Langue : 

 Résumé :  L'étude d'échantillons de calcaires oolithiques du Jurassique en cathodoluminescence a permis de reconstituer l'histoire diagénétique de ces réservoirs de pétrole et de gaz, c'est-à-dire l'enregistrement d'une succession d'événements débutant avec des phases précoces de cimentation marine, synsédimentaires, et s'achevant avec l'arrivée des hydrocarbures. Par corrélation avec le calendrier tectonique régional, relativement bien connu, ces événements ont pu être calés sur l'échelle stratigraphique. Les phases de fracturation, en relation avec la phase d'extension qui a succédé à la compression post-pyrénéenne, puis avec la compression alpine, ont conduit respectivement à l'Oligocène à recharger l'aquifère et par conséquent à modifier la cimentation, puis au Miocène à y introduire des hydrocarbures, ce dernier événement entraînant un arrêt de la diagenèse, au moins pour l'intervalle situé au-dessus du contact pétrole-eau. La répartition des ciments et celle de la porosité résiduelle au sein d'unités sédimentaires dépourvues de toute valeur stratigraphique, appelées ici "pseudo-paraséquences", sont en grande partie contraintes par le faciès initial de dépôt.

En ligne depuis le 30 septembre 2009


Article 6 [2009] : La Famille des Miscellaneidae, foraminifères du Paléocène et de l'Éocène inférieur : ni des nummulitidés, ni des rotaliidés, par Lukas HOTTINGER.-
Format [HTML] ou [PDF 27.417 KB]
Référence : [CG2009_A06]
DOI: 10.4267/2042/28794
Langue : 

 Résumé :  La Famille des Miscellaneidae, foraminifères du Paléocène et de l'Éocène inférieur : ni des nummulitidés, ni des rotaliidés.- Les Miscellaneidae, formes lamellaires-perforées à coquille planispiralée involute, sont subdivisées en taxons à un seul foramen symétrique par rapport à l'équateur du test (Miscellanea s.str.) et taxons en ayant deux (Ornatononion) ou plus disposés en une rangée intériomarginale (Miscellanites). Dix espèces sont décrites, amplement illustrées et discutées en tenant compte du dimorphisme considérable des générations. La Famille des Miscellaneidae est attribuée comme groupement de grands foraminifères spécialisés à la Superfamille des Nonionacea, caractérisée entre autres par l'enroulement planispiralé-involute du test combiné avec une position intériomarginale des foramens. L'extension biostratigraphique de la famille couvre les biozones SBZ 2-5. La répartition paléogéographique correspond à toute la Néotéthys y compris le Golfe Pyrénéen. L'Atlantique n'est pas franchi ; les Caraïbes restent sans miscellanea. Deux structures extrêmes marquent la famille et sont d'un intérêt particulier pour l'anatomie comparée et fonctionnelle des grands foraminifères: Miscellanites meandrinus présente des extensions alaires méandriformes et Bolkarina aksarayi un test à loges expansives en forme de dôme en arrangement bisérié. On retrouve ces deux structures chez d'autres grands foraminifères sans aucune relation systématique ce qui permet d'interpréter ces structures extrêmes comme des analogies. Il doit exister des raisons fonctionnelles pour justifier qu'une telle structure soit répétée plusieurs fois dans des groupes systématiques sans relation mutuelle.

En ligne depuis le 30 septembre 2009


Article 5 [2009] : La faune ammonitique des marnes à fossiles ferrugineux de la région de Niort, France (Oxfordien inférieur, Zone à Cordatum, Sous-Zone à Cordatum), par Philippe QUEREILHAC, Didier MARCHAND, Rémi JARDAT, Alain BONNOT, Dominique FORTWENGLER & Philippe COURVILLE.-
Format [HTML] ou [PDF 4.284 KB]
Référence : [CG2009_A05]
DOI: 10.4267/2042/28697
Langue : 

 Résumé :  Une nouvelle récolte d'ammonites dans les marnes à ammonites ferrugineuses de la région de Niort (France), autrefois étudiées par de Grossouvre (1922), apporte de très nombreuses informations biostratigraphiques, paléoenvironnementales et paléobiogéographiques. La faune est datée de l'Oxfordien inférieur : Zone à Cordatum, Sous-Zone à Cordatum, partie inférieure probable. De plus, elle est unique en Europe occidentale 1) par les espèces trouvées -dont certaines ne semblent connues que dans ce gisement- 2) par la domination très atypique du binôme Taramelliceras - Creniceras qui représente les 2/3 des individus. Enfin, le spectre faunique plaide en faveur d'un milieu de plate-forme distale inconnu dans les autres gisements européens de même âge. Une figuration détaillée des différentes espèces est donnée, parfois accompagnée d'une nouvelle interprétation taxonomique.

En ligne depuis le 15 septembre 2009


Mémoire 2 [2009] : La Sous-Famille des Taramelliceratinae (Ammonitina, Haploceratoidea, Oppeliidae) de l'Oxfordien moyen et supérieur (Zone à Plicatilis, Sous-Zone à Vertebrale - Zone à Bimammatum, Sous-Zone à Berrense) du Nord de la Vienne, France (Province subméditerranéenne), par Philippe QUEREILHAC.-
Format [HTML] ou [PDF 17.578 KB]
Référence : [CG2009_M02]
DOI: 10.4267/2042/28698
Langue : 

 Résumé :  Dans la région étudiée du Nord du Poitou, la Sous-Famille des Taramelliceratinae est présente dans tous les niveaux stratigraphiques, hormis la Sous-Zone à Schilli (très peu représentée) et la Sous-Zone à Stenocycloides dont la faune est constituée uniquement de Perisphinctidae et de Trimarginites sp. Bien que certaines d'espèces soient connues et citées en littérature, elles sont souvent mal interprétées : Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (Proscaphites) anar (Oppel). La localisation stratigraphique des différentes espèces a été faite par l'association d'autres faunes de même récoltes, et par la présence (ou l'absence) de marqueurs stratigraphiques précis reconnus: par exemple, Neomorphoceras chapuisi (Oppel) = Zone à Transversarium, Sous-Zone à Luciaeformis ; Taramelliceras (? Taramelliceras) colleti (Lee) = Zone à Transversarium, Sous-Zone à Rotoides ; "Epipeltoceras semimammatum" (Quenstedt) = Zone à Bimammatum, Sous-Zone à "Berrense", horizon à Semimammatum ; la disparition de Neoprionoceras lautlingensis (Rollier) présent dans la Sous-Zone à Parandieri, mais absent dans celle à Luciaeformis. D'autres qui ont été incorrectement positionnées stratigraphiquement: T. (T.) dentostriatum (Quenstedt), T. (T.) callicerum (Oppel), T. (T.) externnodosum Dorn, ont été restaurées à leur emplacement exact, déterminé à partir des collectes de l'auteur et de celles d'autres collectionneurs qui avaient pris note de leurs relation stratigraphiques avec d'autres espèces.
Il est proposé que la date de création de la Sous-Zone à Luciaeformis ainsi que celle des horizons à Nectobrigensis, Luciaeformis et Subschilli (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium) soit modifiée. Actuellement, ceux-ci sont indiqués comme ayant été créé en 1984. Si le nom d'auteur (G. Melendez) est correct, la date de leur création ne peut être 1984, année de la soutenance de sa thèse, l'édition de celle-ci n'ayant eut lieu qu'en 1989. Il est également proposé que l'horizon à Duongi Melendez, 1989 (Oxfordien supérieur, Zone à Bifurcatus, Sous-Zone à Stenocycloides), soit renommé horizon à Duongae Melendez, 1989, l'espèce indice d'horizon, Perisphinctes (Dichotomoceras) duongi Melendez, 1989, est une ammonite dédiée à A.N. Duong, une femme.
L'étude a porté sur plus de mille cinq cents individus, tous collectés dans la zone étudiée. Seuls les plus représentatifs sont étudiés ici. Le mauvais état de conservation des ammonites (usure, encroûtement, fragments) ne permet aucune mesure (donc pas de tableau) autre que celle du diamètre final des individus, et parfois de leur épaisseur. Les études antérieures concernant cette sous-famille (ou ces espèces) sont anciennes (Oppel, 1863 ; Quenstedt, 1887 ; Loriol, 1902 ; Lee, 1905 ; Dorn, 1931 ; Hölder, 1955). Dans les ouvrages plus récents, il y a peu de références à cette sous-famille, rarement décrites et figurées (dessins, photographies). L'existence de nombreux groupes homogènes d'ammonites, sans caractéristiques communes avec les espèces connues, justifie la création de nouvelles espèces. Certains microconques ont été associés à leur dimorphe macroconque. Pour d'autres, l'insuffisance de matériel ne permet pas, avec certitude, leur affiliation à une espèce: cependant, ils sont décrits, figurés et associés à cette espèce, mais avec la mention "aff." (pour "affinis"), et laissés en nomenclature ouverte. Il est d'autres "groupes" qui sont associés à une espèce existante, car les différences morphologiques sont insuffisants pour créer une nouvelle espèce, il sont donc associés à celle-ci avec la dénomination "var." (pour "variété"), dont une espèce créée en 1955 par Hölder, car elle était fondée sur un fragment (polymorphisme car moins épaisse). Dans la zone étudiée, la succession faunique des espèces de cette sous-famille permet une répartition stratigraphique assez fine, car la présence d'une espèce se limite dans la majorité des cas à une sous-zone : hormis pour Taramelliceras (Proscaphites) anar (Oppel, 1863) qui est présent de la Sous-Zone à Antecedens jusqu'à la Sous-Zone à Rotoides (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium).

En ligne depuis le 15 septembre 2009


Note brève 3 [2009] : Un spécimen supplémentaire d'hadrosauridé (Dinosauria : Ornithischia) des dépôts marins maastrichtiens de la région de Maastricht, par Eric BUFFETAUT.-
Format [HTML] ou [PDF 730 KB]
Référence : [CG2009_L03]
DOI: 10.4267/2042/28153
Langue : 

 Résumé :  Une vertèbre de dinosaure isolée provenant des dépôts marins de la région type du Maastrichtien, près de la ville de Maastricht (Pays-Bas), récoltée au 19e siècle et conservés dans les collections du Museum für Naturkunde (Berlin), est décrite comme une vertèbre caudale d'un ornithopode hadrosauridé. Bien qu'il ne puisse pas être identifié plus précisément, ce spécimen s'ajoute à la liste brève, mais en augmentation, des dinosaures non-aviens de la région type du Maastrichtien. Cette liste est fortement dominée par les hadrosaures, ce qui reflète probablement une réelle abondance de ce groupe de dinosaures dans le Maastrichtien d'Europe.

En ligne depuis le 1 août 2009


Note brève 2 [2009] : Preuve de prédation sur une vertèbre de dinosaure hadrosaure du Crétacé supérieur (Campanien) de l'État de Coahuila, Mexique, par Héctor E. RIVERA-SYLVA, Eberhard FREY & José Rubén GUZMéN-GUTIÉRREZ.-
Format [HTML] ou [PDF 1.788 KB]
Référence : [CG2009_L02]
DOI: 10.4267/2042/28152
Langue : 

 Résumé :  Dans des sédiments appartenant à la Formation Aguja (Crétacé supérieur : Campanian) près de La Salada dans le nord de l'état de Coahuila, Mexique, plusieurs fossiles de vertébrés parmi lesquels des Hadrosauridae ont été découverts. Une vertèbre d'hadrosaure suggère une prédation, probablement par un crocodilien géant Deinosuchus riograndensis.

En ligne depuis le 1 août 2009


Article 4 [2009] : L'affaire Imam. Compléments d'enquête sur une fraude micropaléontologique, par Bruno GRANIER, Monique FEIST, Edward HENNESSEY, Ioan BUCUR & Baba SENOWBARI-DARYAN.-
Format [HTML] ou [PDF 1.916 KB]
Référence : [CG2009_A04]
DOI: 10.4267/2042/25073
Langue : 

 Résumé :  À partir de 1996 et pendant près d'une décennie, M.M. Imam a contribué à douze articles parus dans des revues géologiques internationales. Ces publications traitent de la micropaléontologie et de la biostratigraphie de séries d'âge Crétacé à Miocène d'Égypte et de Libye. L'iconographie abondante était sensée renforcer la validité des découvertes et interprétations de l'auteur. Or la plupart des illustrations photographiques (189 au moins) ont été fabriquées à partir de photos "empruntées" à des publications d'autres auteurs, le plus souvent provenant de localités ou d'intervalles stratigraphiques autres que ceux indiqués par M.M. Imam.

En ligne depuis le 18 mai 2009


Article 3 [2009] : Biostratigraphie et chronostratigraphie de l'Albien sommital/terminal, par Robert W. SCOTT.-
Format [HTML] ou [PDF 428 KB]
Référence : [CG2009_A03]
DOI: 10.4267/2042/24969
Langue : 

 Résumé :  L'étage Albien constitue l'unité chronostratigraphique la plus élevée du Crétacé inférieur et repose sous l'étage Cénomanien du Crétacé supérieur. L'Albien est divisé en trois sous-étages, chacun comprenant deux ou trois zones établies sur des associations d'ammonites distinctes mais phylogénétiquement reliées. La zone sommitale du sous-étage Albien supérieur, la Zone à Stoliczkaia dispar, a été identifiée au sein de nombreuses séries condensées en Europe occidentale. L'association d'ammonite reconnue dans le mince niveau de grès glauconieux des environs de La Vraconne (Suisse) a été définie comme 'étage Vraconnien' en 1868. Toutefois ce concept a été peu usité et fut abandonné en 1963 en tant qu'unité de l'échelle chronostratigraphique du Crétacé. Il a été récemment proposé de réhabiliter et de redéfinir cet étage sur la base d'un certain nombre de critères et de données stratigraphiques très détaillées et fiables. Or une analyse biostratigraphique quantitative des répartitions des ammonites dans les coupes clefs révèle que les sous-zones proposées pour la subdivision de la Zone à S. dispar correspondent à des intervalles non concordants. En outre l'intérêt de placer un 'étage Vraconnien' entre les étages Albien et Cénomanien apparaît géographiquement limité, et le concept correspond à une seule des nombreuses séquences de dépôt de l'Albien. Il n'est donc pas recommandé de restaurer un 'étage Vraconnien'.

En ligne depuis le 22 avril 2009


Article 2 [2009] : Description de Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp. (Ammonoidea, Gassendiceratinae), et nouveau biohorizon ammonitique pour le Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, par Didier BERT & Gérard DELANOY.-
Format [HTML] ou [PDF 1.760 KB]
Référence : [CG2009_A02]
DOI: 10.4267/2042/23733
Langue : 

 Résumé :  Des recherches dans la sous-zone à Feraudianus ont permis la découverte d'une nouvelle espèce de Pseudoshasticrioceras : Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp. Son étude apporte des éléments concernant l'évolution des derniers Gassendiceratinae Bert et alii, 2006, ainsi que sur les relations entres les genres Pseudoshasticrioceras Delanoy, 1998, et Gassendiceras Bert et alii, 2006. En particulier cette nouvelle espèce est issue de Pseudoshasticrioceras magnini (Delanoy, 1992) par des processus d'altération de l'ontogenèse (retardation de l'ornementation - néoténie). En revanche, l'évolution vers Pseudoshasticrioceras autrani Delanoy, 1998, implique une "rupture" de ce processus qui pourrait éventuellement être mise en parallèle avec les variations des conditions environnementales. D'autre part, la position stratigraphique très précise de Pseudoshasticrioceras bersaci nov. sp., ainsi que sa position dans la lignée anagénétique des Pseudoshasticrioceras, montrent son intérêt en tant que marqueur biostratigraphique : le nouveau biohorizon à Bersaci est proposé ; il est situé entre les biohorizons à Magnini et à Autrani.

En ligne depuis le 4 avril 2009


Article 1 [2009] : Les ostracodes de l'Albien-Turonien moyen de la région d'Antsiranana (Nord Madagascar) : systématique, paléoécologie et paléobiogéographie, par Jean-François BABINOT, Jean-Paul COLIN & Auran RANDRIANASOLO.-
Format [HTML] ou [PDF 3.284 KB]
Référence : [CG2009_A01]
DOI: 10.4267/2042/23730
Langue : 

 Résumé :  Des associations d'ostracodes provenant de la région d'Antsiranana, ex Diego-Suarez, dans le N de Madagascar ont été étudiées au niveau systématique. Dans l'intervalle Albien-Turonien moyen, 29 espèces appartenant à 21 genres ont été reconnues, 10 nouvelles espèces, un nouveau genre (Malagasyella) et un nouveau sous-genre (Hemiglenocythere) ont été créés. L'Albien ainsi que le Cénomanien inférieur se caractérisent par des associations bien différenciées. D'un point de vue paléoécologique, la succession des faunes d'ostracodes montre une baisse progressive du niveau de la mer d'un milieu de bassin-talus à l'Albien à un environnement de plate-forme externe au Turonien. Pendant cette période les faunes d'ostracodes de Madagascar montrent de fortes affinités avec celles de l'Inde (Rajasthan) ce qui mène à proposer l'existence de province faunistique indo-malgache.

En ligne depuis le 4 avril 2009


Note brève 1 [2009] : Nannofossiles du Serravallien (Miocène) de Patagonie, Argentine, par Margarita SIMEONI.-
Format [HTML] ou [PDF 689 KB]
Référence : [CG2009_L01]
DOI: 10.4267/2042/23731
Langues :  

 Résumé :  Nous décrivons pour la première fois la découverte de nannofossiles dans une unité stratigraphique marine appelé le "Patagonien" affleurant au Cerro Chenque et au Cerro Hermitte au SE de Chubut, Argentine. Ils ont été trouvés dans les niveaux pélitiques de la partie inférieure de séquences sédimentaires silicoclastiques granocroissantes. Ces nannofossiles qui appartiennent, pour partie, à la Zone à Discoaster kugleri NN7 (Martini, 1971) et CN5b (Bukry, 1971, 1973) permettent de corréler les niveaux correspondants à l'étage Serravallien (partie supérieure du Miocène moyen).

En ligne depuis le 31 mars 2009


Mémoire 1 [2009] : Bélemnites néocomienne des régions méditerranéennes, 3ème partie : Bélemnites de l'intervalle Valanginien-Hauterivien, par Nico M.M. JANSSEN.-
Format [HTML] ou [PDF 2.898 KB]
Référence : [CG2009_M01]
DOI: 10.4267/2042/23732
Langue : 

 Résumé :  Les travaux classiques mais anciens de Raspail (1829, 1830) et Duval-Jouve (1841) décrivent une grande variété d'espèces de bélemnites, provenant essentiellement du Crétacé inférieur de la région de Castellane-Peyroules (Alpes de Haute-Provence, France). Cette nouvelle contribution s'articule autour de la distribution biostratigraphique des bélemnites décrites précédemment car jusqu'à présent cet aspect avait été négligé. Le canevas biostratigraphique est calibré avec les successions lithologiques et les associations fauniques (ammonitofaune) de plusieurs affleurements dans cette région. Des données supplémentaires ont été obtenues à partir de coupes levées dans d'autres secteurs des Alpes de Haute-Provence: La Lagne, Les Allaves et Pas d'Escale. De plus, afin de mieux comprendre la distribution stratigraphique des bélemnites du Valanginien supérieur au sein de niveaux condensés glauconitiques ces associations sont comparées avec les bélemnites de milieux de dépôt plus profonds à Angles, à la Source de l'Asse de Moriez et à Cheiron, et avec celles des environs de La Charce et Vergol qui correspondent à des milieux plus profonds encore.

En ligne depuis le 31 mars 2009


Publication spéciale 1 [2009] / Livre 1 [2009] : Dasycladales cénozoïques. Un atlas photographique des espèces lutétiennes des bassins sédimentaires cénozoïques français, par Patrick GÉNOT.-
Format [HTML] ou [PDF 12.181 KB]
Référence : [CG2009_SP01] ou [CG2009_B01]
DOI: 10.4267/2042/21981
Langue : 

Dépôt légal : 
ISBN13 : 978-2-916733-03-6

 Préface :  Les Dasycladales sont des algues vertes unicellulaires connues depuis le Paléozoïque. Celles découvertes dans les couches cénozoïques des bassins sédimentaires français sont remarquables en raison de la qualité exceptionnelle de leur préservation. Alors que la plupart des Dasycladales fossiles sont connues uniquement à partir de lames minces, les enveloppes calcaires des espèces découvertes dans ces bassins, particulièrement celles provenant des couches lutétiennes, peuvent aisément être extraites des sédiments sableux et examinées au microscope électronique à balayage. Cette méthode d'étude facilite grandement l'identification et l'interprétation des caractères externes et internes de chacune des espèces.

En ligne depuis le 20 janvier 2009


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2008 (vol. 8) 

Article 9 [2008] : Spirochetes et géochimie des tapis microbiens de marais salants : Implications pour l'enregistrement fossile, par Elizabeth A. STEPHENS, Olivier BRAISSANT & Pieter T. VISSCHER.-
Format [HTML] ou [PDF 315 KB]
Référence : [CG2008_A09]
DOI: 10.4267/2042/20045
Langue : 

 Résumé :  Les tapis microbiens sont des associations microbiennes agissant en synergie par le biais desquelles les éléments majeurs tels que le soufre sont recyclés au travers de processus microbiens et géologiques. Les variations de pH, de l'O2, des sulfures, des substances exopolymériques (EPS) et du taux de réduction des sulfates ont été mesurées en fonction de la profondeur dans un tapis microbien marin dominé par une Oscillatoria sp. et des Microcoleus, tapis localisé dans les marais salants de Great Sippewissett, Massachusetts. De plus, des mesures de l'enrichissement de spirochètes ainsi que des cultures de Spirochaetae litoralis ont mis en évidence la consommation des sulfures et la production concomitante de polysulfures, de thiosulfate et probablement aussi de sulfates. Ces données suggèrent que les spirochètes peuvent jouer un rôle dans le cycle du soufre dans ces tapis microbiens. Les spirochètes, qui sont des organismes obligatoirement ou facultativement anaérobies, pourraient utiliser les sulfures pour éliminer l'oxygène de leur environnement. Ainsi les spirochètes pourraient aussi favoriser la préservation des tapis microbiens dans l'enregistrement sédimentaire en dégradant les EPS et en libérant des composés organiques de faible poids moléculaire (LMWOC). L'oxydation des sulfures (c'est-à-dire suppression de l'oxygène) et la dégradation des EPS (c'est-à-dire la production de matériaux de faible poids moléculaire) stimulent tous deux l'activité des bactéries sulfato-réductrices (SRB) qui sont responsables de la précipitation du carbonate de calcium dans la plupart des tapis microbiens en cours de lithification.

En ligne depuis le 10 décembre 2008


Article 8 [2008] : De l'origine historique des noms lingule, Lingula, anatina, et de la confusion des formes chez les Brachiopodes, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1.225 KB]
Référence : [CG2008_A08]
DOI: 10.4267/2042/20044
Langue : 

 Résumé :  Les premiers auteurs à publier sur les lingules – Lingula - furent français : Bruguière créa le genre Lingula en 1791 [et non en 1797], cette date acceptée par tous les auteurs jusqu'à la fin du XIXème siècle et confirmée dans ce travail. Elle fut remise en cause à partir du début du XXème siècle et remplacée officiellement par 1797 par la Commission Internationale de Nomenclature zoologique en 1982, puis confirmée en 1985. La signification de lingule ou lingula (ou ligula) est communément considérée comme un diminutif (signifiant languette ou élément en forme de langue) du latin lingua "langue". D'autres possibilités peuvent être suggérées, comme un diminutif savant du latin lingua + le suffixe –ula [en français –ule] ou encore une autre traduction du latin ligula ou lingula à savoir cuillère.
Lamarck (1801) puis Cuvier (1802) décrivirent la première espèce du genre sous Lingula anatina. L'origine du nom d'espèce est inconnue, mais, en latin, ce nom évoque une ressemblance avec le "bec de cane" cité par Cuvier (1798). Auparavant Seba (1758) indiquait qu'il s'agit "d'une espèce particulière de conque anatifère", anatina signifiant en latin du canard ou appartenant au canard.
J. Sowerby (1812) se basa sur la ressemblance de forme de la coquille pour décrire les premières lingules fossiles dans le Jurassique de Grande-Bretagne. À partir des années 1840, notamment avec la description des "Lingula-flags" dans le Paléozoïque inférieur du Pays de Galles, il y a amalgame, devenu classique, de la forme – linguliforme – entre les espèces actuelles de Lingula et les lingulides fossiles paléozoïques et mésozoïques.
L'extension géologique des Lingula à travers tout le Phanérozoïque a influencé Darwin (1859) lors de la création du terme "fossile vivant". Dans son livre "Sur l'origine des espèces", il fait plusieurs fois référence aux lingules.
Depuis cette époque, les Lingula ont été décrites, dans la plupart des traités de paléontologie, "avec une forme pratiquement inchangée depuis leur origine au Cambrien, il y a environ 550 Millions d'années". La conséquence en est que tout brachiopode fossile linguliforme a été décrit, et l'est parfois encore de nos jours, comme appartenant au genre Lingula sur ce seul critère.
Pourtant, le traditionnel concept introduit par Darwin que les Lingula sont des "fossiles vivants" a été rejeté depuis plus de 20 ans, et auparavant par Cuvier (1798). La persistance de cette hérésie scientifique ne peut s'expliquer que par le conservatisme de la communauté internationale des paléontologues avec des modèles difficilement remis en question.

En ligne depuis le 10 décembre 2008


Mémoire 4 [2008] : Les Phylloceratoidea (Ammonoidea) aptiens et albiens du bassin vocontien (Sud-Est de la France), par Bernard JOLY & Michel DELAMETTE.-
Format [HTML] ou [PDF 9.348 KB]
Référence : [CG2008_M04]
DOI: 10.4267/2042/19113
Langue : 

 Résumé :  L'étude de plus de 2200 spécimens de Phylloceratoidea (Cephalopoda, Ammonoidea) récoltés dans les dépôts aptiens et albiens du bassin vocontien (Sud-Est de la France) a permis l'identification et la description de 28 taxons repérés stratigraphiquement à l'échelle de la zone d'ammonite. Quatre nouveaux taxons sont décrits : Phylloceras (Hypophylloceras) moriezense Sayn, 1920 tenuicostulata nov. subsp. (base de l'Aptien supérieur), Phylloceras (Goretophylloceras) vocontium nov. sp. (sommet de l'Aptien moyen à base de l'Albien inférieur), Salfeldiella (Gyrophyllites) falloti nov. sp. (sommet de l'Aptien inférieur à base de l'Aptien supérieur), Phyllopachyceras brehereti nov. sp. (base de l'Aptien moyen à base de l'Aptien supérieur).

En ligne depuis le 28 septembre 2008


Article 7 [2008] : Synthèse stratigraphique intégrée de la Série régionale du Kahmah aux Émirats Arabes Unis, en Oman et au Qatar, par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 2.154 KB]
Référence : [CG2008_A07]
DOI: 10.4267/2042/19112
Langue : 

 Résumé :  Le canevas stratigraphique du Jurassique sommital et du Crétacé inférieur de la région du golfe arabo-persique est repris sur la base de données publiées il y a un certain temps (données historiques) et d'autres plus récemment acquises, données issues de la paléontologie (ammonites, calpionelles, foraminifères, algues 'calcaires'), la sédimentologie et de l'analyse séquentielle. La Série régionale du Kahmah qui correspond à un intervalle-temps Tithonien terminal à Gargasien (= Aptien moyen) se subdivise en étages régionaux avec de bas en haut: l'Étage de la Rayda (avec deux sous-étages, le Bu Haseer et le Belbazem), le Salil, le Zakum, le Lekhwair, le Kharaib, le Hawar et la Shu'aiba. Cette Série régionale du Kahmah repose soit sur des couches attribuées au Habshan, dernière unité de la Série régionale du Sahtan, soit sur des couches bien plus anciennes ; elle est suivie soit par l'Étage régional du Bab (localement absent en raison d'une lacune stratigraphique en domaine de plate-forme), soit par le Sous-Étage régional du Sabsab (la partie basale de l'Étage régional du Nahr Umr), l'un comme l'autre étant attribués à la Série régionale de la Wasi'a. L'enregistrement sédimentaire du Kahmah (mais également ceux du Sahtan dessous et de la Wasi'a dessus) est discontinu, c'est-à-dire ponctué par des lacunes sédimentaires dues à des régressions forcées, dont certaines d'importance majeure (au sein du Zakum ou du Bab, ou celles qui bornent le Hawar ou la Shu'aiba).

En ligne depuis le 28 septembre 2008


Article 7 [2008] - un bonus : Synthèse stratigraphique intégrée de la Série régionale du Kahmah aux Émirats Arabes Unis, en Oman et au Qatar, par Bruno GRANIER.-
La vidéo de la Fig. 18 revisitée


Cliquer sur la vignette pour lire la vidéo (flv = 5.029 KB)

En ligne depuis le 22 mai 2010


Note brève 3 [2008] : Sur la position stratigraphique du niveau à Roloboceras hambrovi (Ammonoidea) dans l'Aptien inférieur, par Pierre ROPOLO, Michel MOULLADE, Gabriel CONTE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 312 KB]
Référence : [CG2008_L03]
DOI: 10.4267/2042/18124
Langue : 

 Résumé :  L'association à Roloboceras spp. et Megatyloceras spp. est clairement positionnée dans la partie moyenne du Bédoulien supérieur dans le stratotype du sous-étage, au point d'avoir été érigée en sous-zone ou même en zone, avec R. hambrovi comme espèce-index, par certains auteurs. En d'autres régions (S. Angleterre, Espagne orientale, Ardèche), où les conditions de gisement ne sont cependant pas toujours aussi favorables que dans le stratotype, cette association semblerait plutôt confinée à la partie supérieure du Bédoulien inférieur. Diverses hypothèses sont considérées en vue de tenter d'expliquer cette divergence.

En ligne depuis le 27 août 2008


Mémoire 3 [2008] : Les Douvilleiceratidae (Ammonoidea) de la région du stratotype historique de l'Aptien inférieur à Cassis-La Bédoule (SE de la France), par Pierre ROPOLO, Gabriel CONTE, Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Roland GONNET.-
Format [HTML] ou [PDF 6.688 KB]
Référence : [CG2008_M03]
DOI: 10.4267/2042/18125
Langue : 

 Résumé :  Des recherches biostratigraphiques récentes dans les sédiments barrémo-aptiens du secteur de Cassis-La Bédoule (SE de la France) ont révélé une riche macrofaune de Douvilleiceratidae Parona & Bonarelli, 1897. Du Barrémien terminal (Sous-zone à Pseudocrioceras waagenoides) à l'Aptien moyen (Zone à Parahoplites melchioris) nous avons recueilli, de bas en haut, d'abord des spécimens de Procheloniceras, puis de Cheloniceras, Roloboceras, Megatyloceras et Epicheloniceras. Dans cet article nous décrivons et situons stratigraphiquement les différents genres et espèces de ce matériel. Notre étude montre que chaque genre ou sous-genre caractérise un intervalle stratigraphique particulier. De plus, les sous-zones à Cheloniceras meyendorffi (Bédoulien supérieur), Epicheloniceras debile, Epicheloniceras gracile et Epicheloniceras buxtorfi (Gargasien = Aptien moyen), définies à l'origine par Casey (1961a) en Angleterre, sont reconnues pour la première fois dans la région stratotypique de l'Aptien inférieur de Cassis-La Bédoule.

 Erratum :  Une photo d'un spécimen de Megatyloceras ricordeanum (d'Orbigny) appartenant à la collection privée de Cyril Baudouin et provenant du gisement du Teil en Ardèche figure dans le mémoire de P. Ropolo et alii (2008, Pl. 08, fig. 3 ) en lieu et place d'une photo du spécimen récolté à La Bédoule. Le premier auteur (P.R.) nous fait savoir que c'est en raison d'une erreur de référencement dans ses archives photographiques que cette malencontreuse substitution a pu s'opérer. Il prie le propriétaire de la photographie et de l'ammonite, Cyril Baudouin, mais aussi ses co-auteurs, les éditeurs et les lecteurs des Carnets de bien vouloir l'excuser pour cette erreur non intentionnelle.
Rappelons que l'ensemble du matériel illustré dans ce mémoire est déposé, en cours de dépôt, référencé ou en cours de référencement, au Musée de Paléontologie de l'Université de Provence (Aix-Marseille I), Campus St-Charles.

Format [HTML] ou [PDF 77 KB]

En ligne depuis le 27 août 2008


Article 6 [2008] : Les dépôts continentaux du Jurassique moyen au Crétacé inférieur dans le Haut Atlas oriental (Maroc) : paléoenvironnements successifs et signification paléogéographique, par Hamid HADDOUMI, André CHARRIÈRE, Bernard ANDREU & Pierre-Olivier MOJON.-
Format [HTML] ou [PDF 2.069 KB]
Référence : [CG2008_A06]
DOI: 10.4267/2042/18122
Langue : 

 Résumé :  Dans le Haut Atlas oriental marocain, les "Couches rouges" continentales succédant aux dernières formations marines jurassiques sont organisées en trois grands ensembles lithostratigraphiques : la Formation d'Anoual, la Formation de Ksar Metlili et le Groupe de Dekkar, séparés par deux importantes ruptures de l'enregistrement sédimentaire. La Formation d'Anoual correspond à des dépôts de plaine deltaïque à dominante fluviatile, suivis d'une ultime incursion marine d'âge Bathonien inférieur. La Formation de Ksar Metlili est uniquement localisée dans certaines aires subsidentes et représente un deuxième cycle fluvio-deltaïque avec des charophytes d'âge Tithonien terminal-Berriasien inférieur. Le Groupe de Dekkar traduit l'installation d'une nouvelle aire de sédimentation recouvrant l'ensemble de la région avec trois environnements successifs : cônes alluviaux associés à une sédimentation lacustre du Barrémien?-Aptien à charophytes et ostracodes, puis dépôts de plaines alluviales, enfin plaines et lagunes côtières au Cénomanien.
Les "Couches rouges" continentales du domaine atlasique oriental correspondent ainsi à l'enregistrement sédimentaire de trois événements géodynamiques distincts :
   • une phase de comblement du sillon atlasique, associée à une forte subsidence dénotant une poursuite du riftingatlasique au Bathonien inférieur ;
   • une période d'émersion généralement marquée par une lacune du Bathonien au Barrémien-Aptien, mais au cours de laquelle subsiste une sédimentation résiduelle dans certaines cuvettes intra-continentales à la limite Jurassique/Crétacé ;
   • une phase d'ouverture générant au Barrémien?-Aptien de nouveaux bassins continentaux qui évoluent vers des conditions marines jusqu'à la transgression du Cénomanien-Turonien.
La comparaison de cet enchaînement avec celui enregistré dans d'autres secteurs du domaine atlasique permet de retracer les trois phases de l'évolution paléogéographique de ces segments sud-téthysiens entre le Jurassique moyen et le Crétacé supérieur.

En ligne depuis le 1 août 2008


Note brève 2 [2008] : Zones d'ammonites et de foraminifères du Vraconnien au Turonien : Une comparaison entre les domaines boréal et téthysien (NW Europe / Tunisie centrale), par Francis AMÉDRO & Francis ROBASZYNSKI.-
Format [HTML] ou [PDF 141 KB]
Référence : [CG2008_L02-fr]
DOI: 10.4267/2042/17065
Langues :  

 Résumé :  Depuis la fin du 19ème siècle, l'intervalle comprenant l'Albien supérieur élevé, le Cénomanien, le Turonien et le Coniacien basal a été subdivisé d'abord en zones d'ammonites puis, à partir du milieu du 20ème siècle, en zones de foraminifères planctoniques, deux groupes de macro- et de microfossiles particulièrement efficaces en bio-chronostratigraphie grâce à leur taux d'évolution rapide. Toutefois, des différences de compositions fauniques entre le domaine boréal (Europe du Nord-Ouest) et le domaine téthysien (Méditerranée) ont longtemps empêché des corrélations précises entre ces deux domaines. Aujourd'hui, dans un intervalle de temps couvrant environ 16 millions d'années, on dénombre 29 zones d'ammonites en domaine téthysien contre 24 en domaine boréal parmi lesquelles 16 sont communes aux deux domaines. Pour les foraminifères planctoniques, on compte 11 zones en domaine téthysien et 10 en domaine boréal, dont 7 communes.

En ligne depuis le 17 mai 2008


Mémoire 2 [2008] : Plaidoyer pour un étage Vraconnien entre l'Albien sensu stricto et le Cénomanien (système Crétacé), par Francis AMÉDRO.-
Format [HTML] ou [PDF 8.921 KB]
Référence : [CG2008_M02]
DOI: 10.4267/2042/17063
Langue : 

 Résumé :  Le calendrier géologique en usage actuellement dans le monde pour la partie moyenne du Crétacé a été construit au XIXème siècle, entre les années 1842 et 1847 par Alcide d'Orbigny et montre la succession des étages Albien, Cénomanien et Turonien. En 1868, une division chronostratigraphique supplémentaire, intercalée entre l'Albien et le Cénomanien, a été proposée par Renevier : l'étage Vraconnien. Ce terme n'a pas été pérennisé et, après avoir été ramené dans un premier temps au rang d'un sous-étage formant la partie supérieure de l'étage Albien par Breistroffer (1936), son abandon a été "recommandé" lors du Colloque sur le Crétacé inférieur tenu à Lyon en 1963. On développera la façon dont la "décision" a été prise.
Historiquement, le Vraconnien a été étudié pendant près d'un siècle uniquement dans des niveaux condensés de plate-forme, riches en ammonites mais peu épais et qui ne se prêtaient pas à une cartographie. Dans le gisement-type de La Vraconne situé dans le canton de Vaud en Suisse par exemple, le Vraconnien mesure seulement 2 mètres d'épaisseur. La situation est la même en France dans le Nord des Alpes, dans une grande partie de l'Europe centrale, en Russie, en Crimée et jusqu'à la mer Caspienne.
L'examen d'un certain nombre de coupes réparties dans d'autres parties du monde : dans le bassin du Sud-Est de la France (Salazac, Marcoule, Mont-Risou), dans le bassin anglo-parisien (Folkestone, Merstham, Grandpré), dans le bassin de Mons (Harchies, Strépy-Thieu), sur la marge méridionale de la Téthys en Tunisie centrale (Kalaat Senan), à Madagascar (Diégo) et en Amérique du Nord en Californie (Dry Creek), montre cependant que dans de nombreuses régions du globe, l'enregistrement sédimentaire du Vraconnien est parfois considérable, souvent beaucoup plus important que celui de l'Albien sensu stricto. En outre, le Vraconnien correspond à un événement eustatique global d'une réelle importance entre une transgression albienne et une grande transgression cénomanienne (cycle de 3ème ordre et pic de transgression d'un cycle de second ordre). Enfin il s'agit d'une période d'épanouissement écologique à la fois en ce qui concerne les macrofaunes (ammonites en particulier) et les microfaunes (foraminifères planctoniques). Ce sont les principales raisons pour lesquelles une réhabilitation du Vraconnien comme étage à part entière est proposée ici.

En ligne depuis le 17 mai 2008


Article 5 [2008] : Les Pseudoperisphinctinae (Ammonitina, Perisphinctidae) de l'horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France) et description d'une nouvelle espèce, Choffatia isabellae, par Alain BONNOT, Pierre-Yves BOURSICOT, Patrice FERCHAUD & Didier MARCHAND.-
Format [HTML] ou [PDF 2.045 KB]
Référence : [CG2008_A05]
DOI: 10.4267/2042/16929
Langue : 

 Résumé :  Dans la région de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), de nombreuses coupes ont été réalisées au passage Callovien moyen-Callovien supérieur. Le premier banc attribué au Callovien supérieur a été daté de l'horizon à Leckenbyi. Il a fourni une très importante faune ammonitique (N=3125), dans laquelle les Perisphinctidae représentent 51% de l'effectif. À côté de formes plus ou moins bien connues comme Pseudopeltoceras leckenbyi (Bean), Orionoides pseudorion (Waagen), Subgrossouvria famulum (Bean) et S. crassa Gérard et Contaut, on trouve une espèce qui n'a jamais été ni décrite ni figurée : cette espèce fait l'objet du présent article. Choffatia isabellae n. sp. se distingue sans aucune ambiguité des Perisphinctidae contemporains par : 1) un long stade juvénile lisse, 2) une costulation habituellement ténue, 3) l'absence de formations paraboliques et 4) la très grande fréquence des constrictions. Comme cette espèce est inconnue dans les faunes de l'extrême sommet du Callovien moyen, nous pensons qu'elle a colonisé, avec beaucoup d'autres espèces, dont Peltoceras marysae Bonnot et alii, via la marge sud de la Téthys, la plate-forme nord-ouest européenne à la faveur de l'intervalle transgressif qui débute à l'extrême base du Callovien supérieur. Apparue brutalement à la base de l'horizon à Leckenbyi, cette nouvelle espèce possède son acmé dans la partie médiane de l'horizon, où elle peut représenter la moitié des Perisphinctidae, avant de devenir rare dans la partie supérieure de l'horizon, puis très rare dans l'horizon à Athleta.

En ligne depuis le 17 avril 2008


Mémoire 1 [2008] : Description et illustration de quarante-quatre gilianelles (microproblematica) et de dix autres microproblematica du Crétacé de la coupe stratotypique de Tercis (limite Campanien-Maastrichtien), Sud-Ouest France, par Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF 15.672 KB] / pages 45-75 avec arrière-plan colorisé [PDF 3.477 KB]
Référence : [CG2008_M01]
DOI: 10.4267/2042/16746
Langue : 

 Résumé :  L'étude des microfossiles extraits par acétolyse des niveaux carbonatés indurés de la série campano-maastrichtienne du stratotype de limite à Tercis (Landes, France) a permis de découvrir 44 taxons attribués au groupe des gilianelles (microproblematica appartenant probablement aux Protistes, Protozoaires, Rhizopodes) ainsi que dix autres microproblematica. 281 vues au microscope électronique et 183 vues au microscope optique permettent d'illustrer, chez les gilianelles, 36 espèces, et 8 sous-espèces appartenant à 15 genres dont 14 nouveaux. Les nouveaux genres sont : Tercensella, Azymella, Numismella, Aturella, Scutellella, Corniculum, Caccabella, Orculiella, Pennigerella, Corbella, Aquilegiella, Pocillella, Coraliella, Obbella. Chez les autres microproblematica, neuf espèces et une sous-espèce sont proposées appartenant à sept genres nouveaux : Globulella, Piperella, Vasculum, Lucernellus, Cimicellus, Tubella, Pilella. Cette première revue d'ensemble avec identification des taxons a conduit à caractériser précisément un groupe dont l'identité et la cohérence sont établies d'après les caractères morphologiques du corps des tests et des expansions qu'ils portent et leur ornementation. Ces critères, utilisés de façon ordonnée permettent de proposer un classement rationnel qui pourra être confirmé par d'autres observations pour devenir une classification. L'étude de la répartition stratigraphique indique qu'ils constituent un remarquable outil de datation relative dans le site stratotypique et son voisinage immédiat où ils permettent d'individualiser des intervalles de dépôt de l'ordre de 0,1 Ma, plus fins que la plupart de ceux obtenus d'après les nombreux groupes de microfossiles ou de macrofossiles classiques étudiés pour qualifier ce stratotype. Le repérage de la limite Campanien-Maastrichtien peut se faire grâce à la lignée des aturelles ; elle se situe au début de la zone d'existence de l'aturelle édentée (Aturella edentula).

En ligne depuis le 22 mars 2008
(Supplément en ligne depuis le 27 mars 2008)


Article 4 [2008] : Rajeunissement diagénétique des récifs émergés et précision des datations absolues. La contribution de récifs quaternaires de la Mer Rouge à la question de la fiabilité des datations par la méthode des déséquilibres radioactifs de la famille de l'uranium des terrasses récifales de référence du Pléistocène moyen et supérieur, par Jean-Claude PLAZIAT, Jean-Louis REYSS, Abdelmajid CHOUKRI & Charlotte CAZALA.-
Format [HTML] ou [PDF 2.228 KB]
Référence : [CG2008_A04]
DOI: 10.4267/2042/16743
Langue : 

 Résumé :  Une revue générale des datations de récifs de la Mer Rouge, affleurant sur les côtes d'Égypte, de Jordanie, du Soudan, d'Érythrée, d'Arabie Saoudite et de Djibouti, est commentée en fonction des méthodes d'échantillonnage et de datation, par comparaison avec les nouvelles conceptions testées sur les récifs égyptiens et divers dépôts associés. Des processus de rajeunissement révélés par les coraux les mieux préservés, attribuables à la diagenèse de la matière organique des bio-minéraux, justifient une révision de beaucoup de datations de coraux supposés plus récents ou plus anciens que l'âge admis pour le haut niveau marin du sous-stade isotopique (δ18O) MIS 5.5 (= 5e). Une baisse rapide du niveau de la mer, brève et limitée à une dizaine de mètres, a été mise en évidence pendant cette culmination majeure du Pléistocène supérieur et interprétée en terme de glacio-eustatisme dont l'enregistrement se doit d'être global malgré sa brièveté. Une comparaison avec les chronologies récifales les plus "classiques", de Nouvelle-Guinée, d'Australie occidentale et des Caraïbes, plus ou moins décalées vis-à-vis des courbes globales (isotopiques) du niveau de la mer remet en question plusieurs reconstitutions régionales et appelle un réexamen du fondement chronologique des courbes de référence qui en ont résulté.

En ligne depuis le 22 mars 2008


Article 3 [2008] : Nouveaux biohorizons et propositions pour le découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, par Didier BERT, Gérard DELANOY & Stéphane BERSAC.-
Format [HTML] ou [PDF 346 KB]
Référence : [CG2008_A03]
DOI: 10.4267/2042/16737
Langues :  

 Résumé :  Un nouveau découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France est proposé. Il tient compte des renouvellements fauniques, des données séquentielles ainsi que des données historiques. Il est enrichi de quatre biohorizons nouveaux. Le Barrémien supérieur comporte à présent les trois biozones (anciennement six) à Vandenheckei, Sartousiana et Giraudi. La première contient les trois sous-zones à Uhligi, dont le statut est discuté, Sayni et Barremense, ainsi que les deux nouveaux biohorizons à Marchandi et Breistrofferi (sommet de la Sous-Zone à Barremense). La Biozone à Sartousiana admet les sous-zones à Limentinus, Provincialis et Feraudianus. Cette dernière sous-zone perd son statut de biozone par des arguments paléontologiques et stratigraphiques. Six biohorizons sont reconnus dans la Biozone à Sartousiana : Limentinus, Provincialis, Casanovai, Feraudianus, Magnini et Autrani. La Biozone à Giraudi comprend les sous-zones à Giraudi, Sarasini et Waagenoides, ainsi que trois biohorizons : Giraudi, Emerici et Puzosianum.

En ligne depuis le 20 mars 2008


Note brève 1 [2008] : Caractérisation de la matière organique du Bédoulien supérieur et du Gargasien dans les stratotypes historiques de l'Aptien (régions d'Apt et de Cassis-la Bédoule, SE de la France), par François BAUDIN, Michel MOULLADE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 180 KB]
Référence : [CG2008_L01]
DOI: 10.4267/2042/14860
Langue : 

 Résumé :  Les teneurs en Carbone Organique Total (COT) des couches gargasiennes étudiées dans leur région stratotypique historique sont faibles (0,3% en moyenne), à l'exception de quelques niveaux où les teneurs atteignent 1,2%. Ces faibles quantités de matière organique préservée, associées à des faibles valeurs de l'index d'hydrogène (10 à 115 mg d'hydrocarbures/g COT), suggèrent un dépôt en conditions oxiques franches. Cette contribution organique au sédiment est un mélange de particules d'origine terrestre et d'une biomasse marine fortement oxydée. Ces maigres apports organiques étaient fortement dilués par les flux de carbonate biogène autochtone.

En ligne depuis le 4 Février 2008


Article 2 [2008] : Nouvelles études micropaléontologiques sur le stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien à Tercis (SO France) : compléments sur les ostracodes extraits par acétolyse, par Bernard ANDREU & Gilles Serge ODIN.-
Format [HTML] ou [PDF 2.494 KB]
Référence : [CG2008_A02]
DOI: 10.4267/2042/14857
Langue : 

 Résumé :  Une nouvelle étude de la microfaune, obtenue par acétolyse des niveaux indurés dans le Campanien-Maastrichtien de la carrière de Tercis, a permis de récolter 22 espèces additionnelles au regard de l'étude publiée en 2001 et de porter ainsi à 75 espèces, réparties sur 34 genres reconnus et 4 indéterminés, la biodiversité en ostracodes de ce site. Des espèces de petite taille, généralement rares, rapportées aux genres Aversovalva, Bythoceratina et Eucytherura ont par ailleurs été recueillies. Les associations de genres et d'espèces d'ostracodes sont caractéristiques du Campanien-Maastrichtien, dans un environnement de plate-forme carbonatée ouverte.

En ligne depuis le 4 Février 2008


Article 1 [2008] : Associations et biostratigraphie des Foraminifères benthiques et planctoniques du Bédoulien sommital et du Gargasien inférieur de La Tuilière - St-Saturnin-lès-Apt (aire stratotypique de l'Aptien, Vaucluse, SE France), par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Jean-Pierre BELLIER.-
Format [HTML] ou [PDF 7.370 KB]
Référence : [CG2008_A01]
DOI: 10.4267/2042/14699
Langues :  

 Résumé :  Faisant suite aux recherches sur le Bédoulien et le Gargasien du secteur de Cassis-La Bédoule (B. du Rh., SE France), l'étude de quatre coupes en relais dans l'aire stratotypique de l'Aptien, situées dans le secteur du Hameau de la Tuilière (commune de Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, SE France) a permis l'analyse détaillée des associations de foraminifères benthiques (30 taxons) et planctoniques (15 taxons) du Bédoulien supérieur et du Gargasien inférieur. Descriptions, figurations et répartition stratigraphique sont fournies pour les formes les plus significatives, avec individualisation de plusieurs marqueurs, benthiques et surtout planctoniques.
L'étude de ces derniers dans le cadre privilégié de coupes dilatées et dépourvues de hiatus a permis de conforter la zonation définie antérieurement dans le stratotype de l'Aptien inférieur de Cassis-La Bédoule (succession des zones à cabri, luterbacheri, ferreolensis, barri, algerianus) et même de l'affiner, par la mise en évidence d'un horizon à Globigerinelloides ferreolensis heptacameratus nov. subsp., chevauchant la limite entre les zones à luterbacheri et à ferreolensis. Nos résultats montrent également la quasi-coïncidence temporelle 1) du toit de la zones d'ammonites à Furcata, 2) du changement lithologique dit du "changement de couleur" et 3) d'un triple datum micropaléontologique (FAD de Praehedbergella luterbacheri, LAD de Protocythere bedoulensis et Lenticulina cf. nodosa) dont l'importance avait déjà été signalée dans le stratotype de Cassis-La Bédoule. Ces nouvelles données peuvent constituer des éléments pour la définition de la limite Bédoulien-Gargasien.
Durant le Gargasien inférieur (au sein de la Zone à luterbacheri), un épisode probablement d'origine volcanique, que nous sommes tentés d'assimiler au Niveau Van Gogh (initialement détecté dans le domaine vocontien), est marqué par une forte crise de diversité affectant les foraminifères épibenthiques, planctoniques, ainsi que les ostracodes.
Sur le plan paléoécologique et paléobiogéographique, la comparaison des associations de foraminifères benthiques et planctoniques du secteur de La Tuilière avec celles des régions voisines fait apparaître des spécificités liées à la paléo-profondeur et des affinités paraissant plus marquées avec les microfaunes de certaines régions boréales, comme l'Allemagne du Nord, qu'avec le domaine téthysien.

En ligne depuis le 28 janvier 2008


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2007 (vol. 7) 

Article 7 [2007] : Variation de faciès au cours de la transgression s'étageant du Cambrien inférieur terminal au Cambrien moyen (Membre de Tayan de la Formation de Burj) dans le graben de la Mer Morte en Jordanie, par Olaf ELICKI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.120 KB]
Référence : [CG2007_A07]
DOI: 10.4267/2042/9717
Langue : 

 Résumé :  Situé à la base de la Formation de Burj, le Membre de Tayan constitue une unité stratigraphique transgressive d'âge Cambrien inférieur terminal à Cambrien moyen. Cette unité lithostratigraphique a été étudiée dans plusieurs localités du graben de la Mer Morte, côté jordanien. Sa partie inférieure comprend des dépôts silicoclastiques de basse énergie présentant des traces de processus pédogénétiques précoces et de courte durée, soulignant des phases de stagnation au cours de la transgression. La partie supérieure de ce membre fut déposée dans des conditions d'énergie plus élevée. On y reconnaît des stromatolithes, des fentes de dessiccation, des pseudomorphoses de halite, des dolomies laminées, et des structures en tipi, associées à des rides, des galets mous et des traces d'affouillement typiques de milieux de type sebkha, intertidaux peu profonds à supratidaux en climat tropical ou subtropical aride.
Le contenu fossilifère du Membre de Tayan se limite à des ichnofossiles. Des organismes ressemblant à des vers fouisseurs, ayant probablement développé une stratégie de reproduction de type "r", sont fréquents dans certains horizons. À la base de cette unité lithostratigraphique, on note la présence de Treptichnus pedum qui est signalé pour la première fois en Jordanie. Couplée aux données de la sédimentologie, cette biodiversité extrêmement réduite est un élément qui conduit à imaginer des biotopes soumis à de fortes pressions environnementales et paléoécologiquement instables.
Des comparaisons interrégionales avec d'autres sites contemporains, présentant également des environnements de haute énergie en contexte transgressif, montrent que les principaux facteurs qui contrôlent le développement de certains faciès et les déplacements des bandes de faciès sont (1) la topographie de la surface ennoyée et de son arrière-pays (facteur exclusivement local), (2) la configuration de la côte (facteur local), (3) le taux de subsidence et la vitesse de transgression (facteurs locaux à régionaux), et (4) le climat (facteur supra-régional). Ce sont la combinaison et la superposition de ces facteurs qui peuvent expliquer les différences entre les séries étudiées en Jordanie et leurs équivalentes en Israël au même titre que les évidentes similitudes des séries transgressives du Cambrien inférieur-moyen du Moyen-Orient et de la partie méditerranéenne du Gondwana.

En ligne depuis le 1 novembre 2007


Article 6 [2007] : Révision du genre Globoreticulina Rahaghi, 1978 (Foraminiferida) et de la faune associée de grands foraminifères de l'Éocène Moyen tardif de l'Iran, par Lukas HOTTINGER.-
Format [HTML] ou [PDF 7.274 KB]
Référence : [CG2007_A06]
DOI: 10.4267/2042/9213
Langue : 

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 Résumé :  La diagnose de l'espèce-type du genre Globoreticulina Rahaghi, 1978, G. iranica Rahaghi, 1978, est émendée et l'âge de son niveau type est discuté en tenant compte de 17 taxons de grands foraminifères qui lui sont associés. Tous proviennent d'un milieu peu profond à dépôts carbonatés toujours difficiles à dater. Cette association se compose de foraminifères porcelanés portant soit des alvéoles dans un test miliolin ou alvéoliniforme, soit des septula radiaires dans des tests spiroliniformes dont Rhabdorites malatyaensis. Deux représentants d'archaiasines à piliers, Archaias operculiniformis et A. diyarbakirensis, et plusieurs formes coniques agglutinées font partie de l'association qui est complétée par deux genres de rotaliidés dont Medocia blayensis. Ces formes ont été revues, en détail si nécessaire, et figurées pour justifier leur identification. Il résulte de ces investigations quelques ajustements à la taxinomie systématique des foraminifères : Une nouvelle sous-famille des Alveolinidae, les Malatyninae, est introduite. Les noms nouveaux de genres et d'espèces suivants sont proposés: Austrotrillina eocaenica n. sp., Neotaberina neaniconica n. gen. n. sp., Neorhipidionina spiralis n. gen. n. sp., Penarchaias n. gen. et Rotaliconus persicus n. gen. n. sp. L'espèce Praerhapydionina huberi Henson est transférée dans le genre Haymanella Sirel et il est proposé de supprimer le genre Praearchaias Sirel. L'âge du niveau type de Globoreticulina iranica est fixé, sur la base des données locales, comme SBZ 18 (Bartonien supérieur) sans que l'on puisse exclure avec certitude les zones SBZ 17 ou même 16 si l'on prend en considération la faune associée.

En ligne depuis le 25 septembre 2007


Article 5 [2007] : Les Ostracodes du Bédoulien supérieur et du Gargasien inférieur du stratotype de l'Aptien : Systématique et corrélations biostratigraphiques, par Jean-François BABINOT, Michel MOULLADE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 4.275 KB] / pages 44-45 au format A3 [PDF 89 KB]
Référence : [CG2007_A05 (fr)]
DOI: 10.4267/2042/8878
Langue : 

Référence : [CG2007_A05]
DOI: 10.4267/2042/8877
Langue : 

 Résumé :  Dans les environs de Saint-Saturnin-lès-Apt (Vaucluse, SE France), partie intégrante du secteur stratotypique historique de l'Aptien d'Apt-Gargas, une succession en relais de quatre coupes permet d'étudier de façon très détaillée et continue les dernières assises du Bédoulien supérieur et le Gargasien inférieur. Au sein de la microfaune, le contenu en Ostracodes s'est révélé relativement important et de conservation satisfaisante. 46 espèces ont été répertoriées, dont 3 nouvelles : Cytherella circumrugosa nov. sp., Cytherelloidea bedouliana nov. sp. et Parexophthalmocythere (Parexophthalmocythere) sp.
Jusqu'à présent nos connaissances sur ce groupe de microfossiles restaient très fragmentaires dans cet intervalle stratigraphique, aussi bien dans le secteur d'Apt que dans le stratotype historique du Bédoulien (Cassis-La Bédoule). Par cette nouvelle étude il a été possible de déterminer bon nombre d'espèces non encore signalées dans les stratotypes, d'affiner le statut générique de nombreuses formes et de placer quelques-unes d'entre elles en nomenclature ouverte.
La réalisation d'un tableau de répartition chronologiquement calibré sur une échelle zonale de Foraminifères récemment publiée (zones à Cabri, Luterbacheri et Ferreolensis) montre de façon nette la bipartition d'une bonne partie de l'ostracofaune. On distingue ainsi un premier ensemble daté de la fin du Bédoulien supérieur (espèce-index : Protocythere bedoulensis) et un deuxième ensemble caractérisant le Gargasien inférieur, marqué par l'apparition et le développement de Parataxodonta inornata. Ces deux ensembles sont nettement séparés par un épisode d'appauvrissement des microfaunes, situé à la base du Gargasien.

En ligne depuis le 25 juillet 2007


Article 4 [2007] : Variabilité morphologique de Globorotalia menardii (foraminifère planctonique) dans deux carottes DSDP provenant respectivement de la Mer Caraïbe et de la partie orientale du Pacifique équatorial, par Michael KNAPPERTSBUCH.-
Format [HTML] ou [PDF 1.851 KB]
Référence : [CG2007_A04]
DOI: 10.4267/2042/8455
Langue : 

 Résumé :  La variabilité du test de Globorotalia menardii au cours des 8 derniers millions d'années a été étudiée à partir des sites DSDP 502A (Mer Caraïbe) et 503A (partie orientale du Pacifique équatorial). Ont été mesurés la hauteur de spire (∂x), le diamètre maximum (∂y), les angles tangents des carènes périphériques supérieure et inférieure (Φ1, Φ2, respectivement), le nombre de loges dans le dernier tour, et la surface de la silhouette en vue de profil. Quatre morphotypes : alpha, beta, gamma et delta ont été distingués. Le morphotype alpha a été rencontré dans des couches allant du Miocène supérieur jusqu'à l'Holocène. Il montre un accroissement continu du ∂x et du ∂y jusqu'au Pléistocène supérieur. Pendant et après la fermeture definitive de l'ancien bras de mer passant à travers l'Amérique Centrale (entre 2,4 et 1,8 Ma), il se produit un rapide accroissement de la surface du test en vue carénale. Au site caraïbe, le morphotype beta a évolué durant les derniers 220 milliers d'années. Il est moins renflé que le morphotype alpha et possède un test plus mince. Dans l'espace morphologique défini par ∂x vs. ∂y, les morphotypes alpha and beta peuvent être distingués par une ligne de séparation définie par ∂y = 3.2 * ∂x - 160 (∂x et ∂y en µm). Les valeurs obtenues pour le morphotype alpha se situent en dessous de cette ligne, celles du morphotype beta sont au dessus. Le morphotype alpha est determiné comme étant Globorotalia menardii menardii Parker, Jones & Brady (1865) et il inclut G. menardii 'A' Bolli (1970). Le morphotype beta est identifié comme étant G. menardii cultrata (d'Orbigny). Les morphotypes gamma and delta sont des formes, aujourd'hui disparues, qui ont existé du Miocène supérieur au Pliocène, en évoluant à partir du morphotype alpha. Elles ont un angle Φ1 plus aigu et un plus grand nombre de loges (≥7) que le morphotype alpha, qui possède en général 5 à 6 loges (7 chez les formes de transition). Dans des échantillons de même âge, le morphotype delta peut être distingué du gamma par une valeur plus faible de Φ1 et 8 ou plus de 8 loges dans le dernier tour. Le morphotype gamma est determiné comme étant G. limbata (Fornasini, 1902) et inclut le synonyme plus récent G. menardii 'B' Bolli (1970). Le morphotype delta est G. multicamerata Cushman & Jarvis (1930). A l'exception du développement au Pléistocène supérieur, uniquement dans le domaine caraïbe, de G. menardii cultrata, les changements morphologiques de G. menardii dans les deux sites DSDP 502A et 503A sont identiques. L'évolution de la lignée G. limbata - G. multicamerata durant le Pliocène et celle de G. menardii cultrata durant le Pléistocène supérieur, toutes deux à partir de l'ancêtre G. menardii menardii, peuvent être interprétées comme une réponse dans les deux sites à un changement d'ordre paléogéographique, pendant et après la formation de l'Isthme de Panamá.

En ligne depuis le 2 juillet 2007


Article 3 [2007] : Fluctuations de la chimie de l'eau de mer au cours du Gargasien (Aptien Moyen). Apports des teneurs en éléments traces (Mg, Sr, Mn et Fe) des carbonates hémipélagiques de la carrière de La Marcouline (Cassis, Sud-Est France), par Maurice RENARD, Marc de RAFÉLIS, Laurent EMMANUEL, Catherine BELTRAN, Michel MOULLADE, & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.165 KB]
Référence : [CG2007_A03]
DOI: 10.4267/2042/8454
Langue : 

 Résumé :  Dans la région du stratotype historique de l'Aptien inférieur (Cassis-La Bédoule, SE France), les sédiments alternants du Gargasien (Aptien supérieur) de la carrière de la Marcouline ont été étudiés du point de vue géochimique. Le dosage des éléments traces (Sr, Mg, Mn et Fe) du carbonate total a permis de compléter les données déjà obtenues sur le Bédoulien et de définir une zonation chimiostratigraphique du Gargasien. Les Nannoconus sont les producteurs carbonatés principaux aussi bien dans les bancs calcaires que dans les bancs marneux. Les différences géochimiques observées entre les marnes (enrichies en Sr et Mg) et les calcaires (enrichis en Mn et Fe) ne peuvent être réduites à une variation des producteurs ou à une diagenèse différentielle. En dépit de la présence de traces d'ankérite d'origine diagénétique (2,5%), l'enregistrement des éléments-traces au sein du carbonate total reste très proche de celui des fractions pures en Nannoconus et permet de définir les séquences géochimiques. Dans la continuité du processus initié dans le Bédoulien supérieur (base de la zone à Cabri), les teneurs en strontium croissent régulièrement durant le Gargasien. Au total une augmentation de l'ordre de 500 ppm survient entre la base de la zone à Cabri (Bédoulien supérieur) et la zone à Algerianus (Gargasien supérieur). Elle traduit une variation du rapport Sr/Ca de l'eau de mer, à mettre en relation avec le bilan des apports hydrothermaux et fluviatiles, le rapport de la sédimentation aragonitique à la sédimentation calcitique et les variations du niveau marin. Les teneurs en manganèse ont permis de mettre en évidence la séquence eustatique Aptien 4 et les paraséquences qui la composent, ainsi que de localiser ses surfaces clefs (limites de séquence et surface d'inondation maximale).

En ligne depuis le 2 juillet 2007


Article 2 [2007] : Le Gargasien (Aptien moyen) de la coupe de La Marcouline à Cassis-La Bédoule (SE France) : enregistrement des isotopes stables et cyclicité orbitale, par Wolfgang KUHNT & Michel MOULLADE.-
Format [HTML] ou [PDF 485 KB]
Référence : [CG2007_A02]
DOI: 10.4267/2042/8044
Langue : 

 Résumé :  Une analyse sur roche totale des isotopes stables de la coupe de la carrière de La Marcouline (secteur de Cassis-La Bédoule, SE de la France) a révélé une tendance générale à la décroissance des valeurs de δ13C et δ18O depuis la base jusqu'au sommet de la coupe. La décroissance des valeurs de δ13C reflète une tendance globale durant l'Aptien moyen, à savoir un retour à des valeurs inférieures à celles de l'excursion positive observée à l'Aptien inférieur, qui correspond à l'événement anoxique océanique OAE1a.
L'analyse spectrale des rythmes de stratification suggère que les cycles de précession et les cycles longs d'excentricité de type Milankovitch ont contrôlé le dépôt des couplets marne-calcaire. Ceci peut s'interpréter comme le résultat d'un forçage solaire aux basses latitudes qui a engendré un mode de précipitations contrôlé par la mousson, induisant le dépôt de couches riches en argile. A l'inverse, les niveaux calcaires se sont déposés durant les périodes de climat plus sec. La plus forte productivité des eaux de surface durant les périodes humides peut avoir été causée par un accroissement des apports venant du continent conduisant à une augmentation des éléments nutritifs au sein des bassins épicontinentaux.
La détection d'une cyclicité orbitale dans les rythmes sédimentaires de la coupe de La Marcouline fournit l'occasion de calibrer avec la chronologie orbitale la durée de la zone bien caractérisée par l'espèce de foraminifère planctonique G. ferreolensis. Dans le secteur de Cassis-La Bédoule cette zone s'étage sur 33 cycles précessionels et sa durée peut ainsi être estimée à environ 760.000 ans. Cet intervalle de temps est sensiblement plus bref que les estimations figurant dans certaines échelles de temps publiées jusqu'à présent pour ladite zone. Cette nouvelle donnée constitue donc un argument qui autorise à proposer, pour le sous-étage Gargasien, une durée plus brève que celle qui est admise jusqu'ici.

En ligne depuis le 24 mai 2007


Mémoire 2 [2007] : Relations entre les marges septentrionale et méridionale de la Téthys au Crétacé, édité par Luc G. BULOT, Serge FERRY & Danièle GROSHENY.-
Format [HTML] ou [PDF 4.951 KB]
Référence : [CG2007_M02]
DOI: 10.4267/2042/8029

 Résumé :   La réunion thématique 2006 du Groupe Français du Crétacé (GFC) s'est intéressée "aux relations entre les marges septentrionale et méridionale de la Téthys au Crétacé". La fermeture progressive de la Téthys au cours du Crétacé va engendrer de grands bouleversements paléogéographiques et courantologiques dans un contexte tectonique actif. De nombreux événements vont alors être enregistrés sur les plans paléontologique, sédimentologique, géochimique et tectonique. La réunion thématique du GFC avait pour but de débattre des interactions complexes des processus mis en jeu lors de cette période singulière sur les marges Nord et Sud de la Téthys. Les 27 et 28 novembre 2006, une trentaine de participants se sont réunis à l'École des Mines de Paris où treize communications ont été présentées. Onze résumés sont publiés dans ce numéro spécial des "Carnets".

1- Robaszynski F., Amédro F., González-Donoso J.M. & Linares D. (2007).- Les bioévénements de la limite Albien (Vraconnien) - Cénomanien aux marges nord et sud de la Téthys (S.E. de la France et Tunisie centrale) [Bioevents at the Albian (Vraconnian) - Cenomanian boundary at the North and South margins of the Tethyan Ocean (SE France and Central Tunisia)].
Langue : 

2- Courville P. (2007).- Échanges et colonisations fauniques (Ammonitina) entre Téthys et Atlantique sud au Crétacé supérieur : voies atlantiques ou sahariennes ? [Late Cretaceous faunal exchange and colonization (Ammonitina) between the Tethys and the South Atlantic: Atlantic or Saharan routes?].
Langue : 

3- Westermann S., Föllmi K.B., Matera V. & Adatte T. (2007).- Phosphorus and trace-metal records during Cretaceous oceanic anoxic events: Example of the Early Aptian OAE in the western Tethys [Évolution de la concentration du phosphore et des métaux-traces durant les événements anoxiques du Crétacé inférieur : exemple de l'événement de l'Aptien inférieur (OAE 1a) dans la Téthys occidentale].
Langue : 

4- Jammes S., Manatschal G. & Ghienne J.-F. (2007).- L'évolution tectono-sédimentaire du système "Golfe de Gascogne/Pyrénées Occidentales" au Crétacé inférieur : un nouveau regard [The tectonic and sedimentary evolution of the Bay of Biscay/Western Pyrenees during the Early Cretaceous : a new point of view].
Langue : 

5- Bardet N., Houssaye A., Pereda Suberbiola X. & Rage J.-C. (2007).- The marine squamates (reptiles) from the Cenomanian-Turonian of the Tethys: a noteworthy radiation [Les squamates (reptiles) marins du Cénomanien-Turonien de la Téthys : une radiation remarquable].
Langues :  

6- Yans J., Masure E., Dejax J., Pons D. & Amédro F. (2007).- Influences boréales dans le bassin de Mons (Belgique) à l'Albien [Boreal influences in the Mons basin (Belgium) during the Albian].
Langue : 

7- Granier B. (2007).- On the track of a major trans-Tethyan discontinuity [Sur la piste d'une discontinuité majeure trans-Téthys].
Langue : 

8- Ferry S., Merran Y., Grosheny D. & Mroueh M. (2007).- The Cretaceous of Lebanon in the Middle East (Levant) context [Le Crétacé du Liban dans le cadre du Moyen-Orient (Levant)].
Langues :  

9- Grosheny D., Chikhi-Aouimeur F., Ferry S., Jati M., Herkat M., Atrops F., Redjimi W. & Benkerouf F. (2007).- The Cenomanian-Turonian of the Saharan Atlas (Algeria) [Le Cénomanien-Turonien de l'Atlas saharien (Algérie)].
Langues :  

10- Bulot L.G. (2007).- Endémisme et cosmopolitisme des faunes d'ammonites de la plaque arabique au Crétacé moyen (Aptien - Turonien) [Endemism vs. cosmopolitanism of the ammonite faunas from the Arabian plate during mid-Cretaceous times (Aptian é Turonian)].
Langue : 

11- Bulot L.G. & Ferry S. (2007).- La discontinuité albienne à l'échelle globale et ses implications paléobiogéographiques et biostratigraphiques [The Albian unconformity at a global scale and its palaeobiogeographic and biostratigraphic implications].
Langue : 

En ligne depuis le 15 mai 2007


Note brève 1 [2007] : Analyse parcimonieuse d'endémicité des poissons Enchodontoidei du Cénomanien, par Hilda Maria Andrade da SILVA & Valéria GALLO.-
Format [HTML] ou [PDF 111 KB]
Référence : [CG2007_L01]
DOI: 10.4267/2042/7146
Langue : 

 Résumé :  L'analyse parcimonieuse d'endémicité est réalisée pour expliquer la distribution cénomanienne des poissons Enchodontoidei. Le programme PAUP* 4.ob10 a été utilisé. L'analyse est basée sur une matrice construite à partir de 17 taxons provenant de 12 régions. L'enracinement se fait sur un groupe externe hypothétique. Par application de l'algorithme du "branch and bound", 47 arbres ont été obtenus à 26 pas, avec un index de consistance de 0,73 et un index de rétention de 0,50. Le consensus donne la topologie suivante : [(Mexique) + (États-Unis) + (Maroc + Italie) + (Liban + Israël) + (Italie-Slovénie) + (Brésil)] + (R.D. du Congo) + (Suède) + (Allemagne) + (Angleterre). Deux aires d'endémismes ont été identifiées en Téthys (Maroc et Italie du Sud; Liban et Israël). L'aire d'endémisme formée par le Maroc et l'Italie représente la région nord-africaine de la Téthys et celle formée par le Liban et Israël le centre. Nos résultats s'accordent partiellement avec la répartition géographique de certains biotopes invertébrés.

 Corrigendum :  Lesina, la localité fossilifère mentionnée dans cette note comme étant en Italie, se trouve en réalité en Croatie : Lesina est un nom ancien de l'île de Hvar. Cette correction n'affecte pas les conclusions de la publication.

En ligne depuis le 4 avril 2007


Mémoire 1 [2007] : Progrès récents en palynologie, édité par Philippe STEEMANS & Emmanuelle JAVAUX.-
Format [HTML] ou [PDF 5.762 KB]
Référence : [CG2007_M01]
DOI: 10.4267/2042/7042

 Résumé :   Un volume constitué par les résumés (étendus ou non) des 11 communications présentées à l'occasion de la réunion du Groupe de Travail du NFSR, "Micropaléontologie végétale et Palynologie (MVP)", qui s'est tenue le 24 mai 2006 dans les locaux de l'Université de Liège, Belgique. La plupart de ces contributions ne sont disponibles que dans leur version anglaise.

1- Breuer P., Filatoff J. & Steemans P. (2007).- Quelques considérations sur la taxonomie des miospores dévoniennes.
Langue : 

2- Breuer P., Dislaire G., Filatoff J., Pirard E. & Steemans P. (2007).- Classification de spores assistée par vecteurs de support basée sur l'analyse de la distribution spatiale des ornements - Une application à des miospores emsiennes d'Arabie Saoudite.
Langue : 

3- Dejax J., Dumax É., Damblon F. & Yans J. (2007).- Palynologie de la Formation des Argiles de Baudour (Bassin de Mons, Belgique) : corrélation au sein du "Weald stratotypique".
Langue : 

4- Gerards T., Yans J. & Gerrienne P. (2007).- Quelques implications paléoclimatiques de l'observation de bois fossiles du Wealdien du bassin de Mons (Belgique)
Résultats préliminaires.
Langue : 

5- Grey K. (2007).- Récent développement dans la biostratigraphie de l'Édiacarien de l'Australie.
Langue : 

6- Javaux E.J. (2007).- Modes de diversification des premiers Eucaryotes.
Langue : 

7- Prestianni C., Streel M., Thorez J. & Gerrienne P. (2007).- Strud : Nouvelles découvertes dans une vieille carrière. Étude préliminaire.
Langue : 

8- Steemans P. & Breuer P. (2007).- PalyWeb : un projet de banque de données de palynomorphes sur le web.
Langue : 

9- Streel M., Renson V. & Vleeschouwer F. de (2007).- Données palynologiques et géochimiques de sédiments provenant de tourbières en bordure d'une ancienne route pavée, romaine à/ou mérovingienne, dans les Hautes-Fagnes.
Langue : 

10- Vanmeirhaeghe J. (2007).- Les chitinozoaires des formations de Huy, Llanvirnien inférieur, et de Sart-Bernard, Caradocien moyen (Ordovicien moyen et supérieur) : implications stratigraphiques pour le Massif du Condroz (Belgique).
Langue : 

11- Ville de Goyet F. de, Breuer P., Gerrienne P., Prestianni C., Streel M. & Steemans P. (2007).- Les mégaspores du Dévonien moyen (Givétien) de Belgique (Ronquières) et de Libye (sondage A1-69).
Langue : 

En ligne depuis le 22 mars 2007


Article 1 [2007] : Variations des paramètres de l'environnement au cours de la sédimentation d'alternances marne-calcaire : Exemple de la série gargasienne (Aptien moyen) de la Carrière de La Marcouline (Cassis, SE France), par Catherine BELTRAN, Marc de RAFÉLIS, Maurice RENARD, Michel MOULLADE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 646 KB]
Référence : [CG2007_A01]
DOI: 10.4267/2042/6828
Langue : 

 Résumé :  Il est classiquement admis que les systèmes alternants marne-calcaire reflètent des variations climatiques orbito-dépendantes. Toutefois, des processus diagénétiques conduisant à la différentiation lithologique peuvent avoir masqué ce signal primaire.
Afin de caractériser les variations des paramètres environnementaux associés à la formation des alternances marno-calcaires gargasiennes de La Marcouline (SE France), nous avons mené une étude pluridisciplinaire (géochimique, micropaléontologique et minéralogique) basée sur l'utilisation d'une méthode de séparation granulométrique des particules sédimentaires. Cette approche nous a permis, d'une part de caractériser et quantifier les compositions des phases carbonatées des deux types de lithologies et d'autre part de disposer des signatures géochimiques de (bio-) particules carbonatées identiques dans les marnes et les calcaires marneux.
Les quantifications ont mis en évidence la présence, en proportions importantes (environ 40% des échantillons) de micarb. À partir des données géochimiques obtenues sur fractions séparées, nous avons proposé pour ces particules une origine liée à la fragmentation fine de tests de nannoconidés. Il en résulte donc que les nannoconidés sont les constituants majeurs aussi bien des marnes que des calcaires marneux et qu'ils sont présents en proportions équivalentes dans les deux lithologies.
Les assemblages de coccolithes (principalement Watznaueria spp.) ne présentent pas de variations de composition, ni de préservation d'une lithologie à l'autre. L'évolution de leurs signatures isotopiques signe des fluctuations marquées des conditions de fertilité et de température et/ou salinité dans la zone photique au cours de la sédimentation de ces alternances. Les épisodes marneux correspondent à des périodes plus chaudes et/ou moins salées au cours desquelles les apports de matériel terrigène sont importants induisant une augmentation de la fertilité des eaux de surface par rapport aux périodes de formation des niveaux plus carbonatés.
Malgré le fait que la diagenèse ne semble pas avoir joué un rôle significatif dans la mise en place de ces alternances marno-calcaires, nous n'avons pas pu mettre en évidence de relation nette entre des processus classiques du type cycles de dilution ou de production et les compositions des sédiments (particules carbonatées et cortèges argileux).
Cette étude montre donc que la série de La Marcouline a conservé un signal primaire lié à des variations environnementales clairement enregistrées par les marqueurs géochimiques (salinité, température et fertilité). Néanmoins, il semble que ces variations n'aient pas suffisamment perturbé l'environnement pour que cela se traduise dans les paramètres sédimentologiques (matériel terrigène, assemblages biologiques, etc.).

En ligne depuis le 27 Février 2007


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2006 (vol. 6) 

Article 5 [2006] : Nouvelles études micropaléontologiques sur le stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien à Tercis (SO France) : les gilianelles (microproblematica) extraites par acétolyse, par Gilles Serge ODIN & Alexandre LETHIERS.-
Format [HTML] ou [PDF 4.212 KB]
Référence : [CG2006_A05]
DOI: 10.4267/2042/6697
Langue :  

 Résumé :  La section du stratotype de la limite Campanien-Maastrichtien établi à Tercis (SO France) comprend des niveaux carbonatés indurés qui ont été dissociés par acétolyse. Les résidus obtenus ont permis d'observer pour la première fois des microfossiles dégagés dans ces niveaux. Parmi eux figurent en grande quantité des tests classés incertae sedis qui sont illustrés ici en détail pour la première fois. Des observations à la loupe et au microscope optique permettent d'illustrer 36 formes reconstituées sur ordinateur. Des examens complémentaires au microscope électronique précisent la caractérisation des formes permettant de distinguer les caractères propres au groupe homogène des gilianelles, microproblematica comprenant 30 des 36 formes illustrées vis à vis de formes qui ne présentent pas tous ces caractères. D'après la morphologie des tests, un mode de vie en suspension dans l'eau est suggéré pour certains des micro-organismes ayant produit ces tests à l'organisation simple. Quant aux microproblematica nommés gilianelles, une appartenance à un ordre non répertorié de Protozoaires Rhizopodes est proposée. La distribution stratigraphique établie dans la section met en évidence un extraordinaire taux de renouvellement de ces incertae sedis dont beaucoup n'ont laissé de témoignages que pendant moins d'un million d'années.

En ligne depuis le 14 décembre 2006


Article 4 [2006] : Schmidtites celatus (Obolida, Brachiopoda) des grès à "Obolus" (Cambrien supérieur- Ordovicien inférieur) en Estonie, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 801 KB]
Référence : [CG2006_A04]
DOI: 10.4267/2042/5837
Langue : 

 Résumé :  De très nombreux exemplaires du brachiopode obolide Schmidtites celatus ont été récoltés dans quatre localités du Nord de l'Estonie, dans des couches appartenant au Cambrien supérieur et à l'Ordovicien inférieur. L'étude des caractères morphologiques et taxinomiques du genre et de l'unique espèce a permis de redécrire et d'illustrer Schmidtites celatus ; de nouvelles diagnoses sont proposées pour le genre et l'espèce. Les caractères ont été comparés avec ceux des autres genres d'obolides présents dans les mêmes strates ou dans la région, i.e. Ungula ingrica, Oepikites, et Obolus apollinis à laquelle est rattachée Ungula convexa. Schmidtites celatus s'en distingue notamment par l'arrangement musculaire.

En ligne depuis le 21 septembre 2006


Article 3 [2006] : Les algues vertes (phylum Viridiplantae) sont-elles vieilles de deux milliards d'années ?, par Bernard TEYSSÈDRE.-
Format [HTML] ou [PDF 303 KB]
Référence : [CG2006_A03]
DOI: 10.4267/2042/5836
Langue : 

 Résumé :  Dans son livre, Life on a young planet, A.H. Knoll prétend que les plus anciens fossiles bien attestés d'algues vertes remontent à 750 Ma. Cependant, selon le livre de B. Teyssèdre, La vie invisible, certains d'entre eux sont beaucoup plus vieux. L'article qui suit recourt à une méthode qui combine la paléontologie et la phylogénie moléculaire pour une recherche sur les fossiles précambriens de quelques "acritarches" et d'un clade primitif d'algues vertes, les Pyramimonadales. Un assemblage paraphylétique d'algues vertes unicellulaires, appelé "Prasinophyceae", est représenté vers 1200 Ma dans le Supergroupe de Thulé, au Groenland, par plusieurs morphotypes des Pyramimonadales, qui sont monophylétiques, en particulier Tasmanites et Pterospermella apparentés à des algues encore vivantes aujourd'hui. Ces deux genres, parmi d'autres, ont eu probablement des précurseurs vers 1450 / 1550 Ma. Certains acritarches qui pourraient représenter des Pyramimonadales produisant des "phycomes" qui s'ouvraient par une fissure lors de leur déhiscence ont été confusément rassemblés dans le pseudo-taxon polyphylétique "Leiosphaeridia". Ils étaient peut-être déjà présents à Chuanlinggou, en Chine, vers 1730 Ma. Beaucoup d'acritarches de Russie que Timofeev a obtenus par macération dans l'acide fluorhydrique et qui ont été datés entre 1800 et 2000 Ma représentent probablement des Chlorophytes unicellulaires capables de synthétiser des algaenanes ou autres biopolymères résistants à l'acétolyse. Les Prasinophyceae qui vivent encore de nos jours sont incontestablement des algues vertes (Viridiplantae). Par conséquent, s'il est vrai que les fossiles de Prasinophyceae remontent certainement à 1200 Ma, probablement à 1500 Ma et peut-être même à 1730 Ma, il faut conclure que l'ancêtre des algues vertes (Chlorophyta et Streptophyta) s'était probablement déjà séparé de l'ancêtre des algues rouges (Rhodophyta) à une date proche de 2000 Ma.

En ligne depuis le 19 septembre 2006


Mémoire 2 [2006] : Glossaire illustré de termes utilisés dans la recherche sur les Foraminifères, par Lukas HOTTINGER.-
Format [HTML] ou [ PDF Text 739 KB + PDF Figs. 2-27 8827 KB + PDF Figs. 28-46 7391 KB + PDF Figs. 47-68 6805 KB + PDF Figs. 69-83 6454 KB]
Référence : [CG2006_M02]
DOI: 10.4267/2042/5832
Langue : 

 Abrégé :   Ce glossaire des termes utilisé dans l'analyse de l'architecture des tests récents et fossiles de Foraminifères, complété par une sélection rigoureuse de ces termes, facilite la compréhension de leur biologie et leur utilisation en écologie et en biostratigraphie. Il comporte près de 650 entrées accompagnées par 83 figures, souvent composites, dont de nombreuses images stéréographiques ou modélisations en 3D. Un index taxonomique répertorie les 140 taxons illustrés.

En ligne depuis le 8 septembre 2006


Fig. 83 revisitée

En ligne depuis le 2 août 2007


Note brève 2 [2006] : Découverte de plaques osseuses d'Ankylosauridé (Dinosauria : Thyreophora) du Crétacé supérieur de la Formation Cerro del Pueblo à Coahuila, Mexique, par Héctor E. RIVERA-SYLVA & Belinda ESPINOSA-CHÁVEZ.-
Format [HTML] ou [PDF 617 KB]
Référence : [CG2006_L02]
DOI: 10.4267/2042/4741
Langue : 

 Résumé :  Des plaques osseuses d'un ankylosauridé ont été découvertes dans la localité El Palmar, commune de General Cepeda, SE de l'État de Coahuila. Ces fossiles proviennent de couches sédimentaires appartenant à la Formation Cerro del Pueblo (Crétacé supérieur : Campanien) du Groupe Difunta. Le matériel comprend des plaques osseuses identifiées comme appartenant à la famille Ankylosauridae et d'autres fragments associés qui n'ont pas été identifiés. Nous présentons ici la première description détaillée de matériel de ce type provenant de l'État de Coahuila.

En ligne depuis le 11 mai 2006


Mémoire 1 [2006] : Les Deshayesitidae STOYANOV, 1949 (Ammonoidea) de la région du stratotype historique de l'Aptien à Cassis-La Bédoule (SE France), par Pierre ROPOLO, Michel MOULLADE, Roland GONNET, Gabriel CONTE & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 15159 KB]
Référence : [CG2006_M01]
DOI: 10.4267/2042/4744
Langue : 

 Résumé :   L'un des résultats significatifs de recherches multidisciplinaires poursuivies ces dernières années dans la région stratotypique de l'Aptien inférieur à Cassis-La Bédoule (SE France) fut de proposer pour le Barrémien supérieur et l'Aptien inférieur une mise à jour de la biozonation locale par ammonites qui soit plus en accord avec les subdivisions zonales standard du domaine méditerranéen. Ainsi les limites inférieure et supérieure de l'Aptien inférieur (= sous-étage bédoulien des auteurs français) de même que les limites de quatre biozones (à Paradeshayesites tuarkyricus, P. weissi, Deshayesites deshayesi, Dufrenoyia furcata) et de deux sous-zones (à Roloboceras hambrovi et Paradeshayesites grandis) ont été reconnues et formellement définies dans le stratotype. Il convenait, à l'appui de ce schéma zonal, de décrire et figurer les ammonites recueillies banc par banc dans les diverses coupes étudiées. Le but du présent article est donc de décrire et de situer stratigraphiquement les représentants de la famille la plus significative parmi les ammonites de l'Aptien inférieur de Cassis-La Bédoule, à savoir les Deshayesitidae. En ce qui concerne la zonation, nous avons remplacé dans un nouveau schéma zonal l'ex-forme-index de la première zone du Bédoulien, Paradeshayesites tuarkyricus (BOGDANOVA, 1983), par l'espèce Paradeshayesites oglanlensis (BOGDANOVA, 1983), et rétabli la zone à Pseudocrioceras waagenoides au rang de sous-zone.

 Corrigendum :  Une inversion de lettrage s'est glissée dans la Planche 8 de ce Mémoire.

Dans la légende de cette planche, à la place de :
Fig. 2.- Deshayesites evolvens LUPPOV, 1952 (Abm311), Les Fourniers section, bed 115. P. weissi Zone.
Fig. 3.- Deshayesites sp. gr. spathi/normani CASEY, 1964 (ABR340), Les Fourniers section, bed 111. P. weissi Zone.

Il convient donc de lire :
Fig. 2.- Deshayesites sp. gr. spathi/normani CASEY, 1964 (ABR340), Les Fourniers section, bed 111. P. weissi Zone.
Fig. 3.- Deshayesites evolvens LUPPOV, 1952 (Abm311), Les Fourniers section, bed 115. P. weissi Zone.

En ligne depuis le 11 mai 2006


Article 2 [2006] : Decastronema kotori n. gen., n. comb., une cyanobactérie des tapis algaires des plates-formes carbonatées crétacées, et ses analogues modernes, par Stjepko GOLUBIC, Rajka RADOIČIĆ & Lee SEONG-JOO.-
Format [HTML] ou [PDF 1061 KB]
Référence : [CG2006_A02]
DOI: 10.4267/2042/4674
Langue : 

 Résumé :  Ce fossile fut décrit pour la première fois en 1959 sous le nom d'Aeolisaccus kotori Radoičić, une nouvelle espèce rapportée à un vers fossile énigmatique, Aeolisaccus Elliott. En 1975, De Castro reconnaissait la nature microbienne de ce fossile, une cyanobactérie très proche du genre actuel Scytonema. Cet organisme est fréquemment observé dans les séries carbonatées des plates-formes mésozoïques d'Europe méridionale. Le présent travail confirme l'interprétation de De Castro. L'examen au MEB montre la remarquabe préservation de l'architecture originelle de ces fossiles et permet d'établir des rapprochements significatifs avec les nombreuses espèces modernes de Scytonema participant à l'élaboration des tapis algaires dans les zones d'estran de l'île d'Andros sur la plate-forme carbonatée des Bahamas. L'établissement des affinités taxinomiques des fossiles et la reconstitution des environnements qu'ils occupaient ont été effectués en comparant les morphologies des fossiles et de leurs analogues actuels, et en prenant également en considération leurs contextes sédimentaires respectifs. En s'appuyant sur ces comparaisons, nous concluons que ces organismes vivaient dans un milieu péritidal et qu'ils ont été enfouis, puis fossilisés en eaux peu profondes sur une plate-forme carbonatée ancienne. Nous proposons le transfert formel de ce fossile dans un nouveau genre de cyanobactéries fossiles créé pour cette occasion et nommé Decastronema n. gen. en l'honneur du Professeur Piero De Castro pour sa contribution à la paléontologie.

En ligne depuis le 15 mars 2006


Article 1 [2006] : Analyse microbiofaciologique de séries carbonatées marines cambriennes de Sardaigne (Italie) : reconstitution paléoenvironnementale et développement d'une plate-forme carbonatée ennoyée, par Olaf ELICKI.-
Format [HTML] ou [PDF 1.558 KB] ou [PDF 1.592 KB - pages 10-11 au format A3]
Référence : [CG2006_A01]
DOI: 10.4267/2042/4567
Langue : 

 Résumé :   La Formation de Campo Pisano du SW de la Sardaigne est constituée par une série carbonatée - marine - couvrant un intervalle de temps qui s'étend du Cambrien inférieur terminal à Cambrien moyen élevé. Du point de vue de la paléogéographie, la faune y est de type périgondwanien et présente des affinités occidentales certaines (France, Espagne et Turquie). L'évolution de la paléoécologie des microfaunes retranscrit l'ennoiement de cette plate-forme carbonatée isolée en climat tropical. À la base, les organismes sessiles épibenthiques filtreurs dominent. En montant dans la série, leur succèdent des formes sessiles épibenthiques suspensivores. Enfin, vers le sommet, le glissement dans les proportions au sein des associations fauniques traduit le remplacement croissant des faunes autochtones par un épibenthos vagile, c'est-à-dire par des faunes allochtones. Dans la partie basale de la formation, la succession des faunes suggère qu'à une période initiale marquée par des environnements néritiques relativement peu profonds, avec de faibles apports détritiques en suspension, a succédé une période caractérisée par des environnements néritiques légèrement plus profonds. Le stade bathyal supérieur a vraisemblablement été atteint au toit de la série, avant le dépôt de la formation silicoclastique de Cabitza. Les variations écologiques et bathymétriques de la Formation de Campo Pisano semblent résulter d'une remontée irrégulière du niveau marin, probablement couplée à une subsidence d'origine tectonique. L'environnement de dépôt était comparable à celui de la partie distale d'une plate-forme ouverte ou d'une rampe avec des reliefs peu exprimés comme en atteste l'absence d'évolution latérale significative des associations fauniques reconnues. L'analyse micropaléoécologique constitue un outil puissant pour les études stratigraphiques régionales ainsi que pour les reconstitutions des ceintures de faciès du Cambrien méditerranéen, en particulier quand figures sédimentaires caractéristiques et données biostratigraphiques de haute résolution sont rares ou absentes.

En ligne depuis le 14 Février 2006


Note brève 1 [2006] : Le Gargasien (Aptien moyen) de La Tuilière - St-Saturnin-lès-Apt (région du stratotype historique de l'Aptien, Vaucluse, SE France) : localisation géographique et corrélations des affleurements, par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI, Christine BALME & Georges KOUYOUMONTZAKIS.-
Format [HTML] ou [PDF 559 KB]
Référence : [CG2006_L01]
DOI: 10.4267/2042/4565
Langues :  

 Résumé :  L'analyse stratonomique et micropaléontologique des affleurements de marnes aptiennes du secteur du hameau de La Tuilière, près de Saint-Saturnin-lès-Apt (Vaucluse, SE France), nous a permis de reconstituer une série continue, épaisse de près de 120 m, comprenant les termes supérieurs de l'Aptien inférieur (Bédoulien) et la partie inférieure de l'Aptien moyen (Gargasien). Ces niveaux n'avaient jamais pu être observés avec une telle continuité dans la région de Gargas, stratotype historique de l'Aptien.

En ligne depuis le 30 janvier 2006


up2  

2005 (vol. 5) 

Mémoire 2 [2005] : Paléopalynologie et Paléobotanique du Précambrien au Paléozoïque, édité par Philippe STEEMANS & Emmanuelle JAVAUX.-
Format [HTML] ou [PDF 142 KB]
Référence : [CG2005_M02]
DOI:10.4267/2042/4353
Langue : 

 Résumé :   Un volume constitué par les résumés (étendus ou non) des 14 communications présentées à l'occasion de la réunion du Groupe de Travail du NFSR, "Micropaléontologie végétale et Palynologie (MVP)", qui s'est tenue le 11 mai 2005 dans les locaux de l'Université de Liège, Belgique. Toutes ces contributions ne sont disponibles que dans leur version anglaise.

1- Breuer P., Al-Ghazi A., Filatoff J., Higgs K.T., Steemans P. & Wellman C.H.- Palynologie stratigraphique de sondages dans le Dévonien du nord de l'Arabie Saoudite.
DOI:10.4267/2042/4355
Langue : 


2- François L., Grard A. & Goddéris Y.- Modélisation des variations du CO2 atmosphérique à l'échelle des temps géologiques.
DOI:10.4267/2042/4356
Langue : 


3- Gerrienne P., Meyer-Berthaud B. & Fairon-Demaret M.- L'importance de Runcaria (Dévonien moyen, Belgique) pour l'évolution des plantes à graines.
DOI:10.4267/2042/4357
Langue : 


4- Golubkova E. & Raevskaya E.- Changements majeurs dans les assemblages de microfossiles au cours du Protérozoïque supérieur de Russie.
DOI:10.4267/2042/4358
Langue : 


5- Javaux E.J. & Marshall C.P.- À la recherche des premières traces de vie.
DOI:10.4267/2042/4359
Langue : 


6- Prestianni C.- Diversification précoce des graines et structures assimilées.
DOI:10.4267/2042/4360
Langue : 


7- Raevskaya E.- Diversité et distribution des acritarches du Cambrien des plates-formes sibérienne et européenne de l'Est - un modèle général.
DOI:10.4267/2042/4361
Langue : 


8- Ribecai C., Bagnoli G., Mazzarini F. & Musumeci G.- Preuves paléontologiques d'un âge Cambrien supérieur dans la région d'Arburese, SW de la Sardaigne.
DOI:10.4267/2042/4362
Langue : 


9- Rubinstein C.V.- Palynomorphes de l'Ordovicien et du Silurien inférieur des Sierras subandinas ("Chaînes sub-andines"), nord-ouest de l'Argentine : rapport préliminaire.
DOI:10.4267/2042/4363
Langue : 


10- Streel M. & Hartkopf-Fröder C.- Corrélations par miospores au Famennien supérieur entre le sondage de Refrath 1 (Synclinal Bergisch Gladbach-Paffrath, Allemagne) et la section de référence de Chanxhe (Synclinorium de Dinant, Belgique).
DOI:10.4267/2042/4364
Langue : 


11- Vanguestaine M. & Brück P.M.- Un âge Cambrien moyen pour la faune de type Ediacara de la Formation Booley Bay, Comté de Wexford, Irlande : nouvelles données sur les acritarches et leurs implications.
DOI:10.4267/2042/4365
Langue : 


12- Vanmeirhaeghe J., Yans J., Préat A., Grassineau N. & Verniers J.- Nouvelles preuves de la présence de couches hirnantiennes (Ordovicien supérieur) en Belgique ? Une approche isotopique, biostratigraphique et sédimentologique intégrée.
DOI:10.4267/2042/4366
Langue : 


13- Vecoli M., Lehnert O. & Servais T.- Le rôle du microphytoplancton marin dans la biodiversification ordovicienne.
DOI:10.4267/2042/4367
Langue : 


14- Wauthoz B.- Corrélation et biostratigraphie des sondages Courtrai (Saint-Antoine) et Courtrai (Lust), Silurien inférieur, Belgique.
DOI:10.4267/2042/4368
Langue : 

En ligne depuis le 31 décembre 2005


Article 4 [2005] : Anomalies géochimiques (δ13C et manganèse) dans l'Aptien inférieur du stratotype historique de Cassis-La Bédoule (S.E. France) : relation avec un événement de dissociation d'hydrates de méthane et implications stratigraphiques, par Maurice RENARD, Marc de RAFÉLIS, Laurent EMMANUEL, Michel MOULLADE, Jean-Pierre MASSE, Wolfgang KUHNT, Jim A. BERGEN & Guy TRONCHETTI.-
Format [HTML] ou [PDF 866 KB]
Référence : [CG2005_A04]
DOI:10.4267/2042/3229
Langue : 

 Résumé :  La comparaison des courbes isotopiques (carbone et oxygène) et des teneurs en manganèse de la série du stratotype historique du Bédoulien (coupes de Cassis-La Bédoule, Provence, France) met en évidence des anomalies géochimiques (accident négatif du δ13C et pic des teneurs en Mn) se développant dans les zones d'ammonites à D. deshayesi et à R. hambrowi. Cet événement, d'occurrence mondiale, qui s'enregistre dans tous les environnements sédimentaires (niveau Selli/Goguel), parait lié à une période de déstabilisation des hydrates de méthane. Deux modèles de comportement du manganèse et des isotopes du carbone et de l'oxygène sont proposés. Le premier correspond aux conditions oxiques régnant au début du Bédoulien, le second aux conditions dysoxiques/anoxiques liées à la dissociation des hydrates de méthane au cours de la transition Bédoulien inférieur/Bédoulien supérieur. L'impact sur la biosphère (crises des nannoconidés) et les implications stratigraphiques sont discutés. La comparaison des données biostratigraphiques et géochimiques issues de la région stratotypique et du sondage de référence de Cismon-Apticore (Italie) montre que la série de la Bédoule enregistre les évolutions géochimiques au cours de l'événement Selli/Goguel d'une façon plus complète que les autres coupes précédemment publiées.

En ligne depuis le 25 novembre 2005


Article 3 [2005] : Distribution des perforations de vers dans les coquilles de brachiopodes des schistes bitumineux du Caradoc d'Estonie, par Olev VINN.-
Format [HTML] ou [PDF 2396 KB]
Référence : [CG2005_A03]
DOI:10.4267/2042/2454
Langue : 

 Résumé :   Des perforations dues à des vers sont observées en abondance sur les coquilles de quelques brachiopodes (Clitambonites, Estlandia, Nicolella) des schistes bitumineux caradociens du Nord de l'Estonie. Ainsi, 9 des 21 genres de brachiopodes (43 %) étudiés ont des valves perforées. La présence ou l'absence des perforations est liée à taille et l'épaisseur des valves. Les autres traits morphologiques semblent n'avoir aucune importance. Dans l'ensemble, en effet, les larves des vers marquent une préférence pour des coquilles épaisses et lamelleuses, comme celles des clitambonitidés, particulièrement Clitambonites schmidti. On note, cependant que les représentants de l'ichnogenre Trypanites marquent quelques préférences spécifiques, ainsi leur fréquence varie de 6.5 % chez Bekkerina à 51 % chez Estlandia. La majorité des perforations sont orientées et les coquilles d'individus vivants étaient préférées aux coquilles vides. Certains brachiopodes clitambonitidés, comme Clitambonites schmidti, ont toléré un grand nombre de perforations dans leurs valves. Seul un petit nombre de valves trouées ont révélées des cals de réparation de la coquille sur leur face interne.

En ligne depuis le 6 octobre 2005


Note brève 1 [2005] : Le "sauropode" de l'Albien de Mesnil-Saint-Père (Aube, France) est un pliosaure, non un dinosaure, par Eric BUFFETAUT, Claude COLLETÉ, Bruno DUBUS & Jean-Louis PETIT.-
Format [HTML] ou [PDF 535 KB]
Référence : [CG2005_L01]
DOI:10.4267/2042/2381
Langues :  

 Résumé :  Il est montré qu'une vertèbre provenant de l'Albien de Mesnil-Saint-Père (Aube, E du Bassin de Paris), précédemment identifiée comme une première caudale d'un dinosaure sauropode, est en fait une vertèbre dorsale d'un grand pliosaure. Le spécimen évoque des vertèbres de l'Albien d'Angleterre et de l'Est de la France qui ont été attribuées au pliosaure Polyptychodon, taxon qui a besoin d'être révisé.

Une version papier a été publiée sous : "Association Géologique Auboise, Bulletin Annuel, Sainte-Savine, n° 26 (décembre 2005), p. 3-8".

En ligne depuis le 13 septembre 2005


Mémoire 1 [2005] : Distribution chronostratigraphique des représentants du genre Discoaster au Miocène dans le bassin de Kutei (delta de la Mahakam, Est de l'île de Kalimantan, Indonésie), par Bernard LAMBERT & Cécile LAPORTE-GALAA.-
Format [HTML] ou [PDF 9897 KB]
Référence : [CG2005_M01]
DOI:10.4267/2042/1461
Langue : 

 Résumé :  Treize associations chronostratigraphiques basées sur les espèces du genre Discoaster ont été définies et utilisées pour le Miocène du basin de Kutei (Est de Bornéo) pour établir un cadre chronostratigraphique régional. La méthodologie utilisée et les nannofossiles utilisés sont figurés et discutés. L'aide apportée par les Discoasters pour comprendre la mise en place des différents systèmes deltaïques est présentée.

En ligne depuis le 26 mai 2005


Article 2 [2005] : Le Gargasien (Aptien moyen) de Cassis-La Bédoule (stratotype historique de l'Aptien inférieur, SE France) : associations et biostratigraphie des Foraminifères benthiques et planctoniques, par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI & Jean-Pierre BELLIER.-
Format [HTML] ou [PDF 3.031 KB]
Référence : [CG2005_A02-fr]
DOI:10.4267/2042/1454
Langue :  

 Résumé :   L'analyse approfondie des associations de Foraminifères depuis les termes du passage Bédoulien-Gargasien jusqu'au Gargasien moyen a été réalisée dans le secteur de Cassis-La Bédoule (SE France), stratotype historique du Bédoulien (Aptien inférieur), particulièrement favorable à ce niveau en raison de la continuité et de la dilatation de la série ainsi que de la diversification de la microfaune. L'éventail des formes benthiques se révèle assez stable mais quelques espèces (Praedorothia praeoxycona, Lenticulina cf. nodosa, Astacolus crepidularis, Globorotalites bartensteini) s'éteignent à la fin du Bédoulien et peuvent être utilisées pour différencier ce sous-étage par rapport au Gargasien. L'aire stratotypique offre aussi la possibilité de suivre pas à pas l'évolution des formes planctoniques à un moment crucial de leur histoire, lorsque les processus de spéciation et les liens phylogénétiques s'avèrent particulièrement complexes. La grande variabilité morphologique des formes planctoniques durant l'Aptien ne facilite pas le choix de marqueurs stratigraphiques stables; il est cependant possible de proposer une biozonation comportant cinq zones (à Cabri, Luterbacheri, Ferreolensis, Barri, Algerianus) pour l'intervalle considéré, habituellement subdivisé en trois zones. L'étude populationnelle, et non pas seulement typologique, des associations nous a enfin permis d'apporter quelques précisions taxinomiques nouvelles, en particulier sur certaines formes planctoniques d'acception controversée ou même de validité douteuse.

En ligne depuis le 5 avril 2005


Article 1 [2005] : Les environments modernes des Mollusques en Mésopotamie méridionale, Irak : Un guide pour les reconstitutions paléogéographiques des dépôts quaternaires fluviatiles, palustres et marins, par Jean-Claude PLAZIAT & Woujdan R. YOUNIS.-
Format [HTML] ou [PDF Haute-Résolution 5450 KB] ou [PDF Basse-Résolution 3130 KB]
Référence : [CG2005_A01]
DOI:10.4267/2042/1453
Langue : 

 Résumé :   Les dépôts quaternaires d'eau douce de la plaine de Mésopotamie comportent une mince intercalation marine : la Formation Hammar qui a transgressé d'environ 250 km par rapport au rivage actuel. L'identification et l'extension des unités sédimentaires continentales et marines sont basées essentiellement sur les faunes de mollusques. Ces faunes caractérisent les différents environnements fluviatiles, lacustres, estuariens et lagunaires de la province biogéographique du Moyen Orient, très peu étudiés du point de vue écologique. Les conditions de vie des espèces les plus abondantes, vivantes et fossiles, ont été observées durant une mission de reconnaissance, en 1980.
La malacofaune d'eau douce comporte des bivalves peu variés (Corbicula, Unio, Anodonta et Pseudodontopsis) et les genres de gastéropodes Theodoxus (Neritaea), Melanopsis, Melanoides, Bellamya, Gyraulus, Lymnaea (Radix) spp. La corbicule caractérise aussi bien les chenaux fluviatiles que les environnements lacustres ; les Melanopsis, Melanoides, Theodoxus et unionidés préfèrent les lacs à végétation clairsemée. La plus grande diversité s'observe dans les chenaux d'eau à faible courant qui draînent les marais ; les petits planorbes sont rarement abondants tandis que les paludines et les limnées peuvent former des accumulations en bordure des marais, par flottation et échouage en période de hautes eaux. La faune saumâtre est caractérisée par une néritine (Dostia), le potamide Cerithidea (Cerithideopsilla) cingulata et Stenothyra. Nous introduisons la nouvelle combinaison Theora mesopotamica (Annandale, 1918) en remplacement de la regrettée Abra cadabra de Eames et Wilkins (1957). L'abondance de ces espèces caractérise un environnement maritime calme et confiné, confirmé par le grand nombre de tests du foraminifère Ammonia gr. beccarii et de l'ostracode Cyprideis gr. torosa.
Le remaniement de fossiles de la Formation Hammar peut être mis en évidence dans les dépôts lacustres, palustres et fluviatiles. Les mollusques saumâtres ont été signalés pour la première fois par Annandale (1918) près de Nassiriyah mais mal interprétés. Leur faible abondance, en mélange avec la malacofaune d'eau douce, caractérise leur remaniement.

En ligne depuis le 13 janvier 2005


up2  

2004 (vol. 4) 

Article 2 [2004] : Définition des unités chronostratigraphiques mondiales et échelle des temps : pour des conventions simples et limitées favorisant la mise en oeuvre des connaissances disponibles, par Gilles Serge ODIN, Silvia GARDIN, Francis ROBASZYNSKI & Jacques THIERRY.-
Format [HTML] ou [PDF 750 KB]
Référence : [CG2004_A02]
DOI:10.4267/2042/290
Langue : 

 Résumé :  Ce travail discute quatre aspects de la terminologie stratigraphique considérés comme inappropriés et propose des améliorations concernant :
(1) le système de double terminologie avec des termes propres pour chacun des aspects temporel et géométrique des corps de roche ;
(2) l'assertion selon laquelle le Point Stratotypique Mondial (PSM) définit la base d'un étage qui coïncide avec le sommet de l'étage précédent au lieu de tout simplement : la limite d'étage ;
(3) la répugnance devant la désignation de sections additionnelles (auxiliaires) qui accroîtraient la connaissance d'un PSM et pourraient ainsi élargir le domaine de corrélation immédiate ;
(4) le système actuel de subdivision différent pour le Précambrien (limites définies par des âges) et pour le Phanérozoïque (limites définies par des PSM) est accepté mais un troisième système (des limites propres à chaque outil de corrélation) est proposé pour les dépôts âgés de 3 à 5 Ma.
Par ailleurs, si le travail encourage l'utilisation universelle d'un nombre restreint de conventions, il met en garde contre une prolifération de celles-ci pour des unités qui, en devenant plus courtes, deviennent plus malaisées à reconnaître. On souligne enfin que la distinction doit rester très claire entre ces conventions qui sont une affaire d'administration et de consensus et la connaissance, un domaine où la libre expression des opinions est indispensable.

 Errata :  Quelques erreurs, dont la liste est affichée ci-dessous, se sont glissées dans cet Article. Éditeurs et auteurs vous prient de bien vouloir les excuser pour la gêne occasionnée.

1- Abstract :
À la place de "The current dual system of nomenclature for Precambrian and Phanerozoic strata is accepted", lire: "The current different system of subdivision for Precambrian and Phanerozoic strata is accepted". 

2- Figure 2 :
À la place des mots "Lower" et "Upper", dans la ligne inférieure, lire "Early" et "Late", respectivement. 

3- Figure 3 :
À la place des mots "Main Hierarchy", ligne inférieure de la colonne de gauche, lire "Sub Hierarchy".

En ligne depuis le 3 décembre 2004


Note brève 5 [2004] : Découverte de Deinotherium (Proboscidea) dans le Néogène de Crète, par Athanassios ATHANASSIOU.-
Format [HTML] ou [PDF 353 KB]
Référence : [CG2004_L05]
DOI:10.4267/2042/311
Langue : 

 Résumé :  Près du village Maroniá, en Crète orientale, une formation marine miocène a livré une mandibule incomplète de Proboscidien. Ce fragment comprend une première molaire (m1) de grande dimension attribuable à l'espèce Deinotherium giganteum. La présence d'un Déinothère dans la faune des mammifères miocènes de l'île de Crète montre qu'à cette époque il existait une liaison relativement large et durable avec le continent.

En ligne depuis le 25 novembre 2004


Note brève 4 [2004] : Nouvelles données sur l'anatomie du lophophore chez des linguloïdes du Cambrien inférieur du Lagerstätte de Chengjiang, Sud-Ouest de la Chine, par Zhi-Fei ZHANG, De-Gan SHU, Jian HAN & Jian-Ni LIU.-
Format [HTML] ou [PDF 530 KB]
Référence : [CG2004_L04]
DOI:10.4267/2042/310
Langue : 

 Résumé :  Une succession de types de lophophore est décrite chez des brachiopodes linguloïdes dans les dépôts du Chengjiang (Cambrien inférieur) au Sud de la Chine. Ces types vont depuis un lophophore trocholophe, au schizolophe et au spirolophe à enroulement spiral simple. Cette succession d'âge Atdabanien existe encore dans le développement du lophophore chez les linguloïdes actuels, ce qui démontre une similarité entre les lophophores au Cambrien et dans l'Actuel. Des dispositions aberrantes des bras lophophoraux qui tendent à s'étendre de façon inhabituelle dans et hors de la coquille sont illustrées dans une dizaine d'exemplaires.

En ligne depuis le 28 octobre 2004


Note brève 3 [2004] : Production d'ooïdes à partir de cultures en laboratoire de biomicrosphères se calcifiant - Une contribution à la genèse des oolithes, par Ulrike BREHM, Katarzyna A. PALINSKA & Wolfgang E. KRUMBEIN.-
Format [HTML] ou [PDF 4929 KB]
Référence : [CG2004_L03]
DOI:10.4267/2042/309
Langue : 

 Résumé :  La production in vitro de structures semblables aux ooïdes a été observée à partir de cultures d'associations microbiennes sphériques récoltées en mer de Wadden (Mer du Nord). Les sphérules microbiennes sont des agrégats de diatomées benthiques (Navicula perminuta) entourés de couches de cyanobactéries filamenteuses du genre Phormidium et d'une auréole de bactéries hétérotrophes. Le développement de ces structures prend plusieurs mois et ces organisations sont stables avant qu'elles ne se calcifient. La calcification débute à la surface des sphères sous forme de nuages de petits cristaux isolés qui vont ensuite se développer et s'agglomérer pour constituer des sphères creuses autour des associations microbiennes. Il s'agit de la première observation de calcifications au sein de communautés microbiennes de forme sphérique.

 Corrigendum :  Les auteurs profitent de cette opportunité pour corriger un oubli regrettable : en effet, le crédit de la vidéo, "Cyanobacterial movement inside a biomicrosphere", qui accompagne cette publication aurait dû être attribué au Professeur-Docteur Heribert CYPIONKA de l'Université Carl von Ossietzky d'Oldenburg, Allemagne. Cette vidéo fait partie d'une sélection de documents mis en ligne par le Professeur CYPIONKA sous : http://www.icbm.de/pmbio/mikrobiologischer-garten/eng/index.php3

En ligne depuis le 20 juin 2004


Article 1 [2004] : Faune profonde en Mer Méditerranée : les échanges historiques, géographiques et bathymétriques, par Christian C. EMIG & Patrick GEISTDOERFER.-
Format [HTML] ou [PDF 552 KB]
Référence : [CG2004_A01]
DOI:10.4267/2042/289
Langues :  

 Résumé :  Le benthos profond méditerranéen est caractérisé par une absence d'originalité et une pauvreté dont les raisons sont à rechercher dans l'histoire récente de la faune. Trois types principaux dééchanges ont été distingués :
- les échanges historiques à travers les changements de faunes depuis le Pliocène et durant les glaciations du Quaternaire ;
- les échanges bathymétriques au sein des étages Bathyal et Abyssal soumis à des conditions très particulières (homothermie, relative oligotrophie, barrière du seuil de Gibraltar, circulation des masses d'eaux) ; plus profonde est l'extension des espèces en Mer Méditerranée et plus large est leur distribution hors Méditerranée ;
- les échanges géographiques avec des affinités étroites entre Mer Méditerranée et Océan Atlantique. Le cas des espèces endémiques reste un problème biogéographique. Les espèces ont toujours une distribution plus profonde en allant vers l'Est et leur taille devient plus petite.
Ainsi, la Mer Méditerranée profonde actuelle apparaît comme une mer beaucoup plus jeune qu'aucune autre partie de l'Océan mondial profond.

En ligne depuis le 12 avril 2004


Note brève 2 [2004] : Le Gargasien (Aptien moyen) de Cassis-La Bédoule (stratotype historique de l'Aptien inférieur, SE France) : localisation géographique et corrélations stratigraphiques, par Michel MOULLADE, Guy TRONCHETTI, Wolfgang KUHNT, Maurice RENARD & Jean-Pierre BELLIER.- (...)
Format [HTML] ou [PDF 895 KB]
Référence : [CG2004_L02]
DOI:10.4267/2042/308
Langues :  

En ligne depuis le 21 mars 2004


Note brève 1 [2004] : Le Gargasien (Aptien moyen) dans les stratotypes historiques de l'Aptien (SE France) : Introduction générale, par Michel MOULLADE & Guy TRONCHETTI.- (...)
Format [HTML] ou [PDF 139 KB]
Référence : [CG2004_L01]
DOI:10.4267/2042/291
Langues :  

En ligne depuis le 15 mars 2004


up2  

2003 (vol. 3) 

Note brève 3 [2003] : Note sur la formation de magnésite (études de réactions géochimiques irréversibles Nº 9), par John C. DEELMAN.-
Format [HTML] ou [PDF 250 KB]
Référence : [CG2003_L03]
DOI:10.4267/2042/305
Langue : 

 Résumé :  Au cours d'expériences récentes en laboratoire, de la magnésite (MgC03) a été synthétisée à une température de 313ºK (=é40ºC). Ces expériences ont démontré que la formation de magnésite à basse température implique des réactions irréversibles. L'alternance de phases de précipitation et de dissolution est une exigence pour que de telles réactions se produisent. Toutefois, la preuve sans équivoque de la nécessité de ces phénomènes d'alternance pour produire de telles réactions géochimiques irréversibles ne peut être établie que par le truchement d'expériences statiques de contrôle. Cette note décrit une série d'expériences statiques aboutissant à la formation de magnésite de synthèse à basse température. La première expérience consiste en l'ajout de la quantité totale d'ammoniaque requise en une seule fois (à l'origine, l'ammoniaque était introduite en 14 étapes)é: seul du carbonate de magnésium a été produit, pas de magnésite. Dans une deuxième expérience, la réaction entre le chlorure de magnésium, l'ammoniaque et le gaz carbonique en solution a été étudiée à 318ºK (=é45ºC)é: on obtient ainsi de l'hydroxyde de magnésium, non de la magnésite. La troisièmeéexpérience statique de contrôle implique la réaction entre le chlorure de magnésium et le carbamate d'ammoniumé; cette fois-ci, c'est de la nesquehonite qui a été produite, et non de la magnésite. Les conséquences de ces expériences statiques de contrôle sur la formation de magnésite et de dolomite à basse température dans un contexte sédimentaire (et non plus dans des conditions de laboratoire) sont discutées.

En ligne depuis le 4 décembre 2003


Article 7 [2003] : Pristiograptus (Graptoloidea) des biozones à perneri, radians et lundgreni (Silurien) de Lithuanie, par Sigitas Radzevičius.-
Format [HTML] ou [PDF 1749 KB]
Référence : [CG2003_A07]

DOI:10.4267/2042/300
Langue : 

 Résumé :  Deux formes nouvelles de Pristiograptus dubius, appelées ici variétés "A" et "B", sont décrites et illustrées. Toutes deux ont été découvertes dans des échantillons de carottes dans un intervalle rapporté aux biozones à perneri, radians et lundgreni du Wenlock. Les carottes proviennent des forages Šiupyliai-69, Parovėja-9, Likėnai-396, Paežeriai-222 et Sutkai-87 de Lithuanie centrale et septentrionale. Les graptolites rencontrés en association : Cyrtograptus perneri Bouček, C. radians Törnquist, C. lundgreni Tullberg, Monograptus flemingii flemingii (Salter), M. testis testis (Barrande), Monoclimacis flumendosae (Gortani) et Pristiograptus pseudodubius (Bouček) (= P. parvus), sont tous caractéristiques des biozones à perneri, radians et lundgreni du Wenlock. Deux espèces de Pristiograptus sont connues dans cet intervalle stratigraphique : P. dubius et P. lodenicensis. Chez P. dubius le développement (importance et morphologie) des lèvres aperturales des thèques le long du rhabdosome permet de le distinguer d'autres taxons autrement très voisins. La morphologie des thèques chez P. lodenicensis est distincte de celle d'un Pristiograptus typique dans la mesure où la lèvre aperturale présente une dépression médiane et s'arrondit latéralement en petits lobes.

En ligne depuis le 22 novembre 2003


Réponse à l'Article 6 [2003] : Réponse à L.E. Popov et L.E. Holmer (CG2003_A06)  : La taxonomie des Obolides, par Christian C. EMIG.
Format [HTML] ou [PDF 516 KB]
Référence : [CG2003_A06_Reply]
DOI:10.4267/2042/299
Langue : 

En ligne depuis le 4 octobre 2003


Article 6 [2003] : Comprendre les brachiopodes linguloides : Obolus et Ungula comme exemples, par Leonid E. POPOV & Lars E. HOLMER.-
Format [HTML] ou [PDF 2806 KB]
Référence : [CG2003_A06]
DOI:10.4267/2042/298
Langue : 

 Résumé :   EMIG (2002) a revu la taxonomie du genre Obolus EICHWALD du Cambrien moyen - Ordovician basal des régions baltes orientales dans le cadre d'un projet de révision de l'ensemble des critères de la systématique des linguloides. Il a suggéré que les études taxonomiques antérieures sur Obolus et les formes apparentées sont fondées à tort sur des caractères dépourvus de toute valeur taxonomique. La révision proposées par EMIG s'appuie principalement sur les faibles variations morphologiques observées entre taxons fossiles et récents au sein d'une seule famille de linguloide, les Lingulidae. Notre article s'attache à démontrer la validité taxonomique des critères diagnostiques utilisés dans la classification au sein des familles, pour la plupart éteintes, de la Superfamille des Linguloidea, car ils présentent une bien plus grande diversité morphologique. Cette étude montre aussi que EMIG n'a pas proposé une base satisfaisante pour étayer les changements et révisions radicaux qu'il souhaite apporter à la taxonomie, en vigueur et largement acceptée, des Obolidae des séries du Cambrien à l'Ordovician basal des régions baltes orientales. Obolus EICHWALD et Ungula PANDER sont considérés comme des genres distincts comprenant les espèces Obolus apollinis EICHWALD, O. ruchini KHAZANOVITCH et POPOV, O. transversus (PANDER), Ungula ingrica (EICHWALD), U. inornata (MICKWITZ) et U. convexa PANDER.

En ligne depuis le 12 septembre 2003


Article 5 [2003] : Nouvel aperçu de la stratigraphie du "Thamama supérieur" dans le domaine maritime d'Abou Dabi (émirats Arabes Unis), par Bruno GRANIER, Ahmed Saqer AL SUWAIDI, Robert BUSNARDO, Sabah Karim AZIZ & Rolf SCHROEDER.-
Format [HTML] ou [PDF 7938 KB]
Référence : [CG2003_A05]
DOI:10.4267/2042/297
Langue : 

 Résumé :  Le découpage stratigraphique de la partie supérieure du "Thamama" dans le domaine maritime d'Abou Dabi nécessitait une révision significative comme cela est démontré avec l'étude intégrée du champ "A". Un travail de détail en sédimentologie a permis de subdiviser cette partie de la série en unités lithostratigraphiques (notons toutefois que le vocable "allostratigraphiques" serait plus précis pour définir ce type de catégories stratigraphiques) alors que la paléontologie permettait leur calage chronostratigraphique dans l'intervalle Barrémien supérieur-Aptien moyen. Un travail complémentaire focalisé sur le "Shu'aiba" a abouti à l'établissement d'une interprétation différente de celles antérieurement publiées qui se basaient sur le domaine continental d'Abou Dabi, ainsi que sur le Qatar ou l'Oman, et qu'il est également possible d'étendre à l'échelle régionale.

En ligne depuis le 31 juillet 2003


Article 4 [2003] : Une nouvelle approche du 'rock-typing', illustrée par l'étude de réservoirs de type 'mille-feuille' du champ "A", domaine maritime d'Abou Dabi (Émirats Arabes Unis), par Bruno GRANIER.-
Format [HTML] ou [PDF 436 KB]
Référence : [CG2003_A04]
DOI:10.4267/2042/296
Langue : 

 Résumé :  Dans les réservoirs carbonatés, la porosité Ø, résultant du cumul de différents types de volume de pores (volume interparticulaire ou vacuoles non connectées, par exemple), et la perméabilité K sont deux paramètres pétrophysiques faiblement corrélés. Aussi, parmi les différentes approches utilisées pour estimer la perméabilité, celles qui combinent les paramètres pétrographiques avec les paramètres pétrophysiques, connues sous le vocable de techniques de 'rock-typing', ont fourni les résultats les plus probants. Toutefois dans de nombreux cas, de simples graphiques K/Ø sont encore utilisés pour obtenir pour chaque 'rock-type' une fonction exponentielle ou logarithmique à partir de laquelle les valeurs de K seront calculées en fonction de celles de Ø : ceci reste encore une règle quasi générale, même lorsque le coefficient r2 s'écarte significativement de 1.
Le présent travail propose une approche basée sur une technique plus sophistiquée de classification en groupes pétro-physico-graphiques, dans laquelle chaque famille est caractérisée par une distribution 'log normale' de K. Cette technique facilite les changements d'échelle puisque elle suggère d'utiliser pour chaque 'rock-type' la moyenne géométrique et le coefficient de corrélation correspondant (variance ou écart-type) pour les valeurs de perméabilité.
Elle peut être appliquée avantageusement dans des puits non carottés en extrapolant la géologie grâce aux logs électriques. A titre d'exemple, cette technique a été appliquée aux réservoirs de type 'mille-feuille' du champ "A" (Abou Dabi, Émirats Arabes Unis).

En ligne depuis le 12 juillet 2003


Note brève 2 [2003] : Bas niveaux marins au Cénomanien moyen, par Jake M. HANCOCK.-
Format [HTML] ou [PDF 280 KB]
Référence : [CG2003_L02]
DOI:10.4267/2042/304
Langue : 

 Résumé :  Depuis les années 70, il est admis que les hauts niveaux marins d'âge cénomanien identifiés dans le sud de l'Angleterre et le nord de la France ont été interrompus par une chute significative de ce même niveau relatif au début du Cénomanien moyen. Les effets de ce bas niveau eustatique ont été observés non seulement dans le nord-ouest de l'Europe, mais également depuis l'ouest du Kazakhstan (en Asie centrale) jusqu'au Texas, au Colorado et au Dakota du Sud (en Amérique du Nord).

En ligne depuis le 3 juillet 2003


Note brève 1 [2003] : Preuves que Lingula (Brachiopoda) n'est pas un fossile vivant, avec de nouvelles diagnoses pour les taxons de la Famille des Lingulidae, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 1204 KB]
Référence : [CG2003_L01]
DOI:10.4267/2042/303
Langue : 

 Résumé :  Lingula est souvent considérée comme un fossile-vivant, voire le plus ancien actuellement connu, à cause de son long conservatisme morphologique basé sur une supposée absence d'évolution, ainsi qu'en raison de sa remarquable survie depuis plus de 550 MA. Cette assertion est basée sur une forme inchangée de la coquille, dite "linguliforme". Cependant, les taxons de la famille des Lingulidae montrent des changements évolutifs de la morphologie et de l'anatomie interne bien que ce groupe puisse être considéré comme panchronique au sein des Brachiopoda actuels. Il est démontré que l'opinion traditionnellement véhiculée selon laquelle les Lingula seraient des fossiles vivants doit être rejetée. En conséquence, de nouvelles diagnoses sont proposées pour la famille des Lingulidae et pour les trois genres pouvant s'y rapporter avec certitude.

En ligne depuis le 1 mai 2003


Article 3 [2003] : Le Crétacé de la vallée de l'Elbe en Saxe (Allemagne), par Karl-Armin TRÖGER.-
Format [HTML] ou [PDF 377 KB]
Référence : [CG2003_A03]
DOI:10.4267/2042/295
Langue : 

 Résumé :  En Europe centrale, une importante zone de communication entre le domaine téthysien et le domaine boréal tempéré s'est constituée le long de la géosuture de la vallée de l'Elbe qui sépare le bloc des Monts Métallifères de l'Erzgebirge (partie de l'île médio-européenne au Crétacé) du bloc lusatien (île sudétique occidentale). Les dépôts du Crétacé inférieur et du Cénomanien inférieur basal sont absents de la géosuture de la vallée de l'Elbe, mais des trangressions marines se sont effectuées dans ce sillon d'abord selon une direction NW-SE (partie supérieure du Cénomanien inférieur), puis plus tard du SE vers le NW (Cénomanien supérieur). Ces dernières sont surtout documentées par des migrations faunistiques qui alternent. La première transgression marine se situe dans la partie supérieure du Cénomanien inférieur : Zone à dixoni. Les sédiments associés à cette transgression ne se rencontrent qu'aux environs de Meissen dans la partie nord-occidentale de la géosuture de la vallée de l'Elbe. Une connexion marine avec le Crétacé supérieur de la Bohême septentrionale est à exclure à cette époque. Le système fluviatile de direction E-W de la Formation Niederschöna (Formation Peruc dans la Bohême septentrionale) avec un drainage vers la Bohême septentrionale occupait à cette époque la région de la Vallée de l'Elbe et la partie nord du bloc des Monts Métallifères et de celui, adjacent, de l'Erzgebirge.
Les termes ultimes de cette formation fluviatile comportent localement des influences marines. Les principales transgressions qui conduisirent à une connexion des deux provinces faunistiques en suivant la géosuture de la vallée de l'Elbe ont eu lieu au Cénomanien supérieur. De manière générale, il s'agit d'une très importante transgression basale (Zone à naviculare) et d'une légère transgression ("plenus event", Zone à geslinianum) qui seront suivies d'une très petite régression. Cette dernière n'est en effet reconnaissable que sur les flancs des îlots continentaux et autour des seuils à l'intérieur de la vallée de l'Elbe. Quatre séquences marines sont reconnues jusqu'à la base du Turonien inférieur.
Ces séquences mettent en relation, d'une part, le Crétacé supérieur de la Bohême septentrionale et, d'autre part, le Crétacé supérieur du Bassin allemand nord-occidental avec ses bordures dans le sud du Münsterland, dans la partie méridionale du Bassin subhercynien et dans le Bassin d'Eichfeld, ainsi que dans le Bassin anglo-parisien. L'intérêt de ces séquences cénomaniennes et des changements de la paléogéographie qu'elles impliquent doit être souligné. Une légère variation du niveau eustatique due aux mouvements tectoniques n'est pourtant pas à exclure.

En ligne depuis le 26 avril 2003


Article 2 [2003] : Recherches micropaléontologiques dans le delta actuel de la Mahakam, Est de l'île de Kalimantan (Indonésie), par Bernard LAMBERT.-
Format [HTML] ou [PDF 4845 KB]
Référence : [CG2003_A02]
DOI:10.4267/2042/294
Langue : 

 Résumé :  Le delta de la Mahakam est un delta mixte, influencé par les apports fluviaux et la marée, localisé sur la partie est de l'île de Bornéo (province indonésienne de Kalimantan Est). La répartition de la microfaune benthique est controlée par l'action parfois combinée, parfois antagoniste de trois principaux facteurs, l'apport fluvial d'eau douce et de sédiments, de la marée et de l'action d'un fort courant balayant du Nord vers le Sud le détroit de Makassar qui sépare l'île de Bornéo de l'archipel des Célèbes. Un modèle de distribution de la microfaune actuelle a été établi prenant en compte les perturbations induites par l'action de la marée et du courant de dérive. Ce modèle de distribution a pu être extrapolé au passé par le biais de l'étude de carottages superficiels illustrant la régression holocène.

En ligne depuis le 8 mars 2003


Article 1 [2003] : Le Cénomanien : étage des serpents bipèdes, par Jean-Claude RAGE & François ESCUILLIÉ.-
Format [HTML] ou [PDF 1589 KB]
Référence : [CG2003_A01]
DOI:10.4267/2042/292
Langues :  

 Résumé :   Trois serpents munis de pattes sont connus : Pachyrhachis problematicus, Haasiophis terrasanctus et Eupodophis descouensi. Ils possèdent des membres et une ceinture postérieurs mais n'ont ni ceinture ni membres antérieurs, c'est-à-dire qu'ils sont bipèdes. De plus, Pachyophis woodwardi, Mesophis nopcsai et Simoliophis ssp. semblent être étroitement apparentés aux serpents bipèdes ; par conséquent, bien que des membres postérieurs n'aient pas été mis en évidence chez eux, il est supposé qu'ils étaient aussi bipèdes. Tous les serpents bipèdes et ceux qui sont supposés l'avoir été ont été trouvés dans le Cénomanien seulement. De plus, ces six genres proviennent d'une aire géographique réduite (de l'Europe occidentale et Afrique du nord-ouest au Moyen-Orient). Cette répartition géographique limitée suggère que les serpents sont nés dans la partie "méditerranéenne" de la Téthys, mais la distribution stratigraphique restreinte reste inexpliquée.

En ligne depuis le 17 Février 2003


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2002 (vol. 2) 

Article 1 [2002] : Des outils pour la taxinomie des Lingulidoida : le genre Obolus (Brachiopoda) pris comme exemple, par Christian C. EMIG.-
Format [HTML] ou [PDF 637 KB]
Référence : [CG2002_A01]
DOI:10.4267/2042/301
Langue : 

 Résumé :   Cette étude met en exergue des problèmes fondamentaux de la systématique des Linguloïdes et propose des solutions méthodologiques basées sur les caractères utilisés pour identifier les espèces de Lingulides actuelles et fossiles. L'unique espèce du genre Obolus, O. apollinis (= O. ruchini, O. transversus, O. rebrovi et Ungula convexa), récoltée dans divers gisements du Cambrien moyen et supérieur en Estonie et Russie, sert ici d'exemple. Les caractères sont :é- la région umbonale ;é- la musculature du corps ;é- les septums et crêtes internes ;é- les canaux du manteau ; selon la description et la représentation faites par EMIG (1982, 1983) et BIERNAT et EMIG (1993). Tous ces caractères se sont révélés taxinomiquement stables tout en présentant une relative variabilité intraspécifique ; ils sont donc à être utilisés pour décrire ou redécrire tous les taxons de la superfamille des Linguloidea. Il convient de souligner que les caractères de la coquille ou des valves, tels que formes, tailles, rapports dimensionnels n'ont aucune valeur taxinomique.

En ligne depuis le 27 novembre 2002


Mémoire 1 [2002] : Fonction de transfert pour l'estimation de la composition chimique des eaux fossiles à partir des diatomées. Calibration sur des lacs salés de l'Ouest-Lipez, SW de l'Altiplano bolivien, par Simone SERVANT-VILDARY, François RISACHER & Maurice ROUX.-
Format [HTML]
Référence : [CG2002_M01]
DOI:10.4267/2042/4566
Langues :  

 Résumé :  L'étude des assemblages de diatomées et de la composition chimique des eaux a été effectuée dans 13 lacs salés peu profonds localisés dans le Sud de l'Altiplano Bolivien. Les points et les dates de prélèvement sont les mêmes pour les deux types d'étude. Les relations entre les assemblages de diatomées et les variables chimiques mesurées sont effectuées dans le but d'estimer ces variables dans le passé à partir des diatomées fossiles conservées dans les sédiments. La méthode des moyennes pondérées (WA et WA-PLS régression) a permis d'estimer les optima et les tolérances de 61 espèces à la salinité et aux différents éléments chimiques dont le bore et le lithium.

En ligne depuis le 14 octobre 2002

2ème édition : Le 30 janvier 2006, nous avons édité une PDF version du tout premier mémoire publié dans les Carnets.
Format [PDF 892 KB]
Référence : [CG2002_M01]
Langues :  

En ligne depuis le 30 janvier 2006


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2001 (vol. 1) 

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